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Culture

Patrimoine: Une table ronde pour se pencher sur la ville idéale

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Une table ronde sur l’architecture du Grand Genève à l’occasion des journées du patrimoine

A l’occasion des journées du patrimoine, la fondation Braillard propose des visites guidées de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, l’OMPI, à Genève. Un bâtiment construit par l’architecte Pierre Braillard. Elle organise aussi une table ronde du Grand-Genève qui réunit des acteurs français et suisses pour évoquer la question de la «ville durable». Les cités actuelles sont trop minérales et contiennent trop de bitume. Elles doivent respirer davantage pour limiter les effets du réchauffement climatique. Le directeur de la Fondation Braillard architectes, Panos Mantziaras : (Mant-siaras)

Panos Mantziarasdirecteur de la Fondation Braillard architectes

 Les grands immeubles, gros consommateurs d’énergie à cause de la climatisation, devraient être évités dans le futur. Panos Mantziaras (Mant-siaras)

Panos MantziarasDirecteur Fondation Braillard architectes

Renseignements et inscriptions pour la table ronde et pour les visites de l’OMPI sur le site braillard.ch

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Culture

Humour: un théâtre éphémère à Lausanne-Bellerive

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Thomas Wiesel sera l'un des humoristes romands à fouler les planches du nouveau Pavillon Naftule à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Un nouveau théâtre éphémère, dédié à l'humour et à l'improvisation, s'installera de novembre à février sur la place Bellerive à Lausanne. Le Pavillon Naftule - du nom de Pierre Naftule, ancienne figure de l'humour romand -, accueillera plus de 130 représentations.

Ce pavillon disposera d'une grande salle (450 sièges) et d'un foyer (200 places en disposition "café-théâtre"). Il a été imaginé à la suite des travaux de rénovation du Centre culturel des Terreaux, qui a forcé la Revue de Lausanne à se trouver un nouveau site.

"Après examen des salles existantes, la production du spectacle a dû se rendre à l'évidence: ce lieu n'existait pas. Alors pourquoi ne pas le créer ?", relève dans son communiqué le Jokers Comedy, à l'origine de ce nouveau théâtre.

Affiche alléchante

Dès le 13 novembre, les organisateurs promettent une "programmation dantesque" avec plus de 130 représentations, dont des spectacles et projets inédits. Parmi eux figure "Bonne année?", un spectacle de Thomas Wiesel qui sera joué seulement au Pavillon.

La Revue de Lausanne, dont le thème cette année sera la presse romande, y prendra aussi ses quartiers. Blaise Bersinger, Benjamin Décosterd, Nathalie Devantay, Nathanaël Rochet, Julie Conti ou encore Marie-Thérèse Porchet seront aussi à l'affiche.

A noter aussi que des représentations pour le jeune public (magie et improvisation) seront programmées chaque mercredi après-midi.

Le Jokers Comedy ajoute que son Pavillon emprunte le nom de Pierre Naftule, décédé en 2022, "mais aussi ses grands principes: la qualité comme seul critère de programmation, l'accueil du public et le confort des artistes comme priorités." La structure de 1200 m2 sera ainsi insonorisée et chauffée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un "labo" pour écouter de la musique autrement à la bibliothèque de la Cité

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Un "labo" pour écouter de la musique autrement à la bibliothèque de la Cité. KEYSTONE-STEFFEN SCHMIDT

La musique au cœur d’un nouveau projet à la bibliothèque de la Cité à Genève. Il sera possible d’emprunter des instruments, faire des siestes musicales ou de s’initier au chant. Projet à découvrir ce samedi.

Un “labo musique” voit le jour à la bibliothèque de la Cité à Genève.

Il s’agit d’une nouveauté à retrouver à l’Espace musique.

Ce “labo” s’adresse au plus grand nombre, enfants et adultes. Il permettra d’apprendre à mieux écouter la musique et de proposer des activités de découvertes. Comme s’initier au chant, créer son premier morceau de rap, faire des siestes musicales ou emprunter des instruments. Plus d’excuses donc si vous voulez tester la guitare ou la batterie.

Katia Savi, la responsable de l’espace musique à la bibliothèque de la Cité à Genève:

Katia SaviResponsable de l’espace musique à la bibliothèque de la Cité à Genève

Et pour les siestes, comment dormir avec de la musique? Virginie Rouiller, responsable de la bibliothèque de la Cité:

Virginie RouillerResponsable de la bibliothèque de la Cité à Genève

Ce sera aussi l’occasion pour certains de jeter un œil ou plutôt une oreille à la collection conséquente de CD. Car pour accéder au "Labo", il faut passer devant cette dernière. Car oui les CD sont encore empruntés. Katia Savi: 

Katia SaviResponsable de l’espace musique à la bibliothèque de la Cité à Genève

Pour découvrir le “labo musique”, rendez-vous ce samedi de 10h à 17h avec plusieurs animations prévues.

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Tamedia assure que la Tribune de Genève continuera à exister

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Jessica Peppel-Schulz a assuré mercredi soir à la RTS que la Tribune de Genève continuerait à exister dans sa version papier et numérique (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Après les annonces de restructuration de Tamedia qui laissent craindre une disparition de la Tribune de Genève, la directrice générale Jessica Peppel-Schulz a assuré dans le 19h30 que le titre allait perdurer. Des assurances ont été données au gouvernement genevois.

"La Tribune de Genève va perdurer: c'est une marque très forte, très pertinente pour la Suisse romande et évidemment pour le canton et la Ville de Genève", a déclaré mercredi Mme Peppel-Schulz. Le titre existera sous forme papier et sous forme numérique, comme par le passé, a ajouté la directrice générale de Tamedia.

Fin août, Tamedia, filiale de TX Group, a annoncé la fermeture de deux centres d'impressions à Bussigny (VD) et à Zurich ainsi qu'une taille dans les effectifs des rédactions. Au total 290 postes, dont 90 au sein de ses journaux vont disparaître. Le groupe a annoncé vouloir miser prioritairement sur le 24 Heures en Suisse romande.

A Genève, les craintes sont grandes quant à la survie de la Tribune de Genève dans ces conditions. Très inquiet, le gouvernement avait sollicité une rencontre urgente avec Tamedia. Cette réunion a eu lieu mardi, a indiqué la présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet dans le 19h30.

"La discussion a été franche, un peu tendue, mais constructive. Elle nous a permis de lever l'ambiguïté sur la disparition programmée de la Tribune de Genève", a indiqué Mme Fontanet. "Nos interlocuteurs nous ont donné des assurances sur le fait que leur stratégie comprenait la pérennité du titre dans sa version tant papier que numérique", a-t-elle ajouté.

Grande inquiétude

L'inquiétude demeure toutefois, notamment quant au nombre de licenciements qui n'a pas été précisé et sur ses effets sur un journalisme de qualité, selon Mme Fontanet. Le scepticisme est aussi de mise du côté des employés. Interrogé dans le 19h30, Rocco Zacheo, représentant du personnel, relève "qu'il y a beaucoup de communication là-derrière". "Il y a un plan de restructuration qui va dans la direction diamétralement opposée", a-t-il ajouté.

Les deux syndicats Impressum et Syndicom ont annoncé mercredi soir soutenir le mouvement de débrayage des rédactions de Tamedia qui est prévu jeudi en réponse au silence de la direction de Tamedia. Ils dénoncent "l'opacité totale à laquelle les travailleurs et les travailleuses font face depuis plusieurs semaines".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'art du survivalisme se prépare à la fin du monde au mudac

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Le nouvelle exposition du mudac "We will survive. Le mouvement Prepper" est à voir jusqu'au 9 février 2025 à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le mudac à Lausanne s'interroge sur la fin du monde. Sa nouvelle exposition "We Will Survive" plonge dans le monde des "preppers" en explorant comment ces néo-survivalistes se tournent vers le design pour se préparer à un avenir incertain et assurer leur survie.

"Il s'agit d'une réflexion collective sur la capacité des objets et du design à contribuer à la survie et à la protection contre les désastres, à partir de l'examen du phénomène du mouvement des preppers", expliquent les responsables du Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac) à Plateforme 10. "Elle nous incite aussi à nous demander dans quelle mesure nous sommes - ou devrions toutes et tous devenir - des preppers", ajoutent-ils.

Comment survivre à une catastrophe naturelle ou à une situation d'urgence? Comment se préparer à la vie après l'apocalypse? Que faire si tous nos systèmes s'effondrent? Telles sont quelques-unes des questions que se posent les preppers (terme anglais dérivé de "to be prepared", soit "être préparé"), ces individus survivalistes qui pensent que la fin du monde est inévitable et imminente.

"On est parti de la fascination pour les objets de design des preppers, des objets souvent très bien dessinés, très fonctionnels et étonnamment beau. Avec cette question aussi: pourquoi achètent-ils tels ou tels objets en particulier", raconte à Keystone-ATS Jolanthe Kugler, conservatrice en chef du musée.

Plus de 400 oeuvres

"Alors que la plupart d'entre nous se contentent d'espérer que rien de trop catastrophique ne se produise, les preppers, eux, passent à l'action. Leur stratégie de survie leur donne le sentiment de contrôler l'incontrôlable: ils se préparent activement à la fin du monde tel que nous le connaissons. Mais ce n'est pas tout: ils se préparent également à établir un nouvel ordre mondial par la suite", résument les commissaires de l'exposition.

Articulée en trois sections - Menaces existentielles et évaluation des risques, Préparation gouvernementale, Préparation individuelle -, elle examine les fondements des croyances des preppers et leur façon de se préparer à cette apocalypse supposée.

L'exposition comprend plus de 400 ½uvres, dont des maquettes d'architecture, des photos, des dessins et des magazines ainsi que des archives vidéo et des extraits de films sur des mondes apocalyptiques ou postapocalyptiques fantasmés. Des objets de design spéculatif et plus de 300 types de produits populaires conçus par la communauté des preppers sont également à découvrir.

Certaines nouvelles ½uvres ont été conçues spécifiquement pour l'exposition, par des designers, cinéastes, photographes et artistes, tels que AATB, Reed Kram, Tapio Snellman, Studio Folder et Charles Negre. Elle comprend des ½uvres de l'atelier Van Lieshout, Erwan & Ronan Bouroullec, Julian Charrière, Dunne & Raby, Martí Guixé, Simo Heikkilä, Fabien Roy, Tapio Wirkkala et Martin Szekely, ainsi que des installations créées spécialement pour l'occasion.

Archives du design romand

"We Will Survive. Le mouvement prepper" est à voir dès vendredi et jusqu'au 9 février 2025. Aux mêmes dates, le mudac propose une deuxième exposition, consacrée au design romand. Conçu comme un projet de réflexion sur le long terme, les "Archives du Design Romand" visent à produire, si possible d'ici cinq ans, le premier ouvrage d'une série dédiée aux formes du design en Suisse romande.

"Pour saisir l'émergence et l'évolution du design, pour développer les méthodologies nécessaires", le mudac donne la parole aux acteurs concernés: designers, historiens et journalistes participeront à des conférences, interviews et tables rondes, échelonnées au fil des mois de l'exposition qui retrace l'histoire du design romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le National valide le budget culturel, à quelques exceptions près

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Les commissions ont souligné la présence "problématique" d'une antenne de Pro Helvetia en Russie. Ci-dessus, la rapporteuse de commission Regina Durrer (C/NW). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La culture doit disposer d'une enveloppe de près d'un milliard de francs pour son budget 2025-2028. Après le Conseil des Etats, le National a validé cette enveloppe, mais a décidé de couper dans le budget de Pro Helvetia.

Le gouvernement propose de libérer 987,9 millions de francs pour les quatre prochaines années. Quelque 210 millions sont dédiés au cinéma et 139 millions au Musée national suisse.

Les autres crédits vont à la conservation des monuments (126 millions), aux langues (80 millions), au transfert des biens culturels (3 millions). Ces budgets n'ont pas été contestés.

Le Conseil national a en revanche décidé de couper dans le fonds prévu de 187 millions pour Pro Helvetia. Il a procédé à une ponction de 6,5 millions dans les activités à l'étranger de la fondation, en raison notamment d'activités "problématiques" en Russie.

Les députés ont en outre suivi les sénateurs sur la rallonge de 2 millions aux 159 millions prévus pour l'encouragement de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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