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Culture

Devancement par la droite facilité

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Il devrait être permis de devancer une file de véhicules par la droite sur les autoroutes et les semi-autoroutes. L'interdiction de dépasser serait en revanche maintenue. Le Conseil des Etats a approuvé mardi par 30 voix contre 8 une motion du National.

Le texte déposé par Thierry Burkart (PLR/AG) vise à mieux utiliser la voie de droite. Comme dépasser par la droite est actuellement sanctionné par le retrait du permis de conduire, de nombreux automobilistes s'abstiennent de devancer par la droite même lorsque le volume du trafic est dense.

Selon l'auteur de la motion, il faut distinguer clairement un devancement et un dépassement (contourner un véhicule pour se réinstaller dans la file), autoriser le premier et maintenir l'interdiction pour le second. Le Conseil fédéral a souscrit à la motion. De nombreux pays européens prévoient des exceptions en ce sens.

Pas convaincus

Une poignée de sénateurs n'étaient pas convaincus. Il n'y a pas d'élément qui permette de dire que la sécurité sera augmentée, a critiqué noté Géraldine Savary (PS/VD). Le droit en vigueur permet en outre déjà le devancement par la droite sur les tronçons servant à la présélection, sur les voies d’accélération et en cas de circulation en files parallèles.

Les opposants à la motion ont également fait valoir qu'une révision d'ordonnance relevait de la seule compétence du Conseil fédéral. Celui-ci lancera prochainement une consultation et pourra trancher à l'issue de cette dernière.

Fluidité du trafic

Pour la majorité, autoriser le devancement permettra d'améliorer la fluidité du trafic des tronçons les plus fréquentés. La capacité des routes nationales, qui absorbent plus de 43% du trafic individuel, pourrait être augmentée de 5 à 10%, selon des estimations de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

Les kilomètres de bouchons actuels nuisent à l'économie, a souligné Hans Wicki (PLR/NW). Une insécurité juridique serait en outre levée, a-t-il poursuivi.

Le Tribunal fédéral se montre déjà souple dans l'application du droit, mais peu de gens le savent. L'automobiliste qui devance par la droite à vitesse constante une file de véhicules sur la gauche, où la circulation est dense et plus lente, n'enfreint ainsi pas la loi.

Il y a en outre déjà circulation en files parallèles lorsque les véhicules sur la voie rapide ne peuvent plus, en raison de la surcharge du trafic, circuler aussi rapidement que ceux qui se trouvent sur la voie de droite.

(SOURCE ATS)

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Culture

Le premier espace réhabilité de Porteous ouvert au public

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Le premier espace rénové du bâtiment Porteous à Vernier (GE) a été dévoilé vendredi en présence des autorités cantonales et municipales. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Situé au bord du Rhône à Vernier (GE), le bâtiment Porteous a terminé la première phase de transformation qui va faire de cette ancienne station d'épuration un nouveau centre culturel. Les travaux, qui ont duré six mois, ont permis de réhabiliter un espace de 120 m2.

À Genève, le premier espace rénové du bâtiment Porteous se dévoile. A Vernier, l'ancienne station d'épuration du bord du Rhône a terminé la première phase de sa transformation en centre culturel. Après 6 mois de travaux, ce premier espace de 120 m2 inaugure un chantier participatif. Une bonne nouvelle pour la culture et la cohésion sociale sur le canton selon Thierry Apothéloz Conseiller d'Etat en charge de la cohésion sociale.

Thierry ApothélozConseiller d'Etat en charge de la cohésion sociale

"Il est rare de constater l'arrivée d'un nouveau lieu culturel dans le canton", s'est réjoui vendredi Thierry Apothéloz, chef du Département de la cohésion sociale (DCS). Le magistrat a rendu hommage aux acteurs culturels qui se sont mobilisés pour faire aboutir ce projet.

Parmi ceux-ci Gahla Dorig, membre du comité de l'association Porteous. Il a fallu aborder toutes les contraintes liées à ce site avec créativité, a-t-elle relevé en évoquant notamment la cohabitation avec le voisinage. L'association a insisté sur la volonté de créer une culture innovante qui était présente dès le début de l'aventure.

Première phase

Celle-ci a débuté en 2018, quand le collectif culturel "Prenons la ville" a occupé ce bâtiment propriété de l'Etat et qui était à l'abandon depuis plus de vingt ans. Le canton voulait initialement transformer cette ancienne station d'épuration en un lieu de réinsertion pour détenus en fin de peine.

Ce projet carcéral a finalement été abandonné et le site a été attribué au DCS afin d'y implanter un centre destiné à des projets culturels et de cohésion sociale. La Fondation pour la promotion de lieux pour la culture émergente (fplce) a octroyé 450'000 francs pour réaliser la première phase de travaux. Le nouvel espace de 120 m2 vise à accueillir des rencontres, des discussions et des réflexions pour l'émergence du centre culturel.

Style brutaliste

Les architectes ont travaillé sur l'existant pour faire ressortir les caractéristiques de ce bâtiment des années 1960 de style brutaliste, cher à Le Corbusier. De grandes baies vitrées s'ouvrent sur le Rhône et sur la nature environnante. On aperçoit les immeubles du Lignon un peu plus loin.

Le public est attendu progressivement à partir de la fin du mois pour découvrir ce lieu surprenant où les projets culturels trouveront leur place. Il ne s'agit pas de faire de Porteous un lieu festif ou une Usine bis, selon le DCS. L'accent sera mis sur la culture sous toutes ses formes et sur la cohésion sociale. Tout reste à inventer. Ecouter Gahla Dorig.

Gahla DorigMembre du comité de l'association Porteous

Il s'agit désormais de lancer un vaste chantier participatif pour la suite de la réhabilitation de ce bâtiment de 3500 m2. Le grand Conseil devrait se prononcer l'année prochaine sur des crédits de 5,8 millions de francs pour assainir le bâtiment et créer une passerelle sur le Rhône. A terme, l'association Porteous deviendra une fondation afin de coordonner le projet culturel et les travaux de mise en conformité.

Porteous

Porteous est le nom donné à la technique de traitement thermique des boues d'épuration qui était exploitée dans ce bâtiment. Ces installations industrielles d'une autre époque sont encore visibles. Le bâtiment qui appartenait aux Services industriels de Genève (SIG) avait été cédé pour un franc symbolique à l'Etat. Les SIG exploitent la station d’épuration des eaux usées attenante, qui est l’une des plus grandes de Suisse.

MH avec Keystone-ATS

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Culture

Le musée Rath présente des photos qu'on ne partageait pas

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© MAH

Le Musée Rath, à Genève, expose jusqu'au 24 septembre des photographies montrant des couples d'hommes amoureux. Les clichés, pris entre les années 1850 et 1950, proviennent de la collection de 4000 images constituée par les Américains Hugh Nini et Neal Treadwell.

"Loving", qui ouvre ses portes jeudi, montre des photographies sans signature, prises parfois dans un Photomaton. Elles immortalisent des moments qui ne sont pas faits pour être partagés, mais qui témoignent d'une histoire cachée. La collection Nini-Treadwell a déjà fait l'objet d'un livre qui a connu un succès planétaire.

L'exposition au musée Rath montre la première photographie qui a donné l'idée au couple homosexuel texan de se lancer dans la quête d'images d'hommes amoureusement enlacés. Il s'agit d'un cliché qui a été trouvé il y a 23 ans chez un antiquaire de Dallas, datant des années 1920, qui était perdu au milieu d'une pile de photographies.

Depuis cette découverte, Hugh Nini et Neal Treadwell n'ont eu de cesse de fréquenter les brocantes et les marchés aux puces à la recherche d'images "qui leur parlent". Ainsi a été constitué un "patrimoine extraordinaire", selon les mots du directeur du Musée d'art et d'histoire de Genève (MAH), Marc-Olivier Wahler.

Des poses identiques

Tous les âges et toutes les classes sociales figurent sur ces images. On y trouve aussi bien des ouvriers que des hommes d'affaires, des étudiants et des soldats. Les poses prises par les couples sont similaires au fil du temps, ont fait remarquer Hugh Nini et Neal Treadwell devant les médias.

Les collectionneurs américains ne s'intéressent qu'à des photographies d'hommes amoureux. Ils se fient à leur instinct pour déterminer qu'il ne s'agit pas d'une image représentant deux amis. Ils font le tri des clichés en se fiant aux sentiments qu'expriment les regards des modèles.

Selon le MAH, la collection Nini-Treadwell témoigne d'un besoin que la démocratisation de la photographie a permis de satisfaire: celui de consigner une union proscrite entre deux êtres. Plusieurs clichés sélectionnés par le photographe suisse Walter Pfeiffer ont été agrandis et tapissent les murs du musée Rath.

"Loving" a été entièrement produite par le MAH. Présentée en première mondiale à Genève, elle est appelée à voyager, a indiqué Marc-Olivier Wahler.

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Culture

Vaud recevra une centaine d'oeuvres d'Etienne Delessert

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L'Espace Arlaud accueillera une exposition de l'illustrateur Etienne Delessert début 2025. (© Etienne Delessert)

L'avenir de l'oeuvre d'Etienne Delessert est assuré. L'illustrateur offre finalement au canton de Vaud une centaine d'oeuvres. Sept cents autres seront réparties dans deux institutions aux Etats-Unis. Une exposition est prévue à l'Espace Arlaud à Lausanne en 2025.

A l'origine, l'artiste lausannois, qui réside dans le Connecticut depuis 40 ans, voulait tout donner au Musée Jenish à Vevey. "Il s'est rendu compte que ce legs de 800 oeuvres était trop important pour une seule institution, faute de ressources humaines et de place", a déclaré son ami, le journaliste Jacques Poget, mercredi à Keystone-ATS. Il revenait sur une information diffusée par 24 Heures.

Après avoir examiné différentes solutions, notamment avec le Service des affaires culturelles du canton de Vaud (SERAC), l'artiste a finalement choisi de répartir son ½uvre entre la Suisse et les Etats-Unis. Il remettra au canton une centaine d’½uvres bien choisies, a indiqué Charles Super, en charge de la communication au Département vaudois de la culture.

A savoir, "un ensemble représentatif de sa carrière avec des ½uvres majeures, en particulier celles qui ont des liens avec la Suisse". Elles seront réparties selon les v½ux des responsables du Musée Jenisch, du Musée cantonal des Beaux-Arts, de la Bibliothèque cantonale universitaire et des Archives cantonales.

Prêts américains

Le SERAC est désormais dans l’attente de la liste détaillée de cette proposition de don. Le canton informera M. Delessert de la décision finale des institutions concernées et de la répartition des ½uvres entre celles-ci en fonction de la liste proposée.

En ce qui concerne les 700 autres oeuvres, les dessins des livres pour enfants et les tableaux de l'auteur seront conservés au Norman Rockwell Museum de Stockbrige (Massachussetts). Les dessins politiques et éditoriaux iront à la Library of Congress (Washington DC).

Les oeuvres remises au canton de Vaud seront présentées à l’Espace Arlaud à Lausanne de janvier à mai 2025. Cette exposition sera complétée par des ½uvres prêtées par les deux institutions américaines dépositaires.

Des livres pour enfants au design

Pour mémoire, Etienne Delessert avait approché en début d'année plusieurs musées vaudois pour faire don de la totalité de ses ½uvres. Il était alors question d’environ 2000 pièces, un chiffre revu à la baisse depuis. La proposition avait dû être déclinée faute de place et de moyens pour la conserver.

Le SERAC avait alors offert ses bons offices et proposé diverses solutions de préservation et de valorisation sur sol vaudois, rappelle le canton. M. Delessert était parallèlement en discussion avec des institutions américaines. Divers échanges ont eu lieu avant d'aboutir à la décision actuelle.

Etienne Delessert, 82 ans, s’est fait connaître à Paris et à New York d’abord dans la publicité, les affiches, puis dans l’illustration, les films d’animation et la peinture. Figure du livre pour enfants, père du personnage d'animation Yok Yok, il s’est également fait un nom au niveau international en tant que dessinateur de presse. Il s'est vu décerner le Grand Prix suisse de design début mars.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

"Silver Power": des Romandes fières de leurs cheveux gris

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La journaliste Claire Burgy et sa mère, Violaine Clément, font partie des 101 femmes photographiées par Ghislaine Heger dans le cadre de son projet Silver Power. (© Photo © Ghislaine Heger)

La photographe Ghislaine Heger met en lumière une centaine de femmes qui assument leurs cheveux gris dans son exposition "Silver Power". Jusqu'au 24 juin, l'Espace 81 à Morges accueille la première partie de ce travail, avec une vingtaine de portraits de Vaudoises. Il se déclinera par la suite à Yverdon et dans les autres cantons romands avec d'autres visages.

Pour un homme, devenir grisonnant, peu importe son âge, est souvent connoté comme mature, voire plutôt sexy. Pour une femme, par contre, c’est encore un signe de négligence et de vieillesse, peu importe qu'elle ait 35 ou 70 ans. Cette couleur de cheveux, pas encore totalement acceptée sur le plan social, reste une source de discrimination, notamment sur le marché du travail et l'accès à l'emploi, décrit Ghislaine Heger.

Les choses changent, notamment grâce au confinement qui a poussé certaines femmes, parfois un peu malgré elles, à renoncer aux teintures, raconte la photographe vaudoise qui a eu l'idée de ce projet peu avant la pandémie. Son souhait: mettre en lumière des femmes ambitieuses et inspirantes, qui ne se justifient ni ne s’excusent.

Connues ou anonymes

Connues ou anonymes, conseillères fédérales ou d’Etat, avocates, artistes, cheffes d’entreprise, mères au foyer, sportives, Ghislaine Heger les photographie, mais leur donne également la parole. Chacune aborde le sujet de manière légère ou engagée, chacune raconte son histoire sur ce sujet clivant.

Dans le canton de Vaud, où l'exposition a débuté mardi à Morges, la conseillère d'Etat Nuria Gorrite a accepté de faire partie de l’aventure, aux côtés notamment de l'artiste Coralie Ehinger. Dans le Jura, la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider avait adhéré au projet avant même son élection. Claire Burgy, journaliste à la RTS et marraine de l’exposition, a été impliquée dans le projet dès le départ.

Liberté de choix

Régulièrement confrontées à des réflexions sexistes et/ou âgistes, ces femmes fraient leur chemin malgré les remarques et les conseils non sollicités, avec philosophie et humour, souligne la photographe qui a, elle, un avis nuancé sur la question. Dans ce travail, "il n’est nullement question de pointer du doigt qui que ce soit, de juger ou dire quoi faire. Les femmes doivent avoir la liberté de choix", estime-t-elle.

Et de se remémorer que sa grand-mère de 80 ans avait convoqué toute la famille le jour où elle avait décidé de cesser de se teindre les cheveux. Les femmes qui ont participé au projet relèvent au contraire combien il est cool de vieillir, glisse Ghislaine Heger.

Déclinaison romande

Pour découvrir les portraits des 101 femmes participant au projet, il faudra voyager dans toute la Suisse romande. Jusqu'au 30 avril 2024, une exposition différente sera déclinée dans chaque canton, avec à chaque fois une vingtaine de portraits.

Après les Vaudoises, ce sera les Jurassiennes fières de leurs cheveux gris, puis les Neuchâteloises, Fribourgeoises, Valaisannes, et enfin Genevoises. Un texte de l'essayiste Mona Chollet accompagne l'exposition.

Prochaines expositions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Départ de la directrice des Musées de Pully

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En 2022, le Musée d'art de Pully avait consacré une exposition à Matthieu Gafsou (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Delphine Rivier quitte la direction des Musées de Pully. La directrice et la municipalité de Pully ont décidé "d'un commun accord" de mettre fin à leur collaboration dès l'automne 2023.

Madame Rivier a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Elle cesse toutefois son activité au sein de l'administration "dès ce jour", a annoncé mardi la ville.

Depuis 15 ans à la tête du Musée d'art de Pully, Delphine Rivier chapeautait désormais aussi la villa romaine et le futur espace dédié à Ramuz. L'an dernier, un audit avait été mené et il devait conduire à des ajustements dans l'organisation.

Dans son communiqué, la municipalité remercie l'intéressée pour son engagement. Delphine Rivier a fait évoluer les Musées de Pully, "qui sont aujourd'hui des institutions muséales reconnues loin à la ronde, proposant des programmes de grande qualité", note la ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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