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Les restos d’Edouard: Indian rasoï

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Cette semaine,Edouard Amoiel nous fait voyager vers l’Inde tout en restant dans le canton,à Carouge.Entrons et prenons place à la table d’Indian rasoï pour un dépaysement garanti.

Et c’est le chef Kuldeep Rawat qui est aux commandes.Né à New Delhi, il a grandi au sein d’une famille où la nourriture indienne faite maison était un rituel et une tradition qui se passe de génération en génération.Depuis l’enfance,il déguste les plats quotidiennement préparés par sa mère et la vaste gamme d’épices et de légumes utilisés dans cette exceptionnelle cuisine. En 2008,il débarque à Genève à l’hôtel Mandarin Oriental où il participe à l’ouverture du restaurant indien Rasoi by Vineet avant de passer vers les Eaux-Vives en tant que chef de l’India-Bar.

Qu’est-ce qu’on mange?

L’Indian rasoï propose une cuisine indienne subtilement revisitée. On se laisse tenter,pour commencer,par un paneer Tikka : Fromage frais mariné à la menthe et aux herbes,un Kachumber Raita:Yaourt aromatisé, dés de concombres et tomates / Sabj Nauratan: Légumes de saison au curry ou encore l’Agneau au curry traditionnel de Madras. Pour les plats,on succombe à l’indétrônable poulet Makhani,butter chicken, des blancs de poulet grillés à la sauce de noix de cajou et épices douces. Accompagné d’un riz safrané.Et comment déguster un si bon repas sans le fameux naan au fromage,ce pain moelleux cuit dans un four tandoor. On vous souhaite un bon voyage à l’Indian rasoï.

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

 

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Les restos d’Edouard:Aline Kamakian

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Fondatrice des restaurants Mayrig, Aline Kamakian a récemment ouvert à Genève un bistrot dédié à l’art culinaire arménien. Portrait d’une femme au caractère bien trempé avec un cœur d’artichaut.

Cette femme engagée aime le franc parler et raconte aisément ses histoires entrepreneuriales en matière de restauration.Mais qui se cache derrière le personnage qui a grandi à Beyrouth dans les années 70 en pleine guerre du Liban ? Portrait d’un être humain passionnant qui, malgré les aléas de la vie, s’est construit un parcours des plus surprenants. À l’école, son déjeuner préparé à la maison remporte un tel succès que ses camarades lui demandent de partager ses recettes. A l’exception d’un cheeseburger proscrit qu’elle déguste en secret, mettre un pied à la cantine scolaire aurait constitué un crime de lèse-majesté.

Une famille unie autour des traditions

Profondément respectueuse de sa mère et très attachée à son père, Aline Kamakian se rapproche du patriarche à travers la cuisine. Les deux se levaient régulièrement à quatre heures du matin pour préparer le déjeuner arménien dominical.Aux côtés des nombreux oncles, tantes et cousins, une ribambelle d’invités défilent quotidiennement chez les Kamakian pour déguster les merveilleux plats confectionnés par le duo père fille.« Mayrig est le fruit du savoir-faire de ma mère et des rêves de mon père ». A peine âgée de 17 ans, Aline perd ce dernier et décide, à la suite de ce drame, de réaliser la vision de son père disparu. Livrée à elle-même et animée d’une soif d’indépendance, Aline termine ses études et commence par vendre des assurances.Elle fera ses premières armes dans le monde de l’hôtellerie et la restauration à l’hôtel Intercontinental Phoenicia. Le premier Mayrig verra le jour à Beyrouth en 2003.Après plusieurs ouvertures en Arabie Saoudite, aux Maldives, en Arménie et en Égypte, Aline Kamakian jette son dévolue sur Genève en 2025.« Je suis arrivée à réaliser le rêve de mon père et je souhaite maintenant faire rayonner la cuisine arménienne à travers le monde. Tout en conservant les traditions, tout est une histoire de transmission ».

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

 

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Psycho:le Triangle de Karpman

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Dans lundi psycho,Vick Capt nous a parlé du triangle de Karpman,également connu sous le nom de triangle dramatique.C’est un modèle psychologique et social des interactions humaines développé par Stephen Karpman en 1968. 

Il décrit les rôles interchangeables que les individus peuvent adopter dans une dynamique de conflit ou de dysfonctionnement : la Victime, le Persécuteur et le Sauveur.Ce qui rend le Triangle de Karpman particulièrement pernicieux, c'est que les rôles ne sont pas fixes. Les participants peuvent passer de l'un à l'autre au cours d'une même interaction ou sur une période plus longue. Par exemple, une victime peut devenir un Persécuteur si elle se sent attaquée, ou un sauveur peut se sentir victime de l'ingratitude de la personne qu'il a aidée.

Les trois rôles

Victime:Ce rôle se caractérise par un sentiment d'impuissance, de désespoir et d'auto-apitoiement. La Victime se perçoit comme incapable de résoudre ses problèmes et attend que les autres la prennent en charge. Elle peut se plaindre, se lamenter et attirer l'attention sur ses malheurs, souvent de manière passive-agressive.Persécuteur:celui qui blâme, critique, contrôle et domine la victime. Il peut être autoritaire, rabaissant, et exprime souvent de la colère ou du ressentiment. Son rôle est de maintenir la Victime dans un état de dépendance et d'infériorité.Sauveur:il intervient pour aider la victime, souvent de manière non sollicitée ou excessive. Bien qu'il puisse sembler bien intentionné, le sauveur tire une satisfaction de son rôle, qui lui permet de se sentir important et compétent. En "sauvant" la victime, il l'empêche de développer son autonomie et de résoudre ses propres problèmes, renforçant ainsi la dynamique de dépendance.Alors qui êtes vous? Voir le podcast https://www.radiolac.ch/podcasts/lundi-psycho-02-06-2025-1130/

 

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Les restos d’Edouard: les vins de Bordeaux

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Edouard Amoiel a rencontré Mathieu Quetglas, le responsable de la sélection et des ventes du CAVE (Club des Amateurs de Vins Exquis). Il partage son expertise viticole et décrypte la situation actuelle du vignoble Bordelais.

Il semble que le vignoble Bordelais soit en pleine réflexion à la suite des crises successives traversées. Taxes douanières, marchés en baisse, réduction des prix, guerre commerciale… Les prix de certains domaines Bordelais ont baissé de 30% sur le millésime 2024. A partir de 2023, les professionnels du secteur avait déjà constaté une baisse des prix après l’exceptionnel millésime 2022. Même si ce dernier était grandiose, le positionnement tarifaire était trop haut. Il y a eu un moment où les prix pratiqués n’étaient plus en accord avec le marché. Si Bordeaux ne baissait pas ses prix, le marché n’allait pas répondre.

Les vins de Bordeaux, la Suisse et la Chine

Les vins de Bordeaux ont toujours été très appréciés par les connaisseurs et les amateurs helvétiques. La Suisse est considérée comme un marché sûr. Le CAVE est régulièrement interrogé afin de connaître la santé du marché Bordelais. L’intérêt est constant! En ce qui concerne le marché Chinois, les dégustateurs sont présents, mais il y a une baisse significative des commandes. Le marché a moins tendance à réagir qu’à l’époque ou quasiment tous types de maisons trouvaient preneur en Chine. 

Coups de coeur 2024

Mathieu Quetglas trouve toujours intéressant de chercher un bon rapport prix et plaisir. Il conseille le domaine de l’A de Stéphane Derenoncourt, les châteaux Marsau et Laroque sur Saint-Émilion. Parmi ses grands coups de cœur, le Château Phélan Ségur et Les Carmes Haut-Brion ou encore la Conseillante.

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Les restos d’Edouard:4 tables de chefs

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crédit photo-Anais Richard

Une table de chef,c’est une table privilégiée qui offre aux convives une vue imprenable sur le travail du chef et de son équipe. On peut y observer la précision des gestes, l'organisation, le dressage des plats... C'est un peu comme assister à un spectacle culinaire en direct !

Et on commence par le Dorian .Comme un hymne à la fraternité gastronomique et au copinage viticole, la table du chef symbolise des retrouvailles culinaires de haut vol à l’abri des regards.Un moment intimiste qui soudent les amitiés autour d’une entrée à partager et d’une pasta à déguster.Poussons la porte de La Micheline,la table du chef est la 45!Grâce à la vue sur la cuisine, les convives pourront admirer le travail minutieux des cuisiniers en place alors laissez-vous entraîner dans un monde où la cuisine basque ne fait qu’un avec la gastronomie française.

Tables de chef aussi chez Matière et Natürlich

Logée entre la salle principale et le monde de la cuisine, cette table est intimiste et discrète sans forcément se couper de l’ambiance bistrot du restaurant Matière.Avec sa banquette semi-arrondie, elle permet d’accueillir jusqu’à huit convives tout prêts à se délecter des derniers plats élaborés par Freddy Garanjoud. La « table du chef » la plus connectée aux cuisines est celle du restaurant Natürlich. A la fois comptoir surélevé et table de bar avec ses chaises hautes, la table du chef représente un espace à part dans le restaurant.Le mode partage s’impose au niveau des entrées avant de basculer éventuellement sur une belle côte de bœuf et ses pommes de terre grenailles. Alors laquelle vous tente?

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Les restos d’Edouard:restaurant de l'hôtel de ville de Crissier.

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Cette semaine Edouard Amoiel nous emmène en terres vaudoises pour un entretien très spécial avec le seul, l’unique,le très discret mais néanmoins convoité chef de l’hôtel de ville de Crissier. Franck Giovannini…

Il fête cette année ses 30 ans de présence à l'hôtel de ville de Crissier dont il est le quatrième cuisinier à entretenir la flamme gastronomique de cette vénérable institution… Franck Giovannini n’aime pas la lumière des projecteurs et s’efforce de concentrer son énergie sur l’entente au sein de son équipe. « Je ne suis pas quelqu’un qui aime les conflits. Même si je commence à 8h00 et termine à minuit, nous avons réussi à instaurer une ambiance de travail bienveillante et décontractée pour l’ensemble de nos collaborateurs... tout en maintenant notre niveau de qualité et d’exigence ». Les jours de congés sont souvent dédiés à l’élaboration des nouvelles carte des mets et aux diverses sollicitations en lien avec la profession.

Un anniversaire trois étoiles!

Alors que la maison fête cette année ses 70 ans, il se murmure qu’un menu exceptionnel se prépare, composé de sept plats, chacun ayant été élaboré au cours d’une décennie. Un exploit ! Franck Giovannini est plein d’admiration à l’égard de la jeunesse qui travaille à ses côtés. « J’aime voir cette énergie et cet engouement au sein d’une cuisine. Chaque génération a quelque chose à apprendre à l’autre. Actuellement, il y a trois jeunes qui passent des concours au sein de ma brigade. Je suis très fier de mon équipe ».Le restaurant de l'hôtel de ville de Crissier est un des rares étoilés au Guide Michelin à proposer encore dix services par semaine avec deux différents menus rythmés par cinq saisons et un troisième menu chasse à l’automne.Même si une transmission se prépare très en avance,et qu’il le garde dans un coin de sa tête,Franck Giovannini n’a pas encore fini de nous éblouir et de nous régaler à Crissier!! 

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