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[ITW] "1, 2, 3 Piccard": les exploits d'une famille hors du commun racontés dans une BD

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Les aventures de la famille Piccard déclinées dans une bande dessinée. “Un, deux, trois Piccard, les pionniers du ciel et des abysses” emporte le lecteur dans les airs et dans les mers, aux côtés de trois pionniers qui ont crû en leurs rêves.

Vous aimez les histoires d’aventures scientifiques? Alors vous allez adorer la nouvelle bande dessinée “Un, deux, trois Piccard, les pionniers du ciel et des abysses”, publiée aux éditions Dargaud. 

Pour la réaliser, l’explorateur Bertrand Piccard a ouvert les archives familiales à l’illustrateur Jean-Yves Duhoo. Le récit entraîne le lecteur dans les aventures du grand-père Auguste Piccard, qui est devenu le premier explorateur de la stratosphère et inventeur du bathyscaphe avec lequel son fils Jacques a battu un record de profondeurs dans la fosse des Mariannes. Quant au petit-fils Bertrand, il fera le premier tour du monde en ballon avant de se lancer dans l'aventure des énergies renouvelables avec l'avion solaire Solar Impulse.

Le résultat: une BD de 200 pages qui retrace, avec humour et mélancolie parfois, ces destins hors du commun.

Bertrand Piccard:

Bertrand PiccardExplorateur

"J'ai ouvert à Jean-Yves les archives familiales, je lui racontais toutes les anecdotes que mon père m'avait racontées, je lui ai montré quels livres étaient intéressants, quelles photos il y avait pour qu'il puisse s'en inspirer. Et puis ensuite, Jean-Yves a disparu pendant  deux ans. Et je me suis dit, aïe, aïe, aïe, mais qu'est-ce qui va ressortir de tout ça ? Je vais peut-être pas du tout me reconnaître là-dedans. Et en fait, quand j'ai reçu les premières planches, j'étais émerveillé. Il y a beaucoup d'anecdotes que j'ai entendues de mon père et puis Jean-Yves les a retranscrites en images. Donc, j'ai des images maintenant de situations familiales que je n'avais jamais vues."

On découvre aussi l’enfance peu commune de Bertrand Piccard qui a assisté à la fin des années 60 au lancement des programmes Apollo et qui a rencontré notamment Buzz Aldrin. Bertrand Piccard:

Bertrand PiccardExplorateur
"On peut le voir sous l'angle d'une pression épouvantable, en rencontrant des gens formidables et on se dit, on n'y arrivera jamais. Ou alors comme une stimulation, essayer de faire la même chose. Et c'est vrai qu'en rencontrant tous ces pionniers, je me suis dit que j'avais envie d'avoir la même vie qu'eux. Et c'est là que j'ai décidé d'être explorateur, parce que j'avais 11 ans à Cap Kennedy. Et ça, c'est ce que Jean-Yves Duhoo relate très bien. C'est tout le côté émotion, tout le côté humour, tout le côté humain. Donc, il ne faut pas croire que c'est juste une bande dessinée scientifique avec les plans du sous-marin bathyscaphe de mon père et de mon grand-père. C'est une aventure qui est relatée à merveille sur le plan humain par Jean-Yves."

Auguste, Jacques et Bertrand Piccard ont réaliser leurs exploits grâce à des engins exceptionnels décrits par Jean-Yves Duhoo, l’illustrateur qui s’est efforcé de vulgariser les éléments techniques tout en restant précis. Comment est-il arrivé à trouver un équilibre?  

Jean-Yves DuhooIllustrateur
"Je me suis rendu compte petit à petit que la vulgarisation, c'était vraiment une question de traduction, une question de transmission à partir d'un public spécialisé que je rencontrais dans les laboratoires pour un public complètement profane en science, dont je faisais partie, puisque je n'ai absolument aucune formation scientifique. Il y a aussi la curiosité qui fait que j'ai envie de savoir comment ça marche. Le bathyscaphe, ça me fascine. Le ballon, la capsule, l'avion solaire, comment ça marche ? Où sont les cellules ? Où sont les hélices ? Je veux tout comprendre et j'espère en avoir parlé de manière accessible."

Si vous voulez en savoir plus, retrouvez l'interview de Bertrand Piccard et de Jean-Yves Duhoo en intégralité ci-dessous:

Bertrand Piccard et Jean-Yves Duhoo

 

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Genève

Un livre sonore remet au goût du jour le patrimoine musical romand

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Elles veulent préserver la mémoire musicale suisse. Deux chanteuses du groupe Suisse Chérie, et jeunes mamans, publient “Mes premières chansons suisses”, un livre sonore illustré destiné aux tout-petits. On y retrouve des airs emblématiques comme Le Vieux Chalet, Le Ranz des Vaches mais aussi Tout Simplement. 

Ces chansons ont sûrement bercé votre enfance, et berceront peut-être aussi celle de votre progéniture. “Mes premières chansons suisses”, c’est son nom, a été imaginé par Pauline et Natacha, deux chanteuses du groupe Suisse Chérie. Ces jeunes mamans veulent transmettre l’héritage musical suisse. Pauline est l'une des deux artistes:

Pauline du groupe Suisse Chérie

Dans ce livre sonore figurent des airs emblématiques comme Le Ranz des vaches, Sentiers valaisans ou encore Tout simplement : des titres venus de plusieurs cantons romands.
Natacha est l’une des deux artistes à l'origine du projet:

Natacha du groupe Suisse Chérie

Le livre, qui coûte 15 francs,  a également été offert à 80 crèches genevoises pour faire vivre ces chansons dans le quotidien des tout-petits. Vous pouvez le retrouver sur le site www.suissecherie.com ou en librairie chez Librerit et Nouvelles Pages à Carouge ainsi qu'à l'Alchimiste à Lancy. 

 

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[ITW] Brigitte Rosset dit "merci" à sa famille

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Brigitte Rosset dit “Merci”. La comédienne genevoise publie un livre dans lequel elle partage ses souvenirs de famille, elle se confie sur ses relations avec sa mère, sa sœur ou ses grands-parents.

Brigitte Rosset nous livre ses histoires de famille.

La comédienne genevoise publie “Merci”, un ouvrage dans lequel elle partage ses souvenirs d’enfance, ses relations avec sa mère, sa sœur ou ses grands-parents.

Ce livre est tiré d'un spectacle qu’elle a joué à Fribourg en début d’année. 

Brigitte Rosset revient sur la relation avec sa maman, un vrai personnage, avare en compliments, qui minimisait parfois les situations graves avec humour. Un tempérament qui a été parfois une chance parce qu’elle ne paniquait jamais, comme la fois où Brigitte Rosset, enfant, s’est fait renversée par une voiture:

Brigitte Rosset
"Ma mère m'a dit « Ah bah tu vois, c'est formidable, tu te fais pas écraser par n'importe qui » (...) Elle nous disait "il faut savoir des armes, il faut avancer e être indépendante ».

A travers ses souvenirs et ce travail de mémoire, Brigitte Rosset a envie de parler à un public large et ça marche:

Brigitte Rosset

Retrouvez l'interview en intégralité l'interview de Brigitte Rosset ci-dessous:

Brigitte Rosset

Brigitte Rosset sera en dédicace ce vendredi 5 décembre de 18h à 19h chez Payot Cornavin à Genève.

 

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[ITW] Astérix en Lusitanie: Fabcaro et Didier Conrad partent au sud

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Une personne regarde des reproductions des personnages des albums d'Asterix en avril 2025 au Chateau de Saint-Maurice (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
Le célèbre Gaulois part au Portugal, un territoire qu'Asterix n’avait jamais foulé mais que le scénariste Fabcaro et le dessinateur Didier Conrad ont souhaité explorer tout en respectant une recette: faire rire, tout en restant fidèles à l’héritage d’Albert Uderzo et René Goscinny. Entretien en version longue.
Fabcaro & Didier ConradScénariste & Dessinateur
La Lusitanie de l’époque romaine n’était pas un terrain familier pour les auteurs. Si Fabcaro connaît le Portugal moderne, il reconnaît qu’il a dû « se documenter sérieusement » sur son passé antique. « C’est de là que vient l’histoire. Elle naît de la documentation. »

Je voulais respecter la tradition d’alternance entre albums au village et albums en voyage; le Portugal n’avait jamais été abordé

Fabcaro

Pour Didier Conrad, la reconstitution graphique du pays a nécessité un travail minutieux. Il a pu s’appuyer sur des documents historiques, des photos fournies par son acolyte, mais aussi sur des ressources numériques. « Même les costumes ont été pensés à partir de recherches », précise-t-il. « Il y a une reconstitution de la ville d’Olisipo – l’ancienne Lisbonne – que j’ai pu recréer à partir de modélisations 3D. »

Si l’on sait qu’Astérix et Obélix partent aider un petit Lusitanien croisé pour la première fois dans Le Domaine des dieux, le reste de l’intrigue est tenu secret. Aucune planche, aucune page n’a filtré. Une rareté à l’ère des aperçus en rafale.

On est dans une époque où tout est spoilé. C’est beau de se dire que le lecteur va tout découvrir en ouvrant l’album. C’est presque intemporel

Didier Conrad

Ce nouvel album, ancré en Lusitanie, suscite naturellement une attention toute particulière de la part du public portugais. Les auteurs en ont pleinement conscience. Le livre a d’ailleurs été présenté en avant-première à l’ambassade du Portugal, preuve de l’importance accordée à cette réception locale.

Quand l’ambassadeur nous a dit qu’il s’était marré, on a soufflé un peu. On s’est dit: ça va, on n’a pas fait trop de bêtises

Fabcaro

 

Fabcaro et Didier Conrad durant la présentation de l'album "Asterix en Lusitanie" à l'embassade du Portugal à Paris le 13 octobre 2025 (EPA/Teresa Suarez)

Travailler sur un mythe

Malgré le poids de l’héritage, les auteurs affirment travailler avec une grande liberté d’esprit. « Heureusement qu’on n’a pas la pression pendant qu’on travaille, sinon on serait tétanisés », sourit Fabcaro.

Didier Conrad, qui en est à son septième album, évoque un processus qui se répète. « C’est un rituel. Les lecteurs savent comment ça fonctionne, ils aiment ça. »

Leur but n’est pas de faire du Goscinny ou du Uderzo, mais de leur rendre hommage. « Goscinny, c’est inatteignable », reconnaît Fabcaro. « On fait ce qu’on peut, mais on essaie d’être à la hauteur. »

On a envie de faire un vrai Astérix. Pas une parodie. Pas un truc absurde

Et quand ils relisent les anciens albums, c’est toujours « par plaisir », pas par nécessité. L’univers est déjà bien en tête tout comme les albums fétiches. Pour Didier Conrad, ce sont Astérix chez les Bretons ou Astérix et Cléopâtre. Pour Fabcaro, ce jour-là, ce sera Le Combat des chefs.

Asterix en Lusitanie est lancé en simultané dans 19 langues. Didier Conrad a livré les dessins au début de l’été, les couleurs ont suivi. Fabcaro, lui, a travaillé le scénario dès la sortie de L’Iris blanc, jusqu’au dernier moment. « Je modifie des virgules jusqu’à l’impression », confie-t-il.
Avec IA

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Cosey embarque le lecteur des Alpes suisses jusqu'en Chine 

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(KEYSTONE/Thomas Delley)

Cosey publie son nouvel album “Yiyun”. Une bande dessinée qui mêle plusieurs thèmes très différents, la politique de l’enfant unique en Chine ou les papiers découpés. L’auteur s’amuse à perdre le lecteur dans une intrigue passionnante.

Des Alpes suisses à la Chine.

Voilà le voyage que nous propose Cosey. 

L’auteur de bande dessinée lausannois publie “Yiyun” son nouvel album dont l’action se déroule dans le Pays-d’Enhaut. Le personnage principal s’appelle Urs, il tombe amoureux d’une jeune Chinoise qu’il recroise chaque année en classe de neige. Cosey:

CoseyAuteur de BD
"Cette fille est totalement incohérente dans son comportement, ça ajoute encore au mystère. On n'y comprend rien. Mais c'est un peu le but, jusqu'à ce que finalement la vérité soit révélée à travers cette technique des papiers découpés."

Car Urs, le héros, réalise des œuvres en papier découpé pour se faire un peu d'argent. Un art qui passionne l’auteur. 

CoseyAuteur de BD

"Je suis allé prendre un cours. Je suis allé à Château-d'Œx, où il y a un musée du découpage. Et là, j'ai pris un cours et c'est fastidieux. C'est un travail avec une maîtrise constante, on ne peut pas se laisser aller."

Et au-delà de cette romance, l’histoire se transforme vite en intrigue. Cosey aborde un sujet délicat, celui de la politique de l’enfant unique en Chine:

CoseyAuteur de BD
"J'avais quand même une gêne, parce que je me disais, moi, le brave dessinateur suisse qui vit dans son petit confort, qui parle de ces horreurs, c'est un peu facile. Et j'ai pu rencontrer une dessinatrice chinoise qui s'appelle Maou, qui, elle, a traversé cette période. En discutant avec elle, je lui ai demandé de faire une introduction, au final, elle a dessiné huit pages."

Précisons que Maou, l’autrice lausannoise a publié "Fleur de prunier".

"Yiyun" est à retrouver dans toutes les bonnes librairies aux éditions du Lombard.

 

 

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Genève

Un auteur genevois reçoit le prix des Deux Magots

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Une femme passe devant le café des Deux Magots Cafe, à Paris, le 21 novembre 2002 (AP Photo/Michel Euler)

Le 92e prix des Deux Magots a été décerné lundi à Paris à l’écrivain genevois Joseph Incardona pour son roman "Le monde est fatigué" (Finitude, 2025). Il a également été retenu fin septembre dans la deuxième sélection du Prix Femina 2025.

Dans "Le monde est fatigué", Joseph Incardona suit le parcours d’Êve, sirène professionnelle dont les prestations émerveillent les foules dans les aquariums géants de Dubaï, Tokyo ou Brisbane. Mais derrière la grâce aquatique de cette créature de silicone se cache une femme mutilée, marquée à vie par un accident de la route. Le roman s’attache à sa quête de vérité et de justice: retrouver le coupable, rétablir les comptes, se venger.

Loin d’un simple thriller, le texte dépeint un monde saturé de faux-semblants. "Cela parle de solitude, de rébellion, de l’état du monde et d’une forme de superficialité", confiait l’auteur à la RTS à la sortie du roman. Un monde désenchanté, que le personnage d’Êve traverse, croisant sur sa route des figures grotesques, mais attachantes, comme Matt Mauser, détective obèse rongé par ses échecs.

Une voix mordante

A 56 ans, Joseph Incardona est loin d’en être à son coup d’essai. Né d’un père italien et d’une mère suisse, installé à Genève, il a signé une quinzaine de romans, ainsi que des pièces de théâtre, des nouvelles et un film coréalisé en 2013 (Milky Way).

En 2024, il proposait avec "Stella et l’Amérique" un road-trip grotesque et provocant où une prostituée réalisait des miracles. Une adaptation à l’écran n'est pas exclue.

Joseph Incardona succède au palmarès du prix des Deux Magots à Jean-Pierre Montal, récompensé en 2024 pour "La face nord" (Séguier). Créé en 1933 en réaction à l’académisme du Goncourt, il est doté de 7700 euros.

Avec Keystone-ATS

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