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Culture

L'illustratrice belge Dominique Goblet reçoit le Grand Prix Töpffer de la BD

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Planche Dominique Goblet
Le Grand Prix Töpffer de la bande dessinée a été remis vendredi à la dessinatrice belge Dominique Goblet. L'illustratrice de 53 ans a été récompensée pour ses ouvrages qui ont, chacun à leur manière, "marqué la bande dessinée de notre temps", ont indiqué le canton et la Ville de Genève.

Le Prix Töpffer Genève, qui récompense le meilleur album de BD publié entre septembre 2019 et septembre 2020 par auteur genevois a été attribué à Pierre Schilling pour sa bande dessinée intitulée "Sur la road" (collectionrvb.com), dont la particularité a été d'avoir été publié exclusivement sur support numérique.

Le Prix Töpffer de la jeune bande dessinée, qui récompense un projet non publié par une personne âgée de 15 à 30 ans, est revenu cette année à Melchior Best pour Au creux de la paume. Cet ouvrage "plutôt avant-gardiste propose une narration accompagnée d'une association inspirante d'images et de techniques variées".

Les prix Töpffer sont distribués depuis plus de vingt ans à Genève dans l'optique de soutenir l'art de la bande dessinée. Ils ont été ainsi nommé pour rendre hommage au Genevois Rodolphe Töpffer, qui est considéré par beaucoup au monde comme l'inventeur de la bande dessinée.

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Culture

Le monde punk et bricolé du Chaux-de Fonnier Louis Jucker à Vidy

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Le Chaux-de-Fonnier Louis Jucker a déposé ses valises musicales à Vidy-Lausanne pour quelques jours. (© Théâtre Vidy-Lausanne)

Louis Jucker, en tournée en Suisse romande et à Berne, se produit jusqu'au 15 décembre à Vidy-Lausanne, avec le Nouvel Ensemble Contemporain. Ce musicien poète punk vient bricoler des sons avec ses valises et ses objets de récup transformés en instruments de musique.

Louis Jucker a joué jeudi soir dans une petite salle de Vidy-Lausanne devant une centaine de personnes. Comme si elle remplaçait les clubs de 50 ou 100 places, qui n'existent plus à Lausanne avec la fermeture du Bourg et du Romandie.

Louis Jucker, on se souvient du discours qu'il a prononcé quand il a reçu un prix de la musique de l'Office fédéral de la culture en 2021. Le Chaux-de-Fonnier, cheveux noirs, encore plus frisés que Cat Stevens à ses débuts, défendait les friches urbaines pour permettre aux artistes mais aussi aux habitants de pouvoir créer plus librement. "J'adhère toujours à cette idée, même si c'est une cause perdue", a dit à Keystone-ATS le jeune homme de 36 ans, architecte de formation, qui vit désormais entre la Chaux-de-Fonds et Lausanne.

Jouer de la machine à écrire

Pratiquant l'humour et l'absurde dans le plus pur esprit anarchiste de l'Arc jurassien, il arrive sur scène avec sa valise et une quantité d'objets improbables transformés en instruments de musique, comme une machine à écrire. Il a aussi métamorphosé des valises en guitare et en basse, dont joue la contrebassiste lausannoise, Jocelyne Rudasigwa.

Qu'on ne s'y trompe pas, car au-delà d'une certaine naïveté que Louis Jucker affiche, une posture qu'il revendique, lui et les musiciens du Nouvel Ensemble Contemporain - ils sont six sur scène -, sont des artistes de haut vol.

Le trentenaire, qui chante en anglais - "c'est pour moi la langue du chant et du rêve" - a étudié enfant le violoncelle au Conservatoire: "J'en ai joué récemment en studio, sur le dernier disque d'Emilie Zoé.

Un label, pépinière de talents

Cette chanteuse, musicienne et compositrice lausannoise, joue sur le label Hummus Records que Louis Jucker a contribué à fonder à La Chaux-de-Fonds. Comme lui, elle a été primée par un prix suisse de la musique (2020) à l'instar de plusieurs autres artistes de ce label, à savoir le guitariste chaux-de-fonnier Jona Nido (2022), la chanteuse fribourgeoise Laure Betris, aka Kassette (2018) ou le batteur biennois Lionel Friedli (2021).

A Vidy, il invite encore sur scène différents créateurs les 9 - Louis Schild et Antoinette Rychner - et 14 décembre - le trio féminin genevois post-punk Massicot avec Simone Aubert, Colline Grosjean et Mara Krastina ainsi que le plasticien jurassien Augustin Rebetez.

Il propose également un atelier pour créer ses instruments et en jouer, le 9 décembre. Trois jours plus tard il invite à une lecture avec l'écrivaine du Jura bernois Myriam Wahli et ses instruments valises à la Chapelle de la gare, à Chavannes-près-Renens.

Il poursuit ensuite en Suisse romande début 2024 au Théâtre de Beausobre à Morges le 13 janvier, à Berne au Bee-Flat le 14 janvier, à Yverdon au Théâtre Benno Besson le 1er mars et à la Ferme-Asile à Sion le 2 mars.

Nouvel album

Louis Jucker prépare également une tournée en Suisse alémanique pour 2024, où il se produit déjà régulièrement comme à la Rote Fabrik à Zurich ou au Mokka à Thoune.

Dans un tout autre registre musical, le musicien chaux-de-fonnier prévoit l'an prochain de sortir un nouvel album avec Coilguns, un groupe de punk rock dans lequel il chante depuis qu'il est ado. Et il a encore un projet d'exposition dans la pharmacie désaffectée du Valentin à Lausanne, qui devrait fermer en juin.

Quand il nous dit que l'organisation de sa vie tient du "rubik's cube" général, on le croit sans problème.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une exposition Lego pour petits et grands

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Les Lego sont sans doute les jouets les plus populaires chez les enfants et certains adultes. Une expo est à voir à M Parc La Praille à Genève jusqu’à samedi.

Le Faucon Millenium de Star Wars, le château de Harry Potter ou encore le Titanic.

Voici quelques-unes des répliques en Lego que vous pouvez voir jusqu’à samedi au centre M Parc La Praille à Genève. Une exposition organisée par l’association Geneva Brick.

La firme danoise a su s’adapter aux univers à la mode, comme le cinéma ou la musique. Mais il est possible de construire des œuvres originales. Vous pourrez découvrir par exemple la cathédrale Saint-Pierre ou le Taj Mahal. 

Le reportage de Solène Revillard:

ReportageUne exposition Lego pour petits et grands

Et les visiteurs croisés jeudi avaient des étoiles dans les yeux:

Des visiteurs heureuxUne exposition Lego pour petits et grands

L’association Geneva Brick a vu le jour en mars 2023, elle compte une vingtaine de membres et elle est à la recherche d’un local pour organiser des ateliers. 

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Culture

Vers une amélioration des conditions de travail des artistes

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Le canton de Genève a mis sur pied des dispositifs-pilote visant une meilleure rémunération des artistes, notamment dans les domaines des arts visuels et musiques actuelles (image prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Genève a mis sur pied plusieurs démarches-pilotes en faveur de l'amélioration des conditions de travail dans le domaine de la culture dans le canton. Elles visent à une rémunération plus équitable pour les artistes des domaines des musiques actuelles et des arts visuels. Par ailleurs, une coopérative de salariat sera lancée à l'intention de tous les acteurs culturels.

La culture génère de la croissance et de nombreux emplois. Pourtant, la crise sanitaire a mis en lumière la précarité et la fragilité des conditions de travail du secteur, écrit le canton jeudi dans un communiqué. Il rappelle qu'en 2019, 59% des acteurs culturels gagnaient moins de 40'000 francs par an.

Le département de la cohésion sociale (DCS), le département de l'économie et de l'emploi (DEE), les organisations professionnelles ont décidé d'unir leurs forces pour rechercher des solutions à ces problématiques. "L'objectif est d'améliorer pas à pas la condition globale des artistes", a déclaré à Keystone-ATS Cléa Redalié, cheffe du Service cantonal de la culture.

Compléter les rémunérations

Concrètement, le canton a décidé de soutenir un dispositif-pilote visant à favoriser de nouvelles pratiques plus vertueuses en matière de rémunération et de couverture sociale. Il sera financé dans un premier temps par une subvention à hauteur de 580'000 francs pour 2023 et 2024.

Porté par l'association Inarema fondée en septembre 2023, l'outil concerne les musiques actuelles et les arts visuels, domaines qui sont le plus touchés par des lacunes. Le soutien proposé par Inarema doit permettre aux structures bénéficiaires de compléter le montant de la rémunération des artistes qu’elles programment. L'objectif est de progresser vers les grilles tarifaires émises par les organisations professionnelles.

Trois sessions sont prévues durant l'année pour déposer des demandes de soutien. Le dispositif est appelé à élargir ses sources de financement tant publiques que privées. Une première évaluation permettra de définir les adaptations nécessaires à sa poursuite. Le canton précise encore que sa conception s’appuie sur plusieurs études récentes en matière de rémunération des artistes, menées notamment par Ecoplan et Interface.

Unique régime salarié

Par ailleurs, de nombreuses structures qui font appel au travail d'artistes ne parviennent pas pleinement à remplir leur rôle d'employeur. Souvent, en raison de contraintes financières, elles ne versent pas de cotisations sociales complètes. D'où le lancement de la coopérative Merīwezā qui sera opérationnelle début 2024.

Son objectif est d'agir comme employeur et de permettre aux acteurs de tous les domaines culturels de percevoir leurs revenus dispersés dans un unique régime salarié. Ils auront ainsi pleinement accès à une couverture sociale telle que prévue par la loi et respectant leurs régimes sociaux spécifiques. Le canton offre là un soutien au fonctionnement de la coopérative.

Nouvelle loi

Les lignes directrices de la politique culturelle cantonale, publiées en décembre 2022 par le Conseil d'Etat, fixent l'objectif de "favoriser une transition durable et sociale dans le domaine de la culture", notamment par "davantage de protection des personnes travaillant dans le domaine de la culture". Une visée que l'on retrouve au c½ur de la nouvelle Loi pour la promotion de la culture et de la création artistique (LPCCA), dont l'entrée en vigueur prévue en janvier 2024 concernera l'ensemble des collectivités publiques genevoises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le visage au coeur de la 6e biennale de l'art brut

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Ce visage brodé a été retenu pour l'affiche de l'exposition que l'on peut voir dans les rues de Lausanne. On le doit à Bertha Morel, qui l'a réalisé entre 1936 et 1960, et dont le format est très petit : 8,7 x 7,1 cm. (© )

Le visage est au centre de la sixième édition des biennales de l'art brut qui se tient à Lausanne du 8 décembre au 28 avril. Le musée de l'art brut a sélectionné 330 pièces, issues de son fonds et réalisées par une quarantaine d'autrices et d'auteurs.

"Comme pour chaque biennale, l'exposition rassemble des oeuvres méconnues ou pas encore présentées, parmi plus de 70'000 pièces que le musée possède", a expliqué Sarah Lombardi, directrice du musée de l'art brut jeudi devant la presse. Elle revisite aussi des corpus déjà montrés au public, mais sous un angle nouveau.

"Il y a au moins autant de visages que de pièces que nous présentons", a relevé le commissaire de l'exposition Pascal Roman, professeur de psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse. Et de montrer les portraits d'Eugène Wyss sculptés dans des noyaux d'abricots ou ceux plus destructurés de Curzio Di Giovanni, qui s'inspirent de photographies de stars dans les magazines.

Le visage, intime et extérieur

Le visage est souvent une des premières choses qu'un enfant dessine. Il est aussi un sujet de prédilection pour les artistes, quelles que soient les époques ou les techniques utilisées: "le visage est à la fois le lieu le plus intime et le plus extérieur du sujet", estiment Jean-Jacques Courtine et Claudine Haroche, auteurs de "Histoire du visage" .

Outre la qualité esthétique des travaux, les critères de sélection du commissaire de l'exposition se rapportent notamment à la diversité des supports et des techniques employés : textile, bois, pierre, papier, peinture, craie, gouache, feutre ou stylo à bille.

On peut voir par exemple des visages en textile, parfois appliqués sur du courrier comme celui que Danielle Jacqui envoyait à Michel Thévoz, l'ancien directeur du musée de l'art brut. Dans un autre genre et d'une tout autre envergure, on doit à cette autrice la statue de 36 tonnes, qui culmine à 14 mètres de haut devant La Ferme des Tilleuls à Renens.

Frontières en art et art brut

Elle est une des deux invitées au vernissage de l'exposition jeudi soir. Elle sera accompagnée d'une autre autrice, Ody Saban. Et c'est là que les frontières entre artistes et autrices et auteurs d'art brut se brouillent, les seconds étant à l'origine éloignés des circuits officiels de la reconnaissance avant que des médecins psychiatres ne les fassent sortir de l'ombre.

Lucienne Peiry, historienne de l'art et ancienne directrice du musée de l'art brut, interroge le statut à octroyer à ces multitudes de visages qui peuplent les oeuvres d'art brut. "La précarité affective et sociale qui caractérise souvent l'environnement d'autrices et auteurs d'art brut (isolés, enfermés, marginalisés) peut constituer le terreau de carences ou de traumatismes que l'acte de créer va tenter de tempérer, voire de transformer et transfigurer au travers de la représentation de visages", tente Pascal Roman.

Une dizaine de films documentaire sont projetés pendant l'exposition. Un concert le 18 janvier, en collaboration avec l'Orchestre de Chambre de Lausanne, et un colloque sont encore prévus. Ce dernier rassemblera des historiens de l'art, des philosophes et des psychologues le 22 février au Vortex de l'Université de Lausanne.

Enfin une exposition de Mario Del Curto, qui a photographié des créatrices et créateurs hors normes entre 1983 et 2016, attend les visiteurs à la Grange de Dorigny du 9 février au 3 mars.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Affaire Bouvier à Genève: la procédure pénale est classée

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Le Ministère public genevois a classé la procédure pénale dirigée contre Yves Bouvier. Cette décision fait suite au retrait des plaintes de Dimitriy Rybolovlev, un accord ayant été conclu entre les parties (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Ministère public genevois a classé la procédure pénale dirigée contre Yves Bouvier. Cette décision fait suite au retrait des plaintes de Dimitriy Rybolovlev, un accord ayant été conclu entre les parties.

Yves Bouvier et Dimitriy Rybolovlev étaient en litige depuis 2015, après la vente par le premier aux sociétés liées au second de 38 oeuvres d'art entre 2003 et 2014, d'une valeur totale de 2,2 milliards de francs, a rappelé jeudi le Ministère public. Ces sociétés avaient déposé plainte pénale à l'encontre de M. Bouvier et d'autres prévenus à Monaco en 2015 et à Genève en 2017 pour escroquerie par métier, blanchiment d'argent et gestion déloyale.

Le 20 novembre dernier, les parties ont informé le Ministère public qu'elles ont conclu un accord. Les parties plaignantes ont retiré leur plainte. La procédure a été classée par ordonnance le 6 décembre. Les frais de procédure, arrêtés à 100'000 francs, ont été mis à la charge d'Yves Bouvier, a précisé le Ministère public.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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