Rejoignez-nous

Environnement

Avalanches dans les Alpes et crues attendues au Tessin

Publié

,

le

Pour désamorcer le risque d'avalanche, on a souvent recours à des explosions (archives). (© KEYSTONE/DOMINIC STEINMANN)

L'Institut des avalanches a mis en garde samedi contre un danger d'avalanche parfois fort. Il s'agit du deuxième niveau de danger le plus élevé, qui n'est prévu que pour quelques jours en hiver. Au sud des Alpes, le niveau des cours d'eau risque d'être élevé.

Un fort danger d'avalanche est signalé dans la région du Simplon, au sud de la vallée de Conches, dans la vallée de Bedretto et dans les vallées supérieures de la Maggia, a indiqué l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches SLF à Davos (GR). Il est recommandé aux personnes inexpérimentées de rester sur les descentes et les itinéraires ouverts.

Neige et hausse du niveau des lacs

Entre samedi soir et lundi matin, des chutes de neige sont attendues dans les régions montagneuses du sud des Alpes, au sud des Alpes valaisannes et jusqu'au massif du Gothard en passant par la vallée de Conches. Dans ces régions, 50 à 90 centimètres de neige fraîche vont s'accumuler sur une grande partie du territoire.

Plus d'un mètre de neige fraîche pourrait tomber sur l'ouest du Tessin ainsi que dans la région du Simplon.

Avec les précipitations, le lac de Lugano devrait atteindre le niveau 2 de danger de crue, ce qui signifie que des inondations pourraient se produire localement dans des cas exceptionnels. Le lac Majeur continuera également à monter. De nombreux cours d'eau du sud des Alpes enregistreront également des hausses de débit.

Tempête de foehn attendue

Un fort foehn devrait se lever au nord des Alpes à partir de samedi soir. Dans les régions à f½hn au nord des Alpes, des rafales de 80 à 110 km/h sont attendues, avec des pointes plus élevées dans les endroits exposés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Environnement

Vin: le Bordelais connaît sa plus faible récolte depuis 1991

Publié

le

Le Bordelais s'inquiète du risque de surtaxes douanières aux Etats-Unis, son premier marché à l'export en termes de valeur en 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/ERIC RISBERG)

Le vignoble de Bordeaux, premier vignoble AOC de France, a connu en 2024 sa plus faible récolte depuis 1991.

Ce, en raison de l'arrachage subventionné de parcelles et de faibles rendements liés aux conditions météorologiques, a-t-on appris vendredi auprès de l'interprofession.

Selon les chiffres publiés par l'administration des douanes, les vignerons bordelais ont produit 3,3 millions d'hectolitres l'an dernier, contre 3,8 millions en 2023, soit une chute de 14% de la production.

Cette forte baisse s'explique notamment par le rétrécissement de 103'000 à 95'000 hectares du vignoble, via deux plans d'arrachage successifs qui ont ramené la surface cultivée à son plus faible niveau depuis 1985, loin des 125'000 hectares cultivés au début des années 2000.

Il y a eu aussi l'impact du gel, du mildiou, un champignon ravageur causé par les précipitations abondantes du printemps, ou encore de la coulure, maladie qui entrave la fécondation des fleurs apparue avec les pluies de juin. Ces conditions ont affecté le rendement des vignes, à 35,1 hectolitres à l'hectare contre 37,2 en 2023.

Le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) espère toutefois que cette petite récolte remédie en partie à la surproduction qui a frappé le Bordelais ces dernières années, en permettant de vider les chais et de faire remonter le prix du vin en vrac.

"Ça devrait arithmétiquement arriver dans les mois ou dans les années qui arrivent", estime Christophe Chateau, directeur de la communication du CIVB.

"L'année dernière, on a commercialisé 3,5 millions d'hectolitres et on en a produit 3,3 millions. Donc, si l'on vend plus que ce qu'on produit, ça veut dire qu'on est dimensionné pour répondre (à la demande), voire qu'on va puiser dans nos stocks et donc arithmétiquement les prix vont remonter", explique-t-il à l'AFP.

Reste une interrogation autour du marché américain, premier marché à l'export en valeur pour le Bordelais (340 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2024) face au risque de surtaxes douanières qui pèse sur le secteur viticole depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

"Il y a un sujet qu'on ne connaît pas, c'est comment va se passer la commercialisation", dit Christophe Chateau. "Si Trump met une taxe de 25% sur les vins français aux Etats-Unis, les ventes là-bas vont baisser et donc le déséquilibre va perdurer."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Environnement

Un vaccin contre la grippe aviaire pour les oiseaux des zoos

Publié

le

Les flamants roses du parc zoologique de Berne avaient dû être mis en quarantaine en 2016 à cause de la grippe aviaire (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Des centaines d'oiseaux ont été vaccinés contre la grippe aviaire au parc zoologique de Berne et au zoo de Bâle. Le vaccin, développé en Suisse, est efficace et sûr, ont annoncé mardi les responsables du projet de recherche devant la presse.

Ce vaccin n'a toutefois pas encore d'autorisation de mise sur le marché et il n'existe pas non plus d'entreprise qui le produirait. Les animaux de zoo ne peuvent donc pas encore être vaccinés à grande échelle contre la grippe aviaire en Suisse.

Il faudra attendre au moins deux ans avant d'en arriver là, a indiqué Barbara Wieland, directrice de l'Institut de virologie et d'immunologie (IVI) lors d'une présentation aux médias au Tierpark bernois.

Une épidémie de grippe aviaire est un scénario d'horreur pour les zoos: si elle se déclarait, il faudrait dans le pire des cas abattre des groupes entiers d'espèces menacées. L’infection d’un pélican frisé par le virus hautement pathogène H5N1 au parc zoologique de Berne en 2022, qui avait valu à ces précieux oiseaux un confinement prolongé, a mis en évidence l’urgence de cette démarche.

Mise en quarantaine

Pour éviter cela, les oiseaux des zoos sont parfois détenus dans des conditions de quarantaine: "Ce n'est ni bon pour la santé des animaux ni conforme aux besoins de l'espèce si cela est fait pendant une longue période", a souligné Christian Wenker, vétérinaire du zoo de Bâle.

Avec l'autorisation de l'Office fédéral de l'environnement, les zoos de Berne et de Bâle ont donc commencé en août 2023 un test de vaccination. Au total, 317 animaux de 24 espèces d'oiseaux différentes ont été vaccinés, dont des pélicans, des pingouins, des grands-ducs d'Europe et des palmipèdes.

Après chaque période de cinq semaines, les oiseaux ont reçu une vaccination de rappel, qui a été répétée un an plus tard. Selon les scientifiques, il n'y a pas eu d'effets secondaires. Les tests sanguins ont en outre montré que tous les oiseaux avaient produit suffisamment d'anticorps.

Le vaccin se distingue de ceux contre la grippe aviaire utilisés par exemple en Chine, où la volaille domestique est vaccinée contre la grippe aviaire depuis plus de 20 ans. Selon les chercheurs impliqués, ce vaccin aurait des difficultés à être autorisé dans notre pays.

L'IVI a développé lui-même le vaccin. Il s'agit d'un vaccin dit à vecteur, basé sur un virus de la grippe aviaire génétiquement modifié. En Suisse, des infections d'oiseaux sauvages par la grippe aviaire se sont produites à plusieurs reprises au cours des derniers mois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Environnement

La surface de production de légumes bio en forte hausse en Suisse

Publié

le

Pour les consommateurs, la saisonnalité et l'origine des légumes sont plus importantes que le label bio (image d'illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La culture de légumes est en plein essor en Suisse, en particulier pour la production biologique. Depuis 1996, la surface consacrée à la culture bio a été multipliée par six, pour atteindre 3160 hectares.

Un quart de la surface maraîchère est désormais dédiée à la production biologique, indique mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Au total, la superficie consacrée à la culture des légumes a augmenté de 50% depuis 1996. Elle couvre désormais 12'750 hectares, soit plus que la surface du lac des Quatre-Cantons. Les surfaces maraîchères se concentrent sur quelques régions, notamment les cantons de Berne (2220 hectares), de Zurich (2020) et d'Argovie (1870).

L'origine plus importante que le bio

Dans son étude, l'OFS énumère aussi les critères importants aux yeux des consommateurs: ceux-ci privilégiaient en 2023 l'achat de fruits et de légumes de saison et d'origine régionale ou suisse, ainsi que leur apparence.

Venaient ensuite le prix et le respect de l'environnement en ce qui concerne l'emballage. Le critère qui avait le moins d'importance était le fait que les produits soient issus de l'agriculture biologique.

100 kilos par personne

La consommation de légumes est restée stable ces dernières années, à près de 100 kilos par personne et par année. Les légumes-fruits, comme les tomates, poivrons, concombres, courgettes, courges ou melons, sont de loin les légumes les plus consommés. Ils devancent les racines et les tubercules (carottes, betteraves, fenouil, etc.) et les salades.

Le taux d'auto-approvisionnement se montait à 44% pour les légumes, contre 54% pour l'ensemble des produits alimentaires. La part indigène était la plus élevée pour les racines et les tubercules. Elle ne s'élève en revanche qu'à 19% pour les tomates et les autres légumes-fruits.

Au total, la valeur de la production de légumes a atteint environ 758 millions de francs en 2023, soit environ 6% de l'ensemble de la production agricole du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Environnement

Centaines de tracteurs à Londres contre une taxe sur la succession

Publié

le

Les agriculteurs s'opposent à une taxe de 20% sur les successions qui s'appliquera aux exploitations valant plus d'un million de livres. (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Des centaines d'agriculteurs britanniques ont manifesté lundi sur leurs tracteurs à Londres pour protester contre une taxe sur la succession annoncée par le gouvernement travailliste. Elle vise certaines exploitations.

Assise sur le capot de son tracteur à côté de son frère Richard, Vanessa Hartley brandit un drapeau jaune où il est inscrit: "pas de ferme, pas d'alimentation".

Elle appartient à la septième génération de propriétaires d'un élevage porcin du Oxfordshire, une région située à l'ouest de Londres, "qui est dans sa famille depuis 1892". Et si la valeur de la terre a fortement augmenté depuis, les revenus des agriculteurs eux, "ne permettent pas de payer une taxe de 20%" sur la succession, affirme la trentenaire.

Le gouvernement travailliste a annoncé le 30 octobre, lors de la présentation de son premier budget, que l'exonération des droits de succession sur les exploitations agricoles britannique dont la valeur dépasse un million de livres (1,1 million de francs), ne s'appliquerait plus à partir d'avril 2026. Les exploitations seront désormais soumises à un taux d'imposition de 20%, la moitié du taux habituel des droits de succession.

"Ce que nous souhaitons c'est un abandon total de la taxe sur la succession", affirme Silas Jack, étudiant ingénieur agronome, qui souhaite reprendre la ferme de son père dans le futur. Selon lui, "la terre est notre entreprise" et non pas un capital privé.

Quelques tracteurs plus loin, Toby Cawston, venu avec des amis agriculteurs, confirme qu'avec cette taxe, il serait contraint à vendre au moment de la succession : "nous ne gagnons pas assez d'argent pour continuer et payer les droits de succession". "Malheureusement il y a peu de chance qu'on nous écoute", regrette-t-il.

C'est la troisième fois que les agriculteurs se rassemblent dans la capitale depuis que la chancelière Rachel Reeves a annoncé cette mesure l'année dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Environnement

Les chasseurs ont abattu plus de 100 loups l'an dernier en Suisse

Publié

le

Un loup dans le parc animalier Bruderhaus, photographié le lundi 5 février 2024 à Winterthour. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les chasseurs suisses ont abattu de manière légale 101 loups entre le 1er février 2024 et la fin janvier 2025. Six autres sont morts accidentellement ou de causes naturelles.

Selon les données publiées vendredi par la fondation Kora, 47 loups ont été abattus depuis l'été aux Grisons, 34 dans le Valais, cinq dans le canton de Vaud, trois dans le canton de Saint-Gall et trois également au Tessin.

Un an auparavant (2023/24), quelque 80 loups avaient été tués. Ils ont été 39 pendant l'année de monitoring 2022/23 et 16 pendant celle de 2021/22.

Parallèlement, selon Kora, la présence d'au moins 135 petits ont été confirmés dans tout le pays l'année dernière. Avant la période de tirs qui s'est achevée fin janvier, la Suisse comptait 26 meutes indigènes et 11 meutes transfrontalières.

Pour neuf d'entre elles, les cantons ont reçu l'autorisation de les éliminer complètement. Quinze ont pu être régulées en tuant entre un et deux tiers des jeunes loups.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 29 minutes

Glencore tombe dans le rouge en 2024

Le géant des matières premières Glencore a été moins rentable l'an dernier, selon des chiffres préliminaires. Le groupe zougois devrait...

ActualitéIl y a 2 heures

Les éditions Zoé fêtent leur 50 ans dans une exposition

C’est une maison d’édition genevoise qui fête ses 50 ans d’existence. Les éditions Zoé sont...

GenèveIl y a 2 heures

6 minutes avec Justine Mettraux

Justine Mettraux est de retour à Genève, après sa performance au Vendée Globe. La Versoisienne...

SuisseIl y a 2 heures

Revenus et bénéfice en hausse pour Straumann en 2024

Straumann a amélioré sa performance en 2024. Etoffant ses revenus de 10% à 2,5 milliards...

InternationalIl y a 3 heures

Une partie d'Odessa sans électricité après une attaque russe

Une "grande" zone résidentielle de la ville portuaire ukrainienne Odessa était sans chauffage ni électricité...

EconomieIl y a 3 heures

HSBC dit vouloir économiser 1,5 milliard de dollars par an

Le géant bancaire britannique HSBC a annoncé mercredi que le plan de réorganisation engagé par...

InternationalIl y a 3 heures

Les autorités euthanasient des dizaines de dauphins en Tasmanie

Des agents de protection de l'environnement commencent mercredi à euthanasier 90 dauphins échoués sur une...

InternationalIl y a 3 heures

Le président américain Trump dépeint Musk comme son maître d'oeuvre

Le président américain Donald Trump a dépeint mardi Elon Musk, l'homme le plus riche au...

CultureIl y a 6 heures

A$AP Rocky relaxé dans son procès pour agression avec arme

Le rappeur américain A$AP Rocky a été relaxé par un tribunal de Los Angeles mardi...

InternationalIl y a 8 heures

Le parquet brésilien inculpe Bolsonaro pour un projet de putsch

Le parquet brésilien a inculpé mardi l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro pour un projet présumé de...