Alexandre Astier, le créateur à succès de la série Kaamelott était à Genève ce week-end. Il reçu un prix d’honneur au GIFF.
“Le gras c’est la vie” ou encore “c’est pas faux”, les fans de la série Kaamelott connaissent pas cœur ces répliques cultes.
Son créateur Alexandre Astier a reçu samedi le prix Film & Beyond Award au GIFF, le Festival international de cinéma de Genève pour l’ensemble de sa carrière.
Une carrière déjà bien remplie avec les six saisons de la série Kaamelott, un premier long métrage, des films d’animation sur la saga Astérix et la liste est encore longue. Alexandre Astier est touche-à-tout: réalisateur, acteur, auteur, compositeur, scénariste, producteur ou musicien.
Alors qu’est-ce que cela lui fait d’être distingué par un festival de cinéma?
Alexandre Astier
Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Alexandre Astier Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Alexandre Astier Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Le premier long-métrage tiré de la série Kaamelott est sorti l’année passée. Quand sortira le deuxième volet?
Alexandre Astier
Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Alexandre Astier Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Alexandre Astier Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Kaamelott est un véritable univers qui n’a cessé d’évoluer en deux décennies comme nous l’explique Alexandre Astier:
Alexandre Astier
Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Alexandre Astier Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Alexandre Astier Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Une évolution qui n'a pas toujours fait l'unanimité chez les fans, pour autant Alexandre Astier assume ses choix:
Alexandre Astier
Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Alexandre Astier Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Alexandre Astier Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Retrouvez l’intégralité de l’interview d'Alexandre Astier ci-dessous:
Alexandre Astier
Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Alexandre Astier Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
Alexandre Astier Créateur de la série Kaamelott, récompensé au GIFF
La comédie déjantée "Everything Everywhere All At Once" a fait une razzia sur les 95es Oscars, en remportant sept prix majeurs, dont celui du meilleur film. Son héroïne, Michel Yeoh, est la première Asiatique à recevoir l'Oscar de la meilleure actrice. De quoi réjouir les deux réalisateurs, comme l'illustre cette photo. Récit et coulisses avec Benjamin Smadja et Elsa Duperray.
Seul le film allemand "A l'Ouest, rien de nouveau" a réussi à exister face au long métrage déjanté, où s'entrecroisent un trou noir en forme de bagel et des jouets sexuels utilisés comme nunchakus. L'adaptation du célèbre roman pacifiste sur la première guerre mondiale a raflé quatre prix, dont celui du meilleur film international.
La déferlante "Everything Everywhere..." était annoncée depuis des semaines. Le film, qui raconte les aventures d'Evelyn, une propriétaire de laverie surmenée soudainement sommée de sauver une multitude d'univers parallèles d'une force maléfique, avait dominé toutes les remises de prix organisées avant les Oscars.
"L'histoire en marche"
Avec son casting majoritairement asiatique, ce long métrage loufoque s'impose comme un symbole pour Hollywood, souvent critiqué ces dernières années pour son manque de diversité. "Merci à l'académie. Ceci est l'histoire en marche", a lancé la Malaisienne Michelle Yeoh, héroïne du film et première comédienne d'origine asiatique récompensée par l'Oscar de la meilleure actrice.
Dans le film, son personnage d'immigrée chinoise doit se battre contre l'alter ego de sa fille dépressive, qui menace le "multivers" tout entier. Pour y parvenir Evelyn doit utiliser les pouvoirs de ses différentes vies alternatives, en visitant des mondes souvent complètement timbrés, où certains humains ont par exemple des doigts en forme de hotdogs.
Le duo de créateurs loufoque derrière le film, Daniel Scheinert et Daniel Kwan, s'est, lui, partagé l'Oscar du meilleur réalisateur. Sur scène, le premier a remercié ses parents d'avoir toujours soutenu son côté foldingue.
"Merci de ne pas avoir écrasé ma créativité lorsque je faisais des films d'horreur dérangeants ou des comédies perverses ou que je m'habillais en drag queen lorsque j'étais enfant", a-t-il lâché.
Quan et Curtis récompensés
Les autres stars du film, Ke Huy Quan et Jamie Lee Curtis, ont eux fait main basse sur les statuettes des meilleurs seconds rôles. Ils ont chacun fondu en larmes sur scène.
L'acteur, d'origine vietnamienne, qui incarne le mari maladroit d'Evelyn dans le film, prend notamment une revanche éclatante sur une industrie qui l'avait complètement oublié. Révélé à 12 ans par "Indiana Jones et le Temple Maudit" en 1984, il avait renoncé à sa carrière de comédien dans les années 1990, face au manque d'opportunités pour les acteurs asiatiques.
"Je n'arrive pas à croire que cela m'arrive à moi. C'est le rêve américain", s'est-il étonné.
Aux côtés de ce rouleau compresseur, également récompensé par l'Oscar du meilleur scénario original et du meilleur montage, le film "A l'Ouest, rien de nouveau" s'est imposé comme l'autre révélation de la soirée avec quatre Oscars.
Cette nouvelle version du célèbre roman sur la grande boucherie de 1914-1918 a été élue meilleur film international et a remporté diverses récompenses techniques (photographie, décors, bande originale).
"Merci, cela signifie tant pour nous", a déclaré son réalisateur Edward Berger, qui a piloté cette troisième adaptation du chef-d'oeuvre de l'Allemand Erich Maria Remarque, la première dans la langue de Goethe.
Retour de Brendan Fraser
Le palmarès de la soirée a également vu Brendan Fraser rafler l'Oscar du meilleur acteur, pour son rôle de professeur obèse reclus chez lui dans "The Whale, et le réalisateur mexicain Guillermo del Toro remporter l'Oscar du meilleur film d'animation grâce à sa version sombre de Pinocchio.
La soirée n'a évidemment pas fait l'impasse sur la gifle infligée l'an dernier par Will Smith à l'humoriste Chris Rock, après une blague sur l'alopécie de sa femme. Elle a encore résonné sur scène, grâce aux nombreuses blagues du présentateur de cette année, Jimmy Kimmel.
"Si quiconque dans ce théâtre commet un acte violent [...] vous serez récompensés par l'Oscar du meilleur acteur et autorisés à donner un discours de 19 minutes", a lancé avec malice l'humoriste. L'académie avait été critiquée pour avoir laissé M. Smith recevoir son prix de meilleur acteur sur scène après son agression. Il a depuis été interdit de cérémonie pendant 10 ans.
Dimanche 12 mars à Hollywood, le cinéma était à l'honneur lors de la 95e cérémonie des Oscars, reconnaissances suprêmes du cinéma américain. Certains des films primés sont à voir dans les salles genevoises.
"Everything Everywhere All at Once", réalisé par Daniel Kwan et Daniel Scheinert, a raflé la mise avec sept des plus prestigieuses statuettes dorées. Le film est à retrouver à Genève au cinéma Les Scala ainsi qu'à Balexert.
Si vous avez aimé Brendan Fraser dans les années 90 ("George de la jungle", "La Momie" ou encore le sympathique "Endiablé"), le comédien américano-canadien signe ici son retour en grâce dans l'adaptation de la pièce "The Whale", qui lui a valu l'Oscar du meilleur acteur. A voir au Bio, Les Scala, Le City et au cinéma Nord-Sud.
A la maison, vous pourrez suivre le meilleur film international "A l'Ouest, rien de nouveau" sur Netflix.
Du coté des nommés mais non primés, le film semi-autobiographique de Steven Spielberg "The Fabelmans" pourra s'apprécier au Ciné 17, Cinérama Empire et Balexert.
"Tàr", ce récit sur une cheffe d'orchestre mondialement connue et réputée, est au Cinérama Empire ainsi qu'à Ciné 17.
Les amateurs des plaines irlandaises verront "Les Banshees d'Inisherin" sur Disney +.
Enfin, la relecture de Pinocchio par Guillermo del Toro se regarde en famille sur Netflix.
Voici les principales récompenses remises dimanche à Hollywood lors de la 95e cérémonie des Oscars, reconnaissances suprêmes du cinéma américain.
- Meilleur film: "Everything Everywhere All at Once".
- Meilleur réalisateur: Daniel Kwan et Daniel Scheinert, "Everything Everywhere All at Once".
- Meilleure actrice: Michelle Yeoh, "Everything Everywhere All at Once".
- Meilleur acteur: Brendan Fraser, "The Whale".
- Meilleur acteur dans un second rôle: Ke Huy Quan, "Everything Everywhere All at Once".
- Meilleure actrice dans un second rôle: Jamie Lee Curtis, "Everything Everywhere All at Once".
- Meilleur film international: "A l'Ouest, rien de nouveau" (Allemagne).
- Meilleur film d'animation: "Pinocchio par Guillermo del Toro".
- Meilleur documentaire: "Navalny".
- Meilleur scénario original: "Everything Everywhere All at Once".
- Meilleur scénario adapté: "Women Talking".
Résumé de tout cela avec Benjamin Smadja et Elsa Duperray:
Le Top Chef 2023 sera-t-il Genevois ? Danny Khezzar, le sous-chef du restaurant étoilé le Bayview à l'Hôtel Wilson, y compte bien. Rencontre sucrée-salée avec Benjamin Smadja et Elsa Duperray.
Il a 26 ans, des yeux bleus perçants et une volonté de fer. Danny Khezzar est notre coup de cœur de la nouvelle saison de Top Chef diffusée sur M6. Normal, il est Genevois et à l'œuvre au restaurant étoilé le Bayview, au sein de l'Hôtel Wilson, sous l'aile protectrice du chef Michel Roth.
"J'ai commencé à 15 ans au Ritz avec le chef Michel Roth", nous partage le sous-chef du Bayview. "Mes parents m'y avaient emmené et je suis allé lui demander un stage en cuisine. Je ne l'ai plus quitté depuis." Du culot et de l'audace, ainsi qu'une présence très professionnelle et alléchante sur Instagram : il n'en fallait pas plus pour que Danny Khezzar, installé depuis sept ans à Genève, soit repéré par la production de M6, section Top Chef. Et nul doute que notre compétiteur lémanique va tout faire pour se démarquer : "c'est une vraie compétition, je suis là pour gagner !"
En attendant de le découvrir parmi les 16 candidats et de le suivre sur M6, retrouvez toutes ses recettes plus alléchantes les unes que les autres - on aime le "soufflé salé" et les "ravioles un peu particulières" - sur son compte instagram @khezzar_cook, qui va devenir très vite une référence.
Dans une tourbillonnante Last Dance débordante d'humour et de tendresse, la réalisatrice neuchâteloise Delphine Lehericey aborde des thèmes essentiels, comme l'infantilisation des parents vieillissants. Impeccable et drôle, le comédien François Berléand est venu rendre visite à Benjamin Smadja et Elsa Duperray pour parler de ce tournage réalisé en grande partie en terres calvines.
Attention, voilà le genre de pitch qui pourrait en rebuter plus d'un avant de s'engouffrer dans la salle obscure. Ne pas s'y fier, bien au contraire. A la mort soudaine de sa femme, Germain (truculent François Berléand) reprend la place dans la troupe que celle-ci venait d'intégrer, et qui l'enjouait au plus haut point. Les deux s'étaient en effet promis de terminer ce que l'autre entreprenait.
Voici donc Germain enrôlé dans la tribu de la chorégraphe suisse La Ribot, qui joue ici son propre rôle et dont on se délecte des directives et répétitions, à découvrir jusqu'où son propre corps peut l'amener. Jusque là tout irait bien, si ce n'était la sur-attention de ses enfants à son encontre. Maman partie, c'est donc le père qu'il faut surprotéger. Voici donc le bougon Germain épié, surveillé, devant respecter à la lettre les post-its de couleur accolés sur son frigo et qui lui indique quel jour qui vient le voir pour quoi et comment...
Une comédie réjouissante, qui donne envie d'intégrer illico la troupe de La Ribot !
Astérix est de retour au cinéma, par Toutatis ! Cette fois, c'est Guillaume Canet qui en est aux manettes, à la fois réalisateur et interprète du petit Gaulois blond et parfois revêche. Face à lui, une kyrielle de comédiens, dont certains ont un jeu haut en couleurs. Interview, qui sent bon le poisson frais, au micro de Benjamin Smadja et Elsa Duperray et à retrouver ici en version longue.
Pas facile d'endosser le rôle d'Astérix, ni non plus celui de réalisateur, même vingt ans après Alain Chabat et sa Mission : Cléopâtre. C'est pourtant ce double défi qu'a relevé le Français Guillaume Canet, et contre lequel n'aurait pas rechignée les irréductibles Gaulois. Si le réalisateur des Petits Mouchoirs et Ne le dis à Personne n'était pas le premier choix retenu pour tourner le film - le nom de Michel Hazanavicius était un temps pressenti, Guillaume Canet hérite d'un tournage qui s'annoncera compliqué : nous sommes fin 2019 et Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu doit se tourner en Chine en 2020... On connaît la suite.
Au final, ces nouvelles aventures, dont l'héritière Anne Goscinny a exigé un scénario original, mettent l'accent sur la relation entre Astérix et Obélix, que l'on découvre sous un nouveau jour. Le duo Guillaume Canet (Astérix) et Gilles Lellouche (Obélix) fonctionne à merveille et dévoile tour à tour tendresse, tensions, engueulades, réconciliations comme rarement.
Vincent Cassel est Jules César, dans Astérix et Obélix : l'Empire du Milieu . Photo Christophe Brachet
Si quelques scènes tournent au simple enchaînement de gags, ces nouvelles aventures présentent des personnages attachants et un casting haut en couleur, assez large, allant de Big Flow et Oli à Philippe Katerine, en passant par Jonathan Cohen, Pierre Richard ou encore Ramzi Bedia.
Le film est notamment dédié à ses deux enfants, que le comédien a eu avec sa compagne Marion Cotillard, qui joue Cléopâtre à l'écran (face à un Jules César/Vincent Cassel fameux). "J'aime ces aventures transgénérationnelles, confie Guillaume Canet. Ces personnages touchent toutes les générations et transmettent certaines valeurs qui me touchent : ils luttent contre l'envahisseur, s'engueulent, mais sont toujours là pour aider les autres. Ce sont des bons vivants. "