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Environnement

EPFL: manifestation et pétition pour sauver la ferme de Bassenges

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Environ 300 personnes ont fait vendredi une chaîne humaine pour la remise de la pétition intitulée "Préservons l'avenir agricole de la ferme de Bassenges" à la direction de l'EPFL. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une manifestation et le dépôt d'une pétition ont eu lieu vendredi après-midi sur le campus de l'EPFL à Ecublens (VD) pour soutenir la ferme biologique de Bassenges. La direction compte réaffecter dès 2026 le bâtiment pour un centre scientifique. Les terres agricoles du site universitaire continueront toutefois d'être cultivées.

La pétition intitulée "Préservons l'avenir agricole de la ferme de Bassenges", munie de plus de 8000 signatures, a été remise par le collectif Cambium - qui habite la ferme et gère le projet d'agriculture "low-tech depuis 2020" - à une délégation de la direction de l'EPFL. Près de 300 personnes ont participé à un cortège sous forme de chaîne humaine symbolique pour l'occasion, selon Keystone-ATS.

La pétition exige l'abandon de la réaffectation de la ferme de Bassenges au centre scientifique et le renouvellement du bail agricole au collectif actuel, comme convenu dans le bail au 1er février 2026. Elle demande aussi l'inscription de la fonction agricole de la ferme de Bassenges dans les statuts de l'EPFL.

L'EPFL a confirmé à l'agence de presse que le bail de la micro-ferme allait être dénoncé et ce dans les délais légaux, avec l'intention d'y installer le Centre Bernoulli pour les Etudes Fondamentales de l'EPFL (mathématiques, informatique et physique théorique). Il s'agit notamment d'accueillir à l'avenir dans le bâtiment des scientifiques en résidence, selon une porte-parole.

Concours d'architecture et mise à l'enquête

Un concours d'architecture va être lancé dans le courant de l'été. L'étape suivante sera la mise à l'enquête, explique-t-on.

La micro-ferme, située sur la commune d'Ecublens, avait vu le jour en février 2020 sur les terres agricoles du site universitaire de Lausanne. Les exploitants revendiquaient une "agriculture low-tech", très peu mécanisée, associant maraîchage, arboriculture et élevage en cycle fermé. Ils proposent divers produits locaux et bios.

Le collectif locataire des lieux est composé de six adultes et deux enfants vivant de manière fixe à la ferme. Deux à trois apprentis y travaillent à l'année ainsi que deux autres personnes extérieures.

La direction de l'EPFL et le collectif Cambium se sont rencontrés le 20 juin dernier et une nouvelle rencontre est prévue à la mi-août pour discuter des étapes à venir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Environnement

Les vins de Lausanne mis aux enchères samedi prochain

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Chaque année, la Ville de Lausanne met en vente sa récolte de vins, ouverte aux professionnels et aussi au grand public (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La traditionnelle mise aux enchères des vins de Lausanne se déroulera pour la 222e fois samedi prochain à l'Hôtel de Ville. Le fruit des vendanges 2024 des cinq domaines communaux sera proposé à la vente en primeur en lots de 24 à 120 bouteilles. Ils seront disponibles dès le début du mois de mai 2025. La mise est ouverte au public.

Nouveau cette année, les volumes ont été augmentés vu le succès remporté l'an passé, indique la Ville dans un communiqué. Une nouvelle collerette exclusive identifiera l'ensemble des vins achetés en primeur le jour de l'enchère, ajoute-t-elle.

Tout achat permettra d'accéder au rang de Gardienne ou Gardien de la Mise pendant une année et de bénéficier d'événements viticoles exclusifs. L'événement est inscrit au patrimoine immatériel vaudois depuis 2014 et labellisé Lausanne à Table.

Fondée sur l'arrêté du 17 novembre 1803 du Petit Conseil du Canton de Vaud permettant à tous les citoyens de miser les produits des biens communaux, la mise aux enchères publiques des vins de Lausanne est le plus ancien événement de ce type en Europe. Témoins de cette tradition vivante, les premières étiquettes millésimées connues à ce jour datent de 1884.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

"Trahison": la classe politique s'indigne de l'accord UE-Mercosur

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Jean-Luc Mélenchon a été l'un des premiers à fustiger l'accord UE-Mercosur, qui révolte aussi les paysans français. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

"Coup de force", "trahison", "coup de poignard": la classe politique s'est indignée vendredi de la conclusion de l'accord commercial UE-Mercosur visant à supprimer la majorité des droits de douane entre les deux zones.

"Pendant que Macron joue au Monopoly politique, le gouvernement allemand se réjouit de la forfaiture de von der Leyen: elle a signé le traité de libre échange Mercosur en Uruguay! (...) La France sort de l'Histoire", a réagi le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.

"Pas une honte, une trahison!" a pour sa part écrit le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, à propos de ce projet de traité discuté depuis 1999 et qui devrait entre autres, permettre la création d'un vaste marché de plus de 700 millions de consommateurs, mais qui est rejeté par les agriculteurs européens et français.

Le président du groupe macroniste à l'Assemblée Gabriel Attal a de son côté interpellé sur X la leader du Rassemblement national, Marine Le Pen: "En faisant tomber le gouvernement, vous avez affaibli la voix de la France en Europe, et limité sa capacité de blocage du Mercosur. Il n'y a jamais de hasard: il n'y a que des responsabilités à assumer. Alors, qu'attendez-vous pour assumer les conséquences de vos actes?", s'est-il interrogé.

L'intéressée comme son allié, le président du groupe UDR (Union des droites pour la République), Eric Ciotti, ont qualifié l'accord UE-Mercosur de "coup de poignard": "dans le dos du peuple français" pour la première, "contre les peuples européens, contre la France, contre les décisions souveraines du parlement français et nos agriculteurs!" pour le second.

Mobilisation agricole

En France, soutenus par une classe politique réunie dans une rare unanimité, les agriculteurs se mobilisent contre le traité de libre-échange.

Ils redoutent une déferlante de viande latino-américaine et mettent en garde contre une concurrence déloyale de produits n'étant pas soumis aux normes environnementales et sanitaires strictes en vigueur en Europe.

Un accord politique avait été conclu en 2019, mais l'opposition de la France, notamment, a bloqué l'adoption définitive, opposition qui s'est renforcée avec la crise agricole qui sévit en Europe.

Le gouvernement français a estimé de son côté que cet accord "n'engage" que la Commission. Celle-ci négocie au nom des Etats membres qui doivent ensuite approuver et ratifier le traité.

Ursula von der Leyen, qui devait assister à la réouverture samedi de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a finalement fait savoir qu'elle ne ferait pas le déplacement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

L'Islande autorise la chasse à la baleine jusqu'en 2029

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La chasse à la baleine peut se poursuivre en Islande. (© KEYSTONE/AP WSPA & EIA)

Seul pays avec la Norvège et le Japon à autoriser la chasse à la baleine, l'Islande a jeudi permis aux deux baleiniers de poursuivre cette pratique controversée pour les cinq prochaines années.

Le permis autorise la prise annuelle de 209 rorquals communs et de 217 baleines de minke par saison, laquelle s'étend de mi-juin à septembre, a annoncé le gouvernement, démissionnaire après avoir perdu les élections législatives de samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Pas de mesures provisionnelles pour des cloches de vache

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Les recourants demandaient que les cloches des vaches soient retirées jusqu'à l'issue de la procédure judiciaire. (archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Deux villageois vont devoir tolérer le tintement nocturne des cloches de vache dans une ferme voisine durant la procédure judiciaire intentée devant la justice fribourgeoise. Le Tribunal fédéral rejette leur demande de mesures provisionnelles.

Propriétaires d'un terrain, les deux recourants demandaient devant la justice civile que les cloches des vaches qui passaient la nuit dans la prairie voisine soient retirées entre 22h00 et 07h00. A l'appui de leur requête, ils ont produit un horaire des émissions sonores et ont procédé eux-mêmes à des mesures.

En première instance, leur demande a été partiellement admise mais le Tribunal cantonal fribourgeois a annulé cette décision et a renvoyé la cause au tribunal civil afin qu'il fasse procéder à une expertise indépendante. La requête de mesures provisionnelles visant à la suspension des nuisances sonores jusqu'à ce qu'une décision soit rendue sur le fond a été rejetée, indique le Tribunal fédéral dans un arrêt publié jeudi .

La 2e Cour de droit civil confirme que le Tribunal cantonal n'a pas violé le droit d'être entendu des recourants et que leur "expertise privée" a été correctement évaluée. Le rejet de la demande de mesures provisionnelles ne prête pas non plus le flanc à la critique. (arrêt 5A_342/2024 du 13 novembre 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les paysans veulent se faire entendre à Berne

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Les paysans ont manifesté avec des cloches et des drapeaux cantonaux. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Un millier de paysans ont manifesté mardi à Berne pour se faire entendre du monde politique et de l'administration, selon un journaliste de Keystone-ATS sur place. Ils ont exigé moins de charge administrative, plus de sécurité dans la planification et des prix justes.

Le rassemblement s'est déroulé devant le siège de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) à Liebefeld, dans la banlieue bernoise. Dans son appel à manifester, le groupe Dialog Bauern Schweiz avait appelé à ne pas y venir en tracteur, mais à participer avec des cloches.

Les manifestants brandissaient aussi des banderoles, des panneaux et des drapeaux de leurs cantons, pour montrer la portée nationale de leur mouvement.

Dans leur lettre de protestation, les organisateurs du rassemblement soulignent que l'année 2024 n'a pas été facile pour les familles paysannes de Suisse. Elle a été marquée par une situation difficile sur le marché, des conditions-cadres incertaines et de grandes difficultés de culture dues aux conditions météo.

Selon eux, seule la revendication d'une plus grande valorisation de leur travail et de leurs produits a été satisfaite par les décisions prises en votation ces dernières années. En revanche, ce n'est pas le cas pour la réduction de la charge administrative.

Les autorités fédérales n'ont pas non plus entendu la demande d'une plus grande stabilité et d'une meilleure sécurité de planification pour les familles paysannes ainsi que d'un prix "juste et approprié" pour leurs produits et leur travail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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