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Politique

Accord trouvé entre direction et syndicats

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La direction des Transports publics genevois (TPG) et les syndicats ont trouvé un terrain d'entente. Les parties ont signé un accord ce lundi visant à améliorer les conditions de travail.

"Nous avons signé ce lundi matin un accord avec les TPG devant la Chambre des relations collectives de travail", indique Valérie Solano, du Syndicat du personnel des transports (SEV), interrogée par l'ats. Le SEV ainsi que le syndicat Transfair et l'Association syndicale indépendante (ASIP) ont tous trois paraphé ce texte.

Différentes mesures y sont convenues comme une augmentation du personnel. "L’entreprise a accepté une hausse des effectifs de 101 personnes sur trois ans. Dans un premier temps, cela concernera les effectifs de conduite ainsi que de planification et de support", précise la secrétaire syndicale.

Le recrutement des employés, qui devront être ensuite formés, débutera cette année. A ce jour, les TPG comptent 1200 employés à l’exploitation dont la très grande majorité sont des conducteurs.

Plus de polyvalence

"Les TPG s’engagent également à former les collaborateurs à davantage de polyvalence, ce qui va leur permettre d’avoir plus de choix et de pouvoir réorganiser les horaires", ajoute Valérie Solano. Un avis partagé par la société qui souligne dans un communiqué que cela amènera plus de possibilités d'affectation lors de la planification des horaires et apportera plus de flexibilité.

Parmi les autres mesures convenues entre les parties: une augmentation de 0,5% de l’indexation des rémunérations à partir de juillet 2018 et une amélioration sur le plan de la médecine du travail, souligne encore la représentante du SEV.

Pas de triomphalisme

Mais cette dernière se défend de tout triomphalisme. "Nous restons méfiants et attendons de voir comment cela va véritablement se concrétiser". Et d’évoquer un climat qui n’est pas apaisé entre la direction et le personnel.

De leur côté, les TPG estiment que l'accord livre le cadre nécessaire à l'entreprise pour permettre de poursuivre le développement de sa clientèle. Et de souligner "l'esprit constructif" des deux parties, notamment ces dernières semaines.

A noter que la signature de cet accord, soutenu par le personnel syndiqué et obtenu après des négociations d'un mois, met un terme au préavis de grève déposé en mars dernier.

Source : ATS

Photo : (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

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Politique

Les Vert-e-s lancent leur campagne avec une "envie d'avenir"

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Le président des Vert-e-s Balthasar Glättli (ZH) a demandé que la place financière helvétique soit compatible avec le climat. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Lors de leur assemblée des délégués samedi à Olten (SO), les Vert-e-s ont lancé leur campagne en vue des élections fédérales d'octobre. Ils ont aussi défini leurs mots d'ordre en vue des votations du 18 juin.

"Nous voulons apporter le changement au Conseil fédéral", a lancé la conseillère aux Etats genevoise et responsable de campagne Lisa Mazzone. C'est avec une "envie d'avenir" et espoir que le parti entame la campagne. Les Verts entendent perpétuer le succès obtenu lors des dernières élections en 2019: "Nous sommes venus pour rester".

Concernant les votations du 18 juin, le parti écologiste a accepté la loi climat, qui définit des mesures concrètes en matière de protection du climat. Il a en revanche décidé de laisser la liberté de vote concernant l'imposition minimale de l'OCDE. Avec ce projet, les bénéfices des grandes entreprises actives au niveau international seront imposés en Suisse à au moins 15% dès 2024.

Les Vert-e-s ont aussi décidé de soutenir l'initiative populaire "pour une citoyenneté moderne (initiative pour la démocratie)". Lancée par l'Action des quatre quarts, elle vise à faciliter la naturalisation de toute personne vivant en Suisse depuis cinq ans et remplissant des critères objectifs.

Ils ont également adopté un "Appel en faveur de la nature", qui contient une série de revendications relatives à la protection de la nature et à la biodiversité en Suisse. "Un tiers des espèces en Suisse est menacé. Une nature intacte est fondamentale pour la santé et le bien-être de toute la société", a souligné le parti dans un communiqué.

Place financière respectueuse du climat

La reprise de Credit Suisse par UBS a bien sûr aussi été abordée. Le président du parti Balthasar Glättli (ZH) a demandé que la place financière helvétique soit compatible avec le climat. "L'économie signifie aussi responsabilité", a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Keystone-ATS.

Le Conseil fédéral devrait "poser des conditions climatiques au nouveau monstre UBS" et veiller à ce que les risques soient réduits à l'avenir en introduisant un système bancaire séparé, a poursuivi le Zurichois.

"Si l'Etat débloque 209 milliards de fonds publics, le respect des objectifs climatiques doit être une condition. C'est ce que nous demandons", a déclaré M. Glättli dans son discours devant les délégués. "Si le climat était une grande banque, le Conseil fédéral l'aurait déjà sauvée."

Les Vert-e-s ont adopté une résolution sur le Credit Suisse, exigeant des règles efficaces pour une place financière sûre et durable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le PVL lance sa campagne en vue des élections fédérales

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Le président du PVL Jürg Grossen (BE) a appelé à construire activement l'avenir de la Suisse au-delà des clivages politiques. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Lors de son assemblée des délégués samedi à Rheinfelden (AG), le PVL a lancé sa campagne en vue des élections fédérales d'octobre, sous le slogan "Le courage d'agir". Son président Jürg Grossen a exigé une politique orientée solution pour la Suisse.

Le Vert'libéral s'est également prononcé en faveur d'une politique tournée vers le long terme, qui se construit au-delà des camps partisans. Face aux nombreuses crises telles que le changement climatique, la guerre en Ukraine, la crise énergétique et la chute de Credit Suisse, il faut faire bouger les choses et innover, a-t-il plaidé au cours de son discours devant les délégués.

Le Bernois a appelé à construire activement l'avenir de la Suisse au-delà des clivages politiques. Et de déplorer ces derniers temps trop peu de compromis susceptibles de réunir une majorité.

"La Suisse est confrontée à des défis majeurs en matière de politique économique. La pénurie de main-d'oeuvre qualifiée augmente, notre productivité stagne et nous risquons de perdre notre plein accès à des marchés importants - en particulier au marché intérieur de l'UE", a-t-il encore déclaré. Et d'estimer que cette évolution met en péril la prospérité helvétique.

Dans ce contexte, les Vert'libéraux ont adopté un document stratégique concernant la politique économique. Les éléments les plus importants pour maintenir la prospérité sont une concurrence accrue, un marché du travail libéral et qui tient compte des besoins de la société actuelle, un accès total au marché intérieur européen, ainsi qu'un libre-échange durable avec le monde entier.

Commission d'enquête parlementaire

Par ailleurs, le PVL a décidé ses mots d'ordre pour les votations du 18 juin. Les délégués ont dit oui à l'unanimité à la loi climat. Ils ont aussi accepté sans opposition l'imposition minimale de l'OCDE et la loi Covid-19, à nouveau soumise au vote.

Le parti demande également une économie responsable et une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la reprise de Credit Suisse par UBS. Le PS et les Vert-e-s exigent aussi une CEP. L'UDC s'est elle montrée ouverte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les délégués du PEV acceptent l'imposition minimale de l'OCDE

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La présidente du PEV et conseillère nationale argovienne Lilian Studer a critiqué les grandes banques qui "manquent de crédibilité et d'intégrité" (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Parti évangélique suisse (PEV) soutient le projet d'imposition minimale de l'OCDE soumis au vote le 18 juin. Lors de son assemblée des délégués samedi à Aarau, il n'a pas manqué non plus de critiquer les grandes banques dans le cadre du rachat de Credit Suisse.

Les délégués ont accepté l'imposition minimale de l'OCDE par 93 voix contre 4 et 4 abstentions, indique le parti dans un communiqué. En novembre déjà, ils avaient dit oui à la nouvelle loi climat, aussi soumise au vote le 18 juin.

Par rapport à la reprise du Credit Suisse par l'UBS, le parti a demandé "une analyse transparente et implacable des rôles et des responsabilités de toutes les personnes impliquées dans la crise". Il a aussi fustigé le fait que "de nombreux responsables des grandes banques, en particulier du Credit Suisse, [aient] cruellement manqué de crédibilité et d'intégrité au cours des dernières années, causant ainsi la perte de confiance galopante de la population et des marchés financiers".

"Il faut des garde-fous plus stricts ainsi que des directives claires pour l'attribution des bonus", a déclaré la présidente et conseillère nationale Lilian Studer (AG), citée dans le communiqué. Et de demander à l'UBS "d'examiner sérieusement la possibilité de rendre autonomes les activités helvétiques du Credit Suisse".

Dans un autre registre, les délégués du PEV ont encore plaidé pour un "soutien sans bémol à l'Ukraine, même si la Suisse est un Etat neutre". Il faut utiliser toutes les marges de manoeuvre existantes en matière de politique de neutralité. "Nous avons toujours pratiqué une neutralité différenciée et non intégrale", a relevé Mme Studer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les bases sont posées pour la construction d'une nouvelle prison

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Vétuste et chroniquement surpeuplée, la prison de Champ-Dollon ne répond plus aux normes de détention (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois a voté vendredi le projet de loi qui définit la planification pénitentiaire du canton. Ce texte pose les jalons pour la construction d'une nouvelle prison afin de remplacer le vétuste établissement de Champ-Dollon qui ne répond plus aux normes.

Le projet de loi du Conseil d'Etat a été accepté par 57 voix contre 39. Il s'agit d'une loi cadre qui fixe les orientations en matière de détention. Le canton devra disposer "d’espaces de privation de liberté en qualité et quantité suffisantes, conformes aux standards nationaux et internationaux".

La loi qui a été adoptée devra être complétée par d'autres projets de loi pour débloquer des crédits d'études et de construction. Selon les chiffres présentés dans le rapport accompagnant le projet de loi, la planification dote le canton de plus de 1120 places, soit 300 de plus par rapport à la situation actuelle.

Mauro Poggia, conseiller d'Etat en charge de la sécurité, avait annoncé l'été dernier sa volonté de détruire Champ-Dollon pour reconstruire dans le même périmètre un nouveau site pénitentiaire de plusieurs bâtiments d’ici à 2030. Le dernier mot reviendra donc au Grand Conseil.

Ce projet de loi cadre avait été concocté suite à l'échec du projet de prison des Dardelles devant le Grand Conseil en automne 2020. Vendredi, tous les partis se sont accordés sur le fait que les conditions de détention à Champ-Dollon étaient indignes. Mais la gauche aurait voulu que des alternatives soient étudiées plutôt que de se lancer dans la construction de nouveaux établissements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'UDC dépose deux projets de baisse des impôts

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L'UDC veut faire profiter la population d'une baisse de fiscalité au lieu de faire grossir l'administration (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'UDC Genève veut une diminution des impôts cantonaux. La formation politique a annoncé vendredi, à dix jours des élections cantonales, avoir déposé deux projets de loi qui visent à "redonner du pouvoir d'achat aux personnes physiques en baissant leur charge fiscale".

L'UDC rappelle que les comptes 2022 de l'Etat de Genève boucleront sur un excédent de recettes de 1,3 milliard de francs. Ce résultat tombe en plein épisode de hausse du coût de la vie. "Les fins de mois sont de plus en plus difficiles avec une inflation jamais vue depuis des décennies", souligne le parti dans un communiqué.

L'UDC rappelle que Genève est déjà le canton de Suisse qui "exploite le mieux son potentiel fiscal avec un taux de 33,7% contre 24,3% pour la moyenne suisse". Les comptes largement excédentaires sont ainsi "une excellente occasion pour "réduire la charge fiscale qui pèse sur les contribuables genevois".

En détail, l'UDC propose une diminution des centimes additionnels cantonaux prélevés sur l'impôt de base de 47,5% à 37,5%. L'autre mesure du parti consiste à porter la diminution de l'impôt sur le revenu des personnes physiques de 12% à 16%. Pour l'UDC, "Genève ne connaît pas une crise des recettes, mais des dépenses".

L'UDC n'est pas la seule formation politique à défendre une baisse d'impôt pour la population genevoise. Le PLR est à l'origine d'un projet de loi qui réclame une baisse linéaire d'impôt de 5% en faveur des personnes physiques qui se trouve en cours d'examen au Grand Conseil genevois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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