Cette semaine dans Parlons Economie, nous abordons la question du bien-être au travail en compagnie de Caroline Kulko, porte-parole du département inclusion et diversité chez JTI. Nous recevons ensuite Stéphane Tanner, conseiller fiscal pour nous expliquer le texte de l'initiative 99% bientôt soumise au vote. Côté innovation, nous recevons le fondateur d'Uzufly, un projet basé sur les technologies drones qui entend bien révolutionner la cartographie. Pour conclure, nous seront en compagnie de Jean-Marc Sabet qui, avec son entreprise b-sharpe améliore les opérations de change pour les particuliers et les PME.
Le Focus: Concilier business et bien-être des employés.
Pour démarrer notre émission du jour, nous parlons bien-être au travail et cherchons à savoir comment une entreprise peut trouver le bon équilibre entre business et humain. Nous sommes en compagnie de Caroline Kulko, porte-parole du département diversité et inclusion chez Japan Tobacco International (JTI), entreprise qui est justement reconnue comme l'un des meilleurs employeurs de Suisse par le magazine Bilan.
Caroline Kulko nous explique comment JTI parvient à rester une entreprise compétitive tout en étant très à l'écoute de ses collaborateurs, de leur bien-être et de leur mode de vie. Les piliers du bien-être chez JTI sont la confiance, l'écoute et la flexibilité. Grâce à ceux-ci, l'entreprise parvient à mettre en place de nombreux projets et politiques internes qui favorisent l'inclusion mais aussi la sérénité chez ses collaborateurs.
Par exemple, pendant la crise sanitaire, afin de conserver un lien humain entre ses collaborateurs, l'entreprise a organisé des événements virtuels tels que des apéros, des escape game ou encore des cours de cuisine à distance. Un bon moyen de créer de la cohésion et de renforcer les contacts entre les personnes.
L'entreprise est également précurseur dans ses politique en matière d'inclusion avec notamment une exemplarité sur le plan de l'égalité salariale et l'instauration d'un congé familial de vingt semaines pour les nouveaux parents, quelque soit leur sexe, leur orientation sexuelle et la façon dont ils sont devenus parents (adoption, grossesse naturelle...).
Pour finir, l'entreprise mesure le travail de ses collaborateurs non pas aux heures passées à leur bureau mais aux performances et résultats obtenus permettant ainsi plus de flexibilité sur les horaires, la présence au bureau, le télétravail...
Ce sont ces mesures concrètes et inscrites dans la politique de JTI qui ont permis au groupe de devenir une référence en terme de bien-être au travail en Suisse. Les précisions de Caroline Kulko.
Le Focus.
Comment concilier business et ben-être des employés ?
Le Focus.Comment concilier business et ben-être des employés ?
Le Focus.Comment concilier business et ben-être des employés ?
3 minutes pour comprendre: Double imposition économique et deuxième réforme fiscale des entreprises.
Nous prenons trois minutes avec Stéphane Tanner, conseiller fiscal qui nous explique le texte de l'initiative 99% bientôt soumis à votation. L'objectif de ce texte est d'imposer à 150% la part de revenu du capital dépassant un montant défini dans la loi dans le but de lutter contre les inégalités. Il s'agit d'une initiative proposée par les jeunes socialistes et à laquelle s'oppose la CCIG au motif que la Suisse est déjà actuellement l'un des pays de l'OCDE dont le système fiscale est le plus égalitaire.
Les explications en détail avec Stéphane Tanner et Vincent Subilia, directeur de la CCIG:
3 minutes pour comprendre.
Explication du texte sur la fiscalité
3 minutes pour comprendre.Explication du texte sur la fiscalité
3 minutes pour comprendre.Explication du texte sur la fiscalité
Genève innove: Le photomesh est-il l'avenir de la cartographie ?
Une nouvelle innovation genevoise est à l'honneur dans notre émission du jour, il s'agit d'un projet de technologies drones baptisé Uzufly et primé par Genilem.
Ce projet, initié par Romain Kirchohoff, notre invité, vise à créer des modèles numériques en 2D et en 3D pour permettre de visualiser des projets d'urbanisme ou d'architecture de manière ultra immersive. Si la technologie utilisé se rapproche de la modélisation qu'on retrouve aujourd'hui sur Google Map, l'utilisation de drones pour capturer les images permet une meilleure définition dans l'image et un résultat plus réaliste.
Genève innove.
Le photomesh est-il l'avenir de la cartographie ?
Genève innove.Le photomesh est-il l'avenir de la cartographie ?
Genève innove.Le photomesh est-il l'avenir de la cartographie ?
Le Focus: Améliorer les opérations de change.
A l'heure de la digitalisation, de nombreux procédés sont réinventés et optimisés. C'est le cas du change de devise grâce à b-sharpe, intermédiaire financier leader dans le change de devise en ligne. Derrière cette entreprise 100% digitale, une idée, celle de Jean-Marc Sabet. Après avoir longtemps évolué dans le domaine bancaire notamment en tant que trader, le fondateur et CEO de b-sharpe a voulu offrir à tous les conditions de change jusque là réserver aux professionnels et améliorer ainsi le processus pour les particuliers et les PME en diminuant les marges.
Bien entendu, ceci es rendu possible par la digitalisation du change qui rend les marges pratiquées par les banques presque insensées aujourd'hui. Son pari: faire moins de marges mais plus de volume pour avoir un service rentable et avantageux pour l'utilisateur. Un système qui porte ses fruits.
Le Focus.
Peut-on améliorer les opérations de change ?
Le Focus.Peut-on améliorer les opérations de change ?
Le Focus.Peut-on améliorer les opérations de change ?
L'une des particularités de la ville de Genève est l'importance de sa dimension internationale avec la présence de nombreuses organisations et ONG. Nous nous intéressons aujourd'hui à la Genève Internationale et sa place dans l'économie locale du canton dans notre émission, "Parlons Economie".
L'importance de la Genève Internationale.
Depuis la fin de la Première Guerre Mondiale, Genève a affirmé sa vocation internationale devenant le siège des Nations Unies et depuis, la Genève Internationale n'a cessé de se développer devenant un pôle important de l'économie de la ville.
La Genève Internationale c'est aujourd'hui 39 organisations internationales, 400 ONG et 137 pays représentés. Ce pôle d'activité apporte du dynamisme à la ville et représente 35'000 emplois, soit près de 10% des emplois à Genève.
Mais au-delà de son quartier international, Genève tire avantage de la présence de ces organisations et multinationales à tous les niveaux. La Genève Internationale permet la création d'emplois périphériques, un emploi dans une multinationale crée indirectement 1,6 emplois périphérique dans le canton et favorise aussi le rayonnement de la ville à l'extérieur des frontières du pays.
Avec nos invités, Béatrice Ferrari, directrice des affaires extérieures du Canton de Genève et Fabrice Eggly, membre du comité de la Fondation pour Genève, nous évoquons l'impact économique de la Genève Internationale et ses liens avec la Genève locale.
Parlons Economie
Genève Internationale
Parlons EconomieGenève Internationale
Parlons EconomieGenève Internationale
Un rapprochement entre la Genève Locale et la Genève Internationale
Le dynamisme insufflé par la Genève Internationale bénéficie également à la Genève Locale en contribuant à la création d'emplois, au développement des commerces et du secteur du tourisme. Cette dimension internationale a aussi permis de faire de Genève une ville cosmopolite et culturellement riche.
L'un des enjeux pour la ville est donc de créer et d'entretenir des ponts entre local et international et c'est le rôle de la Fondation pour Genève. Parmi les actions menées par la Fondation, chaque année, elle remet un prix à une personnalité qui contribue au rayonnement de Genève en dehors de ses frontières. En 2021, c'est le dessinateur Chapatte qui a été récompensé et cette année, le prix est revenu à Peter Maurer, président du CICR.
De nombreuses organisations et événements sont aussi proposés par la Fondation pour promouvoir et faire découvrir la Genève Internationale aux habitants et entreprises de la ville.
Parlons Economie
Genève Internationale
Parlons EconomieGenève Internationale
Parlons EconomieGenève Internationale
Genève Internationale: une dimension importante pour l'économie genevoise.
En raison de l'importance du pôle international, maintenir son attractivité est un enjeu crucial pour Genève. La diversité du tissu économique genevois rendue possible par la présence des organisations et entreprises de la Genève Internationale est l'une des forces du canton et est à l'origine du bien-être de ses habitants.
Grâce à sa dimension internationale, Genève renforce son économie et rayonne à l'étranger tout en dynamisant sa dimension locale devenant ainsi "la plus petite des grandes villes".
Cette semaine dans notre émission Parlons économie, nous découvrons Spotiz, une application collaborative qui permet de faciliter le stationnement à Genève.
Une app collaborative
Trouver une place de parking en ville peut souvent s'apparenter à un casse-tête à Genève et faire perdre de précieuses minutes aux conducteurs. Aujourd'hui, nous vous présentons une solution mobile qui va vous permettre de simplifier votre stationnement en ville: Spotiz. Le co-fondateur et CEO de cette application, Christophe Rencien est l'invité de Benjamin Smadja dans Parlons Economie pour nous en parler.
Spotiz est une application mobile qui permet à la fois de faciliter le stationnement mais aussi de repérer les emplacements de recharge pour les véhicules électriques. L'objectif de l'app est double: rendre service aux usagers et promouvoir la mobilité verte. Ce service, gratuit pour les usagers, repose sur un concept collaboratif qui permet à chacun de signaler les parkings disponibles aux autres afin de les aider à trouver une place. L'une des valeurs ajoutées de Spotiz concerne les propriétaires de places privées à Genève qui peuvent mettre leur place à disposition en location sur l'application.
A ce jour, l'application, mise en ligne il y a quelques semaines, construit une communauté d'utilisateurs. Le but est d'avoir un maximum de personnes qui alimentent la base de données de l'application pour être utile au plus grand nombre.
Parlons Economie
Spotiz: une app pour faciliter le stationnement à Genève
Parlons EconomieSpotiz: une app pour faciliter le stationnement à Genève
Parlons EconomieSpotiz: une app pour faciliter le stationnement à Genève
Vers une ville plus verte et plus "smart"
La mobilité dans les villes est au coeur des préoccupations des municipalités en ce moment en particulier sur les questions de mobilité verte et de nouveaux services voient le jour pour rendre les zones urbaines plus "smart". Les services comme Spotiz permettent de récolter des datas disponibles, celles des places disponibles, et de les communiquer aux utilisateurs.
Damien Zuber, directeur général de la Fondation des Parkings, nous explique que cette exploitation des données est aujourd'hui essentielle pour se mettre au service des utilisateurs et aller vers une mobilité intelligente en ville. Cela passe aussi par le développement de nouveaux services, la création de place avec recharge pour les véhicules électriques, les réflexions autour de la mobilité douce... La ville de demain se dessine plus verte et plus "smart".
Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons développement durable avec Justine Tincq, fondatrice de Just No Waste et Jean-Charles Arbon, directeur de Biohuile.
Née en 2019, Just No Waste est une entreprise individuelle qui accompagne les organisateurs d'évènements dans la mise en place d'une démarche de réduction des déchets à la source, en Suisse romande.
Des stands de restauration aux signalétiques en passant par les goodies ou la vaisselle dans les festivals, Justine Tincq propose des solutions clefs en main, dès la conception.
Découvrez l'exemple du Festival Objectif Terre dans ce webinaire:
Biohuile est quant à lui un service suisse qui propose la collecte d’huiles de friture usagées dans le milieu de la restauration afin de les valoriser en les transformant en biocarburant propre. Pour cela, Biohuile met gratuitement à disposition des restaurateurs des bidons pour récupérer leurs huiles usagées en échange d'une caution, puis les collecte à la demande.
29 000 litres d'huiles usagées collectés représentent 78 300 kilos de CO2 rejetés en moins dans l’atmosphère par année. Biohuile figure par ailleurs dans le programme éco21 et compte SIG comme principal soutien dans ce projet écologique.
Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons bien-être avec Sophie Schindler, fondatrice et directrice de Essens Sàrl.
Aujourd’hui, 36% des travailleurs en Suisse sont touchés par des situations de conflit. La crise sanitaire a par ailleurs exacerbé les risques psycho-sociaux en entreprise depuis deux ans, bien qu'un arrêt du Tribunal fédéral datant du 9 mai 2012 imposait déjà aux entreprises suisses de mettre en place des mesures pour prévenir les conflits en désignant une Personne de Confiance. Son rôle étant de développer le bien-être au travail, d'offrir un espace où les collaborateurs pourraient s'exprimer librement et de gérer les conflits de manière juste pour toutes les parties.
Avec Essens, Sophie Schindler s'est donnée pour mission de créer une conscience au niveau des organisations et de faire comprendre à quel point ces risques psycho-sociaux en entreprise peuvent avoir un impact significatif sur l'absentéisme, le turnover et, potentiellement, sur la réputation d'une entreprise.
Directrice des Ressources Humaines pendant plus de 20 ans et formée en médiation depuis 2013, son rôle de Personne de Confiance indépendante vise donc d'une part à accompagner les collaborateurs tant personnellement que professionnellement mais aussi à assister les organisations en termes de prévention et de gestion des ressources.
Cette semaine dans Parlons Economie, votre rendez-vous en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève, nous parlons innovation avec Vanja Mégevand, avocate suisse et fondatrice de la plateforme Law-Rence.
En décembre 2016, Vanja Mégevand s'est fixée comme objectif de créer un outil qui rendrait le monde juridique simple et accessible pour tous. Ainsi, via son chatbot multilingue Law-rence et avec l'aide de ses cabinets d'avocats partenaires, elle assiste des particuliers, des start-up, des entreprises, qui se trouvent confrontés à des problèmes juridiques, principalement en Suisse mais avec l'espoir de pouvoir s'exporter hors des frontières.
Malgré le potentiel énorme du marché, un tel projet de digitalisation du droit à l'échelle internationale doit notamment faire face à une certaine méfiance des Suisses vis à vis des solutions de paiement en ligne. Une véritable mise au défi pour le service juridique.