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6 minutes avec Yves Nidegger, député UDC

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Le 9 juin, le peuple genevois se prononce sur l’interdiction des symboles de haine dans l’espace public. Le député UDC, Yves Nidegger, opposé à cette interdiction était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.

Yves Nidegger, vous êtes opposé à cette interdiction des symboles de haine, dans l'espace public. Comment peut-on y être opposé?

"Une société n'est pas grande, par le nombre de ses interdictions. Je ne connais personne qui sorte draguer, le samedi soir, avec une croix gammée, en pin's à son veston. Il y a une déconsidération tellement absolue et unanime de ce que ce régime a pu signifier en Europe, que personne ne le fait. Lorsque quelque chose ne se fait pas, vous n'allez pas proclamer une interdiction et mettre des amendes. Le droit pénal c'est "la bombe atomique du droit" que vous sortez lorsque tout le reste n'a pas marché, vous menacez les gens de prison. Les politiciens se donnent bonne conscience en interdisant des choses qui ne se font pas".

" Je ne connais personne qui sorte draguer, le samedi soir, avec une croix gammée, en pin's à son veston"

Même pour une personne, cette interdiction est importante:

"C'est déjà interdit par l'article 261 bis qui vous envoie en prison, si vous diffusez, dans l'espace public, un message de haine. On est en train de faire de "l''over Killing" sur un problème qui ne sert qu'à se donner bonne conscience. Cela fait 15 ans que des gens proposent d'interdire des symboles nazis, islamistes, communistes. L'administration fédérale revient avec une liste avec des tas de problèmes d'application. Le Conseil fédéral a été hostile à cela pendant des années, jusqu'à une personne israélite se fasse poignarder, à Zurich. Le parlement a alors changé de ton et a décidé de cette proclamation qui va ne nous attirer que des difficultés"

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