6 minutes avec Arnaud Bürgin, nouveau directeur général adjoint de la FER Genève
6 minutes avec Arnaud Bürgin, nouveau directeur général adjoint de la FER Genève
La FER Genève a un nouveau directeur général adjoint. Arnaud Bürgin a pris ses fonctions, au 1er janvier. Il vient compenser le départ surprise du directeur général, Philippe Fleury, moins de deux ans après son arrivée. Arnaud Bürgin était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Vous êtes le nouveau directeur général adjoint de la FER Genève, après le départ abrupt du directeur général, Philippe Fleury. Comment ça va à la FER Genève…
"Je suis arrivé depuis 15 jours. J'ai l'impression que ça se passe bien, au niveau des collaborateurs. Je croise passablement de gens dans les couloirs, tout le monde a le sourire, certaines personnes me disent "bienvenue à la maison", puisque j'ai déjà travaillé 9 ans à la Fédération des entreprises romandes".
"On est dans une phase transitoire qui risque de durer 12 mois (...) pour se donner le temps de recruter un nouveau directeur général"
Justement, vous étiez à la FER Genève. dès 2013, vous êtes ce qu'on appelle un homme du sérail, contrairement à Philippe Fleury qui venait du monde plus privé?
"Je pense qu'il n'y a pas d'opposition. On est dans une phase transitoire qui risque de durer 12 mois, avec une délégation, c'est une bonne transition, mais c'est une transition qui est nécessaire, 12 mois pour se donner le temps de recruter un nouveau directeur général. Je pense qu'il faut absolument soutenir nos tissus économiques, maintenir son dynamisme et on va avoir passablement de défis dans les prochaines années. Les entreprises genevoises ont une résilience assez extraordinaire, puisqu'on enchaîne un peu les crises depuis 2008: crise des subprimes, ensuite 2014-2015 le franc fort, crise sanitaire en 2020, tension géopolitique à partir de 2022. En 2022 on leur annonce une crise énergétique, on leur dit qu'on n'est pas sûr qu'elles pourront maintenir une activité durant l'hiver et finalement les entreprises sont toujours présentes et on a une augmentation de nouvelles entreprises, donc ça prouve qu'il y a un réel dynamisme à Genève au niveau du tissu économique, mais il faut maintenir ce dynamisme".
La fin du taux plancher: "Ce n'est pas un cataclysme, mais c'est une réelle difficulté"
10 ans de la fin du taux plancher. Cela n’a finalement pas tant impacté nos entreprises…
"Ce n'est pas un cataclysme, mais c'est une réelle difficulté, quand d'un jour à l'autre finalement, vous vendez vos biens 20% plus cher sur un marché européen ou un marché mondial, ça a forcément un impact sur votre entreprise, ça veut dire que ces 20% de moins que vous avez finalement. Ils vont être coupés sur des investissements ou sur la création de nouveaux emplois, donc c'est un réel impact. Ce n'est pas parce que tout va bien que finalement on doit attendre le jour où tout va mal pour se dire ah c'était mieux avant, on doit travailler dès aujourd'hui pour maintenir une prévisibilité, une stabilité pour nos entreprises. Nos entreprises, qu'elles continuent de créer des emplois, c'est vraiment ce qui fait finalement ce pacte social qu'on a en Suisse, qu'on a à Genève et qu'il faut absolument maintenir".
Avec IA
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