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Culture

Helvetas Cinéma Sud débarque à Genève

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Cinéma sud Helvetas est à Genève jusqu'à dimanche. Le ciné 100% écolo débarque aux bains des Pâquis.

Par Judith Monfrini

 Cinéma sud a débarqué hier soir (ma) aux Bains des Pâquis à Genève. Six films du Sud sont proposés gratuitement jusqu'à dimanche par  Helvetas pour sensibiliser le public à d'autres réalités.  A l'affiche, du cinéma indien, népalais, chilien et même saoudien. Cinéma Sud a visité 19 villes en Suisse Romande depuis le mois de juin, avant d'arriver à Genève. La particularité: ce cinéma est 100% écologique, comme l'explique Marion Petrocchi, chargée de communication chez Helvetas.

Marion PetrocchiChargée de communication chez Helvetas
programme Ciné Sud

programme @Helvetas

L'association Helvetas œuvre dans les pays en voie de développement depuis 60 ans, notamment dans le domaine de l'eau. Elle est très concernée par le développement durable et s'inquiète de la pérennité de ses projets. Marion Petrocchi:

Marion PetrocchiChargée de communication chez Helvetas

Les organisateurs conseillent de prendre couvertures et polaires pour profiter pleinement du film. Projection à 21 heures aux Bains des Pâquis.

 

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Culture

Des grands noms à l'affiche de la prochaine saison de l'OCL

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"Véritable pop star", le violoncelliste Yo-Yo Ma sera l'une des têtes d'affiche de la prochaine saison de l'OCL (archives). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

L'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) promet une prochaine saison pleine "d'effervescence". Renaud Capuçon et ses musiciens accueilleront des stars du classique (et du cinéma), joueront pour tous types de public et partiront sur la route, notamment en Corée du Sud.

L'OCL se produira l'an prochain avec "une véritable popstar", le violoncelliste Yo-Yo Ma, "la figure la plus emblématique du classique actuellement", a souligné le directeur artistique Renaud Capuçon, au moment de dévoiler mardi l'affiche de la saison 2024/2025.

Rare en Europe, le Franco-Américain d'origine chinoise aux 120 albums et 19 Grammy Awards se produira le 28 janvier à Beaulieu dans le concerto de Robert Schumann. Trois autres concerts sont prévus avec lui les jours suivants, à Genève, Rolle et Gstaad (BE).

Renaud Capuçon s'est aussi réjoui de recevoir "trois pianistes majeurs de notre temps", à savoir Martha Argerich - de retour à Lausanne pour la troisième année consécutive -, Emanuel Ax et András Schiff.

Jean Reno en narrateur

Autre figure de la saison à venir, la soprano Barbara Hannigan revient à l'OCL en tant que principale cheffe invitée. "C'est une personnalité qui sort du cadre. Chaque concert avec elle constitue une aventure", a relevé Renaud Capuçon au sujet de la Canadienne, qui sera à la baguette pour trois concerts.

Le chef et violoniste français a également promis une soirée "hilarante" avec Igudesman & Joo, célèbre duo comique qui se joue des codes de la musique classique.

Autre vedette de passage à Lausanne, mais issue du cinéma cette fois-ci, Jean Reno viendra réciter le texte de "Pierre et le loup" de Prokofiev, à deux reprises en janvier prochain. "Après avoir assisté à l'un de nos concerts, il est venu, les larmes aux yeux, me demander si nous pouvions faire quelque chose ensemble", a raconté Renaud Capuçon.

Enfants et prisonnières

Comme les années précédentes, l'OCL proposera des concerts "Découvertes", destinés entre autres au jeune public. Des spectacles sont notamment prévus autour du sport et du hip-hop.

Le projet "L'OCL pour tous" se poursuit également auprès d'un public dit "empêché". Quatre concerts sont programmés, dont un devant des détenues de la prison pour femmes de Lonay.

"Un emblème" pour Lausanne

La future saison sera aussi marquée par la tournée de l'OCL qui, pour la première fois depuis quinze ans, se produira hors de l'Europe. Les musiciens lausannois donneront cinq concerts en Corée du Sud entre le 29 août et le 3 septembre prochain.

Outre ces dates en Asie, l'OCL jouera au festival Berlioz à la Philharmonie de Paris, au Concertgebouw d'Amsterdam ainsi qu'à Cologne ou encore au Danemark (Aalborg et Copenhague). En Suisse, l'orchestre sera présent à Ascona, Genève, Rolle, Gstaad, Martigny (VS) et Muri (BE).

"L'OCL s'installe dans le paysage international", a remarqué Renaud Capuçon. En poste depuis 2021, le Français a rappelé l'une de ses missions, "faire de l'OCL un emblème fort de la ville de Lausanne", un orchestre "dont chaque habitant peut être fier."

Déménagement en vue

A noter finalement que cette saison sera la 30e et dernière à proposer des concerts le soir à la salle Métropole. Dès septembre 2025, la série des "Grands Concerts" déménagera au théâtre de Beaulieu, tandis que les "Entractes" seront joués à la salle Paderewski au casino de Montbenon. Seules les "Dominicales" et les "Découvertes" resteront à la salle Métropole.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Scala de Milan aura un nouveau directeur, Fortunato Ortombina

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La succession à la tête de la Scala, établissement "d'intérêt national", avait provoqué des remous, sur fond de reprise en main du service public de la culture par le gouvernement de Giorgia Meloni (archives). (© KEYSTONE/EPA TEATRO ALLA SCALA PRESS OFFICE/STEFANO GUINDANI)

L'Italien Fortunato Ortombina, directeur de la Fenice de Venise, a été nommé mardi directeur de la Scala de Milan, a annoncé le maire de la ville Giuseppe Sala. Sa candidature a été poussée par le gouvernement de Giorgia Meloni.

Fortunato Ortombina, 63 ans, dirige depuis 2017 l'opéra de Venise, l'un des hauts lieux de la vie culturelle italienne. Il succèdera ainsi au Français Dominique Meyer, 68 ans, en poste depuis près de quatre ans.

L'Italien marque ainsi son grand retour à la Scala, où il a été de 2003 à 2007 coordinateur de la direction artistique. Il avait été nommé directeur artistique de la Fenice de Venise en 2007 avant de prendre ses commandes dix ans plus tard.

De Lausanne à Milan

Pendant un an toutefois, les deux hommes se côtoieront: M. Ortombina prendra ses fonctions à compter de septembre 2024 et M. Meyer les conservera jusqu'en août 2025, a précisé Giuseppe Sala, président du conseil d'administration de la Scala. "Nous avons tout fait pour le bien de la Scala, avec dignité et correction", a-t-il commenté à l'issue d'un conseil d'administration.

M. Meyer était arrivé aux commandes de la Scala en 2020, après avoir dirigé pendant dix ans l'Opéra de Vienne. Il avait été auparavant directeur des opéras de Paris et de Lausanne.

Le directeur musical de la Scala, Riccardo Chailly, 71 ans, dont le mandat actuel expire également en février 2025, a quant à lui vu ses fonctions prolongées jusqu'en 2026.

Reprise en main

La succession à la tête de la Scala, établissement "d'intérêt national", avait provoqué des remous, sur fond de reprise en main du service public de la culture par le gouvernement de droite et d'extrême droite de Giorgia Meloni. M. Ortombina avait été proposé comme successeur de M. Meyer à l'issue d'une rencontre début mars entre le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano et M. Sala.

Sa nomination a été toutefois retardée car plusieurs membres du conseil d'administration avaient suggéré lors de leur dernière réunion convoquée le 8 avril de prolonger d'un an les mandats de MM. Meyer et Chailly.

Mais le gouvernement y a mis son veto: "un mandat a une date limite, précisément pour encourager la rotation et le renouvellement", avait répliqué aussitôt le sous-secrétaire à la Culture, Gianmarco Mazzi. Le gouvernement Meloni avait fixé en mai dernier à 70 ans la limite d'âge pour les directeurs de théâtres lyriques, empêchant ainsi de fait une reconduction de M. Meyer qui l'atteindra en août 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

"C'est notre Notre-Dame": la vieille Bourse de Copenhague en feu

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La Chambre de commerce danoise a fait état d'un "spectacle terrible". (© KEYSTONE/EPA/Emil Helms)

Les pompiers danois tentaient mardi d'éviter l'effondrement du bâtiment historique de l'ancienne Bourse de Copenhague, datant du XVIIe siècle, en proie aux flammes. La flèche emblématique s'est effondrée devant des Danois médusés.

La flèche haute de 54 mètres s'est écroulée dans les flammes en début de matinée et les pompiers tentaient de sauver la structure du bâtiment qui subissait des travaux de rénovation.

"Les façades sont encore debout, mais elles commencent à céder sous l'effet de l'incendie", a dit le directeur des services de secours, Jakob Vedsted Andersen, à la mi-journée.

"Nous faisons tout notre possible pour protéger les façades, mais nous ne pouvons donner aucune garantie", a-t-il ajouté.

L'incendie s'est déclaré pour une raison inconnue sous le toit vers 7h30 locales, selon les secours qui ont dépêché plus d'une centaine de pompiers sur place, tandis que la police bloquait des parties de la capitale à la circulation.

Le sinistre n'a fait aucun blessé et il n'y a pas de risque de propagation à d'autres bâtiments.

"Nous nous sommes réveillés avec un triste spectacle", a dit le roi du Danemark Frederik X dans un communiqué, "une partie importante de notre patrimoine architectural était et est toujours en flammes".

"Cela fait mal à l'âme des Danois, des années d'histoire se consument dans les flammes", a abondé la Première ministre Mette Frederiksen auprès de la télévision publique danoise.

Une riveraine, Elisabeth Moltke, 45 ans, est venue assister au sinistre: "c'est notre Notre-Dame, c'est notre trésor national", a-t-elle confié émue à l'AFP.

Toit en cuivre

De nombreux camions entourent l'édifice qui abrite aujourd'hui la Chambre de commerce danoise, à deux pas du Parlement et du siège du gouvernement.

"C'est un toit en cuivre, et il est tout simplement impossible d'y pénétrer", avait déclaré plus tôt le directeur des services de secours.

Edifice incontournable de Copenhague, la vieille Bourse, qui abrite aussi une vaste collection d'oeuvres art, était en cours de rénovation pour célébrer ses quatre siècles d'existence.

"Images terribles (en provenance) de la Bourse ce matin. 400 ans de patrimoine culturel danois en flammes", a déploré sur le réseau social X le ministre de la Culture danois Jakob Engel-Schmidt.

Des forces de l'armée danoise, Den Kongelige Livgarde, ont aussi été dépêchées sur les lieux, notamment pour essayer de sauver des oeuvres.

Reconstruction

"Je n'ai pas les mots. C'est un bâtiment de 400 ans qui a survécu à tous les autres incendies qui ont ravagé Copenhague, c'est une perte terrible", s'est désolé un habitant, Carsten Rose Lundberg.

"Nous travaillons actuellement d'arrache-pied pour sauver notre art historique de la Bourse", a indiqué la Chambre de commerce.

La maire de Copenhague, Sophie Haestorp Andersen, a déjà annoncé qu'en collaboration avec la Chambre de commerce, ils "essaieront de reconstruire le bâtiment".

L'édifice fait partie de "l'histoire de la construction de notre ville, une histoire que nous ne pouvons pas laisser dans une mer de flammes, et c'est pourquoi nous ferons aussi tout ce que nous pouvons pour la reconstruire ici", a-t-elle ajouté.

Plusieurs personnes ont été filmées et photographiées en train de sauver des oeuvres, notamment un tableau représentant le bâtiment, selon des images du média danois DR et des photos de l'agence Ritzau.

"Comme il est touchant de voir comment les employés de Børsen, les bonnes personnes des services d'urgence et les habitants de Copenhague travaillent ensemble pour sauver les trésors artistiques et les images emblématiques du bâtiment en feu", a ajouté le ministre de la Culture.

Commandée par le roi Christian IV, la Bourse de Copenhague a été construite entre 1619 et 1640, constituant l'un des édifices les plus anciens de la ville.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tirabosco à l'honneur à BDFIL: "c'est la récompense d'une pugnacité"

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KEYSTONE- SALVATORE DI NOLFI

Le festival consacré à la bande dessinée BDFIL s'ouvre ce lundi à Lausanne. Un Genevois sera mis à l’honneur: Tom Tirabosco.  

Difficile de passer à côté de lui ce printemps, l'artiste Tom Tirabosco est partout.

L’actualité du dessinateur genevois est chargée en ce mois d’avril. Il est tout d’abord l’invité d’honneur du festival BDFIL qui commence ce lundi. L'événement vaudois lui consacre une grande rétrospective intitulée "Monstres et merveilles". Tom Tirabosco présentera également à Lausanne son nouvel ouvrage en avant-première “Terra Animalia”. Sa bande dessinée “L’œil de la forêt” qui lui avait valu le prix du festival de Sierre il y a 20 ans, est rééditée.

Une mise à l'honneur qui vient récompenser une carrière riche. Que se dit Tom Tirabosco lorsqu’il se retourne sur le chemin parcouru?

L'artiste genevois est arrivé à vivre de sa passion. Comment a t-il fait pour se démarquer?

 

Tom Tirabosco est une figure locale reconnue dans le monde de la bande dessinée. Cette particularité lui a permis d'exercer son métier sur le long terme:

Le dessinateur sera présent du 19 au 21 et du 26 au 28 avril pour, entre autres, des séances de dédicaces à BDFIL.

Enfin, sachez qu’une exposition sur de nouvelles œuvres est à découvrir jusqu'au 24 avril à la galerie Tiramisu à Carouge.

Retrouvez l'interview de Tom Tirabosco en intégralité ci-dessous:

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Culture

Décès de l'artiste américaine Faith Ringgold

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Faith Ringgold devant sa peinture "Die (1967)" (archives). (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Elle s'est battue pour une meilleure représentation des personnes noires et des femmes dans l'art: l'artiste américaine Faith Ringgold est décédée samedi à 93 ans, ont annoncé les médias américains. Elle a exploré toute sa vie la question raciale aux Etats-Unis.

Considérée comme une artiste pionnière pour les Afro-américains, Faith Ringgold avait gagné une reconnaissance internationale avec des expositions à New York, au musée Picasso à Paris en 2023 ou lors d'une rétrospective au musée d'art contemporain de Chicago, jusqu'au 25 février dernier.

Née à Harlem en 1930, en plein dans le mouvement culturel Renaissance de ce célèbre quartier afro-américain de New York, elle s'est distinguée par des arts très visuels, comme ses panneaux de toile mélangeant peinture et tissus, pour raconter la vie des personnes noires aux Etats-Unis.

Son oeuvre avait commencé en 1963, sur fond de ségrégation raciale, avec "The American people". Cette série, inspirée par le mouvement des droits civiques, tentait d'explorer les relations raciales dans son pays.

Inspirée par Picasso

Militante et activiste, elle s'était fait connaître dans les années 1970 par une manifestation de son mouvement ("Ad Hoc Committee of Women Artists") devant le célèbre Whitney Museum de New York, afin de réclamer une meilleure représentation des femmes dans l'art.

Inspirée par Picasso, elle avait vu l'une de ses oeuvres, "American People Series #20: Die" (1967), une représentation des révoltes raciales aux Etats-Unis, exposée juste à côté des Demoiselles d'Avignon (1907) du maître espagnol au Museum of Modern Art (MoMA) de New York.

L'artiste avait aussi été commissionnée pour des oeuvres publiques comme des mosaïques murales dans le métro à Harlem, représentant des figures comme Sugar Ray Robinson ou Malcolm X.

Et l'une de ses compositions, "9/11 Peace Story Quilt", dix ans après les attaques djihadistes du 11 septembre 2001, à laquelle avaient participé des étudiants, avait été exposée au prestigieux Metropolitan Museum of Art de New York.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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