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Environnement

La moitié des toits suisses peuvent produire du courant

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La moitié des toits suisses pourraient produire de l'électricité, selon une étude de l'EPFL 
Des chercheurs de l’EPFL ont analysé le potentiel énergétique solaire en Suisse. Leurs résultats montrent que plus de la moitié des 9,6 millions de toits seraient disponibles pour l'installation de panneaux photovoltaïques. Cela répondrait à plus de 40% de la demande électrique annuelle.

Le déploiement à grande échelle du photovoltaïque sur les toits des bâtiments peut jouer un rôle important dans la transition vers un système énergétique à faible émission de carbone. Jusqu’ici, le manque de données et les grandes incertitudes liées aux méthodes de calcul existantes entravaient l'estimation précise de ce potentiel, écrit l'EPFL lundi dans un communiqué.

Pour combler cette lacune, les chercheurs du Laboratoire d’énergie solaire et physique du bâtiment (LESO-PB) ont développé une méthodologie qui combine des algorithmes d'apprentissage automatique (machine learning), des systèmes d'information géographique (GIS) et des modèles physiques. Ils ont également pris en compte, pour la première fois, le profil horaire. Leurs résultats sont publiés dans Applied Energy.

Particularité des toits

"Nous ne considérons pas uniquement le rayonnement solaire, mais également la surface disponible sur les toits. Ceux-ci présentent parfois une géométrie particulière ou arborent des superstructures, comme des cheminées, qui empêchent d’installer des panneaux photovoltaïques", explique la chercheuse Alina Walch, qui a mené la deuxième étape de l’étude.

La dimension du toit, son orientation, sa situation en pleine ville ou isolée, autant de paramètres pris en compte et implémentés dans leur algorithme. Les résultats indiquent que 55% de la surface totale des toits suisses est appropriée à l'installation de panneaux solaires photovoltaïques.

Modélisés avec précision

Grâce au Système national d’Information Géographique "SIG-Energie", les bâtiments suisses ont été modélisés très précisément par l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). Le "machine learning" a pu estimer la surface qui peut être couverte par les capteurs sur les toitures en fonction de la forme ou de l’ombrage. Un potentiel de 24 Térawattheure (TWh) a été estimé, correspondant à une multiplication par dix des installations existantes.

Alina Walch a inclus pour la première fois dans son étude une estimation horaire du potentiel photovoltaïque. Celle-ci permet de dimensionner la production par rapport à la consommation. "Nous avons un surplus pendant l’été, un manque d’énergie pendant l’hiver, et pas d’énergie du tout pendant la nuit.... L’énergie éolienne pourrait combler les manques", estime la chercheuse.

Plate-forme en discussion

Les résultats du laboratoire de l’EPFL pourront être utilisés pour proposer des politiques efficaces d'intégration du photovoltaïque sur les toits. Le LESO-PB, le Fonds national suisse, Innosuisse et l’OFEN sont en discussion en vue de développer une plate-forme qui permettra aux villes, aux cantons, aux communes et aux particuliers de visualiser le potentiel des énergies renouvelables de leurs bâtiments.

En Suisse, à l’heure actuelle, seul un dixième du potentiel solaire photovoltaïque est réalisé: il reste encore 90% de ce potentiel à exploiter.

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Environnement

Toujours trop de pertes d'azote et de phosphore dans l'agriculture

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Les pertes d'azote et de phosphore dans l'agriculture suisse sont toujours trop élevées par rapport aux objectifs environnementaux définis par la Confédération (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les pertes d'azote et de phosphore dans l'agriculture ont diminué d'environ 10% depuis la période 2014-16, a indiqué Agroscope mardi. Ces éléments présents dans les engrais et les aliments pour animaux devront cependant être "considérablement réduits" à l'avenir.

En effet, les objectifs environnementaux fixés par la Confédération ne sont pas atteints. Les fluctuations annuelles pouvant être importantes, il faudra quelques années pour déterminer s'il s'agit d'une tendance à la baisse stable, prévient Agroscope.

Selon l'institut gouvernemental de recherche agroalimentaire, cette réduction des pertes d'azote et de phosphore s'explique par une baisse des importations d'aliments pour animaux et, dans le cas de l'azote, une diminution de l’utilisation d'engrais minéraux.

L'azote et le phosphore perdus sous différentes formes via le sol, l'air et l'eau sont mauvais pour l'environnement. De plus, les agriculteurs doivent compenser ces pertes en introduisant dans les sols des engrais supplémentaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

La Suisse a assez de terres pour garantir sa sécurité alimentaire

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La Suisse a assez de bonnes terres agricoles pour l'instant. Mais la pression sur ces surfaces va s'intensifier (illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Suisse dispose de suffisamment de bonnes terres agricoles pour garantir sa sécurité alimentaire en cas de pénurie. Mais les surfaces d'assolement sont sous pression, avertit l'Office fédéral du développement territorial (ARE).

Les surfaces d'assolement garanties représentent 445'680 hectares pour l'ensemble de la Suisse. Ces terres qui présentent le potentiel de rendement agricole le plus important doivent garantir l'autosuffisance en cas de pénurie grave. Selon la première statistique publiée à ce sujet, la Suisse respecte la surface minimale imposée, écrit l'ARE dans un communiqué publié mardi.

Ces surfaces sont toutefois sous pression. La société a besoin de toujours plus d'espace pour le logement, les loisirs, la mobilité et la production d'énergie. Et les pressions exercées sur les surfaces d'assolement en raison de la croissance démographique et économique pourraient encore s'intensifier à l'avenir. La Confédération et les cantons doivent donc les préserver à long terme, alerte l'ARE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Système des paiements directs à revoir

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La politique agricole suisse va évoluer. Le système actuel des paiements directs atteint ses limites (illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le système des paiements directs versés par la Confédération aux agriculteurs atteint ses limites, selon un rapport de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG). Les objectifs environnementaux ne pourront pas être atteints uniquement par des incitations financières.

Les paiements directs représentent actuellement un volume financier de 2,8 milliards de francs par an. Ils sont, avec la protection douanière, l'un des principaux instruments de la politique agricole suisse, rappelle l'OFAG dans un communiqué publié mardi.

Mais ils atteignent de plus en plus leurs limites. Le système actuel est devenu très complexe en raison de la différenciation croissante des contributions.

Pour l'OFAG, il est clair que les objectifs dans le domaine de l'environnement ne peuvent pas être atteints seulement par des incitations financières et des mesures exclusivement axées sur l'agriculture. La future politique agricole intégrera toute la chaîne alimentaire, de la production à la distribution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

L'ouragan Frederico a fait un mort dans le canton de Berne

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Un automobiliste a été écrasé dans sa voiture par la chute d'un arbre à Gurzelen (BE). En photo, un arbre déraciné par la tempête à Zurich. (© Schutz und Rettung Zürich)

La tempête Frederico, jusqu'ici la plus violente de cet automne, a ébouriffé la Suisse dans la nuit de jeudi à vendredi. Dans le canton de Berne, un automobiliste a perdu la vie. En Suisse centrale et orientale, les pompiers ont été sollicités d'innombrables fois.

SRF Meteo a mesuré des vents de 171 km/h sur le Säntis, a annoncé le service vendredi. D'autres sommets ont également été balayés, comme l'Uetliberg (ZH), avec 133 km/h, ou le Bantiger (BE) avec 152 km/h.

Les zones habitées en plaine n'ont pas été épargnées: 118 km/h ont été mesurés à Lucerne, 102 km/h à Berne. Le Bouveret (VS) a enregistré des vents de 98 km/h.

Dans le canton de Berne, la police a enregistré près de 90 appels pour des arbres déracinés ou des éléments de chantiers tombés sur les routes, a détaillé une porte-parole à Keystone-ATS.

A Gurzelen (BE), un automobiliste de 72 ans est décédé jeudi soir à la suite de la chute d'un arbre sur son véhicule. Vers 21h10, la police a reçu un appel d'urgence automatique envoyé d'un téléphone portable. Sur place, la patrouille a constaté qu'un arbre était tombé sur la chaussée, écrasant une voiture. Coincé dans l'habitacle, le conducteur est décédé sur place.

Dans le canton de Zurich, les pompiers ont compté une centaine d'engagements, dont une vingtaine rien qu'en ville de Zurich. Dans les cantons de Saint-Gall, Thurgovie et Schaffhouse ainsi que Lucerne, les pompiers ont compté plus d'une centaine d'engagements, a appris Keystone-ATS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Après de fortes précipitations, la Suisse va vers une accalmie

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Des membres des pompiers et de la protection civile installent des barrages mobiles le long de la rivière la Grande-Eau suite aux fortes pluies mardi à Aigle (VD). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

De nombreux cours d'eau ont atteint mercredi des seuils critiques suite à des pluies abondantes, mais la décrue est en cours. Si les fortes précipitations ont entraîné des perturbations du trafic ainsi que des dégâts matériels, aucun blessé n'est à déplorer.

Certains lacs et rivières se trouvent toujours en danger de crue "marqué" (échelle de 3 sur 5) jusqu'à jeudi au moins. C'est notamment le cas de l'Arve à Genève, des lacs de Bienne et de Thoune ainsi que du Rhin dans la région de Bâle.

A Genève, la situation est progressivement revenue à la normale mercredi après-midi après que huit des cinq ponts qui enjambent l'Arve ont été fermés, entraînant d'importantes perturbations de la circulation. La rivière a connu une crue centennale avec un débit record de plus de 1000 m3 par seconde.

La Basse-Ville de Fribourg a aussi vécu dans la nuit de mardi à mercredi un épisode de grande crue d'une intensité rarement atteinte, selon les autorités. Plusieurs véhicules stationnés ont été endommagés et des caves inondées.

Glissements de terrain à Champéry

Au-delà du chef-lieu cantonal, une cinquantaine d'habitants de Charmey ont dû quitter temporairement leur logement durant la nuit suite au débordement de la Jogne. Le trafic ferroviaire entre Moudon (VD) et Ecublens-Rue (FR) a lui été rétabli mercredi à la mi-journée.

En Valais, des glissements de terrain ont provoqué des laves torrentielles à Champéry, faisant déborder le torrent le Nant de Gleux aux mêmes endroits que lors d'événements similaires en 2018. Des routes ont aussi été coupées en raison d'éboulements dans des vallées latérales et des interventions ont été menées suite à des inondations et des chutes d'arbres.

Dans le canton de Vaud, la décrue s'est amorcée mercredi à la mi-journée. En prévision des fortes pluies, les pompiers et différents services de secours avaient installé 230 mètres de barrages mobiles le long des berges de la Grande Eau à Aigle et de l'Orbe à Vallorbe.

Ces cours d'eau, ainsi que la Broye et la Veveyse, étaient sous surveillance toute la nuit. Le débit du Rhône a atteint la cote d'alerte au cours de cet épisode pluvieux.

Outre-Sarine, le Rhin a atteint des niveaux record, entraînant l'interruption de la navigation fluviale entre Rheinfelden (AG) et la commune française de Kembs, en passant par Bâle. Dans ce canton, la police a fermé des zones sur les rives du fleuve.

Après l'accalmie, du vent

La tempête "Jasper", qui évoluait au niveau du Danemark, a apporté de fortes précipitations sur l'ensemble de la Suisse. Selon MétéoSuisse, il est tombé de 80 à 100 millimètres de pluie entre dimanche et mercredi sur une grande partie du versant nord des Alpes. Dans le Bas-Valais et les Alpes vaudoises, des quantités de 110 à 180 mm ont même été mesurées.

Les températures douces ont fait remonter la limite pluie-neige à 2000 mètres mardi matin dans les Alpes occidentales. La pluie, qui n'était donc pas stockée sous forme de neige, a gonflé les cours d'eau.

De mercredi à jeudi après-midi, un anticyclone apportera une accalmie temporaire et un temps généralement sec, indique MétéoSuisse. Jeudi soir, une dépression tempétueuse devrait balayer la Suisse. L'agence de météorologie a émis une pré-alerte de niveau 3 pour le nord des Alpes. Des vents de 70 à 100 km/h sont attendus en plaine et de 110 à 150 km/h sur le Jura et les Alpes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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