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6 minutes avec Marc Nobs, directeur de la Fondation Partage

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13'500 personnes bénéficient de l'aide alimentaire, de la Fondation Partage, chaque semaine, à Genève. "Un chiffre presque choquant pour une Ville comme la nôtre" pour Marc Nobs, le directeur de la Fondation Partage. "C'est la conséquence de la crise sanitaire qui a commencé en mars 2020. Avant, on était à 9'500 personnes, puis ce chiffre a explosé".

Marc Nobs reconnaît néanmoins l'importance du filet social, à Genève. "Il y a une partie des personnes que nous aidons qui pourtant travaille. Mais le coût de la vie à Genève est très élevé et souvent ces personnes arrivent le 20 du mois et n'ont plus suffisamment d'argent pour s'acheter à manger. Il y a un petit décalage entre le coût de la vie à Genève et les propositions d'aide sociale. Si ça pouvait sensiblement augmenter, je pense que cela pourrait réduire un peu la problématique de la précarité".

Autre menace, la hausse du prix des matières première qui va avoir une répercussion pour les plus précaires: "pour nous, cela va être un problème à double effet: si les prix augmentent, fatalement, nous aurons davantage de personnes qui risquent d'avoir besoin de notre soutien. Nous achetons pour six millions, par an, de produits, on va donc être pénalisé aussi" s'inquiète Marc Nobs.

Les Samedis du Partage, dont la prochaine édition est prévue les 26 et 27 novembre, sont d'autant plus importants. Ils représentent 35% des denrées redistribuées par l'association: "nous sommes toujours à la recherche de bénévoles" précise Marc Nobs. "Depuis novembre 2020, nous constatons un gros élan de solidarité des Genevois".

Le directeur de la Fondation Partage, Marc Nobs, était invité de Béatrice Rul, à 7h35.

 

 

 

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