Cette semaine,Edouard Amoiel nous fait voyager vers l’Inde tout en restant dans le canton,à Carouge.Entrons et prenons place à la table d’Indian rasoï pour un dépaysement garanti.

Et c’est le chef Kuldeep Rawat qui est aux commandes.Né à New Delhi, il a grandi au sein d’une famille où la nourriture indienne faite maison était un rituel et une tradition qui se passe de génération en génération.Depuis l’enfance,il déguste les plats quotidiennement préparés par sa mère et la vaste gamme d’épices et de légumes utilisés dans cette exceptionnelle cuisine. En 2008,il débarque à Genève à l’hôtel Mandarin Oriental où il participe à l’ouverture du restaurant indien Rasoi by Vineet avant de passer vers les Eaux-Vives en tant que chef de l’India-Bar.

Qu’est-ce qu’on mange?

L’Indian rasoï propose une cuisine indienne subtilement revisitée. On se laisse tenter,pour commencer,par un paneer Tikka : Fromage frais mariné à la menthe et aux herbes,un Kachumber Raita:Yaourt aromatisé, dés de concombres et tomates / Sabj Nauratan: Légumes de saison au curry ou encore l’Agneau au curry traditionnel de Madras. Pour les plats,on succombe à l’indétrônable poulet Makhani,butter chicken, des blancs de poulet grillés à la sauce de noix de cajou et épices douces. Accompagné d’un riz safrané.Et comment déguster un si bon repas sans le fameux naan au fromage,ce pain moelleux cuit dans un four tandoor. On vous souhaite un bon voyage à l’Indian rasoï.

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

Direction les Pâquis dans un établissement où il fait bon vivre et où les traditions bistrotières sont plus que jamais au beau fixe,le bœuf rouge. 

Le Bistrot du Bœuf Rouge est une institution genevoise dans la  tradition gastronomique lyonnaise. Tenu par Carlos Farina et son épouse.Place aux tables  collées-serrées (mais pas trop quand même), les clients sont ici heureux de festoyer le temps d’un instant, entre amis ou à deux .Ils apprécient une carte des mets qui offre un large choix de plats.

Qu’est-ce-qu’on mange?

Pourquoi ne pas se laisser séduire par une salade lyonnaise (composée de lardons, croûtons et d’un œuf dur émietté) ou d’une assortiment de pâtés, ou d’une gratinée lyonnaise (vous savez ces soupes à l’oignon bouillantes et réconfortantes). Les amateurs se régaleront d’une cassolette d’escargots ou dû saucisson de Lyon à la pistache.Du côté des plats, il y a l’andouillette grillée, à la sauce beaujolaise ou à la sauce moutarde. Et l’exceptionnel Châteaubriand et sa sauce béarnaise. Enfin,impossible de ne pas fondre pour la star de la carte:La quenelle de brochet! Si vous avez un bon appétit,passez donc au bœuf rouge!

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

Direction la gare des eaux vives ou la micheline continue de nous proposer de beaux voyages gastronomiques.

A son bord,le chef étoilé Michelin, Andrès Arocena qui propose une cuisine de haut vol,une cuisine de marché avec des produits de saison,sans oublier une touche venue tout droit du pays basque espagnol. Depuis quelques années les récompenses pleuvent sur l'équipe de la micheline,elles sont amplement méritées et encouragent le travail de toute une brigade mais également d’une équipe de jeunes en salle menée de main de maître par Louis Badin.

Qu’est-ce qu’on mange?

Profitons d’un ciel radieux pour nous installer en terrasse et commençons par des amuses bouche de folie: Petit toast à la mousse de thon, croquetas, fine tartine avec anchois et la déjà fameuse bille d’olive liquide qui explose en bouche. Poursuivons avec une entrée froide,velouté glacé aux amandes, sa tomate basilic et amandes fumées.Le plat arrive est ce sont des calameretti farçis,caponata et un merveilleux nuage de pommes de terre au pimento de la vera et poutargue.Craquons également pour un terre-mer subtil, la sole accompagnée de girolles clous en escabèche et d’un sirupeux jus corsé de volaille. Alors? Vous avez envie de commencer le voyage?C’est à la micheline que ça se passe.

Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.

Depuis 1905,le salon de l’auto était le reflet de l’excellence et de l’innovation. Il a fait rêver toutes les générations.Azar Tahbazian se souvient,et vous? 

Le premier jeudi du mois de mars démarrait le Salon de l'auto. Pour marquer l'évènement, le Jet d'eau était allumé après la pause hivernale (maintenant, il est ouvert l'hiver). Dès 1924, le salon de l’auto devient international... Jusqu'en 1925, le salon se tenait dans des bâtiments électoraux et leurs annexes à Plainpalais. Puis un Palais des expositions a été construit vers Plainpalais/Bd du Pont d'Arve... Maintenant c'est l'Uni. La surface d'exposition est passée de 6200 à 13000 m2 pour accueillir les 100000 visiteurs. En 1926, le salon a eu lieu exceptionnellement en juin et non en mars en raison des travaux. A partir de 1982, le salon et ses 580000 visiteurs ont déménagé à Palexpo... qui s'agrandit encore pour atteindre 102000 m2 en 2023.

L'après Covid

Avec le Covid en 2020, le salon a été annulé.On passera sur 2023 et l'édition de Doha.En 2024 eu lieu une mini édition qui n'a pas convaincu grand monde, en tous cas pas les constructeurs.C'est comme ça qu'il n'y aura plus le salon de l'auto à Genève alors que c'était un des  plus prestigieux dans le monde,le rendez-vous des passionnés, curieux et simples amateurs qui se pressaient entre amis ou en famille.Et vous,quels sont vos souvenirs?

Vous pouvez suggérer des lieux,des évènements à Azar:Ecrivez à demandeznous@radiolac.ch

C’est la reprise pour Edouard Amoiel qui nous régalera à nouveau chaque jeudi dans il suffit de demander.Pour son retour, il nous offre un moment de grâce face au jet d’eau.

Impossible de ne pas s'arrêter quai Gustave  Ador!Le restaurant de la plage est un havre de paix ou l’espace d’un repas nous oublions les bruits (et les nombreux travaux)de notre belle cité de Calvin.Ce lieu magnifique est un bistrot qui met en avant les produits de la région et de saison.On y vient en famille ou entre amis pour régaler nos papilles,grâce au talent du chef Jean-Briac Monboussin qui propose une carte courte et intelligente:4 entrées,4 plats,4 desserts.

Qu’est-ce qu’on mange?

Commençons par la truite de Vionnaz à l’escabèche, mayonnaise estragon et sablé cumin. Un régal lacustre généreux. Nous poursuivons avec le sympathique« Porco-brochato » de fines lamelles de porc et quelques morceaux de brochet du lac façon vitello-tonnato avec quelques câpres, des croûtons et du vieux gruyère. Une entrée qui mérite de rehausser le poisson et de diminuer la viande pour atteindre une belle structure.Et que dire de la quenelle de brochet du Léman, crémeux épinards, sauce grand palais et œufs de truite!La quenelle est aérienne tout en étant gourmande et intense, la mousse de champignons apporte un côté terrien à ce plat qui est traditionnellement marin. Si vous cherchez le bonheur vous savez où aller!

Retrouvez les restos d’Edouard chaque Jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.