Rejoignez-nous

Actualité

WEF et Forum de Davos : populistes bienvenus

Publié

,

le

Le Forum de Davos, c’est en janvier prochain et l’on connaît le thème depuis hier : la mondialisation 4.0. En d’autre termes : la numérisation du monde et de l’économie. C’est un sujet un peu bateau tout de même… Mais vous avez intitulé votre chronique : Davos, bienvenue aux populistes.  

Oui, bateau. Ça a aussi été ma première réaction. Même si le Forum de Davos a quelque chose d’assez local à Genève. Cet événement annuel a été créé dans les années 1970 par le World Economic Forum, le WEF. Et le WEF, c’est tout de même basé à Cologny. Ça emploie 600 personnes. Une grande ONG en forme de fondation. Financée par un millier d’entreprises sur cinq continents. Avec un seul objectif, figurez-vous : améliorer le monde. Rien que cela. Davos, dans les Grisons, c’est le rendez-vous planétaire et mégalo de la mondialisation améliorable.

On peut détester cet événement hautement symbolique, mais Davos a toujours été une sorte de marqueur des époques. Ces dernières années, les thèmes tournaient beaucoup autour des écarts sociaux provoqués par la globalisation. Les plus riches qui deviennent de plus en plus riches, les moins riches qui stagnent dans leurs conditions de vie. Dans les Etats développés du moins. Vous ne verrez pas ce genre de thème très sensible au programme d’un G20 ou d’un G7.   

Et des réponses ont été données ? Davos a proposé des solutions ?

Non. Ou plutôt oui : des recommandations elles-mêmes assez bateau. Mais depuis lors, l’existence du problème ne fait plus guère débat. Elle a été reconnue au plus haut niveau de l’économie. Même si l’économie s’en remet beaucoup à la politique pour améliorer les choses. Chacun sa mission. Créer de la prospérité est plutôt l’affaire des entreprises. La répartir plutôt une question politique.   

La nouvelle globalisation tirée par la révolution numérique ne fait a priori qu’accentuer ce fossé. Et puis vous savez : au-delà de la fiscalité confiscatoire, qui a tout de même montré ses limites, les seules solutions de politique économique connues pour éventuellement désenrichir les riches ressemblent à deux tabous absolus : protectionnisme et inflation.

Ah, c’est donc pour cela qu’il sera question de populisme à Davos ?

Oui, Davos a toujours été assez ouvert à la critique. A la critique du système, comme l’on dit. De grands dirigeants syndicaux y ont été invités à certains moments. Ca n’a peut-être pas beaucoup changé les choses, mais c’est une sorte de reconnaissance. Une étape.

Poutine, Xi Jinping et Trump ont été invités parce qu’ils dirigeaient de grandes puissances géopolotiques. Ils ne reviendront probablement pas en janvier prochain. Alors nous y voilà : la direction du WEF a donné hier des interviews dans lesquels il est dit que les populistes étaient aussi bienvenus à Davos. Même s’ils ont fait carrière en vomissant la mondialisation. Les plus grands participants seront annoncés ces prochaines semaines. Il ne serait pas étonnant d’y voir au moins un dirigeant Italien. Et peut-être même le nouveau président brésilien Bolsonaro. Ce serait ça l’événement. Et ce que le Forum de Davos aime par dessus-tout, c’est précisément ce genre de défi.

François SchallerEcographie

International

Haïti: plus de 1600 morts entre janvier et mars

Publié

le

Pays le plus pauvre des Amériques, Haïti pâtit depuis longtemps des violences des bandes criminelles (archives). (© KEYSTONE/AP/Odelyn Joseph)

Plus de 1600 personnes, dont une majorité de membres de gangs, ont été tuées en Haïti durant les trois premiers mois de 2025. L'ONU a annoncé mercredi ce lourd bilan, alors que les groupes criminels ont encore intensifié leurs efforts pour étendre leur contrôle.

Entre le 1er janvier et le 31 mars, "1617 personnes ont été tuées et 580 blessées en raison de violences impliquant des gangs, des groupes d'autodéfense, des membres non organisés de la population, ainsi que lors d'opérations des forces de sécurité", indique le rapport trimestriel de la mission politique de l'ONU dans le pays (Binuh).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Genève

Le 1er mai va perturber la circulation à Genève

Publié

le

L'an dernier, la Journée internationale des travailleurs était placée sous le signe de la solidarité avec le peuple palestinien. (Archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les syndicats défilent dans une quarantaine de villes suisses ce jeudi à l'occasion de la Fête du travail. Leur mot d'ordre: "La solidarité plutôt que la haine, l'union fait la force". Aujourd'hui plus que jamais, le mouvement syndical doit s'affirmer face à l'extrême-droite, estiment-ils. A Genève, le police informe que la circulation sera perturbée entre 13h et 16h30.

Les axes suivants seront fortement perturbés ou potentiellement interdits à la circulation:

Boulevard James-Fazy, place Lise-Girardin, rue de Chantepoulet, rue du Mont-Blanc, pont du Mont-Blanc, place du Port, rue du Rhône, rue d’Italie, les rues basses, rue de la Corraterie, place De-Neuve, parc des Bastions.

La circulation des transports publics sera perturbée durant la manifestation. Des suppressions de lignes sont à prévoir.

© Police Geneve

Continuez d'écoutez Radio Lac pour vous tenir au courant de l'évolution de la situation.

Continuer la lecture

International

Recul surprise du PIB des Etats-Unis

Publié

le

Ce résultat est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes qui anticipaient toutefois un sérieux coup de frein (+0,4%) pour la première économie mondiale. (© KEYSTONE/AP/JULIA DEMAREE NIKHINSON)

Le président Donald Trump, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté mercredi à des chiffres montrant un recul du produit intérieur brut (PIB) du pays au premier trimestre, alors que l'économie américaine était encore florissante fin 2024.

Le PIB, qui mesure la création de richesse nationale, a diminué lors des trois premiers mois de l'année couvrant le début du second mandat de Donald Trump, dont la politique douanière a suscité une onde de choc dans le monde et au sein même de son pays.

En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s'est contracté de 0,3%, selon les données publiées mercredi par le ministère du Commerce. Cela représente un recul de 0,1% par rapport au trimestre précédent.

Ce résultat est nettement inférieur aux attentes de la majorité des analystes qui anticipaient toutefois un sérieux coup de frein (+0,4%) pour la première économie mondiale.

"La baisse du PIB au premier trimestre reflète en premier lieu une hausse des importations, qui se soustraient au calcul du PIB, ainsi qu'une baisse des dépenses de l'Etat fédéral", explique le ministère dans un communiqué.

"Ces tendances ont été en partie compensées par davantage d'investissements, de dépenses de consommation et d'exports", est-il ajouté.

Le bond des achats à l'étranger résulte selon les experts de la volonté des entreprises de prendre de vitesse l'imposition de nouveaux droits de douane et profiter des conditions antérieures au remodelage au forceps de l'économie initié par Donald Trump.

L'économie américaine faisait auparavant plus que ronronner, avec une croissance de 2,4% au dernier trimestre 2024 (en rythme annualisé), du plein emploi et une inflation en passe d'être maîtrisée.

D'après une autre publication mercredi matin, les créations d'emploi dans le secteur privé américain ont fortement ralenti en avril, s'affichant en dessous des attentes.

Un autre indicateur est attendu dans la matinée aux Etats-Unis, le PCE, indice qui sert à la fois de jauge d'inflation et de consommation.

Ces données sont publiées alors que le locataire de la Maison-Blanche célèbre les 100 premiers jours de son second mandat entamé le 20 janvier.

Mardi soir lors d'un rassemblement organisé dans le Michigan, Donald Trump a encore défendu son offensive protectionniste, promesse selon lui d'un nouvel "âge d'or" économique.

Récession en vue?

"Je considère d'ordinaire que l'impact des présidents sur la performance économique est surévalué, surtout pendant les 100 premiers jours du mandat", avait déclaré à l'AFP avant la publication du PIB Tara Sinclair, professeure d'économie à l'université George Washington.

"Mais cette fois, avait-elle ajouté, c'est différent, parce que le bond des importations découle directement d'une stratégie d'évitement par les acheteurs des droits de douane du président."

Depuis avril, l'exécutif a considérablement augmenté les droits de douane sur les produits étrangers, et plus que doublé les surtaxes sur ceux venus de Chine.

Pékin a riposté par d'autres droits de douane, de quoi freiner les exportations américaines, par ailleurs visées par des appels au boycott.

Un effet boule de neige ravageur n'est pas exclu: des consommateurs qui revoient leurs priorités, des distributeurs avec moins de choses à vendre, des transporteurs privés de biens à convoyer, des plans sociaux...

"Même le gouvernement admet que ce sera douloureux à court terme, et la question qu'on se pose maintenant c'est: +Est-ce que ça en vaudra la peine pour les citoyens américains?+" reprenait Tara Sinclair.

Selon elle, la politique douanière, censée favoriser l'industrie nationale, est actuellement trop erratique pour inciter les entreprises à développer le "made in USA".

"Le risque, c'est qu'on ne fabrique pas davantage aux Etats-Unis, et qu'on perde dans le même temps la capacité d'acheter bon marché à l'étranger", avait remarqué Mme Sinclair.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

CIJ: les Etats-Unis s'en prennent à l'UNRWA

Publié

le

Israël contrôle tous les flux d'aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Un représentant des USA a fait part mercredi à la CIJ de "sérieux doutes" concernant l'impartialité de l'UNRWA, lors d'audiences sur les obligations d'Israël envers les Palestiniens. Il ainsi relayé les accusations d'Israël, qui n'a pas fourni de preuve sur le sujet.

"L'impartialité de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) suscite de sérieux doutes, du fait d'informations selon lesquelles le Hamas a utilisé les installations de l'UNRWA et que le personnel de l'UNRWA a participé à l'attentat terroriste du 7 octobre contre Israël", a déclaré Josh Simmons, de l'équipe juridique du département d'État américain.

La Cour internationale de Justice (CIJ), située à La Haye (Pays-Bas), a ouvert lundi sa semaine d'audiences plus de 50 jours après l'instauration d'un blocus total sur l'aide entrant dans la bande de Gaza ravagée par la guerre.

Israël, qui ne participe pas à ces audiences, a dénoncé lundi une "persécution systématique" de la CIJ.

Israël n'a pas fourni de preuves

M. Simmons a déclaré aux juges qu'Israël avait "de nombreuses raisons" de mettre en doute l'impartialité de l'UNRWA. "Il est clair qu'Israël n'a aucune obligation d'autoriser l'UNRWA à fournir une assistance humanitaire", a-t-il affirmé.

Israël a promulgué une loi interdisant à l'UNRWA, d'opérer sur le sol israélien, après avoir accusé certains membres du personnel d'avoir participé aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché le conflit.

Une série d'enquêtes, dont l'une menée par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, a révélé des "problèmes de neutralité" à l'UNRWA, mais a souligné qu'Israël n'avait pas fourni de preuves de son allégation principale.

Personnel de l'UNRWA maltraité

Philippe Lazzarini, directeur de l'UNRWA, a déclaré mardi que plus de 50 membres de son personnel à Gaza avaient été maltraités et utilisés comme boucliers humains alors qu'ils étaient détenus par l'armée israélienne.

Lors de sa déposition face à la Cour, Diégo Colas, représentant la France, a appelé Israël à lever "sans délai" son blocage de l'aide vers la bande de Gaza".

"L'ensemble des points de passage doivent être ouverts, le travail des acteurs humanitaires doit être facilité, et le personnel doit être protégé conformément aux droits internationaux", a-t-il déclaré. .

Gazaouis privés de nourriture

Israël contrôle tous les flux d'aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent. Ce pays les a interrompus le 2 mars dernier, quelques jours avant l'effondrement d'un fragile cessez-le-feu après 15 mois de combats incessants.

"L'interdiction totale de l'aide et des fournitures humanitaires décrétée par les autorités israéliennes depuis le 2 mars a des conséquences mortelles pour les civils de Gaza", a déclaré dans un communiqué Claire Nicolet, responsable de la réponse d'urgence de l'ONG Médecins sans Frontières dans la bande de Gaza.

"L'aide utilisée comme arme de guerre"

"Les autorités israéliennes utilisent l'aide non seulement comme une monnaie d'échange, mais aussi comme une arme de guerre et un moyen de punition collective pour plus de 2 millions de personnes vivant dans la bande de Gaza," a-t-elle ajouté.

En décembre, l'Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif "à titre prioritaire et de toute urgence".

Clarifier les obligations d'Israël

La résolution demande à la CIJ de clarifier les obligations d'Israël concernant la présence de l'ONU, de ses agences, d'organisations internationales ou d'États tiers pour "assurer et faciliter l'acheminement sans entrave des fournitures urgentes essentielles à la survie de la population civile palestinienne".

Les avis consultatifs de la CIJ ne sont pas juridiquement contraignants, mais celui-ci devrait accroître la pression diplomatique sur Israël.

En juillet dernier, la CIJ avait aussi rendu un avis consultatif jugeant "illégale" l'occupation israélienne des Territoires palestiniens, exigeant qu'elle cesse dès que possible.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Suisse

Le Conseil fédéral approuve le Tardoc et les tarifs ambulatoires

Publié

le

La ministre de la santé a donné son feu vert à la nouvelle structure tarifaire pour l'ambulatoire. Mais des améliorations sont encore nécessaires d'ici fin 2028 (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Après plus de vingt ans d'existence, le tarif médical Tarmed sera remplacé. Le Conseil fédéral a donné son feu vert mercredi au Tardoc et aux forfaits ambulatoires. Ils entrent en vigueur le 1er janvier 2026.

Le Tarmed, introduit en 2004, n'a jamais été entièrement révisé. Il est jugé dépassé et doit être remplacé. Les nouvelles structures ne sont pas parfaites, mais c'est important de les lancer maintenant, a estimé le vice-directeur de l'Office fédéral de la santé publique Thomas Christen lors d'une discussion technique.

Leur validité est limitée à fin décembre 2028 afin de permettre aux partenaires d'apporter les ajustements nécessaires, précise le gouvernement. Et de demander des améliorations de deux structures au niveau de l'homogénéité de certains forfaits ambulatoires ou des minutages.

Les partenaires sont déjà parvenus à remplir plusieurs exigences du Conseil fédéral. Ils ont réduit de moitié le nombre de forfaits pour les cabinets. Ils ont également respecté la directive selon laquelle l'augmentation annuelle des coûts totaux ne doit pas dépasser 2,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 8 minutes

Haïti: plus de 1600 morts entre janvier et mars

Plus de 1600 personnes, dont une majorité de membres de gangs, ont été tuées en Haïti durant les trois premiers...

GenèveIl y a 1 heure

Le 1er mai va perturber la circulation à Genève

Les syndicats défilent dans une quarantaine de villes suisses ce jeudi à l'occasion de la...

InternationalIl y a 3 heures

Recul surprise du PIB des Etats-Unis

Le président Donald Trump, qui a juré de rendre les Etats-Unis plus riches, est confronté...

InternationalIl y a 4 heures

CIJ: les Etats-Unis s'en prennent à l'UNRWA

Un représentant des USA a fait part mercredi à la CIJ de "sérieux doutes" concernant...

SuisseIl y a 4 heures

Le Conseil fédéral approuve le Tardoc et les tarifs ambulatoires

Après plus de vingt ans d'existence, le tarif médical Tarmed sera remplacé. Le Conseil fédéral...

SportIl y a 5 heures

Un Mondial sans Josi, Suter, Kurashev et peut-être Hischier

Roman Josi, Pius Suter et Philipp Kurashev ne disputeront pas le prochain Championnat du monde....

SuisseIl y a 5 heures

La Suisse poursuivra le programme de réinstallation de réfugiés

La Suisse poursuivra le programme de réinstallation de réfugiés, actuellement suspendu, jusqu'à fin 2027. Le...

Suisse RomandeIl y a 5 heures

Vaud: une commission adresse 24 observations au gouvernement

La Commission de gestion (COGES) du Grand Conseil a dévoilé mercredi son habituel rapport annuel...

SuisseIl y a 5 heures

Accords avec l'UE: le Conseil fédéral pour un référendum facultatif

Dans les urnes, le paquet d'accords avec l'UE ne devrait être adopté qu'à la majorité...

SuisseIl y a 5 heures

Accords avec l'UE: le Conseil fédéral pour un référendum facultatif

Dans les urnes, le paquet d'accords avec l'UE ne devrait être adopté qu'à la majorité...