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Environnement

3,5 tonnes de déchets ramassés dans le lac grâce à Net'Léman 2024

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De nombreuses puffs ont été repêchées dans le Léman durant le week-end, un déchet très polluant. (© ASL)

Net’Léman, le grand nettoyage de printemps du lac, a permis de ramasser 3525 kilos de déchets ce week-end. Un millier de bénévoles, dont 300 en plongée et apnée, ont participé à cette 12e édition.

 

L'événement bisannuel a eu lieu simultanément sur treize sites tout autour du Léman, de Cologny (GE) au Bouveret (VS) en passant par Nyon, Morges, Vevey (VD) ou encore Evian (F). Berges, enrochements, ports, débarcadères, quais, plages, embouchures de rivières ont ainsi été passés au peigne fin.

Malgré une baisse de poids de déchets récoltés (3867 kilos en 2022), le nombre et la diversité des déchets plastiques laissent songeur, écrit l'Association pour la Sauvegarde du Léman (ASL), organisatrice de la manifestation environnementale.

Petits plastiques

De nouveaux déchets tels que les confettis en plastique et puffs jetables ont été retrouvés en quantité alarmante. Par contre, on constate moins de mégots que les années précédentes: 19'650 ont été ramassés ce weekend, contre près de 60'000 en 2022. Pour rappel, un mégot pollue jusqu’à 1000 litres d’eau.

Cette année, les petits plastiques ont fait l’objet d’une attention particulière et ont été retrouvés en grande quantité: près de 400 coton-tiges trop souvent jetés dans les WC; plus de 500 pellets qui servent à la fabrication des objets plastiques; plus de 40’000 petits morceaux de moins de 2,5 cm issus de la fragmentation de morceaux plus gros.

En douze éditions depuis 2005, Net'Léman a permis de repêcher plus de 130'000 kilos de déchets sauvages. L'ASL est une association franco-suisse, à but non lucratif, apolitique, de référence scientifique et reconnue d'utilité publique.

Avec Keystone-ATS

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Environnement

WSL: des sécheresses toujours plus fréquentes et plus intenses

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Selon une nouvelle étude, les sécheresses sont de plus en plus extrêmes et fréquentes dans le monde (image d'illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les sécheresses pluriannuelles sont devenues plus fréquentes, plus intenses et plus étendues au cours des 40 dernières années. Elles impactent l'agriculture, la production d'énergie et les écosystèmes, prévient une équipe de l'institut WSL dans la revue Science.

Entre 1980 et 2018, la surface terrestre mondiale touchée par les sécheresses pluriannuelles a augmenté en moyenne d'environ 50'000 kilomètres carrés chaque année, comme le montrent les scientifiques de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) dans cette étude publiée jeudi. C'est plus que la surface de la Suisse.

"Les sécheresses pluriannuelles causent d'énormes dommages économiques, par exemple dans l'agriculture et la production d'électricité", a déclaré le responsable de l'étude Dirk Karger, cité dans un communiqué du WSL.

La raison de cette évolution est l'augmentation des températures liée au changement climatique. Celles-ci entraînent des variations plus importantes des précipitations et augmentent en même temps l'évaporation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les eaux du lac Léman se réchauffent toujours plus

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En 2023, les eaux de surface du Léman ont affiché une température moyenne de 13,6 degrés, soit 1,3 degré au-dessus de la moyenne des 30 dernières années, relève la CIPEL dans un communiqué (KEYSTONE/Laurent Gillieron)
Le lac Léman a tendance à se réchauffer inexorablement. En 2023, les températures de surface de l'immense plan d'eau ont atteint des niveaux sans précédent, constate la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL) dans son dernier rapport scientifique annuel.

En 2023, les eaux de surface du Léman ont affiché une température moyenne de 13,6 degrés, soit 1,3 degré au-dessus de la moyenne des 30 dernières années, relève la CIPEL dans un communiqué. Les eaux profondes sont aussi touchées par le phénomène. Leur température a augmenté de 1,1 degrés en 11 ans.

La bonne oxygénation du Léman est également en péril. En 2023, souligne la CIPEL, le brassage hivernal du lac n'a pas pu se réaliser entièrement pour la onzième année consécutive. Un brassage complet est pourtant essentiel pour alimenter en oxygène les zones profondes et redistribuer les nutriments dans la colonne d'eau.

Cette situation, exacerbée par des températures hivernales élevées, a conduit à des niveaux d'oxygène "inquiétants" dans les zones profondes du lac, écrit la CIPEL. Dans ces endroits retirés, les concentrations d'oxygène s'avèrent "bien en dessous" du seuil de qualité fixé par l'Ordonnance sur la protection des eaux suisses.

Ecosystème fragile

La CIPEL note, par ailleurs, "la vulnérabilité croissante de l'écosystème du Léman face au changement climatique". Les cycles de reproduction du corégone et de la perche présentent des variations saisonnières directement liées aux températures élevées de l'eau. Les populations de zooplanctons poursuivent, elles, leur déclin.

Concernant les micropolluants, leurs concentrations dans les eaux du Léman tendent à baisser "grâce à des efforts combinés dans les secteurs agricoles et de traitement des eaux usées". La pollution plastique demeure toutefois un problème, avec des concentrations élevées, principalement composées de fibres synthétiques.

Face au changement climatique, le Léman constitue une ressource stratégique essentielle, rappelle la CIPEL. Selon la commission, "une action concertée" de tous les acteurs concernés est nécessaire pour garantir la qualité des eaux du lac et "la résilience de son écosystème".

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Environnement

Les Suisses renoncent de plus en plus à la viande

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Selon une enquête de l'Université de Saint-Gall, de plus en plus de Suisses renoncent sciemment à la viande. (photo prétexte) (© KEYSTONE/DPA/DANIEL LÖB)

Les ménages suisses renoncent de plus en plus à la viande. Selon une enquête de l'Université de Saint-Gall, la part des ménages qui consomment des produits d'origine animale sans restriction est passée de 71% en 2022 à 64% aujourd'hui.

Les flexitariens réduisent leur consommation de viande et de poisson de manière ciblée, mais n'y renoncent pas complètement, explique lundi l'Université de Saint-Gall.

Pour être considéré comme flexitarien dans l'étude, la consommation ne devait pas dépasser 300 grammes de viande et 200 grammes de poisson et de fruits de mer par semaine. En 2022, 18% de tous les ménages interrogés ont déclaré se nourrir en mode flexitarien. En 2024, ce taux est passé à 27%, soit une hausse d'environ 50%.

En revanche, les régimes végétaliens ou végétariens n'ont guère progressé: les végétariens ont enregistré une légère hausse, passant de 7,8 à 8,1%, tandis que la part des foyers végétaliens est restée très faible, avec un léger recul de 0,5 à 0,3%.

Le lait de vache reste populaire

Alors que manger de la viande et du poisson est de plus en plus en recul, la consommation de produits laitiers reste constante à un relativement bas niveau, selon l'étude.

Bien que les alternatives végétales au lait et aux yaourts soient de plus en plus disponibles, leur consommation reste faible en Suisse, écrit l'université de Saint-Gall.

L'étude s'est basée sur les données de l'"Atlas de la nutrition en Suisse": 308 ménages ont été interrogés à cet effet en 2024. La période d'enquête s'est étendue sur les mois de mai et de juin, le mois de mai 2024 ayant été particulièrement pluvieux en Suisse.

Comme le reconnaissent les chercheurs, cela a retardé la saison des grillades, ce qui a peut-être influencé les habitudes de consommation et donc les résultats de l'enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Favoriser le climat en mangeant plus sainement

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Pour réduire l'impact de l'alimentation, il s'agit notamment de supprimer les mauvaises incitations mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, qui favorisent un comportement contraire à une alimentation durable et saine. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les recommandations nutritionnelles de la Confédération peuvent notablement contribuer à atteindre les objectifs climatiques de la Suisse, montre une analyse de Greenpeace et du WWF. A condition de privilégier les aliments les plus respectueux de l'environnement.

Le Conseil fédéral s'est fixé pour objectif de réduire l'empreinte carbone de l'alimentation de 25% d'ici 2030 par rapport à 2020 et d'au moins deux tiers d'ici 2050, rappellent lundi les deux organisations écologistes. En septembre 2024, la Confédération a publié de nouvelles recommandations nutritionnelles qui tiennent compte de critères liés non seulement à la santé mais aussi à l'environnement.

Sur mandat de Greenpeace Suisse et du WWF Suisse, les spécialistes des écobilans d'ESU-Services ont analysé dans quelle mesure cette nouvelle pyramide alimentaire permet d'atteindre l'objectif de la Confédération.

Grande marge de manoeuvre

Le calcul compare l'impact de la consommation moyenne suisse actuelle avec le "Planetary Health Diet" - un régime élaboré par une équipe internationale de scientifiques pour permettre une alimentation saine et respectueuse de l'environnement dans le monde - ainsi qu’avec deux variantes de la nouvelle pyramide alimentaire (minimale et maximale).

Deux scénarios ont été pris en compte dans les recommandations nutritionnelles suisses, car il existe une grande marge de man½uvre. Pour la viande par exemple, la quantité recommandée se situe entre zéro et 360 grammes par semaine.

Le calcul tient compte d'une variante maximale, dans laquelle tous les aliments particulièrement néfastes pour l'environnement - notamment la viande et les produits laitiers - sont consommés dans la quantité maximale recommandée. La variante minimale se base sur l'application la plus écologique des recommandations, c’est-à-dire une alimentation végétarienne, sans viande ni poisson.

Variante minimale la plus bénéfique

Les calculs indiquent qu'une alimentation conforme à la variante minimale des recommandations nutritionnelles contribuerait de manière importante à une alimentation respectueuse de l'environnement et aux objectifs climatiques de la Confédération.

Cette alimentation a un impact sur le climat deux fois moins lourd qu’une alimentation avec la variante maximale et deux fois et demie moins important que l'alimentation actuelle. Elle a même moins d'impact sur le climat et l'environnement que le "Planetary Health Diet".

Accords contraignants nécessaires

Pour réduire l'impact de l'alimentation, les individus et les ménages ne sont pas seuls en cause. Les autorités politiques et les acteurs économiques portent également une responsabilité, constatent les deux ONG. Un changement nécessite des mesures concrètes de la part de chacun d’entre eux.

Il s'agit notamment de supprimer les mauvaises incitations actuellement mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, qui favorisent un comportement contraire à une alimentation durable et saine. Pour cela, des accords contraignants sont nécessaires.

"Les autorités politiques et le commerce de détail fixent des conditions-cadres qui déterminent la manière dont nous nous alimentons", notamment en consommant trop de viande et de produits laitiers, souligne Mariella Meyer, spécialiste de l'alimentation durable au WWF, citée dans le communiqué.

Politique agricole 2030

"L'analyse montre qu’un système alimentaire respectueux de l'environnement est possible dans le cadre des recommandations alimentaires", appuie Barbara Wegmann, experte en consommation chez Greenpeace Suisse.

"Reste à savoir si la politique, le commerce de détail et de gros et les consommateurs sont prêts à prendre des mesures courageuses et cohérentes pour que ce changement de consommation soit possible. A cet égard, la politique agricole 2030 est une grande opportunité", dit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Vaud: une motion veut interdire la pub pour les steaks végétaux

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Après le Valais, des députés vaudois s'inquiètent aussi de la promotion des "filet", "steak", "jambon" ou "saucisse" à toutes les sauces veggie (photo symbolique). (© Keystone/DPA/SILAS STEIN)

A l'instar du Valais, une motion vaudoise veut aussi interdire la publicité pour les steaks végétaux. Déposé juste avant Noël, le texte sera formellement présenté mardi au Grand Conseil. Signé par une soixantaine de députés, surtout de droite mais aussi un peu à gauche, il dénonce une dévalorisation de la filière animale.

"Les termes 'filet', 'steak', 'jambon' ou 'saucisse' sont aujourd'hui utilisés à toutes les sauces malgré leur signification liée aux produits d'origine animale", observent les deux motionnaires principaux, la PLR Marion Wahlen et l'UDC Nicolas Bolay. Il est important de pouvoir identifier ce que l'on mange, selon eux, en référence aux "steaks de soja", aux "burgers végétariens" ou encore aux "saucisses vegans".

"L'usage abusif de ces termes utilisés par l'industrie des produits à base de végétaux est de nature à créer une confusion auprès des consommateurs et dévalorise le travail de la filière animale", expliquent les deux parlementaires. La motion est intitulée "Ce qui est viande pour l'un est végétal pour l'autre".

"Ce n'est donc en aucun cas un débat pour ou contre la viande, mais bien une question d'éviter toute confusion publicitaire", explique à Keystone-ATS Marion Wahlen. "L'idée est clairement de mettre en valeur les acteurs de la viande et des circuits courts, donc locaux, par opposition au soja qui n'est par exemple pas produit chez nous", souligne la députée vigneronne.

Motion acceptée en Valais en décembre

Plus précise que dans le canton du Valais, la motion vaudoise demande au Conseil d'Etat de proposer au Grand Conseil un projet de loi modifiant celle sur les procédés de réclame (LPR) afin d'interdire, notamment dans l'espace public, la publicité utilisant des termes liés aux produits de boucherie d'origine animale pour nommer des denrées sans viande, à base de protéines végétales. La modification pourrait prendre la forme d'un nouvel article.

L'adaptation législative, voulue par les motionnaires, doit également permettre d'établir une liste des dénominations dont l'usage de la publicité serait réservé uniquement aux produits d'origine animale.

En décembre dernier, le Grand Conseil valaisan a accepté une motion visant à interdire la promotion de steaks végétaux. Elle était signée par des élus de l'UDC, du Centre et du PLR. Le texte a été approuvé par 60 voix pour, 48 contre et onze abstentions. Au Conseil d'Etat de proposer désormais un projet législatif.

Quid des tomates "coeur de boeuf"?

En contrepoint à ce débat, la députée écologiste vaudoise Valérie Zonca s'est exprimée jeudi dans une colonne d'opinion du 24 heures, titrée "Qui a peur des steaks végétaux?". Elle y estime que "des études récentes démontrent que les consommateurs font très bien la différence entre les produits carnés et les substituts. Ces derniers sont en effet souvent très clairement étiquetés 'végétariens' et sont présentés sur des rayons séparés dans les supermarchés".

"Les arguments brandis dans les parlements vaudois et valaisans sont en réalité plus utiles pour l'industrie de la viande afin de lutter contre le nouveau marché des substituts végétaux en pleine croissance, qui leur fait de plus en plus d'ombre", juge l'élue.

Sur une note plus légère, elle interroge: "Que fait-on des fruits de mer qui ne sont pas des fruits? Quid de la souris d’agneau qui n'est pas un plat à base de souris? Et que faire face au lait de coco, qui n'est en rien du lait? Le loup de mer est-il dangereux pour nos troupeaux? Et la liste des incohérences alimentaires pourrait être encore longue". Avant de conclure: "Il reste à espérer que la tomate 'coeur de b½uf' sera épargnée par ces interdictions d'un autre temps".

La motion vaudoise va être renvoyée en commission, avant un débat en plénum qui risque d'être animé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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