Les 14 et 15 septembre derniers, le CERN s'est ouvert au public lors d'un événement de grande ampleur qui a comptabilisé plus de 75'000 visiteurs sur le week-end.
L'Organisation européenne pour la recherche nucléaire peut être visitée à tout moment, mais c'est à l'occasion du deuxième long arrêt de l'accélérateur de particules que le personnel et les scientifiques travaillant sur le site de Meyrin ont accueilli des visiteurs de tous âges afin de leur faire découvrir le quotidien du CERN.
Radio Lac était partenaire de cette manifestation exceptionnelle qui se tient tous les cinq ans et se trouvait donc sur place pour une émission spéciale samedi 14 septembre de 10h à 14h. Pour les journées portes ouvertes, le CERN et tous ses volontaires ont cherché à partager de manière ludique avec le public les différents domaines et expériences qui font leur quotidien. Sur l'Esplanade des Particules, Philippe Verdier a accueilli pas moins de 16 intervenants sur le stand Radio Lac, qui explique aux auditeurs leur spécialité. En parallèle, notre reporter Tadeusz Roth s'est déplacé sur tout le site du CERN, à la rencontre des visiteurs, intervenants et employés, il vous fera vivre de l'intérieur les différentes expériences mises en place lors des portes ouvertes.
Suivez Radio Lac pendant cette émission, et laissez-vous porter au fil des podcasts pour vivre ou revivre les Open Days.
Introduction aux Open Days du CERN
Introduction aux Open Days du CERN
Introduction aux Open Days du CERN
Sur le stand de Radio Lac, les invités se succèdent au micro.
Radio Lac interroge les scientifiques et collaborateurs du CERN
Première femme à occuper la fonction de directrice du CERN, Fabiola Gianotti travaille depuis 1994 sur le site de Meyrin. Cette physicienne, véritable passionnée de science des particules, résume l'objectif de ces journées portes ouvertes et les différentes installations que le public a pu découvrir. Fabiola nous parle aussi de l'organisation du CERN, du futur de ce dernier, mais également de son financement.
Fabiola Gianotti, directrice général du CERN
Fabiola Gianotti, directrice général du CERN
Fabiola Gianotti, directrice général du CERN
Ana Godinho est la responsable de la communication pour les Open Days au CERN. Ce weekend, toutes les installations étaient ouvertes au public, Ana nous a expliqué pourquoi ces journées étaient un grand moment de partage.
Ana Godinho, responsable communication au CERN
Ana Godinho, responsable communication au CERN
Ana Godinho, responsable communication au CERN
Ce laboratoire unique au monde est un environnement international, et Ana Godinho nous éclaire sur cette organisation et ses missions.
Ana Godinho, responsable de la communication
Ana Godinho, responsable de la communication
Ana Godinho, responsable de la communication
Emma Sanders, la responsable des expositions et des visites au sein du CERN était également au micro de Radio Lac, afin de nous faire découvrir les différentes expositions, mais aussi de rappeler que le CERN se visite toute l'année, et est accessible à tous.
Emma Sanders, responsable des expositions
Emma Sanders, responsable des expositions
Emma Sanders, responsable des expositions
Emma Sanders, responsable des expositions
Emma Sanders, responsable des expositions
Emma Sanders, responsable des expositions
Les métiers du CERN sont aussi variés que parfois inattendus. Frédéric Hemmer, chef du département des technologies de l'information, nous explique pourquoi l'informatique est essentielle au sein du CERN. Il nous partage les objectifs du départements IT pour la conservation des données.
Frederic Hemmer, chef du département IT
Frederic Hemmer, chef du département IT
Frederic Hemmer, chef du département IT
Charlotte Warakaulle est responsable des relations internationales au CERN. Elle nous partage l'esprit international du CERN et nous présente les nombreuses nationalités présentes au sein de cette organisation.
Charlotte Warakaulle, responsable des relations internationales
Charlotte Warakaulle, responsable des relations internationales
Charlotte Warakaulle, responsable des relations internationales
Des activités ont été proposées tout au long de la journée dans plusieurs sites du CERN, comme ici dans l'espace Supraconductivité.
Parmi les sites les plus connus de la région, Charlotte Warakaulle expose les questions fondamentales que se posent les scientifiques du CERN.
Charlotte Warakaulle, responsable des relations internationales
Charlotte Warakaulle, responsable des relations internationales
Charlotte Warakaulle, responsable des relations internationales
Dans un esprit tout aussi international, Emmanuel Tsesmelis travaille au maintien des relations avec les états associés non-membres. Il nous explique les liens géopolitiques entretenus par le CERN pour le maintien de la paix, notamment dans les pays n'ayant pas de relations diplomatiques.
Emmanuel Tsesmelis, chef du projet SESAME
Emmanuel Tsesmelis, chef du projet SESAME
Emmanuel Tsesmelis, chef du projet SESAME
John Ellis est un physicien théoricien au sein du CERN. Ses travaux théoriques ont des applications concrètes pour l'avancée des technologies du laboratoire. Il nous explique l'intérêt de ces recherches théoriques au quotidien pour le futur du CERN.
John Ellis, physicien théoricien
John Ellis, physicien théoricien
John Ellis, physicien théoricien
Le transfert de connaissances peut paraître obscure pour le public, et pourtant, c'est grâce aux technologies du CERN que certains domaines comme la médecine et la conservation du patrimoine peuvent bénéficier d'outils très avancés. Anaïs Rassat est responsable communication et marketing et nous parle de ces différentes applications.
Anaïs Rassat, responsable communication et marketing
Anaïs Rassat, responsable communication et marketing
Anaïs Rassat, responsable communication et marketing
Thierry Stora est, quant à lui, physicien et responsable du projet MEDICIS. Il nous explique les applications de la science du CERN en collaboration notamment avec les hôpitaux universitaires de Suisse Romande.
Thierry stora, physicien
Thierry stora, physicien
Thierry stora, physicien
Le "Hi Lumi" est le projet de Haute Luminosité de l'accélérateur LHC au CERN. Le chef de projet Lucio Rossi nous montre l’intérêt et les objectifs de ce projet, ainsi que les travaux employés pour cette installation.
Lucio Rossi, chef du projet Hi Lumi
Lucio Rossi, chef du projet Hi Lumi
Lucio Rossi, chef du projet Hi Lumi
Lucio Rossi, chef du projet Hi Lumi
Lucio Rossi, chef du projet Hi Lumi
Lucio Rossi, chef du projet Hi Lumi
Pour comprendre l'antimatière, nous retrouvons Michael Doser, physicien spécialisé en antimatière. Fabriquée à base de matière dans les accélérateurs, l'antimatière est ensuite étudiée dans des décélérateurs. Les visiteurs ont pu découvrir ce weekend ces fameuses machines.
Michael Doser, physicien spécialiste en antimatière
Michael Doser, physicien spécialiste en antimatière
Michael Doser, physicien spécialiste en antimatière
Cédric Lombard est technicien au Proton-Synchrotron, il nous partage le plus simplement possible les expériences faites au sein du CERN et le fonctionnement du célèbre accélérateur de particules: le LHC.
Cédric Lombard, technicien au proton-synchrotron
Cédric Lombard, technicien au proton-synchrotron
Cédric Lombard, technicien au proton-synchrotron
Des visiteurs, équipés de casques oranges, découvrent l'accélérateur de l'intérieur.
Les clubs du CERN et l'organisation CERN Alumnis, c'est la mission de Rachel Bray, responsables des clubs. Les communautés scientifiques restent en lien entre eux et avec l'organisation grâce à ce programme créé en 2017. Nous en apprenons plus sur leur utilité dans la communauté du CERN avec Rachel Bray au micro de Radio Lac.
Rachel Bray, responsable des clubs du CERN
Rachel Bray, responsable des clubs du CERN
Rachel Bray, responsable des clubs du CERN
Les particules et le Boson de Higgs, qu'est ce que c'est ? Le physicien Nicolas Morange nous parle de l'expérience Atlas, qui a pour but d'analyser les constituants de la matière et apporter des réponses aux grandes questions de l'univers.
Nicolas Morange, physicien
Nicolas Morange, physicien
Nicolas Morange, physicien
Notre dernier invité, Patrick Geeraert, nous fait traverser le "Portail de la Science", quelques années en avance. Ce très grand projet aura pour but de permettre au public de découvrir tous les aspects du CERN, par le biais d'expositions, d'installation et de classes. Le chef de projet nous explique les grands objectifs de cette future installation.
Patrick Geeraert, responsable du projet Portail de la Science
Patrick Geeraert, responsable du projet Portail de la Science
Patrick Geeraert, responsable du projet Portail de la Science
Sur les différentes installations avec Tadeusz Roth
Tadeusz Roth s'apprête à découvrir les installations et les différents sites du CERN.
Grâce à notre journaliste en déplacement au cœur du site du CERN sur les activités proposées à l'occasion des journées portes ouvertes, vous pouvez revivre les animations et installations de ce weekend, mais aussi rencontrer les métiers parfois insoupçonnés.
Tadeusz s'est rendu en premier lieu dans les immenses entrepôts du CERN et y a fait la connaissance de Laura Bianchi, ingénieure en mécanique.
Tadeusz Roth et Laura Bianchi
Tadeusz Roth et Laura Bianchi
Tadeusz Roth et Laura Bianchi
Depuis le convertisseur d’énergie, Tadeusz nous décrit les expériences que peuvent vivre les spectateurs, notamment l’expérience Tesla, aussi impressionnante que fascinante.
Expérience Tesla
Expérience Tesla
Expérience Tesla
Notre reporter sur place a pu tester pour vous la visite du LHC en réalité virtuelle, expérience proposée au public lors des journées portes ouvertes. Cela permet à tous de pouvoir découvrir l'accélérateur de l'intérieur, depuis la surface, casque sur les yeux. L'expérience est bluffante.
Le LHC en réalité virtuelle
Le LHC en réalité virtuelle
Le LHC en réalité virtuelle
Visite en réalité virtuelle pour cette famille.
Nous avons pu voir le caractère international du CERN, plus de 100 nationalités y sont représentées. Au Village International du CERN, l'animation est bien présente, entre restaurants et concerts. Mélissa Rudolf, attachée de presse, nous rappelle que le CERN se visite toute l'année.
Le Village International
Le Village International
Le Village International
A Prévessin, Tadeusz Roth est en direct de la tour de contrôle du CERN. Arrivé à bord d'une navette autonome, il nous fait visiter ce centre dans lequel sont gérées les opérations et expériences, indispensables au bon fonctionnement des sites.
Le centre de contrôle du CERN
Le centre de contrôle du CERN
Le centre de contrôle du CERN
Une caserne de pompiers au sein du CERN, ce n'est pas une évidence pour tous, et pourtant, la gestion de tous les sites du CERN nécessite l'intervention quotidienne des pompiers. Tadeusz a rencontré Franck Chambolle, chef pompier, qui nous explique les particularités de son métier.
Franck Chambolle, pompier au CERN
Franck Chambolle, pompier au CERN
Franck Chambolle, pompier au CERN
Le programme de ces journées portes ouvertes étaient aussi chargé que varié, et petits et grands ont pu découvrir tous les travaux et applications du CERN. Radio Lac vous a fait découvrir cet univers grâce à nos intervenants ce samedi, à travers les activités proposées et les différents sites visités, et vous remercie de nous avoir accompagné tout au long de ce voyage dans le futur.
Le CERN peut se visiter toute l'année, en attendant les prochaines portes ouvertes et l'inauguration du Portail de la Science, prévues toutes deux dans environ cinq ans.
Indochine, Adé, Jain, Rosalia ou encore Aliose seront présents sur la plaine de l'Asse du 18 au 23 juillet prochain. Des artistes que l'on écoute régulièrement sur Radio Lac et analysés par les têtes pensantes de Paléo. Pour retrouver l'intégralité de la programmation, rendez-vous ici.
Tête d'affiche rompue à l'exercice des festivals, et du Paléo en particulier, Nikola Sirkis et son groupe Indochine clôtureront cette nouvelle édition.
Pour le fondateur de l'évènement Daniel Rossellat
C'est une légende française. On a la chance d'être un festival incontournable dans l'espace francophone, si bien que les artistes ont vraiment envie de passer à Paléo. En l'occurrence Indochine, ça fait partie du patrimoine musical de tous les gens qui s'expriment en français.
Jacques Monnier, programmateur historique abonde dans ce sens.
Indochine fait partie de l'histoire du festival, la première fois qu'ils sont venus c'était encore sur le terrain de Colovray en 1986 avec Nina Hagen. Ils ont fait une tournée dans les stades en France l'an dernier qui était incroyable et attiré plus de 100 000 personnes au stade de France. C'est l'un des groupes les plus attendus cet été quand on voit les commentaires sur nos réseaux sociaux.
Fraichement lancée en solo, Adé, ex-chanteuse du groupe Thérapie Taxi a enregistrée son album à Nashville, Tenessee, capitale de la country. Jacques Monnier souligne que
Dans son disque on retrouve des influences de country et de folk. Elle était la chanteuse de Thérapie Taxi, un groupe un peu maudit pour nous parce qu'on les avait programmés deux fois et les deux fois ont été annulées pour des raisons différentes. C'est donc Adé qui vient toute seule cette fois et c'est une nouvelle artiste qui devrait aussi percer ses prochaines années.
Paléo 2023 marque le retour de Jain en tête d'affiche, après plusieurs passages remarqués.
Elle avait démarré sur une petite scène qui s'appelait Le Détour à l'époque, qui faisait 2000 places, il y avait un buzz énorme, donc le chapiteau débordait. Et puis là, elle revient en tête d'affiche après 4 ou 5 ans de pause. C'est une artiste merveilleuse. C'était un des concerts les plus appréciés la dernière fois qu'elle est venue en 2018. On est très content et ça fait vraiment partie de ce qu'on souhaite par rapport aux artistes, les accompagner dans leur carrière. Et si leur carrière effectivement explose, qu'on puisse leur proposer des lieux de plus en plus importants et un public de plus en plus grand.
Autre tête d'affiche, l'espagnole Rosalia, que tous les festivals de l'été veulent avoir. Daniel Rossellat estime que
C'est une pépite, elle est vraiment intrigante, ça fait un moment déjà qu'on en parlait. Son style est quand même assez particulier, on n'est pas dans les standards habituels de la pop anglo-saxonne. Et puis ça fait plaisir de voir qu'une artiste qui ne chante pas en anglais, en tout cas, qui n'a pas fait son fond de commerce, a un succès pareil dans le monde entier. Elle va être dans un nombre incroyable de festivals et c'est une chance pour Paléo d'accueillir.
Naturellement le Paléo est à Nyon, tout comme le groupe Aliose qui sera là dimanche.
Des amis de la région. C'est la troisième fois qu'ils viennent. Ils ont commencé sur une petite scène aussi au Club Tent devant 2000 personnes. Et là, ils reviennent sur la scène Vegas, une grande scène qui peut accueillir 20 000 personnes. Ca nous fait plaisir de les inviter à nouveau. C'est LE groupe Nyonais, donc il y a vraiment une attache au groupe comme eux sont très attachés à notre festival. Ils viennent chaque année, même s'ils ne jouent pas, ils viennent en festivalier et font aussi partie de la grande famille Paléo.
Entretiens réalisés par Benjamin Smadja ou Solène Revillard
La neige et la pluie de ces derniers jours n'ont guère atténué la forte sécheresse qui sévit en Suisse. Selon un expert, il faudrait encore 30 à 35 jours de précipitations supplémentaires pour combler le déficit, comme nous le détaillent Benjamin Smadja et Elsa Duperray.
La situation s'est certes quelque peu détendue, du moins à court terme, écrit mardi la division hydrologie de l'Office fédéral de l'environnement, interrogée par Keystone-ATS. Mais il faut s'attendre à ce que le niveau des eaux baisse à nouveau rapidement.
Massimiliano Zappa, hydrologue à l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), parle lui aussi d'un soulagement passager. Il y a eu 10% des précipitations nécessaires, dit-il, ce qui est bien sûr très appréciable. Il faudrait toutefois encore 30 à 35 jours de précipitations pour combler le déficit.
De plus, mardi devrait à nouveau enregistrer 20 degrés par endroits, ce qui réduira encore plus vite l'effet. Selon M. Zappa, il n'y a pas de détente en vue sur le front de la sécheresse.
Neige en montagne
Au Tessin, le risque d'incendie de forêt a pu être quelque peu réduit. En montagne, la neige a été abondante par endroits. Le Valais a été particulièrement favorisé par les précipitations, relève M. Zappa. Cette neige en altitude contribue à stocker l'eau, qui ne sera restituée aux cours d'eau que dans les jours et semaines à venir, au fur et à mesure de la fonte des neiges.
Mais la situation n'est pas encore revenue à la norme, même en montagne, car le déficit de précipitations y a été plus important que sur le Plateau, poursuit l'expert. Cela vaut également pour le Tessin et le sud des Grisons. Selon M. Zappa, la quantité de neige n'a atteint qu'un tiers de la quantité habituelle. Par conséquent, l'eau manquera également dans les rivières et les lacs dans les mois à venir en raison du débit plus faible.
Réfléchir aux économies d'eau
Il faut considérer cette situation comme un signe avant-coureur d'un été qui pourrait être sec. Il serait donc judicieux que les autorités réfléchissent dès maintenant à ce scénario, selon M.Zappa. Les cantons du Tessin, du Valais, de Lucerne et de Saint-Gall ont déjà élaboré des stratégies.
Dans le "château d'eau" qu'est la Suisse, ce bien n'est plus disponible avec la même évidence que ces dernières années. La météo, le climat et les besoins croissants de la population feront en sorte que la pénurie d'eau ne sera plus "surprenante", estime M.Zappa.
Pour la deuxième année de suite, le canton et la Ville de Genève organisent vendredi la journée "D-Tox, je nettoie mes données". Benjamin Smadja et Elsa Duperray vous donnent quelques conseils pour (tenter) de moins consommes numériquement.
Le numérique engendre 4% des émissions mondiales à effet de serre, un chiffre qui pourrait doubler d'ici 2025, indiquent mardi le canton et la Ville de Genève, avec 17 partenaires publics et privés. Pour réduire cette empreinte, la journée propose de nettoyer les données inutiles sur son disque dur, son cloud ou encore son smartphone, grâce à une Marche à suivre et un Guide des bonnes pratiques.
Pour ce qui est des équipements numériques, afin de réduire leur consommation et prolonger leur durée de vie par le réemploi, des sites de collectes de smartphones et de tablettes usagées sont répertoriés. Un diagnostic sera posé en vue de leur réemploi ou de la récupération de leurs matériaux et composants.
Fin 2022, l'Etat de Genève est devenu le premier canton suisse labellisé Numérique responsable, attribué par un comité indépendant suite à un audit portant sur son engagement à réduire l'impact de ses activités numériques. Les Services industriels l'ont aussi reçu, tandis que la Ville de Genève et les Hôpitaux universitaires sont en voie de l'obtenir.
Quelque 164’700 MagicPass ont été vendus pendant la saison 2022-23, soit une hausse de 17% par rapport à la précédente. Seize nouveaux lieux s'ajoutent à l'offre cette année pour un total de 69 destinations hivernales et 31 estivales, pour le plus grand plaisir de Benjamin Smadja et Elsa Duperray.
L'abonnement dégriffé a engendré jusqu’au 28 février 2023 plus de 1,4 million de journées de ski et une prévision de 1,85 million pour l’hiver 2022-23. Le chiffre d'affaires a lui augmenté de 53,7 millions à 63,5 millions (+18%), a communiqué MagicPass mardi.
La hausse se traduit également géographiquement, avec une forte demande dans les régions de destinations devenues récemment membres de MagicPass, comme l’Oberland bernois et le Jura français. Ce succès est bénéfique pour les stations, puisque ces ventes leur garantissent un chiffre d’affaires certain, quelle que soit la façon dont se déroule l’année, souligne la coopérative.
Prix stable
Pour cette 7e édition, l’offre géographique de MagicPass s’agrandit avec de nouvelles destinations dans le canton de Berne (Bumbach, Gantrisch Gurnigel, Gurnigelbad, Kiental, Egg Ottenleue, Riffenmatt, Rüschegg – Eywald, Selital). Un premier domaine lucernois, Marbachegg, rejoint la coopérative. S'y ajoutent Lauchernalp-Lötschental, Moosalp, Eischoll, Gspon, Visperterminen, Unterbäch pour le Haut-Valais et Sainte-Croix-Les Rasses, dans le Jura vaudois.
Malgré cette offre élargie, le prix du MagicPass reste le même. Il est mis en vente pour 399 francs, 269 pour les enfants. L'offre est valable jusqu'au 11 avril à midi.
Hausse estivale
Si l’intérêt constant pour les sports d’hiver est confirmé, l'utilisation estivale de l'abonnement a augmenté de manière "impressionnante", selon la coopérative. Plus de deux tiers des acheteurs ont profité de leur MagicPass entre le 1er mai et le 31 octobre 2022, comptabilisant plus de 355’500 journées. La hausse est de plus de 20% par rapport à l’année passée.
Si les détenteurs du sésame bleu proviennent de 34 pays, la majorité des usagers réside en Suisse. Les cantons de Vaud, Fribourg et le Valais arrivent en tête, suivis du canton de Berne. L’effort sur les transports publics se poursuit.
Les experts du climat de l'ONU sont réunis cette semaine à Interlaken (BE) pour adopter la synthèse de leur 6e rapport d'évaluation. Ce résumé de plus de 10'000 pages publiées ces dernières années sur le réchauffement climatique sera présenté lundi prochain. Benjamin Smadja et Elsa Duperray en rappelle les enjeux.
Prévue jusqu'à vendredi, cette session du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) doit se conclure le 20 mars par la publication très attendue de cette synthèse. Elle représentera le dernier consensus scientifique sur le climat.
Dans son allocution de bienvenue, le conseiller fédéral Albert Rösti a souligné la vulnérabilité de la Suisse. Le pays alpin est particulièrement concerné par le réchauffement climatique, a relevé le ministre en charge de l’environnement. La fonte du pergélisol représente ainsi un défi de taille pour les régions de montagnes et le tourisme.
En marge de la conférence, Albert Rösti a également rencontré des hauts représentants internationaux actifs dans le domaine de l’environnement et de la protection du climat, a indiqué le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC).
Faits pas remis en question
"Les faits ne sont pas remis en question. Nos actions le sont", a déclaré le chef de l'ONU Antonio Guterres dans un message vidéo à l'ouverture de la session. "Nous nous approchons du point de non-retour, du dépassement du seuil de réchauffement maximum de 1,5 degré", a-t-il ajouté.
Tout l'enjeu est de parvenir à un résumé intelligible par tous de la somme des travaux réalisés par le Giec lors de son 6e cycle d'évaluation, entamé en 2015. Le Giec, créé en 1988, ne réalise pas d'études, mais des centaines d'experts et chercheurs synthétisent la littérature scientifique existante.
Ces textes seront un point d'appui majeur pour la société civile, qui a en ligne de mire le rendez-vous de la COP28, en décembre à Dubaï, où un premier bilan mondial des engagements des pays pour tenir les objectifs de Paris est attendu.
Une orientation solide
"Les dirigeants ont besoin d'une orientation scientifique solide, franche et détaillée pour prendre les bonnes décisions (...) et accélérer la sortie des énergies fossiles et la réduction des émissions", a déclaré Antonio Guterres.
"Les faits montrent que nous n'en faisons pas encore assez pour répondre à cette crise, les émissions actuelles étant toujours au plus haut niveau de l'histoire de l'humanité", a commenté Stephanie Roe, une responsable scientifique du WWF, elle-même autrice dans un des rapports.
"Nous sommes loin du compte et la fenêtre permettant de limiter le réchauffement à +1,5°C se referme rapidement". Mais "la science montre aussi clairement que les solutions sont à notre portée", a-t-elle ajouté.
Accord de Paris en danger
"Ce doit être le dernier rapport à susciter la consternation au lieu d'inciter à agir contre les énergies fossiles", a déclaré Shaye Wolf, de l'ONG américaine Center for Biological Diversity. La synthèse finale de ce 6e rapport sera composée de deux textes.
Le premier sera un condensé, en une cinquantaine de pages, des trois volets principaux publiés en 2021 et 2022 - sur les preuves physiques du réchauffement, sur ses impacts et enfin sur les mesures d'atténuation - et de trois rapports spéciaux (sur les conséquences d'un réchauffement de +1,5°C, sur les océans et la cryosphère, et sur les terres émergées).
Le second, d'une dizaine de pages, sera le "résumé pour les décideurs", un texte hautement politique qui doit être approuvé ligne par ligne par les délégués des 195 pays membres.
Ces textes constitueront la base scientifique des efforts de l'humanité et de ses responsables politiques pour tenir les objectifs de l'accord de Paris: contenir le réchauffement bien en dessous de 2°C et, si possible, à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle.
Difficile à atteindre
Cette limite semble difficile à atteindre, les trajectoires actuelles tendant vers un réchauffement bien plus prononcé. Le monde en est aujourd'hui à près de 1,2°C.
"Ne pinaillez pas sur les virgules et la phraséologie, concentrez-vous sur le message principal, la magnitude du problème auquel nous faisons face", a déclaré lundi aux experts du Giec Simon Stiell, le secrétaire exécutif de l'ONU-Climat.
"Nous savons déjà ce que le rapport nous dira (...) et nous avons des possibilités dans tous les secteurs pour réduire de moitié ou plus les émissions d'ici 2030, tout en maintenant la croissance économique mondiale (...). Nous savons ce que nous avons à faire", a-t-il ajouté.