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Environnement

Mars trop doux, avec 2 degrés de plus que la normale

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Avec des températures largement supérieures à la moyenne depuis la mi-janvier, le développement de la végétation continue d'être en avance sur la moyenne à long terme. Ici le 26 mars à Zurich. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'excédent de température en Suisse a été d'environ 2 degrés en mars, indique jeudi Meteonews. Egalement trop humide et nuageux, ce mois s'inscrit ainsi dans la lignée des précédents, qui ont été pour la plupart nettement trop doux.

La moyenne nationale de la température en mars devrait atteindre 3,2 degrés, soit 1,9 degré au-dessus de la norme 1991-2020, précise pour sa part MétéoSuisse. Cela devrait correspondre au 7e mois de mars le plus doux depuis le début des mesures en 1864. Selon Meteonews. Le dernier mois trop frais par rapport à la moyenne pluriannuelle de 1991 à 2020 a été avril 2023.

L'écart de température est un peu plus important au nord qu'au sud. C'est en Suisse orientale que l'excédent est le plus notable, avec parfois plus de 2,5 degrés. En montagne, le manteau neigeux s’est montré supérieur à la moyenne dans certaines régions.

Seulement quelques gelées isolées

Le mois de mars n'a apporté que quelques gelées isolées en plaine et dans les basses vallées alpines, poursuit Meteonews. A Bâle, Neuchâtel, Lausanne et Lugano, par exemple, le dernier jour de gel date toujours de janvier.

Avec des températures largement supérieures à la moyenne depuis la mi-janvier, le développement de la végétation continue d'être en avance sur la moyenne à long terme, et les premiers pommiers commenceront bientôt à fleurir, avec plus de trois semaines d'avance sur la normale.

Le gel causerait déjà de gros dégâts aux cultures fruitières, mais aucun n'est en vue pour le moment.

En général en Suisse, le mois de mars s’est déjà réchauffé de 2,8 degrés entre la période de référence préindustrielle 1871-1900 et aujourd’hui, indique MétéoSuisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Environnement

Vin: le Bordelais connaît sa plus faible récolte depuis 1991

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Le Bordelais s'inquiète du risque de surtaxes douanières aux Etats-Unis, son premier marché à l'export en termes de valeur en 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/ERIC RISBERG)

Le vignoble de Bordeaux, premier vignoble AOC de France, a connu en 2024 sa plus faible récolte depuis 1991.

Ce, en raison de l'arrachage subventionné de parcelles et de faibles rendements liés aux conditions météorologiques, a-t-on appris vendredi auprès de l'interprofession.

Selon les chiffres publiés par l'administration des douanes, les vignerons bordelais ont produit 3,3 millions d'hectolitres l'an dernier, contre 3,8 millions en 2023, soit une chute de 14% de la production.

Cette forte baisse s'explique notamment par le rétrécissement de 103'000 à 95'000 hectares du vignoble, via deux plans d'arrachage successifs qui ont ramené la surface cultivée à son plus faible niveau depuis 1985, loin des 125'000 hectares cultivés au début des années 2000.

Il y a eu aussi l'impact du gel, du mildiou, un champignon ravageur causé par les précipitations abondantes du printemps, ou encore de la coulure, maladie qui entrave la fécondation des fleurs apparue avec les pluies de juin. Ces conditions ont affecté le rendement des vignes, à 35,1 hectolitres à l'hectare contre 37,2 en 2023.

Le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) espère toutefois que cette petite récolte remédie en partie à la surproduction qui a frappé le Bordelais ces dernières années, en permettant de vider les chais et de faire remonter le prix du vin en vrac.

"Ça devrait arithmétiquement arriver dans les mois ou dans les années qui arrivent", estime Christophe Chateau, directeur de la communication du CIVB.

"L'année dernière, on a commercialisé 3,5 millions d'hectolitres et on en a produit 3,3 millions. Donc, si l'on vend plus que ce qu'on produit, ça veut dire qu'on est dimensionné pour répondre (à la demande), voire qu'on va puiser dans nos stocks et donc arithmétiquement les prix vont remonter", explique-t-il à l'AFP.

Reste une interrogation autour du marché américain, premier marché à l'export en valeur pour le Bordelais (340 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2024) face au risque de surtaxes douanières qui pèse sur le secteur viticole depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

"Il y a un sujet qu'on ne connaît pas, c'est comment va se passer la commercialisation", dit Christophe Chateau. "Si Trump met une taxe de 25% sur les vins français aux Etats-Unis, les ventes là-bas vont baisser et donc le déséquilibre va perdurer."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Environnement

Un vaccin contre la grippe aviaire pour les oiseaux des zoos

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Les flamants roses du parc zoologique de Berne avaient dû être mis en quarantaine en 2016 à cause de la grippe aviaire (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Des centaines d'oiseaux ont été vaccinés contre la grippe aviaire au parc zoologique de Berne et au zoo de Bâle. Le vaccin, développé en Suisse, est efficace et sûr, ont annoncé mardi les responsables du projet de recherche devant la presse.

Ce vaccin n'a toutefois pas encore d'autorisation de mise sur le marché et il n'existe pas non plus d'entreprise qui le produirait. Les animaux de zoo ne peuvent donc pas encore être vaccinés à grande échelle contre la grippe aviaire en Suisse.

Il faudra attendre au moins deux ans avant d'en arriver là, a indiqué Barbara Wieland, directrice de l'Institut de virologie et d'immunologie (IVI) lors d'une présentation aux médias au Tierpark bernois.

Une épidémie de grippe aviaire est un scénario d'horreur pour les zoos: si elle se déclarait, il faudrait dans le pire des cas abattre des groupes entiers d'espèces menacées. L’infection d’un pélican frisé par le virus hautement pathogène H5N1 au parc zoologique de Berne en 2022, qui avait valu à ces précieux oiseaux un confinement prolongé, a mis en évidence l’urgence de cette démarche.

Mise en quarantaine

Pour éviter cela, les oiseaux des zoos sont parfois détenus dans des conditions de quarantaine: "Ce n'est ni bon pour la santé des animaux ni conforme aux besoins de l'espèce si cela est fait pendant une longue période", a souligné Christian Wenker, vétérinaire du zoo de Bâle.

Avec l'autorisation de l'Office fédéral de l'environnement, les zoos de Berne et de Bâle ont donc commencé en août 2023 un test de vaccination. Au total, 317 animaux de 24 espèces d'oiseaux différentes ont été vaccinés, dont des pélicans, des pingouins, des grands-ducs d'Europe et des palmipèdes.

Après chaque période de cinq semaines, les oiseaux ont reçu une vaccination de rappel, qui a été répétée un an plus tard. Selon les scientifiques, il n'y a pas eu d'effets secondaires. Les tests sanguins ont en outre montré que tous les oiseaux avaient produit suffisamment d'anticorps.

Le vaccin se distingue de ceux contre la grippe aviaire utilisés par exemple en Chine, où la volaille domestique est vaccinée contre la grippe aviaire depuis plus de 20 ans. Selon les chercheurs impliqués, ce vaccin aurait des difficultés à être autorisé dans notre pays.

L'IVI a développé lui-même le vaccin. Il s'agit d'un vaccin dit à vecteur, basé sur un virus de la grippe aviaire génétiquement modifié. En Suisse, des infections d'oiseaux sauvages par la grippe aviaire se sont produites à plusieurs reprises au cours des derniers mois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

La surface de production de légumes bio en forte hausse en Suisse

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Pour les consommateurs, la saisonnalité et l'origine des légumes sont plus importantes que le label bio (image d'illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La culture de légumes est en plein essor en Suisse, en particulier pour la production biologique. Depuis 1996, la surface consacrée à la culture bio a été multipliée par six, pour atteindre 3160 hectares.

Un quart de la surface maraîchère est désormais dédiée à la production biologique, indique mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Au total, la superficie consacrée à la culture des légumes a augmenté de 50% depuis 1996. Elle couvre désormais 12'750 hectares, soit plus que la surface du lac des Quatre-Cantons. Les surfaces maraîchères se concentrent sur quelques régions, notamment les cantons de Berne (2220 hectares), de Zurich (2020) et d'Argovie (1870).

L'origine plus importante que le bio

Dans son étude, l'OFS énumère aussi les critères importants aux yeux des consommateurs: ceux-ci privilégiaient en 2023 l'achat de fruits et de légumes de saison et d'origine régionale ou suisse, ainsi que leur apparence.

Venaient ensuite le prix et le respect de l'environnement en ce qui concerne l'emballage. Le critère qui avait le moins d'importance était le fait que les produits soient issus de l'agriculture biologique.

100 kilos par personne

La consommation de légumes est restée stable ces dernières années, à près de 100 kilos par personne et par année. Les légumes-fruits, comme les tomates, poivrons, concombres, courgettes, courges ou melons, sont de loin les légumes les plus consommés. Ils devancent les racines et les tubercules (carottes, betteraves, fenouil, etc.) et les salades.

Le taux d'auto-approvisionnement se montait à 44% pour les légumes, contre 54% pour l'ensemble des produits alimentaires. La part indigène était la plus élevée pour les racines et les tubercules. Elle ne s'élève en revanche qu'à 19% pour les tomates et les autres légumes-fruits.

Au total, la valeur de la production de légumes a atteint environ 758 millions de francs en 2023, soit environ 6% de l'ensemble de la production agricole du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Centaines de tracteurs à Londres contre une taxe sur la succession

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Les agriculteurs s'opposent à une taxe de 20% sur les successions qui s'appliquera aux exploitations valant plus d'un million de livres. (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Des centaines d'agriculteurs britanniques ont manifesté lundi sur leurs tracteurs à Londres pour protester contre une taxe sur la succession annoncée par le gouvernement travailliste. Elle vise certaines exploitations.

Assise sur le capot de son tracteur à côté de son frère Richard, Vanessa Hartley brandit un drapeau jaune où il est inscrit: "pas de ferme, pas d'alimentation".

Elle appartient à la septième génération de propriétaires d'un élevage porcin du Oxfordshire, une région située à l'ouest de Londres, "qui est dans sa famille depuis 1892". Et si la valeur de la terre a fortement augmenté depuis, les revenus des agriculteurs eux, "ne permettent pas de payer une taxe de 20%" sur la succession, affirme la trentenaire.

Le gouvernement travailliste a annoncé le 30 octobre, lors de la présentation de son premier budget, que l'exonération des droits de succession sur les exploitations agricoles britannique dont la valeur dépasse un million de livres (1,1 million de francs), ne s'appliquerait plus à partir d'avril 2026. Les exploitations seront désormais soumises à un taux d'imposition de 20%, la moitié du taux habituel des droits de succession.

"Ce que nous souhaitons c'est un abandon total de la taxe sur la succession", affirme Silas Jack, étudiant ingénieur agronome, qui souhaite reprendre la ferme de son père dans le futur. Selon lui, "la terre est notre entreprise" et non pas un capital privé.

Quelques tracteurs plus loin, Toby Cawston, venu avec des amis agriculteurs, confirme qu'avec cette taxe, il serait contraint à vendre au moment de la succession : "nous ne gagnons pas assez d'argent pour continuer et payer les droits de succession". "Malheureusement il y a peu de chance qu'on nous écoute", regrette-t-il.

C'est la troisième fois que les agriculteurs se rassemblent dans la capitale depuis que la chancelière Rachel Reeves a annoncé cette mesure l'année dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Les chasseurs ont abattu plus de 100 loups l'an dernier en Suisse

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Un loup dans le parc animalier Bruderhaus, photographié le lundi 5 février 2024 à Winterthour. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les chasseurs suisses ont abattu de manière légale 101 loups entre le 1er février 2024 et la fin janvier 2025. Six autres sont morts accidentellement ou de causes naturelles.

Selon les données publiées vendredi par la fondation Kora, 47 loups ont été abattus depuis l'été aux Grisons, 34 dans le Valais, cinq dans le canton de Vaud, trois dans le canton de Saint-Gall et trois également au Tessin.

Un an auparavant (2023/24), quelque 80 loups avaient été tués. Ils ont été 39 pendant l'année de monitoring 2022/23 et 16 pendant celle de 2021/22.

Parallèlement, selon Kora, la présence d'au moins 135 petits ont été confirmés dans tout le pays l'année dernière. Avant la période de tirs qui s'est achevée fin janvier, la Suisse comptait 26 meutes indigènes et 11 meutes transfrontalières.

Pour neuf d'entre elles, les cantons ont reçu l'autorisation de les éliminer complètement. Quinze ont pu être régulées en tuant entre un et deux tiers des jeunes loups.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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