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Mobilité

Pollution: la circulation différenciée entre en vigueur à Genève

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Les voitures arborant un macaron 5 ne seront pas les bienvenues jeudi dans le périmètre genevois. (Photo: Keystone)

La pollution aux particules fines a atteint le niveau 1 à Genève. Le dispositif de circulation différenciée entre donc en vigueur ce jeudi dès 6h.

A Genève, le niveau d'activation du dispositif anti-smog est atteint. C’est ce qu’a indiqué ce mercredi après-midi le Service de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants. Il prévoit que les valeurs légales seront dépassées jeudi dans une des stations de mesures, ce qui justifie la mise en place du dispositif de niveau 1.

Deux mesures sont donc prévues jeudi : la vitesse de circulation sera limitée à 80km/h sur l’autoroute de contournement de Genève. Et surtout, la circulation différenciée entre en vigueur, de 6h à 22h. Seuls les véhicules qui arborent un macaron Stick'AIR jusqu’au numéro 4 pourront circuler dans le périmètre genevois. Les précisions de Paul Royo, chef de secteur au Service de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants.

Paul Royo Chef de secteur au Service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants

Les autorités comptent sur la bonne volonté des automobilistes car aucune amende ne pourra être infligée. Un recours du TCS suspend en effet la mise en oeuvre des sanctions. Mais un temps d'adaptation était dans tous les cas prévu jusqu'à fin mars. Paul Royo.

Paul Royo Chef de secteur au Service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants

Cette épisode de pollution devrait être de courte durée. Le Service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants réévaluera la situation ce jeudi.

 

 

Genève

Actif-trafiC veut réaménager le pont du Mont-Blanc, plutôt qu'une passerelle piétonne

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Image de synthèse de la variante optimale du projet "Trait d'Union" · Crédit: Collectif Affluent (image LDD)

Le projet de passerelle piétonne du pont du Mont-Blanc est "dépassé" selon actif-trafiC. L'association a mandaté un collectif pour proposer trois alternatives. 

"Projet inachevé, coûteux et qui ne résout rien": c'est peu de dire que l'association actif-trafiC n'est pas convaincue par le projet de passerelle piétonne du pont du Mont-Blanc récemment relancé par le Conseil administratif, qui demande un crédit de 26 millions de francs au Municipal pour réaliser l'ouvrage.

A la place, actif-trafiC plaide pour des alternatives plus écologiques et moins chères qui font la part belle aux piétons et aux deux-roues.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

L'association actif-trafiC a mandaté le Collectif Affluent pour réaliser proposer le projet «Trait d’union» qui se décline autour de trois variantes:

  • Une variante minimale qui supprime une voie de transport individuel motorisé, en direction de Chantepoulet et permet la création d’une piste cyclable bidirectionnelle côté amont qui bouclerait complètement le U lacustre cyclable jusqu'au Quai Gustave-Ador ainsi que d’une piste cyclable monodirectionnelle côté aval.
  • Une variante intermédiaire qui supprime une deuxième voie de transport individuel motorisé et permet d’ajouter une voie bus en direction des Eaux-Vives.
  • Une variante optimale qui maintient une seule voie de transport individuel motorisé dans chaque sens, des sites propres TPG dans chaque sens, des pistes cyclables de chaque côté et des séparations végétales entre les voies.
Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

D'aucuns craignent déjà que la suppression de voies dédiées au trafic motorisé sur le pont du Mont-Blanc n'entraine d'énormes bouchons. Pour actif-trafiC, il faut accompagner les gens au changement.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

Le projet de passerelle piétonne doit revenir prochainement à l'ordre du jour du Municipal. Actif-trafiC espère que les élus pourront voter en sachant que des alternatives sont possibles.

Thibault SchneebergerCoordinateur Romandie actif-trafiC

 

 

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Mobilité

Réparations terminées dans le tunnel ferroviaire du Gothard

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Les dégâts matériels après le déraillement du 10 août dans le tunnel ferroviaire du Gothard sont immenses. (© KEYSTONE/SBB/KEYSTONE)

Les travaux de déblaiement et de réparation dans le tunnel de base du Gothard après le déraillement d'un train de marchandises le 10 août dernier sont terminés. Les 30 wagons ont été sortis du tunnel, et toutes les marchandises ont été évacuées.

Plusieurs centaines de spécialistes se sont affairés ces dernières semaines sur les 8 km du tronçon concerné dans le tunnel. Outre les réparations et le déblaiement, les travaux de nettoyage sont également achevés, annoncent dimanche les CFF.

La suite concernera le relevé détaillé des dégâts, jusqu'à mi-octobre, et la planification des travaux de remise en état. Ces derniers prendront plusieurs mois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Davantage de places de stationnement pour les deux-roues motorisés

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Afin de répondre à la demande croissante, le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.

Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. "Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie" aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.

"On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs", a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.

Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule "est polluant, parfois même plus que la voiture" et qu'il est bruyant.

Voirie pas extensible

Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. "Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics", a-t-il indiqué.

Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que "la voirie n'est pas extensible." A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève doit cofinancer des P+R en France voisine

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Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Il a adopté vendredi soir une motion dans ce sens. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013.

Cette motion, qui demande au Conseil d'Etat d'examiner la question, est un signal positif pour relancer la collaboration transfrontalière, après le refus populaire du cofinancement de P+R sur le territoire français en 2014, a plaidé le rapporteur de majorité, le centriste Souheil Sayegh. Il s'agirait aujourd'hui de construire des P+R à proximité des gares françaises du Léman Express.

Pour le PLR Alexandre de Senarclens, "il faut relancer l'idée que Genève peut financer partiellement des P+R français pour éviter des voitures sur nos routes." Le député a déploré le fait que la votation de 2014 a stoppé le projet du Grand Genève, "une région dynamique".

Un avis partagé par la gauche. "Le Grand Genève est notre territoire, compte tenu du manque de logements à Genève et la venue de travailleurs frontaliers pour combler notre pénurie de main-d'oeuvre", a relevé Marjorie de Chastonay (Vert-e-s). Pour le socialiste Matthieu Jotterand, "investir ailleurs apportera de grands bénéfices chez nous en termes de qualité de vie."

"Le MCG est catégoriquement opposé au financement d'infrastructures en France et lancera un référendum si nécessaire", a déclaré Roger Golay, estimant qu'il faut plutôt développer les transports publics. "La France construit des routes", a renchéri Mauro Poggia. Pour l'ex-conseiller d'Etat, elle a les moyens de construire ses P+R: car le canton lui "verse 350 millions de francs par an sur la base d'une convention volontaire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

MBC: mise à l'enquête pour la nouvelle gare de Bière

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Les MBC, ici à l'entrée du funiculaire de Cossonay-Penthalaz, mettent à l'enquête publique la rénovation de la gare de Bière (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les transports de la région Morges-Bière-Cossonay (MBC) mettent à l'enquête publique le projet de modernisation complète de la gare de Bière (VD). Un investissement de 130 millions de francs est prévu.

Centre névralgique du réseau des MBC, la gare de Bière voit transiter chaque jour 750 voyageurs en moyenne. Ses installations, dont les plus anciennes datent de 1895, doivent faire l'objet "d'une importante mise à niveau", rappellent jeudi les MBC dans leur communiqué.

Les travaux sont prévus entre 2026 et 2031. Ils concernent la gare couverte ainsi que la place de la gare et la plateforme multimodale (deux arrêts de bus, un dépose-minute, un parking P+R et des places pour les deux-roues). Le projet intègre aussi le pôle technique des MBC (atelier de maintenance, dépôt et zone de chargement pour les trains marchandises).

Ces travaux doivent notamment permettre d'augmenter les cadences aux heures de pointe, prioritairement entre Morges et Apples. Les nouvelles installations devront aussi accueillir une voie de plus au sein de la gare. Il s'agira aussi de mettre la gare aux normes en matière de sécurité et d'accès aux trains.

Les investissements seront majoritairement financés par l'Office fédéral des transports (OFT) et le Canton de Vaud.

La mise à l'enquête publique auprès de la population de Bière court jusqu'au 23 octobre. De son côté, l'OFT avait ouvert en avril dernier la procédure d'approbation des plans. Le permis de construire est attendu au plus tôt en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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