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Livres

Un livre pour découvrir les rives du Léman depuis le ciel

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Olivier Riethauser - High5Prod "Le tour du Léman dans l’œil du drone" (ed. Slatkine)

La région lémanique comme vous ne l'avez jamais vue : Le photographe et vidéaste genevois Olivier Riethauser a baladé son drone pendant plus d'un an autour du lac. Il a compilé 222 photos aériennes dans le livre "Le tour du Léman dans l'œil du drone". 

Avec son drone, il avait déjà photographié Genève vue du ciel en 2019, cette fois-ci Olivier Riethauser élargit le périmètre pour faire le tour du lac. Pendant plus d'un an, il a photographié les rives lémaniques, de Genève, jusqu'à Saint-Gingolph en passant par la France voisine.

Olivier RiethauserPhotographe et vidéaste

De quoi donner des angles de vue inédits sur le Léman, à plusieurs centaines de mètres du sol.

Olivier RiethauserPhotographe et vidéaste

Au total, l'ouvrage compile 256 pages pour 222 photos (textes Christian Vellas), dont certains clichés panoramiques particulièrement spectaculaires.

Olivier RiethauserPhotographe et vidéaste

Le livre "Le tour du Léman dans l'œil du drone" est sorti le 10 novembre, aux éditions Slatkine. En bonus, 50 QR codes pour découvrir les vidéos des prises de vues.

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Genève

Six idées lecture pour petits et grands cet été

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Droits réservés

L’été, période propice à la lecture. Que ce soit à la plage ou en montagne, le moment est idéal pour prendre le temps de lire un peu plus. Mais quel livre emporter dans les bagages, autant pour les grands que pour les petits? Camille Bernasconi, responsable des communications aux Editions La Joie de Lire, nous donne, chaque jeudi, ses coups de cœur pour cet été.

Jean Blaise, le chat qui se prenait pour un oiseau

Si vous cherchez une petite bande-dessinée pour les enfants qui ont cinq ans et plus, Camille Bernasconi vous suggère de plonger dans l'univers unique de "Jean Blaise, le chat qui se prenait pour un oiseau". On y suit la quête identitaire peu conventionnelle de Jean Blaise, un chat qui découvre sa véritable nature.

"Une histoire pleine de charme et d'humour"

Camille Bernasconi Responsable des communications chez Editions La Joie de Lire

“Jean-Blaise le chat qui se prenait pour un oiseau”, a été imaginé et dessiné par Emilie Boré et Vincent, publié aux éditions La Joie de Lire. Un troisième tome sera à découvrir dès la rentrée.

 

Freak City

Les adolescents auront aussi de belles découvertes à lire cet été. Avec notamment Freak City, un roman à l’eau de rose pour les ados avec une particularité: ce récit explore le thème du deuxième amour, souvent moins abordé dans la littérature jeunesse, et met en lumière les défis et les beautés d'une relation où la communication va au-delà des mots.

"Un roman touchant qui questionne les normes des premiers amours et ouvre la voie à de nouvelles expériences et découvertes personnelles."

Camille Bernasconi Responsable des communications chez Editions La Joie de Lire

Freak City de Kathrin Schrocke, traduction de l’allemand, est à découvrir aux éditions La Joie de Lire.

 

La rivière de mon grand-père

Camille Bernasconi recommande aussi chaudement “La rivière de mon grand -père" de Rémi Farnos, une bande-dessinée autobiographique touchante qui explore les liens familiaux et le processus du deuil.

"Cette œuvre délicate et colorée nous emmène dans un voyage émotionnel"

Camille Bernasconi Responsable des communications chez Editions La Joie de Lire

Séraphine en vacances

Un livre aussi pour les grands-parents qui partent en vacances avec leurs petits-enfants: Séraphine en vacances, d’Albertine. Pour Camille Bernasconi, ce livre est un compagnon idéal pour les vacances d'été.

"Chaque page regorge de détails colorés et de scènes joyeuses"

Camille Bernasconi Responsable des communications chez Editions La Joie de Lire

Séraphine en vacances, d’Albertine, est publié aux éditions La Joie de Lire.

Un été au bord de l’eau

L'adolescence, on le sait, n'est pas un long fleuve tranquille. Pour les jeunes qui sont en quête d'émotions et d'aventures, Camille Bernasconi, responsable des communications aux Editions La Joie de Lire, conseille “Un été au bord de l’eau” de Catherine Dabadie, à découvrir à partir de 12 ans.

"Un récit touchant, mêlant romance, amitié et résilience"

Camille Bernasconi Responsable des communications chez Editions La Joie de Lire

Brioche et Tartine

Autre coup de coeur de Camille Bernasconi,  la bande-dessinée Brioche et Tartine, à découvrir dès l’âge de 6 ans.

"Un moment de lecture qui promet de ravir petits et grands grâce à son humour bon enfant et ses couleurs éclatantes"

Camille Bernasconi Responsable des communications chez Editions La Joie de Lire

Brioche et Tartine, signé par Violette Vaïsse, est publié aux éditions La Joie de Lire.

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Livres

[ITW] "1, 2, 3 Piccard": les exploits d'une famille hors du commun racontés dans une BD

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Les aventures de la famille Piccard déclinées dans une bande dessinée. “Un, deux, trois Piccard, les pionniers du ciel et des abysses” emporte le lecteur dans les airs et dans les mers, aux côtés de trois pionniers qui ont crû en leurs rêves.

Vous aimez les histoires d’aventures scientifiques? Alors vous allez adorer la nouvelle bande dessinée “Un, deux, trois Piccard, les pionniers du ciel et des abysses”, publiée aux éditions Dargaud. 

Pour la réaliser, l’explorateur Bertrand Piccard a ouvert les archives familiales à l’illustrateur Jean-Yves Duhoo. Le récit entraîne le lecteur dans les aventures du grand-père Auguste Piccard, qui est devenu le premier explorateur de la stratosphère et inventeur du bathyscaphe avec lequel son fils Jacques a battu un record de profondeurs dans la fosse des Mariannes. Quant au petit-fils Bertrand, il fera le premier tour du monde en ballon avant de se lancer dans l'aventure des énergies renouvelables avec l'avion solaire Solar Impulse.

Le résultat: une BD de 200 pages qui retrace, avec humour et mélancolie parfois, ces destins hors du commun.

Bertrand Piccard:

Bertrand PiccardExplorateur

"J'ai ouvert à Jean-Yves les archives familiales, je lui racontais toutes les anecdotes que mon père m'avait racontées, je lui ai montré quels livres étaient intéressants, quelles photos il y avait pour qu'il puisse s'en inspirer. Et puis ensuite, Jean-Yves a disparu pendant  deux ans. Et je me suis dit, aïe, aïe, aïe, mais qu'est-ce qui va ressortir de tout ça ? Je vais peut-être pas du tout me reconnaître là-dedans. Et en fait, quand j'ai reçu les premières planches, j'étais émerveillé. Il y a beaucoup d'anecdotes que j'ai entendues de mon père et puis Jean-Yves les a retranscrites en images. Donc, j'ai des images maintenant de situations familiales que je n'avais jamais vues."

On découvre aussi l’enfance peu commune de Bertrand Piccard qui a assisté à la fin des années 60 au lancement des programmes Apollo et qui a rencontré notamment Buzz Aldrin. Bertrand Piccard:

Bertrand PiccardExplorateur
"On peut le voir sous l'angle d'une pression épouvantable, en rencontrant des gens formidables et on se dit, on n'y arrivera jamais. Ou alors comme une stimulation, essayer de faire la même chose. Et c'est vrai qu'en rencontrant tous ces pionniers, je me suis dit que j'avais envie d'avoir la même vie qu'eux. Et c'est là que j'ai décidé d'être explorateur, parce que j'avais 11 ans à Cap Kennedy. Et ça, c'est ce que Jean-Yves Duhoo relate très bien. C'est tout le côté émotion, tout le côté humour, tout le côté humain. Donc, il ne faut pas croire que c'est juste une bande dessinée scientifique avec les plans du sous-marin bathyscaphe de mon père et de mon grand-père. C'est une aventure qui est relatée à merveille sur le plan humain par Jean-Yves."

Auguste, Jacques et Bertrand Piccard ont réaliser leurs exploits grâce à des engins exceptionnels décrits par Jean-Yves Duhoo, l’illustrateur qui s’est efforcé de vulgariser les éléments techniques tout en restant précis. Comment est-il arrivé à trouver un équilibre?  

Jean-Yves DuhooIllustrateur
"Je me suis rendu compte petit à petit que la vulgarisation, c'était vraiment une question de traduction, une question de transmission à partir d'un public spécialisé que je rencontrais dans les laboratoires pour un public complètement profane en science, dont je faisais partie, puisque je n'ai absolument aucune formation scientifique. Il y a aussi la curiosité qui fait que j'ai envie de savoir comment ça marche. Le bathyscaphe, ça me fascine. Le ballon, la capsule, l'avion solaire, comment ça marche ? Où sont les cellules ? Où sont les hélices ? Je veux tout comprendre et j'espère en avoir parlé de manière accessible."

Si vous voulez en savoir plus, retrouvez l'interview de Bertrand Piccard et de Jean-Yves Duhoo en intégralité ci-dessous:

Bertrand Piccard et Jean-Yves Duhoo

 

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Culture

Comme des airs de vacances au salon du livre à Genève

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(KEYSTONE/Martial Trezzini)

Cinq jours pour les amateurs de littérature. Le Salon du livre de Genève a ouvert ses portes mercredi à Palexpo.

Le salon du livre a ouvert ses portes ce mercredi à Palexpo à Genève!

Plus de 600 auteurs et personnalités francophones y sont attendus. Dont trois invités d'honneur: Maïtena Biraben, Jérôme Ferrari et Eric-Emmanuel Schmitt qui ont eux-même pu convier des personnalités de leur choix. Parmi les nouveautés: une nouvelle scène dédiée aux grandes questions de l'actualité internationale et un nouvel espace dédié aux contenus numériques sur la littérature.

Et parmi les thèmes forts: le voyage. Reportage:

ReportageComme des airs de vacances au salon du livre à Genève

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Genève

[ITW] Maïtena Biraben dynamite les clichés au Salon du livre

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Maitena Biraben en couverture de son livre "La Femme invisible" chez Grasset © JF PAGA

Elle aurait pu se contenter d’un rôle de figure médiatique sage et consensuelle. Mais non. À 57 ans, Maïtena Biraben continue de déconstruire les récits dominants. Invitée d'honneur du Salon du Livre de Genève, la journaliste revient avec un livre "La femme invisible", et un média indépendant, mesdames.media, consacré aux femmes de plus de 45 ans. Elle était mon invitée, à retrouver en version longue.

 

Le constat est sans appel: « Un homme de 50 ans est valorisé, on vante son expérience, ses cheveux poivre et sel, son assurance… Une femme de 50 ans, elle, disparaît du paysage. On ne la regarde plus, ou alors comme une personne en fin de course. ». Maïtena Biraben ne veut pas seulement dénoncer, elle veut agir. Avec "mesdames.media", elle veut donner à voir cette réalité que la société peine encore à accepter: les femmes de 50 ans sont là, elles sont actives, elles ont une voix. « J’écris un livre, j’ai ouvert une boîte, j’ai lancé un média, j’ai des amis, je vote, je réfléchis, je lis des livres. Je sais, c’est transgressif! » ironise-t-elle. Et de rappeler l’évidence : « Nous sommes une force vive, nous soutenons nos parents, nos enfants, nous créons de la valeur… et pourtant, le récit nous range dans la case "finissante".* »

Un mot revient souvent dans la bouche de Maïtena Biraben: récit. Car pour elle, la société est avant tout une histoire qu’on raconte. Et aujourd’hui, l’histoire des femmes de 50 ans est biaisée. « Le problème, ce n’est pas notre âge, c’est le regard qu’on porte sur nous. Il faut changer la manière dont on nous raconte. »

Un combat qui passe aussi par la santé

Ce regard biaisé, on le retrouve dans de nombreux domaines, y compris la médecine. « Quand une femme va voir son médecin en périménopause et qu’elle dit "j’ai des douleurs, j’ai des troubles du sommeil, j’ai des bouffées de chaleur", on lui répond souvent "attendez trois à six mois". Vous imaginez qu’on dise ça à un homme avec des troubles de l’érection ? »

Elle pousse la réflexion plus loin: l’intelligence artificielle, qui commence à révolutionner le domaine médical, est elle aussi biaisée. « Les études médicales sont majoritairement faites sur des hommes. Parce qu’une femme, ça a des cycles, et donc ça complique les résultats. Vous vous rendez compte? La moitié de l’humanité est ignorée dans les données scientifiques parce qu’elle a ses règles. C’est délirant! »

Chantal Birman: le droit à disposer de son corps

Aux côtés de Maïtena Biraben, une autre voix puissante s’exprimera au Salon du Livre de Genève: celle de Chantal Birman, sage-femme, militante et autrice engagée pour les droits des femmes. « Chantal, c’est une philosophe. Elle a mis ses actes de militance à l’épreuve du réel », souligne Maïtena. Membre du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC) à une époque où l’IVG était encore illégal en France, elle a consacré sa vie à défendre le droit des femmes à disposer de leur propre corps. « Elle est au service des femmes, pas d’un dogme », insiste Biraben, soulignant l’évolution de son regard sur des pratiques comme l’accouchement dans l’eau, qu’elle a un temps défendues avant d’en constater les limites sur le terrain.

Dans son livre Au monde ce qu’accoucher veut dire, Chantal Birman livre un témoignage poignant sur son expérience de sage-femme et la nécessité de redonner du pouvoir aux femmes face aux décisions médicales. « Je vous en supplie, ne laissez pas votre accouchement entre les mains de quelqu’un d’autre. Allez vous renseigner ! » exhorte Maïtena Biraben. « Ce qui est à notre main, il faut le prendre. Il faut qu’on soit proactives là-dessus. » Un message essentiel dans un monde où, encore aujourd’hui, les droits acquis restent menacés.

Le message est clair: les femmes n’ont pas besoin qu’on leur explique leur propre vie. mesdames.media s’inscrit dans cette logique: un espace où la parole des femmes de plus de 45 ans existe sans filtre.

Maïtena Biraben raconte une anecdote révélatrice : « Les jeunes femmes de 25-35 ans qui nous suivent nous disent qu’après 45 ans, il n’y a plus rien sur leur fil Instagram. Pour elles, ce n’est plus seulement une inquiétude, c’est une angoisse. Elles voient un vide. »

Le compte Instagram de mesdames.media est une réponse à cette absence: il ne montre que des femmes de plus de 50 ans. « Et rien que ça, c’est perçu comme étonnant. Comme si ce n’était pas normal. »

Un retour à Genève chargé d’émotion

À Genève, Maïtena Biraben n’est pas en terrain inconnu. « C’est une ville qui compte énormément pour moi. Y revenir, c’est un peu comme retourner dans une ancienne vie. C’est chez moi, mais ce n’est plus tout à fait chez moi. J’ai beaucoup de joie à être là. ». Et elle ne boude pas son plaisir de retrouver le public genevois. « Ici, j’ai appris, je me suis construite. Il y a une relation très saine, très tranquille avec les gens. C’est une ville qui m’a marquée. »

En attendant, elle se prépare à monter sur scène au Salon du Livre de Genève, pour discuter de tout cela avec le public. Et si elle devait résumer son message? « Les femmes de 50 ans ne sont pas invisibles. C’est juste qu’on ne sait pas les regarder. »

 

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Genève

[ITW] Éric-Emmanuel Schmitt au salon du livre: entre rencontres et réflexions

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En 2004 Eric-Emmanuel Schmitt (à gauche) recevait le prix du public du International Book Fair à Leipzig. (EPA/Sebastian Willnow POOL)

Le Salon du Livre de Genève revient à Palexpo du 19 au 23 mars. Cette année, l'un des l'invités d'honneur n'est autre qu'Éric-Emmanuel Schmitt. L'auteur, dramaturge et membre de l'Académie Goncourt, multiplie les échanges et les rencontres au cœur de cet événement littéraire majeur. Il était mon invité à écouter en version longue.

 

Loin des entretiens classiques où un auteur répond seul aux questions d'un journaliste face au public, Eric-Emmanuel Schmitt invite des confrères et consœurs qui lui sont chers. « C'est une particularité du Salon du Livre de Genève de proposer des rencontres », explique-t-il. Parmi ses invités, Antoine Wauters, écrivain belge primé, qui se distingue par son style poétique.

« Il a une attention au réel, aux détails qui font la vie, aux êtres. Il y a une poésie et une tendresse qui baignent ses textes », décrit Schmitt, lui-même impliqué dans la remise du prix Goncourt de la Nouvelle à Wauters en 2022.

D'une manière générale, l’écrivain franco-belge reconnait une approche différente aux relations humaines et à la littérature. « Quand je passe la frontière entre la France et la Belgique, j’ai l’impression de passer du pessimisme à l’optimisme », explique-t-il. La France est une société fondée sur le rapport de force, alors que la Belgique, comme la Suisse, est basée sur le compromis. »

Une différence qui s’explique aussi par la diversité linguistique et culturelle : « En Belgique, comme en Suisse, il n’y a que des minorités. Cela donne un état d’esprit particulier: une modestie de fond, un humour plus subtil et une approche plus douce du monde. »

Littérature, géopolitique et histoire du cinéma

Le Salon du Livre innove également avec la section "Fenêtres sur le Monde", qui met en lumière des thématiques géopolitiques. L'occasion pour Schmitt d'échanger avec Giuliano da Empoli, auteur du réputé Mage du Kremlin. Ce roman analyse les mécanismes du pouvoir en Russie et la pensée de Vladimir Poutine.

« C'est une magnifique méditation sur le pouvoir, avec un personnage féminin fascinant. Poutine n'est pas un fou, il a sa propre logique, une conception de l'histoire qui n'est pas la nôtre. Et ce livre nous donne les clés pour comprendre cette Russie poutinienne », affirme Schmitt, qui regrette que l'ouvrage n'ait pas obtenu le prix Goncourt.

Éric-Emmanuel Schmitt ne se limite pas aux seuls enjeux politiques. L'un de ses récents projets, la pièce Bungalow 21, révèle les coulisses d'un épisode méconnu du Hollywood des années 60: la liaison entre Yves Montand et Marilyn Monroe, et ses répercussions sur Simone Signoret et Arthur Miller. L'idée a été initiée par Benjamin Castaldi, petit-fils de Signoret, qui voulait raconter cette histoire familiale complexe.

« C'est un bon sujet car il traite de problèmes universels – la trahison, l'amour, l'orgueil – mais à travers des êtres extraordinaires. J'ai écrit cette pièce en cherchant avant tout la faille chez chacun des protagonistes », confie Schmitt.

Il revient aussi sur l'amitié qu'il entretenait avec Arthur Miller : « Il était drôle et profond, mais Marilyn Monroe était un tabou. Il ne supportait pas qu'on l'interroge sur elle. J'avais envie d'explorer cette zone d'ombre. »

Un regard humaniste sur le monde

Derrière ces rencontres et analyses, Éric-Emmanuel Schmitt met en avant une vision humaniste et nuancée de l'histoire et des relations humaines et prône la diversité des regards : « Il n'y a pas d'objectivité historique, seulement des interprétations. Plus on multiplie les perspectives, plus on se rapproche du réel. »

Une philosophie qui fait de lui un écrivain inclassable, à la fois conteur et penseur, dont les interventions au Salon du Livre promettent d'enrichir les esprits, avant de continuer sa fresque de l'humanité "La Traversée des temps". dont le tome 5 paraitra le 30 septembre.

Avec IA

 

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