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Culture

Le romancier américain Paul Auster est mort à l'âge de 77 ans

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Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues. Plusieurs de ses romans creusent le thème du hasard et des coïncidences qui changent le destin de ses personnages. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films est mort de complications d'un cancer du poumon à l'âge de 77 ans, a annoncé le New York Times mardi. Il avait été propulsé sur la scène littéraire internationale par sa "Trilogie new-yorkaise".

L'écrivain est décédé à son domicile de Brooklyn, à New York (Etats-Unis), a indiqué une amie de la famille, Jacki Lyden, dans un courriel à l'AFP, après avoir informé le New York Times. "Paul s'est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches", a écrit mardi Mme Lyden.

Son épouse, l'écrivaine Siri Hustvedt, avait annoncé l'an dernier qu'il souffrait d'un cancer. Fin août, dans un long post poignant sur Instagram, accompagné de photos du couple jeune, elle indiquait que Paul Auster n'était pas sorti d'affaire, après avoir annoncé six mois auparavant, sur le même réseau social, le cancer de son époux soigné à New York.

"Nous n'avons pas encore passé le panneau 'Vous quittez le Cancerland' qui marque la frontière du pays", avait-elle dit. Comparant le sort de son mari à celui "d'enfants malades", elle avait estimé que "Paul (avait) de nombreuses années derrière lui, son enfance, sa jeunesse, l'âge adulte" et qu'"il (était) aujourd'hui âgé."

Reflets et faux-semblants

Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues. Plusieurs de ses romans creusent le thème du hasard et des coïncidences qui changent le destin de ses personnages.

Dans "Cité de Verre", "Revenants" et "La Chambre dérobée" qui forment la "Trilogie", ses personnages partent à la recherche de leur identité à la manière de détectives dans le labyrinthe de Manhattan hérissé de gratte-ciels où tout n'est que reflets et faux-semblants.

Ce descendant de juifs ashkénazes a étudié à l'Université Columbia de New York les littératures française, italienne et britannique. Après ses études, il vit à Paris de 1971 à 1975 et traduit des poètes français, mais il doit multiplier les emplois avant de pouvoir vivre de ses livres.

L'héritage de son père mort en 1979 lui permet de se consacrer à l'écriture.

Vénéré en France

L'écrivain s'est fait connaître en 1982 avec "L'invention de la solitude", un roman autobiographique où il tente de cerner la personnalité de son père.

Le romancier perce en 1987 sur la scène internationale, notamment en Europe, avec sa "Trilogie new-yorkaise", un roman noir qui s'inspire du genre policier.

Également scénariste, Paul Auster a contribué au film "Smoke", qui dresse le portrait d'âmes perdues gravitant autour d'un débit de tabac de Brooklyn, et sa suite "Brooklyn Boogie", deux films qu'il réalise avec Wayne Wang.

Parmi ses autres oeuvres à succès figurent notamment "Moon Palace", "Le Livre des illusions" et "Brooklyn Follies". Ecrivain vénéré en France qu'il considère comme son "deuxième pays", il reçoit le Prix Médicis étranger pour le "Léviathan" en 1993.

Démocrate affiché

Démocrate affiché, il a dénoncé dans l'un de ses livres, les années Bush.

En avril 2022, il avait perdu son fils Daniel Auster, 44 ans, qu'il avait eu avec l'écrivaine Lydia Davis, sa première épouse. Ce dernier était mort d'une "surdose accidentelle" à New York après avoir été inculpé d'homicide involontaire pour le décès fin 2021, également par surdose, de sa fille Ruby, âgée seulement de dix mois.

Malgré un cancer diagnostiqué la même année, il a achevé un dernier livre à la tonalité nostalgique, "Baumgartner", un "petit livre tendre et miraculeux", selon les mots de sa femme Siri Hustvedt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

La police de Los Angeles va enquêter sur la mort de Matthew Perry

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Matthew Perry incarnait le personnage de Chandler dans la série Friends. (© KEYSTONE/AP Invision/BRIAN ACH)

La police de Los Angeles a annoncé mardi enquêter sur les circonstances de la mort de l'acteur Matthew Perry, acteur vedette de la série "Friends" décédé en octobre des "effets aigus" d'une prise de kétamine.

Agé de 54 ans, Matthew Perry a été retrouvé inconscient le 28 octobre par son assistant dans un jacuzzi à son domicile de Los Angeles.

Selon le rapport du bureau de médecine légale du comté de Los Angeles, celui qui incarnait "Chandler Bing" dans la sitcom "Friends" était décédé des "effets aigus" d'une prise de kétamine. Sa mort avait été déterminée comme étant un "accident", mais fait l'objet d'investigations.

Dans un communiqué, la police de Los Angeles indique ainsi "continuer son enquête sur les circonstances de la mort de Matthew Perry", avec l'aide de la police fédérale antidrogues (DEA) et de la police des postes américaines (USPIS), "sur la base du rapport de médecine légale".

La kétamine, anesthésiant parfois détourné à des fins stimulantes ou euphorisantes, était prise par l'acteur de manière supervisée dans le cadre de sessions de thérapie pour dépression.

La question de savoir comment Matthew Perry -- qui n'avait pas eu de session supervisée d'injection plusieurs jours avant sa mort -- s'est procuré la kétamine est désormais au coeur de l'enquête.

Matthew Perry luttait depuis des années contre son addiction aux analgésiques et à l'alcool. Dans ses mémoires publiés l'année dernière, il avait confié avoir suivi 65 séances de sevrage, dépensant plus de neuf millions de dollars.

Il avait aussi subi plusieurs opérations chirurgicales liées à ses problèmes d'addiction à la drogue, dont une intervention durant sept heures au niveau du colon en 2018, allant jusqu'à affirmer un jour: "Je devrais être mort".

Sa mort inattendue avait suscité une pluie d'hommages, allant de grandes figures de Hollywood au Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cinéma & Séries TV

Nabilla n’a pas fait d’esclandre à Cannes

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Nabilla ne se laisse pas démonter par les critiques. (©Joan Hernandez Mir)

Drapée dans son fourreau noir, coupe à la garçonne, Nabilla et son compagnon Thomas Vergara se prêtent volontiers au jeu des photographes.

Poliment, l’influenceuse, devenue femme d’affaires s’exprime au micro d’une chaîne de télévision du net : "J’ai eu un problème pour fermer ma robe, cela coince au niveau du bas du dos".

Elle qui assume sa chirurgie esthétique extra large ne se laisse pas démonter par les critiques, qui, elle ne le sait pas encore, vont déchaîner les passions, encore une fois !

Cannes et ses cancans ! Chaque jour une rumeur, qui file comme une traînée de poudre !

Lundi, tout le monde parlait du film en compétition avec demi Moore, The substance, projeté dimanche soir.

Nudité et style gore, deux ingrédients qui fonctionnent bien au festival et qui a divisé les spectateurs.

Mardi est un autre jour ! Sujet Nabilla qui a été recalée hier soir d’un restaurant de plage.

La toile s’enflamme de commentaires jaloux et haineux pour cette fausse star qui se la joue !

Sans bruit ni esclandre, polie, elle s’en est aller voir ailleurs, profitant d’une balade en bord de mer et a dîné tranquillement dans un palace aux alentours.

Que de bruit pour rien … mais comme cela, vous êtes au courant !

Vick Capt

Vick Capt est notre envoyée spéciale dans le sud de la France pour la 77ème édition du Festival de Cannes et nous partage les coulisses du plus prestigieux des festivals sur Radio Lac! 

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Culture

Scarlett Johansson accuse OpenAI d'avoir copié sa voix pour ChatGPT

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Open AI a annoncé chercher de nouvelles voix. (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

Une voix qui ressemble à s'y méprendre à celle de Scarlett Johansson: ChatGPT va changer de tonalité, a annoncé l'entreprise OpenAI, que l'actrice accuse, ainsi que son directeur général, Sam Altman, d'avoir copié sa voix à son insu

"Nous avons entendu les interrogations sur la manière dont nous avons choisi les voix pour ChatGPT", a souligné lundi OpenAI, l'entreprise qui a développé ChatGPT, sur X (ex-Twitter).

Par conséquent, "nous travaillons à suspendre l'utilisation de Sky (qui interagit vocalement avec les internautes, NDLR) pendant que nous y répondons", précise l'entreprise.

"La voix de Sky n'est aucunement une imitation de celle de Scarlett Johansson", a cependant assuré OpenAI dans un article posté sur son blog, assurant qu'elle avait été développée en se basant sur la voix de différentes actrices.

Mais l'actrice accuse OpenAI et son directeur général, Sam Altman, d'avoir volontairement copié sa voix, à son insu, l'obligeant à engager un avocat afin d'en obtenir la modification.

"En septembre dernier, j'ai reçu une offre de Sam Altman, qui souhaitait m'embaucher pour être la voix de l'actuel système ChatGPT 4.0", indique-t-elle dans ce communiqué lundi en fin de journée. "Il a dit qu'il pensait que ma voix réconforterait les gens", a-t-elle détaillé, soulignant avoir alors "décliné l'offre".

"Choquée"

"Quand j'ai entendu la démo publiée, j'ai été choquée, en colère et incrédule que M. Altman ait mis au point une voix qui ressemblait si étrangement à la mienne que mes amis les plus proches et les médias ne pouvaient pas faire la différence", raconte l'actrice.

Elle ajoute que "M. Altman a même insinué que la similitude était intentionnelle, en tweetant un seul mot, +elle+". Scarlett Johansson avait en effet incarné la voix du système d'intelligence artificielle dans le film "Her", dont les créateurs de ChatGPT n'ont pas caché s'inspirer.

L'actrice explique avoir alors "été obligée d'engager un conseiller juridique, qui a écrit deux lettres à M. Altman et OpenAI, (...). OpenAI a accepté à contrecoeur de supprimer la voix +Sky+".

OpenAI a détaillé la manière dont elle a travaillé, avec des acteurs professionnels, afin de créer plusieurs voix numériques, qu'elle a appelé Breeze, Cove, Ember, Juniper et, donc, Sky.

Nouvelles voix à venir

Cette annonce intervient quelques jours après qu'OpenAI a annoncé dissoudre son équipe dont la mission était d'atténuer les éventuels dangers à long terme d'une IA trop intelligente.

L'annonce avait été marquée par le départ d'un des cofondateurs de l'entreprise, Ilya Sutskever, ainsi que du responsable de l'équipe, Jan Leike.

"OpenAI doit devenir une entreprise qui place la sécurité de l'IA générale avant toute autre considération", avait écrit M. Leike vendredi sur X. Sam Altman avait exprimé son regret de le voir partir, ajoutant qu'il "a raison, nous devons faire plus, c'est notre objectif".

L'entreprise a présenté lundi la nouvelle version de son produit-phare, avec GPT-4o, aux performances améliorées et au comportement qui se veut plus proche des humains, la rendant par ailleurs gratuite pour tous les utilisateurs.

"A l'avenir, vous devez vous attendre à disposer d'encore plus d'options, car nous comptons ajouter des voix à ChatGPT pour mieux répondre aux intérêts divers et aux préférences des utilisateurs", a ajouté OpenAI sur son blog.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le groupe de médias de Trump a perdu 327 millions de dollars

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Le groupe média de Trump affiche une perte au premier trimestre 2024. (© KEYSTONE/AP/Michael M. Santiago)

La société de médias de Donald Trump, Trump Media and Technology Group (TMTG), cotée à Wall Street depuis fin mars, a annoncé lundi avoir perdu plus de 300 millions de dollars au premier trimestre 2024.

Le groupe a réalisé une perte nette de 327,6 millions de dollars de janvier à mars, contre une perte nette de 210,3 millions à la même période l'an passé, selon un communiqué.

Sur ces trois mois, TMTG, dont le principal actif est le réseau social Truth Social, n'a engrangé que 770'500 dollars de chiffre d'affaires.

Coté à la Bourse de New York depuis le 26 mars, le groupe de médias du candidat républicain à la Maison Blanche est désormais tenu de publier ses résultats trimestriels.

Pour faire son entrée à Wall Street, TMTG avait fusionné avec Digital World Acquisition Corp (DWAC), un véhicule coté, ou SPAC, dont le seul but est de permettre à une société d'accéder plus facilement à la Bourse.

Cela a coûté plus de 6 millions de dollars au groupe de Donald Trump, quadruplant la perte opérationnelle par rapport au 1er trimestre 2023, à 12,1 millions de dollars.

"D'après les données fournies à TMTG, au 29 avril 2024, les actions de la société étaient détenues par plus de 621'000 actionnaires, dont la grande majorité sont des investisseurs particuliers", détaille l'entreprise dans son communiqué.

Le cours de Trump Media and Technology Group s'était effondré de plus de 70% après son introduction en Bourse, avant de rebondir à partir de mi-avril. Cette chute avait amputé de plusieurs milliards de dollars la fortune de Donald Trump, qui contrôle 57,3% des actions de TMTG.

Le directeur général du groupe, Devin Nunes, ancien élu républicain, avait accusé des fonds spéculatifs de manipuler le marché pour faire baisser le cours de son action moyennant un mécanisme illégal. Il a assuré lundi dans le communiqué que TMTG est "bien capitalisée".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Cannes: un biopic explosif sur Trump marque la mi-festival

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L'équipe de "The Apprentice" sur le tapis rouge à Cannes. (© KEYSTONE/EPA/Neilson Barnard / POOL)

Amphétamine, calvitie, viol et trahison: "The Apprentice", biopic sans concession de Donald Trump a été présenté lundi en compétition au Festival de Cannes. Il retrace le parcours initiatique de l'entrepreneur immobilier dans les années 1970 et 1980 à New York.

Avec ce long-métrage, le Dano-Iranien Ali Abbasi fait ses premiers pas à Hollywood après des films remarqués sur la Croisette ("Border", prix Un certain regard en 2018, "Les nuits de Mashhad" en 2022).

D'abord dépeint en arriviste un peu naïf, Donald Trump (incarné par Sebastian Stan, connu pour son rôle dans "Captain America") se départit de ses principes à mesure qu'il découvre les ficelles du pouvoir au côté de son mentor, l'avocat Roy Cohn (Jeremy Strong de "Succession"), étroitement associé au maccarthysme et à la mafia new-yorkaise.

"Attaquer, attaquer, attaquer"

"Attaquer, attaquer, attaquer", "ne jamais rien admettre": Trump va s'approprier les maximes de Cohn et profiter de son carnet d'adresses fourni, avant de l'abandonner à son sort, malade du sida.

Le film s'ouvre sur une clause de non-responsabilité indiquant que bon nombre des événements portés à l'écran sont fictifs.

Dans une scène particulièrement forte, Trump viole sa première épouse, Ivana (Maria Bakalova). On le voit également prendre des pilules d'amphétamines ou subir une liposuccion et une chirurgie pour masquer sa perte de cheveux.

"Nous voulions faire une version punk rock d'un film historique, ce qui signifiait que nous devions garder une certaine énergie, un certain esprit, (ne pas) être trop pointilleux sur les détails et sur ce qui est vrai ou faux", a récemment déclaré Abbasi à Vanity Fair.

Ce qui ne manquera pas d'exaspérer le procédurier Trump, qui comparait par ailleurs actuellement à New York pour des paiements dissimulés à une star du X qui affirme avoir eu avec lui une relation sexuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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