Un Romand a décroché samedi le jackpot de 18 millions de francs lors du tirage du Swiss Loto. En étant le seul à cocher les six bons numéros et le numéro "chance", il a empoché la somme de 18'025'713,35 francs. Le bulletin a été validé à Collonge-Bellerive (GE).
Les bons numéros étaient le 9, 12, 14, 27, 31 et 32. Le numéro "chance" est le 4, le "rePLAY" le 11 et le Joker 568890. Le montant en jeu lors du prochain tirage s'élève à 1,5 million de francs, écrit la Loterie romande.
Un médecin de Los Angeles qui a fourni de la kétamine à l'acteur Matthew Perry, la star de la série "Friends", dans les mois qui ont précédé sa mort en 2023, a été condamné mardi à huit mois d'assignation à résidence par un tribunal californien.
Mark Chavez a reconnu avoir illégalement contribué à fournir de la kétamine à l'acteur, qui incarnait Chandler dans la série culte. Il a été condamné à huit mois d'assignation à résidence ainsi qu'à 300 heures de travaux d'intérêt général.
Le docteur Chavez est un des cinq suspects impliqués dans le décès de l'acteur, selon la justice américaine.
Il est celui qui a fourni la kétamine, anesthésiant légal parfois détourné à des fins stimulantes ou euphorisantes, à Salvador Plasencia, le principal médecin responsable de ce drame.
Ce dernier a été condamné à 30 mois de prison en décembre.
"Je me demande combien ce crétin va payer", avait écrit M. Plasencia dans un SMS au docteur Chavez exhumé par les enquêteurs. Les flacons coûtaient environ 12 dollars aux médecins impliqués mais étaient revendus "2000 dollars" à l'acteur, d'après les autorités.
Les deux docteurs ont été interdits de pratiquer la médecine.
L'assistant personnel de la star, un intermédiaire et Jasveen Sangha, surnommée "la reine de la kétamine", qui a vendu le flacon mortel à Matthew Perry sont également poursuivis.
La mort du comédien, retrouvé inconscient dans son jacuzzi après avoir consommé de la kétamine en octobre 2023, avait choqué ses fans et suscité une pluie d'hommages à Hollywood.
Dans ses mémoires publiés en 2022, il avait confié avoir suivi 65 séances de sevrage, dépensant plus de neuf millions de dollars.
Il avait aussi subi plusieurs opérations chirurgicales liées à ses problèmes d'addiction à la drogue, dont une intervention au niveau du côlon en 2018, allant jusqu'à affirmer: "Je devrais être mort."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Heldin (En première ligne) de Petra Volpe fait partie de la "short list" pour le prix du meilleur film international lors de la 98e cérémonie des Oscars à Los Angeles. Quatorze autres films ont été retenus dans cette première sélection.
86 pays avaient posé leur candidature pour la compétition 2026 dans la catégorie International Feature Film, a annoncé mardi l'Académie du cinéma à Los Angeles.
Sélectionné dans une douzaine de festivals, et déjà primé au moins six fois, Heldin (En première ligne) de Petra Volpe est le film suisse, qui a attiré le plus de monde dans les salles cette année, avec environ 200'900 entrées. Présenté en première mondiale à la Berlinale, le film rend hommage au personnel soignant dans un hôpital suisse.
La sélection comprend quinze longs métrages dans cette catégorie. Les films No Other Choice (Corée du Sud), The Voice of Hind Rajab (Tunisie) ou Belén (Argentine) sont également en lice. La France a été retenue avec Un simple accident, du réalisateur iranien Jafar Panahi.
Le drame familial Sentimental Value (Norvège), le road movie Sirât (Espagne), The Secret Agent (Brésil), Sound of Falling (Allemagne), Homebound (Inde), The President’s Cake (Irak), Kokuho (Japon), All That’s Left of You (Jordanie), Palestine 36 (Palestine), Left-Handed Girl (Taiwan) complètent la liste.
Parmi les 15 candidats, cinq films seront nominés pour la finale le 22 janvier. La 98e cérémonie des Oscars aura lieu le dimanche 15 mars 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le livre de Nicolas Sarkozy, "Le journal d'un prisonnier", s'est vendu à près de 100'000 exemplaires en moins d'une semaine, a annoncé mardi son éditeur Fayard, qui qualifie de "phénoménal" ce succès.
"Numéro 1 des ventes! 'Le journal d'un prisonnier' atteint 98'610 exemplaires vendus quelques jours seulement après sa sortie en librairie! Numéro 1 phénoménal", a indiqué Fayard dans un message posté sur X, en se basant sur les chiffres de l'Institut NielsenIQ GFK sur le marché du livre.
Sorti le 10 décembre, "Le journal d'un prisonnier" raconte les trois semaines de détention de l'ancien président de la République après sa condamnation dans le procès libyen.
L'ouvrage de 216 pages, édité par une maison d'édition contrôlée par l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, est paru exactement un mois après la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'ex-chef de l'Etat, qui avait été écroué le 21 octobre à la prison parisienne de la Santé.
Nicolas Sarkozy a entamé une campagne de dédicace de son livre, notamment à Paris, Marseille et Menton.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Les rues de Vernier se transforment en galerie à ciel ouvert jusqu'au 30 décembre. Pour le projet "Vernier s'affiche", la ville expose les linogravures d'une artiste verniolane, créées d'après un voyage en Arctique.
Fanny Kopp a créé ces linogravures au retour de plusieurs semaines de voyage sur un bateau dans le Grand Nord. Aux côtés d'un équipage scientifique, elle observe la fragilité du milieu marin et la présence du vivant, indique le communiqué.
Elle a collecté toutes ces observations dans un carnet de voyage, entre quelques croquis et végétaux séchés. A son retour, elle s'en inspire pour créer cette série. Ses grandes linogravures vont être exposées sur les panneaux d'affichage des rues de Vernier, qui a retiré toute publicité commerciale de son domaine public depuis janvier 2024.
Avec ces oeuvres, Fanny Kopp a voulu "rendre leur majesté à ces animaux et paysages que nous voyons trop souvent de loin", explique-t-elle dans le communiqué. Cette édition se prolongera par une exposition au foyer de la Salle du Lignon, du 3 au 7 février, avec des soirées récit, des ateliers et démonstrations de gravure animés par l'artiste.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Entre tendresse, humour et transmission, Patrick Timsit incarne un Père Noël inattendu dans "À la poursuite du Père Noël !", une comédie familiale chaleureuse sur grand écran, à savourer en famille pendant les fêtes. Il était mon invité, a retrouvé en vidéo ou en version longue en fin d'article.
Dans À la poursuite du Père Noël !, Patrick Timsit endosse le costume rouge emblématique. Mais pas question ici d’un Père Noël classique. « Je ne voulais pas jouer le Père Noël, confie-t-il. J’ai lu le scénario et j’ai compris qu’il y avait une vraie histoire, un fond, de la légèreté, un ton. Et puis, Noël, c’est un rendez-vous. »
Réalisé par James Huth (Brice de Nice), le film plonge dans un univers à mi-chemin entre Charlie et la chocolaterie et la tradition des grandes comédies de Noël. Le village enchanté, la biscuiterie, les lumières et les décors soignés donnent au film un relief visuel rare dans le paysage francophone. « C’est un film qui n’a pas un énorme budget, mais qui fait gros budget. On est vraiment ailleurs, dans un monde à part. »
Dans le film, Patrick Timsit incarne Luigi, un Père Noël de village éphémère. Tous les jours à 17h, il prend des photos avec les enfants. Mais lorsqu’il croise la petite Zoé, 9 ans, interprétée par la prometteuse Théa De Boeck, l’aventure prend une tournure plus personnelle. Zoé veut se venger d’un camarade d’école qui lui mène la vie dure. Elle commande une sarbacane. Luigi la recadre doucement.
« Ce n’est pas avec une arme qu’on règle les choses. Tu es maligne, tu es intelligente. Ce sont tes armes. »
Une dynamique touchante s’installe entre les deux personnages. « Théa, c’est une actrice. Elle ne joue pas face à vous, elle joue avec vous. C’est là qu’on s’amuse, qu’on vit la scène. »
Une carrière sans préméditation
Connu pour ses rôles comiques et ses sketches cultes dans les années 1990, Patrick Timsit a depuis élargi sa palette. Pédale douce, La crise, Baiser caché… Autant de films qui ont marqué les esprits, notamment sur les questions d’identité, de double vie et de reconnaissance.
« Quand un jeune me dit qu’il a pu faire son coming out après avoir vu Pédale douce, je suis bouleversé. Ce sont des films qui comptent. Baiser caché aussi, qui a été traduit et piraté positivement dans des pays où l’homosexualité est condamnée. »
Pour Patrick Timsit, le rire est un moyen, pas une fin : « L’humour, c’est du sérieux. On bosse, on connaît ses textes, ses effets. Mais à l’arrivée, il faut que ça paraisse facile. Que les gens oublient tout. »
Refusant les stratégies de carrière, Patrick Timsit choisit ses projets au fil des envies et des rencontres. Il cite James Huth, mais aussi Gaël Morel, Arnaud Desplechin ou encore Disney+ avec Les Disparus de la gare.
« Il n’y a pas de plan. Je lis le scénario. Si ça me parle, je le fais. Si le réalisateur me veut, c’est sa responsabilité. Je me laisse embarquer. »
Au théâtre aussi, il continue d’émouvoir, notamment avec Le livre de ma mère d’Albert Cohen ou encore La famille de Samuel Benchetrit. « C’est la transmission, c’est ce qu’on laisse. On transpose. »
Et d’ajouter, avec le sourire: « Un film, c’est un moment qu’on vit ensemble. On rit, on sursaute, on pleure un peu. On s’évade. On lèche les vitrines, comme quand on était gosses. »