Ah l'hiver à Genève !! Sous le stratus, le soleil est aussi rare qu'un automobiliste patient aux heures de pointe sur le pont du Mont-Blanc !
Il faut donc être stratégique : cap sur les sommets ! Le Salève, cette montagne providence des Genevois en quête de vitamine D, vous offre souvent un soleil éblouissant au-dessus de la mer de nuages. Bonus : la satisfaction de regarder la ville plongée dans la grisaille tout en sirotant un café en altitude. Pour tous ceux qui manqueraient de temps, on fait le point sur les astuces anti-déprime !
Tromper son cerveau avec de la luminothérapie
Puisque le soleil se cache, optez pour une lampe de luminothérapie. Ces merveilles de la technologie vous bombardent d'une lumière blanche censée convaincre votre cerveau que tout va bien, même si dehors, il fait un temps à écouter Jacques Brel !
Faire semblant d’aimer l’hiver en pratiquant un sport
Si vous êtes du genre à penser que l’hiver est une saison hostile inventée pour tester votre résistance mentale, il est temps de ruser : pratiquez un sport qui vous fait oublier que vous ne sentez plus vos orteils. Ski de fond, patinage, ou même une bataille de boules de neige, tout est bon pour réchauffer le corps et l’esprit.
Se gaver de fondue et de chocolat chaud
Il faut bien compenser l’absence de soleil par quelque chose, et autant le faire avec du fromage fondu et du cacao onctueux. La fondue ne se contente pas de nourrir votre estomac, elle vous enveloppe aussi d’une douce illusion de bien-être. Attention toutefois à ne pas tomber dans l’addiction : vous pourriez vous retrouver à justifier votre sixième fondue du mois en disant que c’est un "remède médical".
Organiser des soirées cocooning sans culpabiliser
Puisque la météo ne vous invite pas vraiment à flâner au bord du lac, autant transformer votre salon en repaire de survie hivernale. Plaids, bougies, thé aux épices, et séries Netflix à binge-watcher sans honte. Oui, vous êtes en hibernation, et alors ?
Accepter que la mélancolie a son charme
Enfin, il faut l’admettre : il y a quelque chose de poétique dans cette ambiance feutrée. Le stratus genevois, c’est une invitation à ralentir, à lire un bon livre, à écouter de la musique douce et à réfléchir à des questions existentielles comme "Pourquoi ai-je encore oublié mon parapluie ?" ou "Combien de temps peut-on hiberner sans se faire juger ?".
Bref, le stratus genevois est là, il est têtu, il reviendra l’hiver prochain... mais avec un peu de stratégie et beaucoup d’humour, vous en viendrez à bout sans problème !