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Justice

Haute-Savoie: Dix ans de prison pour agressions sexuelles sur mineurs

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CREDIT: KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI
Un ancien dirigeant d'un club de football de Haute-Savoie (F) a été condamné mercredi à dix ans de prison pour agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans. Condamné par le passé, le pédophile avait pourtant l'interdiction d'exercer une activité en contact avec des jeunes.

Ancien co-président de l'US Pringy, l'homme de 57 ans a été reconnu coupable de six des "huit faits d'agressions sexuelles" pour lesquels il était jugé au tribunal d'Annecy, a indiqué son avocat. L'affaire avait éclaté en mai 2022, à la suite d'un voyage en Vendée organisé par le club durant lequel le prévenu s'en était pris à des garçons âgés d'une dizaine d'années.

Qualifié de "prédateur sexuel" lors d'une précédente audience par un procureur, l'homme a été incarcéré mercredi. "Il a un suivi socio-judiciaire pendant dix ans, avec diverses obligations, notamment celle de soins", a précisé son avocat.

Condamnation pour complicité

L'individu avait déjà été condamné à de la prison par le passé dans des dossiers de viols et d'agressions sexuelles sur mineurs. Il avait dès lors l'interdiction d'exercer une activité en contact avec des jeunes.

Pour cette raison, l'ancien président de l'US Pringy a, lui, été condamné pour "complicité d'exercice d'une fonction de professeur, moniteur, éducateur, entraîneur ou animateur d'une activité physique ou sportive malgré incapacité ou interdiction". Il écope de quatre mois de prison avec sursis.

Le dossier a également été entaché par un problème de procédure qui avait entraîné la remise en liberté sous contrôle judiciaire, en octobre, de l'accusé. Au grand dam des parties civiles.

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Genève

Assassinat à Genève: la défense dénonce une enquête à charge

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Photo d'illustration (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Dans l'affaire de l'assassinat d'un diplomate égyptien à Genève en 1995, l'avocat de l'accusé principal a dénoncé jeudi une enquête menée uniquement à charge et le travail de la Police fédérale. Il a conclu à l'acquittement pour l'assassinat et les viols.

Le défenseur s'est efforcé d'éclaircir le "portrait étouffant" de son client dressé par les experts psychiatres et le procureur fédéral. Il a parlé d'un homme complexe, capable de mentir mais aussi de franchise, auquel "bien des gens restent attachés", en dépit de tout.

Les premiers jours de l'instruction ont été longuement évoqués, en particulier les circonstances dans lesquelles l'accusé a prononcé la phrase "la technique m'a rattrapé", niée ensuite par l'intéressé. C'était un "petit mensonge", comme son client peut en faire, a expliqué l'avocat mais la Police fédérale (Fedpol), qui voulait monter un dossier contre lui, a interprété ces mots comme un aveu.

Bizarres mais pas accablantes

Dans le même esprit, les explications "bizarres" de l'accusé ne doivent pas être prises au pied de la lettre, a plaidé le défenseur. "Il cherche maladroitement à se disculper" mais elles ne sont pas accablantes pour autant.

L'exploitation des traces ADN retrouvées sur le silencieux artisanal utilisé lors du crime a été vivement critiquée. Les expertises regorgeraient d'imprécisions et le mélange des ADN de six personnes différentes, dont ceux de l'accusé et de son amie de l'époque, n'a pas été expliqué. "Tout n'est que défaut dans l'appréciation des traces, a résumé l'avocat. La preuve scientifique n'est pas apportée."

Le scénario d'un homicide sur commande est jugé totalement fictif. Pourquoi d'autres pistes n'ont pas été explorées, s'est demandé l'avocat. Comme celle d'un collègue qui aurait fait le coup."

Autres infractions contestées

Passant aux viols dénoncés par une ex-compagne, le défenseur a estimé que le comportement ambigu de cette dernière n'était pas compréhensible pour son client. La relation, chaotique certes, s'est poursuivie durant dix ans, avec des hauts et des bas. "Il n'y a pas eu de viols pour autant", a-t-il conclu après avoir cité par le menu de nombreux messages intimes envoyés par la victime à l'accusé.

L'homme de loi a tenté également de réduire la portée des violences invoquées. "Elles ne se sont pas produites tous les jours ou toutes les semaines, mais seulement quelques fois." Ces actes n'auraient pas permis, à eux seuls, de briser la résistance de la plaignante.

Les accusations de viol témoigneraient donc d'un "effondrement" de la victime, dû à l'échec de la relation et de ses espoirs. Dans ces conditions, l'accusé ne pouvait pas percevoir un refus clair de sa partenaire.

L'audience se poursuit.

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Genève

L'homme soupçonné du meurtre de Philippine livré à la France

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Le meurtrier présumé de Philippine est désormais entre les mains des autorités judiciaires françaises (image d'illustration)
L'homme arrêté à Genève fin septembre et soupçonné du meurtre, à Paris, de Philippine, une étudiante de 19 ans, a été livré aux autorités françaises par la Suisse, a appris mercredi l'AFP de source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV. La remise de ce ressortissant marocain de 22 ans s'est déroulée à la frontière franco-genevoise.

Le principal suspect du meurtre de l'étudiante doit être présenté à un juge d'instruction. L'homme avait été interpellé à la gare de Cornavin le 24 septembre. La France avait déposé une demande d'extradition le 9 octobre auprès de l'Office fédéral de la justice (OFJ).

Le suspect avait dans un premier temps refusé son extradition, avant de se raviser la semaine dernière.

Le corps de la jeune femme avait été retrouvé enterré dans le bois de Boulogne, dans l'ouest de la capitale française. Le Parquet de Paris avait ouvert, le 21 septembre, une information judiciaire pour viol et homicide.

Le meurtre de Philippine avait suscité un immense émoi en France et provoqué un débat public virulent. Le suspect avait en effet déjà été condamné pour viol, en 2021, puis avait été libéré en juin 2024, "en fin de peine" selon le Parquet de Paris. Il avait ensuite été placé en centre de rétention administrative (CRA), à Metz.

Le suspect était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). A sa sortie du CRA, après que sa détention ait été prolongée à trois reprises, il avait été assigné à résidence dans un hôtel où il ne s'est jamais rendu. N'ayant pas respecté son obligation de pointer, il avait été inscrit au fichier des personnes recherchées la veille du meurtre, le 19 septembre.

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Genève

Meurtre d’une étudiante à Paris: la France va demander l'extradition du suspect arrêté à Genève

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Photo illustration (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
La France va une demande d'extradition à la Suisse concernant le jeune Marocain arrêté à Genève et suspecté d'avoir tué une étudiante à Paris. Elle veut "se voir remettre l'intéressé le plus rapidement possible", a indiqué mercredi le parquet de Paris.

Un juge d'instruction est chargé depuis mardi de l'enquête ouverte notamment pour homicide et viol concernant la mort à Paris de la jeune étudiante Philippine, a précisé le ministère public. L'information judiciaire porte notamment sur les infractions de meurtre précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime, viol, vol et escroquerie, le tout en état de récidive légale.

Le ressortissant marocain a été arrêté mardi dans le canton de Genève, "en vertu d'une mesure relevant du droit des étrangers et a ensuite été identifié comme suspecté d'un meurtre commis à Paris", a déclaré une porte-parole de l'OFJ, Ingrid Ryser, à Keystone-ATS.

L'office "a alors ordonné la détention aux fins d'extradition sur la base d'une demande d'arrestation émanant de la France". Les autorités hexagonales ont maintenant 18 jours pour déposer une demande formelle d'extradition, a-t-elle ajouté, sans être en mesure de donner des indications sur la durée éventuelle de la procédure.

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Genève

Forte émotion des proches du jeune poignardé à mort

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Photo d'illustration (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
L'émotion était forte dans la salle du Tribunal criminel de Genève mardi matin, au second jour du procès du meurtre des Charmilles. Les amis et la famille du jeune Portugais de 22 ans poignardé à mort sont revenus sur les événements du 19 janvier 2019 au petit matin.

Parents, frère, cousin, amis: sept personnes sont parties plaignantes dans cette affaire. La parole a d'abord été donnée aux quatre jeunes qui se trouvaient dans le parking souterrain lors de la rixe. "J'ai eu peur pour ma vie", a déclaré une des femmes, résumant un sentiment partagé. L'agresseur leur a fait comprendre qu'ils risquaient gros s'ils s'approchaient de leur ami, mortellement blessé, ou utilisaient leur téléphone.

Blessé au bras, un des jeunes a répété que son ami n'était pas agressif en s'approchant du jeune de 18 ans pour lui demander pourquoi il avait "planté" son couteau. Même son de cloche du cousin du défunt, qui a raconté que le second coup de couteau est parti immédiatement. "J'ai tout de suite compris qu'il était dans un très mauvais état", a-t-il expliqué, la voix étranglée par l'émotion.

Répondant aux questions de son avocat Raphaël Cristiano, il a indiqué avoir compris que son cousin, qu'il considérait comme un petit frère, était mort quand les ambulanciers ont cessé de s'activer autour de lui et que l'autre blessé a crié. Il a pu l'embrasser trois fois le front: "Une fois pour sa mère, une fois pour son père et une fois pour son frère."

"Assez de souffrances"

Le chagrin de cette famille est tel que le père n'a pas souhaité s'exprimer. En larmes, la mère a évoqué "un enfant adorable, souriant, blagueur", "un fils présent", "un confident". "On m'a arraché une partie de moi. Ce n'était pas une maladie, pas un accident. Quelqu'un l'a tué, c'est très dur à avaler", a-t-elle déclaré.

Elle souhaite "que justice soit faite et que cela serve de leçon." Sans colère dans la voix, elle a dit, en parlant du principal prévenu: "Qu'il ne fasse plus de mal à personne. Il y a déjà pas mal de familles qui ont souffert." Le frère aîné de la victime a indiqué avoir du mal à trouver un sens à ce qui leur arrive. "Sans ce procès, c'est difficile de faire le deuil. J'ai hâte que ça se termine", a-t-il conclu, plus de cinq ans après le drame.

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Genève

Meurtre des Charmilles: Trois jeunes devant le Tribunal criminel pour une rixe mortelle

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(photos d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
Le Tribunal criminel de Genève se penche dès lundi sur l'homicide des Charmilles. Trois jeunes, âgés de 23 à 28 ans, seront jugés pour s'être battus dans le parking du centre commercial en janvier 2019. Le plus jeune est accusé d'avoir donné un coup de couteau mortel à un Portugais de 22 ans.

Le premier prévenu est poursuivi pour assassinat et tentative d'assassinat. Il est accusé d'avoir tué un jeune en lui portant un coup de couteau au coeur et d'avoir tenté de tuer un autre jeune alors âgé de 21 ans. Il risque plus de dix ans de prison. Les deux autres prévenus sont, eux, poursuivis pour rixe et omission de prêter secours. Le procès doit durer jusqu'à vendredi.

Le principal prévenu s'était rendu à la police le jour même du drame. Le couteau à cran d'arrêt qu'il avait utilisé avait été retrouvé au bord d'une route. Une semaine après l'homicide des Charmilles, une marche blanche avait réuni quelque 4000 personnes. De nombreux Genevois s'étaient joints à la famille et aux proches de la victime pour dénoncer la violence.

Agé de 18 ans au moment des faits, le meurtrier présumé avait participé deux ans plus tôt à l'agression de deux hommes dans le quartier voisin de Saint-Jean et a été condamné par la justice des mineurs pour une peine qui n'a pas été rendue publique. Souffrant de graves séquelles, les deux victimes de cette agression avaient été laissées pour mortes.

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