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Environnement

Quatre fois plus d'antennes actives 5G, en un mois, à Genève

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Le député Boris Calame a déposé une question écrite sur la 5G. Malgré le moratoire, le nombre d'antennes actives, émettant de la 5G, a été multiplié par quatre en un mois.

28 antennes émettaient de la 5G,  en décembre dernier... elles sont passées à 120, mi-janvier. Une augmentation qui interroge alors même que le Conseil d'Etat genevois a renouvelé son moratoire sur la 5G, en décembre. Rien d'illégal, néanmoins, car il s'agît  d'antennes actives : en clair, ce sont des antennes, déjà existantes, qui émettaient de la 4G et qui produisent, à présent, de la 5G. Boris Calame.

Boris CalameDéputé Vert

Des antennes 5G qui ont fleuri dans tout le canton, y compris sur des bâtiments publics ou parapublics :  l’EMS du Bout du Monde, le Service des autos, le Bâtiment de l’Etat de Sainte-Clotilde, l’Hôtel de Police du Chemin de la Gravière, les Ports-Francs de Genève, l’Hôpital des Trois-Chênes, ou encore le Terminal de l’Aéroport International de Genève en sont équipés. Une disposition qui a surpris Boris Calame.

Boris CalameDéputé Vert

Il est néanmoins possible de limiter ces ondes, en faisant émettre uniquement de la 4G par ces antennes.  Cette mesure pose aussi la question de la pertinence de ce moratoire...

Boris CalameDéputé Vert

Boris Calame attend une position claire de la part du Conseil d'Etat.

Boris CalameDéputé Vert

La question écrite de Boris Calame sera traitée, lors de la prochaine séance du Grand Conseil.

Interview à retrouver en intégralité :

 

 

 

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Actualité

VIDEO - Quelle est votre intuition de votre empreinte carbone ?

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photo d'illustration

Une fondue ou un aller-retour à Barcelone ? Deux chercheurs de l'EPFL ont développé un site interactif pour mesurer comment les gens perçoivent leur empreinte carbone. Benjamin Smadja et Elsa Duperray ont rempli le questionnaire en ligne qui permet de comparer différentes actions du quotidien.

L'achat de viande de poulet locale pendant un an libère-t-il plus ou moins de CO2 qu'une douche quotidienne de 10 minutes pendant une année ? En matière d'émissions sur une année, est-il préférable de jouer au tennis ou de consulter sa boîte e-mails ? La commande de chaussures en ligne pollue-t-elle plus ou moins que le visionnage d'une saison de la série "Game of Thrones" ?

Tel est le genre de questions contenues dans le quiz Climpact. L'objectif consiste à savoir comment les gens perçoivent l'empreinte carbone de leurs actions, indique mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

"Le modèle que nous avons développé convertit les comparaisons de l'empreinte carbone de différentes actions en une échelle absolue. Nous pouvons ainsi comparer la perception à celle de l'empreinte carbone réelle", explique l'un des chercheurs à l'origine du projet, Victor Kristof, cité dans le communiqué.

Impact sous-estimé

Il souligne que si l'on sait que la Suisse produit 45 millions de tonnes de CO2 par an, cela ne révèle pas grand-chose "sur les détails de la vie quotidienne des gens et sur la manière dont ils peuvent réduire leur impact."

Au total, Victor Kristof et son compère Lucas Maystre ont effectué leurs calculs pour 52 actions, soumises aux visiteurs du site web Climpact. Outre un volet éducatif, le quiz vise à démontrer que la perception de l'impact carbone n'est pas toujours bonne.

"Nous espérons montrer aux pouvoirs publics que nombreuses sont les personnes à sous-estimer l'impact de certaines de leurs actions qui ont une empreinte carbone importante", indique Victor Kristof. Et d'ajouter que cela est particulièrement vrai, selon les premiers résultats du quiz, pour le chauffage des logements.

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Environnement

VIDEO - 2 espèces sur 10 sont en danger ou proche de l'extinction en Suisse

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Pendant les mois d'été, les abeilles trouvent peu de nourriture, même durant les années "normales", faute de fleurs en quantité suffisante. (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

La diversité des espèces est riche en Suisse, mais subit de plus en plus de pression, selon l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Ainsi, 17% de toutes les espèces sont "au bord de l’extinction" ou "en danger". En outre, 16% sont vulnérables, déplorent Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

"Il reste beaucoup à faire pour protéger et conserver la biodiversité. Fort heureusement, il y a également quelques réussites. Grâce à des mesures ciblées, la cigogne blanche a ainsi été retirée de la liste rouge", souligne lundi la directrice de l'OFEV Katrin Schneeberger à l'occasion de la journée internationale de la diversité biologique.

A contrario, la menace pesant sur de nombreuses espèces de poissons, de reptiles et d'oiseaux s'est accrue, ces dix dernières années.

Le secteur agricole a lui, réussi à accroître la part des surfaces en faveur de la biodiversité. Mais des efforts supplémentaires doivent être déployés. Il s'agit d'aménager des zones proches de l'état naturel, tels que des espaces verts, des forêts urbaines, des plans d'eau ou des toits et des façades végétalisées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Genève veut accueillir une future COP

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(photo d'illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

Genève veut accueillir une future conférence des Nations Unies sur le climat (COP). Exerçant son droit d'initiative cantonale, le Grand Conseil a adopté vendredi sans débat une résolution demandant à l'Assemblée fédérale d'intervenir dans ce sens auprès du Conseil fédéral.

Genève va-t-elle prochainement accueillir une COP? C'est en tout cas la volonté du Grand Conseil. Il a adopté vendredi une résolution demandant à l'Assemblée fédérale d'intervenir en ce sens auprès du Conseil fédéral. L'objectif de cette résolution est d'encourager toute initiative permettant de placer Genève et la Suisse au coeur de l'agenda international dans le domaine des changements climatiques. Et Genève a tous les atouts pour accueillir un événement de cette envergure selon Xavier Magnin, député du centre et auteur de la proposition de résolution.

Xavier MagninDéputé du Centre et auteur de la proposition de résolution

Accueillir un tel événement aurait de vrais bénéfices pour Genève selon Xavier Magnin.

Xavier MagninDéputé du Centre et auteur de la proposition de résolution

Auteur de cette résolution, Le Centre déplore le manque d'ambition du Conseil fédéral pour la visibilité internationale de Genève. La candidature de la Suisse a été évoquée, étudiée et refusée par le gouvernement pour l'accueil de la COP31 en 2026. Or Genève a déjà accueilli une telle conférence en 1996. Un tel événement mettrait en évidence le Grand Genève et les capacités de négociation de la Suisse.

MH avec Keystone-ATS

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Economie

VIDEO - Choisir entre des vacances durables ou abordables ?

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Les voyageurs hésitent entre des vacances durables ou abordables. (archives) (© KEYSTONE/EPA/KHALED EL FIQI)
Les voyageurs ont du mal à choisir entre vacances durables ou abordables. Si une majorité assure vouloir voyager de manière plus consciente du climat, moins du tiers est prêt à débourser pour des options de voyage avec une certification de durabilité, selon un sondage que nous détaillent Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

Une majorité (58%) des personnes sondées déclare vouloir voyager de manière plus durable au cours des 12 prochains mois, selon une enquête mondiale de la plate-forme de réservation Booking.com, publiée mercredi. Les voyages sont certes de retour après la pandémie, mais les priorités ont changé.

La crise énergétique et le renchérissement pèsent maintenant de manière décisive sur les budgets. Pour 46% des sondés, les options de voyage plus durables sont trop chères, une proportion en hausse de 9% par rapport à l'enquête de 2022. Seuls 31% des répondants sont encore disposés à payer plus afin de s’assurer que leurs actions ont un impact positif sur le climat.

Parmi ceux qui joignent l’acte à la parole, 62% affirment éteindre la climatisation de leurs hébergements lorsqu'ils n’y sont pas, en hausse de 29% par rapport à 2022. La grande majorité (72%) réutilise plusieurs fois la même serviette (+24%) tandis que 48% déclarent utiliser leur propre bouteille d'eau réutilisable (+21%).

Trois quarts (78%) des sondés déclarent éteindre les lumières et les appareils dans les hébergements lorsqu'ils n’y sont pas et 52% recyclent leurs déchets lorsqu’ils voyagent. En ce qui concerne le transport, 41% planifient désormais leurs visites de façon à marcher, faire du vélo ou prendre les transports en commun.

Incitations

Moins de la moitié (43%) des participants aimeraient bénéficier de réductions et d’incitations économiques pour faire des choix écologiques (+14 % par rapport à 2022). Pour 32%, l'incitation pourrait prendre la forme de points de récompense.

Le coût n’est pas le seul facteur déterminant. Selon 44% des voyageurs, il n'existe tout simplement pas assez d'options en matière de voyage durable. Près des deux tiers (63%) attendent que le secteur en propose davantage.

La nouvelle étude indépendante mandatée par Booking.com se base sur des informations recueillies auprès de 33'228 voyageurs dans 35 pays et territoires. L'échantillon en Suisse porte sur 502 personnes.

 

De son côté, Swiss nous apprend que la hausse des prix des billets d'avion est jusqu'à présent sans incidence sur l'envie de voyager. Grâce au relèvement graduel des capacités de vols, qui répond à une demande toujours dynamique, Swiss s'approche doucement de son niveau d'avant la pandémie

 

Avec ATS

 

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Environnement

VIDEO - Des champignons suisses mangeurs de plastique ont été découverts

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Photo d'illustration, ici, des bolets (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Des bactéries et des champignons récemment découverts dans les Alpes suisses peuvent digérer le plastique à basse température. Benjamin Smadja et Elsa Duperray se demandent s'ils pourront sauver la planète.

Cependant, les microbes trouvés dans les Alpes grisonnes et l'Arctique ont pu digérer les types de plastiques PUR (polyuréthane) et PBAT/PLA, comme l'a montré l'étude publiée mercredi dans la revue "Frontiers in Microbiology". Le PUR se retrouve par exemple dans les éponges ménagères, les matelas ou les baskets. Le PBAT/PLA dans des sacs en plastique compostables.

Les microbes ont digéré le plastique à seulement 15 degrés. Plusieurs micro-organismes capables de digérer le plastique étaient déjà connus par le passé, "mais ceux-ci ont été testés à plus de 30 degrés", a expliqué l'auteur principal de la recherche, Joël Rüthi de l'institut de recherche WSL à l'agence de presse Keystone-ATS.

Plus respectueux de l'environnement

Le fait que les micro-organismes découverts soient également actifs à des températures plus basses rend la décomposition du plastique moins chère, plus respectueuse du climat et réduit l'énergie nécessaire pour y parvenir.

Pour ce faire, Joël Rüthi et ses collègues de recherche ont enterré du plastique au sommet du Muot da Barba Peider dans la vallée du Val Lavirun (GR) et dans l'Arctique. Plus tard, ils ont prélevé des échantillons d'organismes qui y poussaient dans le sol, trouvant 19 souches de bactéries et 15 souches de champignons.

Identifier les enzymes

Ces chercheurs ont d'abord laissé les microbes se développer sous forme de cultures de souches individuelles en laboratoire à 15 degrés. Ils ont ensuite utilisé une série de tests pour examiner les souches individuelles afin d'étudier leur capacité à digérer le plastique.

"Certaines de ces bactéries et champignons étaient des espèces jusque-là inconnues", souligne Joël Rüthi. Celles-ci comprenaient deux espèces de champignons des genres Neodevriesia et Lachnellula qui ont donné les meilleurs résultats au niveau de l'étude. Ceux-ci étaient capables de digérer tous les plastiques testés à l'exception du PE.

Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir avant que les bactéries et les champignons nouvellement découverts puissent être utilisés. "Il nous faut encore identifier les enzymes qui sont produites par ces micro-organismes", conclut le chercheur.

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