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Culture

Plainte déposée contre Facebook

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Facebook et la société britannique Cambridge Analytica sont visés par une plainte en Californie pour avoir obtenu sans permission des informations relatives à 50 millions d'utilisateurs du réseau social. La plainte en nom collectif a été déposée mardi soir à San Jose.

Elle émane d'une habitante du Maryland, Lauren Price. Il s'agit de la première action en justice intentée contre Facebook pour non-respect de sa politique de protection de la confidentialité depuis que cette affaire a été révélée le week-end dernier par le New York Times et le journal britannique The Observer.

"Chaque utilisateur de Facebook a un intérêt dans cette action en justice et dans le respect de son droit à la vie privée", a déclaré mercredi John Yanchunis, l'un des avocats de la plaignante.

Lauren Price accuse Facebook et Cambridge Analytica de négligence et de violation de la loi californienne sur la concurrence déloyale. Elle estime que le détournement de données contrevient à la politique de confidentialité de Facebook, en vertu de laquelle le groupe de Menlo Park affirme que la confiance de l'utilisateur est "importante" et s'engage à ne partager aucune information sans permission ni notification.

"Notre cliente a constaté une énorme augmentation des messages politiques durant la campagne de la présidentielle américaine de 2016 sur sa page Facebook, ce qu'elle n'avait jamais vu avant", a déclaré son avocat. "Elle comprend aujourd'hui qu'il s'agissait d'une tentative pour influencer son vote", a-t-il ajouté.

Une autre plainte a été déposée à San Francisco par un actionnaire en raison de la chute de l'action Facebook depuis la révélation du détournement de données. La capitalisation boursière de la société créée par Mark Zuckerberg a fondu d'environ 50 milliards de dollars en deux jours.

Source : ATS

Crédit Photo: (©KEYSTONE/AP/MARCIO JOSE SANCHEZ)

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Culture

Les lauréats des trois prix Töpffer honorés à Genève

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Rutu MODAN
L'illustratrice israélienne Rutu Modan a reçu vendredi soir à Genève le Grand Prix Töpffer de la bande dessinée pour l'ensemble de son oeuvre. Les autres lauréats des prix Töpffer sont Yannis La Macchia pour son album "Naturellement" et Enzo Guillaume pour "Les cailloux, ça pousse dans le sol".

La cérémonie organisée par la Haute école d'art et de design (HEAD) s'est déroulée en présence des autorités cantonales et de la Ville de Genève. Depuis plus de vingt ans, le 9e art est soutenu à Genève par l'octroi des Prix Rodolphe Töpffer, ainsi nommés en hommage à l'illustre Genevois, figure fondatrice de la bande dessinée, relèvent le canton et la Ville.

Rutu Modan est une des plus grandes figures de la bande dessinée israélienne. Traduite dans plus de quinze langues, son œuvre porte un regard fondamental sur une culture et une société percluse de conflits. Elle a remporté deux fois le prix Eisner, une distinction majeure de la bande dessinée américaine, avec ses albums "Exit Wounds" (2008) et "La propriété" (2014). Le prix est doté de 10'000 francs.

Le Prix Töpffer Genève, également doté de 10'000 francs, récompense le meilleur album publié en 2023 par une Genevoise ou un Genevois. C'est Yannis La Macchia qui a décroché cette distinction pour "Naturellement", publié aux éditions Atrabile. Le jury a apprécié l'élégance du dessin et l'aspect résolument contemporain de cet ouvrage post-apocalyptique.

Le Prix Töpffer de la jeune bande dessinée (5'000 francs) soutient la relève locale en récompensant le projet d'une oeuvre non publiée d'un auteur âgé de 15 à 30 ans. Cette année, ce prix revient à Guillaume Enzo pour "Les cailloux, ça pousse dans le sol". Le jury relève la vitalité du trait de l'artiste et sa capacité à organiser la narration par le dessin.

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Culture

Journaliste accusé d'avoir diffamé Tariq Ramadan condamné en appel

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Le journaliste accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan, ici à l'image, a été condamné en appel (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le journaliste du Point accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan a été reconnu coupable par la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève. Il a été condamné à une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis.

Dans l'arrêt révélé jeudi par Léman Bleu, les juges estiment que le journaliste "est allé trop loin". "Dans l'impossibilité d'appuyer ses affirmations sur une base suffisante, il devait s'abstenir", relève la Chambre pénale d'appel et de révision.

"Cet arrêt consacre le fait que notre mandant a été diffamé (par le journaliste, ndlr) et pose les jalons des devoirs de tout journaliste sérieux, lesquels ont ici été sacrifiés", indiquent Yaël Hayat, Guerric Canonica et Théo Badan, les avocats de Tariq Ramadan.

Le journaliste poursuivi pour calomnie et diffamation avait été acquitté en première instance. L'affaire devrait se poursuivre au Tribunal fédéral. Nicolas Capt, l'avocat du journaliste estime qu'à première vue un recours paraît inévitable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Quatre projets, dont celui de Radio Lac, retenus pour la Bourse aux médias 2023

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Les lauréats des bourses de soutien aux médias de la Ville de Genève ont été sélectionnés: quatre projets ont été retenus parmi onze pour cette édition 2023, dotée d'un budget de 60'000 francs. Ils devront se concrétiser dans les prochains mois.

Cette année les projets d’application mobile de Radio Vostok, de "médiation dans un monde en question" du Courrier, "l’avis de quartier" de Radio Lac ainsi que le "webinaire sur la numérisation genevoise" proposé par Le Temps ont été retenus, a indiqué la Ville de Genève jeudi dans un communiqué.

Par ce choix, le jury a souhaité accorder son soutien à des actions variées et complémentaires. Il a cependant exprimé une crainte face à l’évolution du paysage médiatique. Certains projets évalués semblent en effet davantage conçus comme une recherche de financement externe visant à couvrir ponctuellement des salaires de journalistes et de pigistes occasionnels que comme des projets éditoriaux.

Ce constat démontre la fragilité économique des médias actuels et la pertinence de leur apporter davantage de soutien. Il s'agit de garantir que le devoir d’information reste prioritaire face à la pression de la rentabilité.

La somme totale à disposition a été répartie de manière égale entre les bénéficiaires. Selon le jury, le choix d’un nombre de lauréats limité garantit à chaque projet davantage de succès et une plus grande viabilité. Il est attendu que ceux-ci soient menés à bien et à terme: une évaluation régulière de l’avancée des différentes initiatives sera effectuée par la Ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La cheffe du Service des affaires culturelles part à la retraite

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Nicole Minder (au centre) avait assuré l'intérim entre le départ de Tatyana Franck et l'arrivée de Nathalie Herschdorfer à Photo Elysee (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Nicole Minder, cheffe du Service vaudois des affaires culturelles, partira à la retraite au 31 juillet 2024. Avant d'entrer à l'Etat de Vaud en 2016, elle avait travaillé comme conservatrice au Cabinet cantonal des estampes puis directrice du Château de Prangins.

Le Conseil d'Etat vaudois a "pris acte" du souhait de Nicole Minder, née en 1962, de faire valoir ses droits à la retraite. Dans un communiqué publié jeudi, il salue "son engagement et sa détermination sans faille au service de la culture".

Sous sa direction, le Service des affaires culturelles (Serac) s'est réorganisé et étoffé pour mettre en oeuvre les nouvelles lois sur la culture et le patrimoine. Elle a également accompagné la mise en oeuvre d'une politique muséale d'envergure, avec la création de Plateforme 10, le nouveau quartier des arts, rappelle le canton.

Avec l'intégration du Musée monétaire au sein du Musée d'archéologie et d'histoire et, plus récemment, le regroupement des musées de botanique, géologie et zoologie au sein du nouveau Muséum des sciences naturelles, le paysage muséal vaudois est désormais consolidé en trois pôles: art, histoire et sciences naturelles.

Durant la crise Covid, Nicole Minder et son équipe ont su faire preuve d'une "grande agilité" pour assurer leurs missions fondamentales tout en accompagnant les milieux culturels dans la mise en oeuvre des ordonnances fédérales pour indemniser les pertes. Elle a également assuré en 2022 la direction par intérim de Photo Elysée, durant les mois précédant l'ouverture du musée, rappelle le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Sophie Ballmer remporte la Bourse vaudoise des arts plastiques 2023

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Sophie Ballmer a reçu un prix pour son film "La Maison" lors du dernier festival Visions du Réel à Nyon (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La plasticienne et réalisatrice Sophie Ballmer est la lauréate de la Bourse arts plastiques 2023 du Canton de Vaud. Elle décroche 20'000 francs pour réaliser un nouveau projet: une vidéo intitulée "Les bagnoles" qui explorera les récits biographiques de certains membres de sa famille et de celle de son partenaire l'artiste Tarik Hayward.

Diplômée de l'ECAL, Sophie Ballmer, 45 ans, travaille à Lausanne et vit au Sentier (VD). En 2015, elle a cofondé l'espace d'art indépendant Tunnel Tunnel à Lausanne qu'elle dirige toujours aujourd'hui, explique jeudi l'Etat de Vaud dans un communiqué.

Ces dernières années, son travail artistique s'est concentré sur le genre cinématographique et les récits biographiques. Le projet proposé dans le cadre de la présente Bourse s'inscrit ainsi dans la continuité de sa précédente vidéo "La maison", qui a remporté une mention spéciale le printemps dernier au festival Visions du Réel.

Le projet "Les bagnoles" a été imaginé dans un premier temps grâce à une Bourse Covid octroyée par le Canton en 2021. Cette sorte de road-movie retracera les errances de la famille de l'artiste à bord de leur véhicule et se composera d'une suite de huis clos oscillant entre gravité et comique, détaille le communiqué.

L'aventure mènera les quatre protagonistes - l'artiste, son compagnon et leurs deux enfants - à la rencontre de différents membres des deux familles du couple. Ce projet de vidéo l'a emporté en raison de "sa singularité et de son originalité", le jury y voyant les prémices "d'une création de même envergure que l'oeuvre récemment primée", ajoute le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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