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Culture

18 ans de prison pour avoir tué un de ses créanciers

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Un homme de 46 ans a été condamné, jeudi, à 18 ans de prison par le Tribunal criminel de Genève. Les juges l'ont reconnu coupable d'assassinat, malgré ses dénégations. En mars 2015, il a abattu un homme de 73 ans à qui il devait 30'000 francs.

Le prévenu a agi avec une absence particulière de scrupule et son mobile est odieux, a déclaré la présidente du tribunal Alexandra Banna. La magistrate a souligné la froideur extrême de l'accusé avant et après les faits. Son crime a été prémédité et il a tout fait pour le dissimuler le plus longtemps possible.

Le prévenu avait donné rendez-vous à sa victime dans l'appartement de cette dernière, lui faisant miroiter le remboursement de l'argent qu'il lui devait. Il était armé d'une carabine qu'il venait d'acquérir et qu'il avait auparavant essayée sur un sac en cuir. Il a tiré deux fois dans la tête du vieil homme.

Disparu pendant trois mois

Il a ensuite attaché le corps, l'a emballé dans des sacs-poubelle et du plastique avant de le mettre dans une fourre de duvet et de le cacher sur le balcon de l'appartement de la victime. Le cadavre n'a été retrouvé par la police que trois mois après le crime. L'accusé avait pendant ce temps nettoyé le logement.

Il a aussi vidé le compte bancaire de sa victime et a vendu quelques affaires lui appartenant, utilisant son taxi comme si c'était sa propre voiture. Devant les enquêteurs, l'accusé a aussi affirmé qu'il pensait que le vieil homme était parti pour l'Afrique et qu'il ignorait pourquoi il ne donnait plus signe de vie.

Aucune circonstance atténuante

La collaboration du prévenu à l'enquête a été mauvaise. L'accusé n'a cessé de varier dans ses déclarations, les adaptant en fonction de l'avancement des investigations. Il n'a manifesté aucune empathie vis-à-vis du septuagénaire qu'il présentait pourtant comme son ami. Sa responsabilité est entière, a souligné le tribunal.

Même si l'accusé n'a pas avoué le meurtre, les preuves récoltées sont suffisantes pour enlever tout doute quant à sa culpabilité. Les juges se sont notamment appuyés sur les données téléphoniques et la carabine retrouvée dans la cave du prévenu pour se forger une opinion.

Le Tribunal criminel de Genève a suivi dans les grandes lignes le réquisitoire de la procureure. Alexandra Jacquemet avait demandé 18 ans de prison à l'encontre du prévenu.

Source ATS - ©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

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Culture

Neuf jeunes talents de la chanson à Caux avec Francis Cabrel

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Francis Cabrel vient régulièrement en Suisse, comme au Paleo 2022 (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Un ancien Palace Belle Epoque sur les hauts de Montreux, neuf jeunes talents de la chanson francophone, Francis Cabrel pour les parrainer, Aliose pour les coacher, c'est le concept des Premières émergences musicales Montreux-Riviera.

Elles se tiennent cette semaine à Caux et se concluront par un concert samedi avec Francis Cabrel comme maître de cérémonie. Le chanteur français s'est produit mardi soir et devait encore se produire mercredi soir au Caux-Palace, des événements complets.

Les neuf talents sélectionnés, retenus parmi une centaine de candidats, viennent des cantons de Vaud, du Valais et de Berne, de France et de Belgique. Ils ont une semaine pour écrire, composer et monter un spectacle.

Cela fait trente ans que Francis Cabrel est engagé auprès des jeunes artistes avec son association "Voix du Sud" et les Rencontres d'Astaffort, une petite commune qui se situe à une dizaine de kilomètres au sud d'Agen entre Bordeaux et Toulouse.

"Au départ, c'était comme un voeu pieux", a dit Francis Cabrel sur les ondes de la RTS mercredi : il voulait se faire rencontrer des jeunes artistes. "Et à force d'avoir réfléchi, monté une structure, engagé deux-trois personnes autour de ce projet, cela fait 30 ans que cette idée vit, qu'elle s'émancipe et qu'elle prend de l'épaisseur".

Amour de la chanson et de la langue française

Quand Pierre Smets, administrateur de la Fondation de la Saison culturelle de Montreux, s'est rendu à Astaffort s'imprégner de l'idée, Francis Cabrel a tout de suite été d'accord pour parrainer ces Premières émergences musicales.

La principale raison de son engagement auprès de la relève est son amour de la chanson et de la langue française. "Une bonne chanson, cela fait rêver, voyager tout en restant immobile", a-t-il relevé. "C'est un format formidable, qui a changé ma vie. Et si je peux changer la vie des autres, c'est avec plaisir".

Francis Cabrel ne donne des conseils que si on le lui demande, d'une part en raison de l'écart générationnel entre lui et la relève, mais aussi parce qu'il s'est formé seul "comme un loup solitaire", en écoutant les chansons à la radio, en lisant de la poésie.

"Je ne sais pas si aujourd'hui, on peut demander à des jeunes de 25 ans de lire de la poésie? ", s'interroge-t-il.

Francis Cabrel, qui vient régulièrement se produire en Suisse comme au Paléo en 2022, écrit des ballades et des chansons sentimentales. Ses ventes de disques sont estimées à plus de 25 millions d'exemplaires à travers le monde. Comme beaucoup de chanteurs de sa génération - il a 70 ans cette année -, c'est en écoutant Bob Dylan adolescent, qu'il a eu le déclic.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève deviendra une ville refuge pour écrivains et artistes

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La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle accueillera ainsi un écrivain persécuté dans son pays à la Maison Rousseau et littérature (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle rejoindra ainsi la septantaine de villes dans le monde qui s'engagent à offrir un refuge aux écrivains et artistes persécutés dans leur pays.

En tant que membre de l'International Cities of Refuge Network (ICORN), la Ville de Genève accueillera et logera un écrivain menacé à la Maison Rousseau et littérature (MRL) de 2024 à 2026, a-t-elle annoncé mercredi. Cette résidence temporaire de deux ans doit lui permettre de poursuivre son travail en sécurité.

L'objectif est que l'écrivain participe aussi aux activités de la MRL et échange avec la scène littéraire locale et nationale. Le choix de la personne sera fait au premier semestre 2024, a précisé Yannick Richter, porte-parole du Conseil administratif.

Parmi les villes membres de l'ICORN figurent Amsterdam, Barcelone, Berlin, Copehague, Detroit, Helsinki, Paris et Mexico. En Suisse, la Ville de Berne participe à ce réseau depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Mobilière revend le portail immobilier Flatfox à SMG

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La Mobilière s'apprête à revendre sa participation majoritaire dans le portail immobilier Flatfox à SMG Swiss Marketplace Group. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Mobilière s'apprête à revendre sa participation majoritaire dans le portail immobilier Flatfox à SMG Swiss Marketplace Group (SMG). Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.

"Flatfox intègre ainsi l'écosystème immobilier de SMG, qui en prend le contrôle exclusif", écrit le groupe propriétaire entre autres d'Immoscout24 et de Homegate mercredi dans un communiqué.

"Pour les utilisateurs d'ImmoScout24 et de Homegate, le processus de location gagnera ainsi en simplicité et en efficacité", précise SMG.

Pour mémoire, La Mobilière s'était offert Flatfox en avril 2022. Flatfox permet aux particuliers et aux entreprises de publier gratuitement leurs annonces immobilières. Un logiciel dédié au processus locatif en ligne est également mis à disposition des clients professionnels, comme les régies immobilières.

Fondée conjointement en 2021, la société SMG est contrôlée à hauteur de 31% par TX Group, tandis que son concurrent Ringier et l'assureur La Mobilière détiennent chacun 29,5% et General Atlantic 10%. A terme, il est prévu qu'elle entre en Bourse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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L'irrigation traditionnelle également saluée par l'UNESCO

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Le dossier de candidature de l'irrigation traditionnelle associe notamment les consortages de bisses en Valais, comme celui d'Ayent (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'irrigation traditionnelle a été inscrite mardi sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l'UNESCO. La Suisse est associée à cette candidature multinationale, notamment pour ses bisses et ses prairies irriguées.

Le dossier, soumis en mars 2022, est coordonné par l'Autriche. Il associe l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suisse, indique l'Office fédéral de la culture (OFC) dans un communiqué. Dans sa décision l'UNESCO a souligné la "valeur d'exemple" de la candidature.

Cette dernière vise à valoriser les modèles traditionnels d'irrigation et de gestion de l'eau, notamment par le biais des consortages, coopératives historiques gérant un bien commun de manière locale et participative. En Suisse sont associés au projet les Wässermatten (prairies irriguées) de Haute-Argovie (BE/LU) ainsi que les consortages de bisses en Valais (Oberwalliser Sonnenberge, consortages d'Ayent, de Lens, de Trient, de Nendaz et de Grächen).

Le Comité intergouvernemental de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, réuni au Botswana, avait auparavant inscrit sur sa liste la saison d'alpage. Cette candidature avait été présentée par la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La saison d'alpage inscrite au patrimoine culturel immatériel

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Mener du bétail en estivage sur des pâturages d’altitude est une tradition vivante attestée au moins depuis le Moyen Age (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Unesco a inscrit mardi la saison d'alpage sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette candidature avait été déposée en mars 2022 par la Suisse.

Tradition emblématique des zones de montagne suisses, la saison d'alpage rassemble des savoir-faire, coutumes et rituels autour de l'économie alpestre, souligne l'Office fédéral de la culture (OFC) dans un communiqué.

Cette tradition remonte au Moyen Age. "Elle a été constamment adaptée aux conditions climatiques, sociales et économiques locales et continue à être la pratique utilisée pour réaliser des produits alimentaires de qualité pour laquelle la Suisse est connue", ajoute l'OFC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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