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6 minutes pour être élu - Michael Andersen, candidat de l'UDC

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Michael Andersen est l'un des plus jeunes candidats pour le Conseil d'Etat. Ce trentenaire, conseiller municipal de Vandoeuvres, défend les couleurs de l'UDC, avec au programme, la défense de la voiture et des attaques féroces contre la Gauche. Michael Andersen était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

C'est une campagne électorale très chahutée à l'UDC qui doit faire face, entre autres, à une manifestation contre la tenue de l’Assemblée des délégués du parti, le 18 mars prochain. Mais aussi à des murs tagués pour dire tout le mal que certains pensent du parti: 

"Cette situation à Genève est inadmissible. J'espère que les autorités feront leur travail. Il y a une certaine crainte d'autant que nous avons été attaqués sur le marché de Plainpalais. On est donc très vigilant suivant où on se déplace. L'Assemblée des délégués de l'UDC sera maintenue coûte que coûte et les forces de l'ordre seront présentes et si nécessaire interviendront pour le bon déroulement de cette manifestation. Ces personnes ont le droit de manifester mais j'espère qu'ils n'en viendront pas à détruire des vitrines".

La mobilité occupe une large place dans le programme UDC: pro avion avec l’aéroport ; pro voitures avec, notamment, une opposition aux 30 km/heures ou encore une diminution de 50% de  l’impôt sur les véhicules: 

"On n'a jamais eu autant de bouchons à Genève, 116 heures, en moyenne, par Genevois. Je ne suis pas certain que cela aide le climat quand on a des voitures immobilisées toute la journée. Nous souhaitons arrêter d'opposer les différents moyens de transports. Il faut construire des infrastructures: une traversée du lac et de la Rade".

Une large place est consacrée aux femmes, dans le programme de l'UDC, pour ces élections cantonales. Mais aucune ne se présente au Conseil d'Etat:

"Il n'y a pas eu de candidature particulière pour le Conseil d'Etat mais sur notre liste, nous avons 30% de femmes. Nous n'avons pas de règle dans notre parti, nous retenons les compétences et les candidatures"

Quant à la culture, elle est devenue au fil du temps un domaine élitiste réservé à une coterie formée d’artistes sans talents payés pour produire des œuvres sans public et de leurs soutiens étatiques:

"Nous sommes pour créer des conditions cadre dans la culture, c'est-à-dire construire les infrastructures nécessaires. Mais c'est à la culture d'aller chercher son public, de convaincre, de remplir les salles. Les rentrées couvrent à peine 10% des charges de certains théâtres. C'est assez inquiétant d'avoir cette culture très subventionnée et qui coûte énormément".

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