Le Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) ouvre dès vendredi son Espace projet à la collection d'art BCV: la banque y présente "Mirage", sa première commande artistique. L'exposition réunit des créations contemporaines de quatre artistes suisses, à découvrir jusqu'au 7 janvier 2024 à Lausanne.
Dans un espace au sol recouvert de graviers de verre sont exposés des broderies de paille (Gina Proenza), des structures animalières (Denis Savary), des dessins géométriques (Jean-Luc Manz) ou encore des toiles acryliques (Natacha Donzé). Les oeuvres sont à la fois "singulières" et "collectives", relève un communiqué de presse.
Il s'agissait de "créer un contexte scénographique qui puisse permettre aux artistes de déployer leurs pratiques propres, sous un thème commun", a déclaré jeudi Catherine Othenin-Girard, conservatrice de la collection d'art BCV et commissaire de l'exposition.
L'historienne de l'art a coordonné "Mirage", dont le processus créatif a duré environ une année. Il aboutit aujourd'hui à "une sorte d'interstice jubilatoire, qui favorise la rencontre entre l'art et son public", a-t-elle ajouté.
Faire vivre la collection BCV
La banque développe depuis 1970 une collection d'art contemporain qui compte aujourd'hui quelque 2400 oeuvres. Leurs auteurs sont des artistes proches du canton de Vaud.
Il s'agit d'encourager le développement artistique du canton et de faire vivre la collection. "On n'est pas intéressé par la revente ou la prise de valeur des oeuvres", souligne quant à lui Daniel Herrera, responsable médias ainsi que membre de la Commission d'art de la BCV.
"C'était quand même un petit coup d’adrénaline pour nous, car c’est la première fois qu’on finance le processus créatif", a-t-il aussi expliqué. "On a découvert tout ça seulement hier (mercredi) soir, et en sommes très fiers". L'entrée est libre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le président du groupe éditorial français Madrigall, Antoine Gallimard, sort du silence un an après la plainte déposée par Payot pour atteinte à la loi sur les cartels. Le groupe suisse agit "dans une logique purement financière", déclare-t-il jeudi dans Le Temps.
Avec sa plainte pour prétendu abus de pouvoir de marché relatif, Payot reprochait à Madrigall d'empêcher les libraires suisses de se procurer en France des livres au prix du marché français et aux conditions usuelles françaises. Son patron Pascal Vandenberghe dénonçait une surmajoration du prix des livres et une distorsion de la concurrence. La Commission de la concurrence (Comco) a depuis ouvert une enquête à l'encontre du groupe français.
Son président, Antoine Gallimard, voit dans cette plainte, le moyen pour Payot de "renforcer son pouvoir sur le marché vis-à-vis de ses concurrents et améliorer les conditions commerciales obtenues de ses fournisseurs". "Payot agit à mon sens dans une logique purement financière", affirme-t-il dans l'entretien accordé au Temps.
Le dirigeant français justifie le prix d'achat des livres pour les libraires suisses 40 à 50% plus élevés que s'ils pouvaient s'approvisionner directement en France par le coût de la vie plus élevé en Suisse. Et avec le système actuel, les libraires n'ont pas à se soucier de la "chaîne logistique ou des questions douanières, précise-t-il. Ces services représentent un coût pour notre groupe".
"Paradoxal"
Antoine Gallimard se dit toutefois "pas opposé à l'approvisionnement direct en France avec les libraires qui le souhaitent". Des discussions à ce sujet étaient en cours avec Payot en septembre 2022, assure-t-il. Mais au lieu de continuer cette discussion, le groupe suisse a "préféré procéder à une dénonciation à la Comco".
Le leader romand n'est pas le seul à avoir réagi aux prix pratiqués par les diffuseurs de livres français. Des libraires indépendants ont fait pression l'automne dernier pour que la baisse de l'euro soit répercutée sur le prix suisse. "Madrigall a été parmi les premiers diffuseurs à baisser sa tabelle" à la suite de cette action, assure M. Gallimard.
Celui-ci souligne que si une majorité des indépendants a choisi de baisser ses prix à la suite de cette diminution, Payot n'a pas changé les siens à ce moment. "C'est paradoxal pour quelqu'un qui prétend agir au nom du pouvoir d'achat des consommateurs", lance le Français.
COMCO: décision attendue en 2024
Sollicité par Keystone-ATS, le patron de Payot n'a pas souhaité faire de commentaires, "pour l'instant", sur les propos tenus par M. Gallimard.
Egalement interrogé par l'agence de presse, le directeur de la COMCO Patrick Ducrey a indiqué que l'enquête ouverte le 31 janvier dernier était "toujours en cours". Ses conclusions ne sont pas attendues d'ici la fin de l'année, mais plutôt pour le premier semestre 2024, selon lui.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Ce week-end, Palexpo accueille des stars de Youtube ou Instagram. 10 000 personnes sont attendues.
Les stars des réseaux sociaux réunies ce week-end à Genève. Elles se retrouvent pour le Royaume à Palexpo pour trois jours de fête.
Parmi les têtes d’affiche les plus populaires: Tibo Inshape, Amixem, l’atelier de Roxane ou encore Juju Fitcats. Ils cartonnent sur Youtube, TikTok, Instagram ou Twitch, chacun dans des domaines bien différents. Ils se succéderont sur scène pour des performances en live, par exemple recréer des vidéos, du gaming ou de la magie. Cet événement sera aussi l’occasion de rencontrer leurs abonnés qui pourront découvrir les coulisses de leur métier. Si le public visé reste la jeunesse, les parents sont aussi les bienvenus.
Bertrand Saillen, directeur artistique du Royaume:
Bertrand Saillen
Directeur artistique du Royaume
Bertrand SaillenDirecteur artistique du Royaume
Bertrand SaillenDirecteur artistique du Royaume
Toutes les générations peuvent s’y retrouver. Même si les réseaux sociaux sont utilisés en majorité par les plus jeunes, on peut devenir créateur de contenu à tout âge:
Bertrand Saillen
Directeur artistique du Royaume
Bertrand SaillenDirecteur artistique du Royaume
Bertrand SaillenDirecteur artistique du Royaume
Enfin, la musique ne sera pas en reste avec des concerts:
Bertrand Saillen
Directeur artistique du Royaume
Bertrand SaillenDirecteur artistique du Royaume
Bertrand SaillenDirecteur artistique du Royaume
10 000 personnes sont attendues sur les trois jours.
Les dirigeants de la Writers Guild of America (WGA), le puissant syndicat des scénaristes, ont approuvé mardi soir le récent accord salarial conclu avec les studios. Ils ont acté le retour au travail de leurs membres dès mercredi.
Le conseil d'administration du syndicat "a voté unanimement pour recommander l'accord" salarial, a-t-il fait savoir sur X, anciennement Twitter. "La grève prend fin à 00h01", heure de Los Angeles, ce mercredi.
Concrètement, l'accord peut théoriquement encore être rejeté par les 11'500 scénaristes représentés par la WGA aux Etats-Unis: il doit faire l'objet d'un vote, qui aura lieu "entre le 2 et le 9 octobre", a annoncé le syndicat.
Mais la plupart des spécialistes de l'industrie pensent que la ratification de cet accord, qui inclut des "gains significatifs" en matière de rémunérations ainsi que des protections pour encadrer l'usage de l'intelligence artificielle, devrait être une formalité. En attendant que le processus soit complété, les plumes de l'industrie vont donc pouvoir reprendre le travail dès mercredi.
De nombreuses séries et films américains bloqués aux premiers stades d'écriture vont ainsi pouvoir être remis en chantier. Les talk-shows de fin de soirée, animés par des présentateurs qui ont besoin de scripts, devraient aussi revenir à l'antenne dans le courant du mois prochain.
Acteurs toujours en grève
Mais même après l'ultime ratification des scénaristes, Hollywood sera encore loin d'un retour à la normale. Car les acteurs, représentés par le syndicat SAG-AFTRA, sont eux toujours en grève. Une résolution de ce conflit social, qui dure depuis la mi-juillet, pourrait prendre encore des semaines. Car certaines des revendications du SAG-AFTRA vont plus loin que celles de la WGA.
Les négociations s'annoncent donc ardues. D'autant que les studios savent que ce qu'ils lâchent aux acteurs servira de mètre étalon pour les professions techniques de l'industrie, dont les conventions collectives doivent être renouvelées l'année prochaine. Même après le retour des comédiens au travail, il faudra sûrement encore des mois pour réellement remettre tout le monde sur les plateaux et rattraper les retards accumulés par une myriade de productions hollywoodiennes.
Contenu de l'accord révélé
La WGA a également publié mardi soir le détail de l'accord passé avec les studios, dont le contenu exact n'avait pas filtré depuis sa conclusion dimanche. Le compromis montre que les studios ont cédé à la plupart des revendications portées par le syndicat et semble dessiner une victoire des scénaristes.
Il inclut notamment une prime lorsqu'une série ou un film rencontre un certain succès sur une plateforme de streaming, c'est-à-dire lorsque "20% ou plus des abonnés nationaux du service" visionnent la production "dans les 90 premiers jours de sa sortie". En matière d'intelligence artificielle, les scénaristes ont également obtenu des garanties pour ne pas se faire remplacer par des robots.
L'accord leur permet de retravailler des scripts initialement générés par une IA, tout en étant considéré comme l'unique auteur de ce travail, et donc sans être moins rémunéré. Une clause prévoit également que "l'exploitation du matériel des scénaristes pour former l'IA est interdite". Autrement dit, des robots ne pourront pas être nourris par des scripts de créateurs syndiqués pour améliorer leurs capacités narratives. Un point sur lequel les studios étaient longtemps restés silencieux.
Shakira lors de la première du film 'Elvis' au 75e festival de Cannes, le 25 mai 2022. (@ Joel C Ryan/Invision/AP)
La star colombienne Shakira, qui doit être jugée en novembre par la justice espagnole pour fraude fiscale, est accusée d'une autre fraude estimée à 6 millions d'euros par le parquet, selon des documents judiciaires publiés mardi.
Cette procédure, ouverte par un juge d'un tribunal de la banlieue de Barcelone, avait été annoncée le 20 juillet, sans que les détails de l'accusation, et en particulier le montant de la fraude, ne soient communiqués.
Elle porte sur des irrégularités présumées dans les déclarations 2018 d'impôt sur le revenu et d'impôt sur la fortune de la chanteuse, qui réside aujourd'hui à Miami.
Le parquet, qui reproche à l'interprète de Waka-Waka d'avoir utilisé des sociétés domiciliées dans des paradis fiscaux pour éviter de payer l'intégralité de son impôt cette année-là, évalue le montant de la fraude à un total de 6,6 millions une fois ajoutés les intérêts de retard et frais de régularisation.
Dans un communiqué publié mardi, les représentants de Shakira ont assuré qu'"aucune notification" n'avait été reçue par la chanteuse "à Miami", où se trouve son "adresse officielle".
Huit ans de prison requis
Cette annonce intervient à quelques semaines de l'ouverture prévue le 20 novembre à Barcelone du procès de la chanteuse pour fraude fiscale sur la période 2012-2014.
Dans cette procédure, le parquet accuse la star de ne pas avoir déclaré une partie des revenus provenant de ses tournées à l'étranger pendant cette période, alors qu'elle vivait en Espagne plus de 183 jours par an, seuil à partir duquel il est obligatoire de déclarer sa résidence fiscale dans le pays.
Il requiert à son encontre plus de huit ans de prison et une amende avoisinant les 24 millions d'euros dans cette affaire.
"L'équipe juridique de Shakira se concentre sur la préparation (de ce) procès" ont ajouté les représentants de la star.
La vie privée de la Colombienne est revenue sur le devant de la scène en juin 2022 lorsqu'elle s'est séparée de l'ancien footballeur du Barça Gerard Piqué avec qui elle était en couple depuis plus de dix ans et avec qui elle a eu deux enfants.
Après être parvenue à un accord sur la garde de leurs enfants, Shakira a déménagé avec eux à Miami.