Rejoignez-nous

Actualité

Votre revue de presse du dimanche

Publié

,

le

La pandémie de Covid-19 s'est une nouvelle fois taillé la part du lion dans la presse dominicale. Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS, qui s'étalent dans les pages des quatre journaux helvétiques du jour:

SONNTAGSZEITUNG: Une sortie rapide de la situation actuelle n'est pas réaliste, estime le ministre de la santé Alain Berset dans une interview avec la SonntagsZeitung. Le Conseil fédéral discutera mercredi des possibilités de sortir du confinement mais une décision sur le sujet n'est pas encore à l'ordre du jour. "Pour l'instant, il semble illusoire de penser que nous pourrons faire beaucoup de changements d'ici le 20 avril", indique le Fribourgeois. "Ce n'est que lorsque le nombre de personnes infectées et d'admissions à l'hôpital aura clairement diminué que nous pourrons envisager d'assouplir les règles", ajoute-il. L'expérience a montré que si l'assouplissement intervient trop tôt, cela prolonge la crise. Si la discipline de la population baisse, le conseiller fédéral n'exclut pas d'avoir recours à des mesures encore plus sévères, jusqu'à un couvre-feu à Pâques.

NZZ AM SONNTAG/SONNTAGSZEITUNG/SONNTAGSBLICK: La pression pour rouvrir progressivement l'économie augmente. Dans une interview avec la NZZ am Sonntag, la présidente du PLR Petra Gössi réclame la réouverture de tous les commerces qui peuvent respecter les mesures de sécurité de l'Office fédéral de la santé publique, à savoir la distance de deux mètres pour toutes les personnes dans le magasin et toutes les règles d'hygiène. "Si nous ne le faisons pas, nous risquons de compromettre inutilement la compréhension envers les mesures du Conseil fédéral", souligne-t-elle. Et le débat sur la façon de rouvrir progressivement l'économie bat son plein en coulisse, rapporte la SonntagsZeitung. En raison de l'explosion des chiffres du chômage, les présidents de l'Union patronale suisse, de Swissmem et de l'Union syndicale suisse (USS) demandent à l'unisson au Conseil fédéral de présenter des scénarios. "Le Conseil fédéral doit maintenant développer une stratégie dans laquelle les risques économiques et sociaux jouent également un rôle", indique le président de l'USS Pierre-Yves Maillard dans la SonntagsZeitung. Outre l'impact sur l'économie, Petra Gössi se préoccupe également de l'effet de la fermeture des écoles en matière d'égalité des chances pour les enfants et les jeunes. Elle demande que les écoles de la scolarité obligatoire, en particulier les niveaux inférieurs et moyens, reprennent leurs activités après les vacances de printemps. Le PS planche de son côté sur l'après-crise avec un papier de position qui devrait être publié après Pâques. Les grandes lignes sont déjà définies, confirme le président du groupe aux Chambres Roger Nordmann (VD) dans le SonntagsBlick: les primes d'assurance maladie doivent être plafonnées afin que les coûts engendrés par la crise ne grèvent pas le budget des ménages. Pour le PS, la Confédération devrait couvrir entièrement les coûts supplémentaires de cette année.

LE MATIN DIMANCHE/SONNTAGSZEITUNG: En Suisse romande, en moyenne un tiers des morts du Covid-19 sont des résidents d'établissements médico-sociaux (EMS), rapporte Le Matin Dimanche. Tous les cantons ne sont toutefois pas affectés de la même manière. Les pensionnaires d'EMS constituent près de la moitié des victimes dans les cantons de Vaud (60 sur 123 décès) et Neuchâtel (11 sur 23 décès) alors qu'à Genève ils représentent environ un cinquième des décès (19 sur 45). Environ un quart des décès fribourgeois (9 sur 35) et deux cinquièmes des décès valaisans (19 sur 45) sont survenus en EMS. Dans le canton de Berne, ce taux est d'environ 10% (3 décès sur 28). Seul le Jura ne déplorait aucun décès en EMS samedi en fin de journée, précise le journal. La tendance est similaire Outre-sarine.

SONNTAGSBLICK: Les experts mettent en garde contre une conséquence inattendue du confinement: l'ennui et l'isolement augmentent le risque d'addictions. "Nous nous attendons à une augmentation du nombre de personnes dépendantes", indique Markus Meury d'Addiction dans le SonntagsBlick. D'autres centres de conseil en addiction confriment cette tendance. La pandémie représente un grand danger pour les personnes dépendantes et solitaires, au-delà du risque de contracter le Covid-19. Lorsqu'il n'y a pas de contrôle social, la consommation est vue plus rapidement comme un moyen de remédier à ses problèmes", souligne M. Meury. Depuis le début de la crise, les ventes de tabac, d'alcool et de cannabis légal sont en hausse, selon un sondage effectué par le journal auprès des producteurs et des vendeurs. Difficile toutefois de dire dans quelle mesure ces produits sont effectivement plus consommés. A l'instar de ce que l'on a pu observer pour le papier toilette, il y a également des achats de stockage pour ces produits, selon M. Meury. Plus que ces substances, ce sont les addictions liées à internet (jeux d'argent, jeux vidéos, porno et achats) qui inquiètent le plus les spécialistes.

NZZ AM SONNTAG: L'aide pour les indépendants connaît un vif succès. En deux semaines, les caisses de compensation ont déjà reçu 95'000 demandes, indique dans la NZZ am Sonntag Andreas Dummermuth, président des caisses de compensation cantonales. La Confédération verse une indemnité journalière maximale de 196 francs. Peuvent en bénéficier les indépendants qui ont dû fermer leur entreprise, les travailleurs freelance dont l'engagement a été annulé ainsi que les actifs qui ne sont plus en mesure de travailler en raison d'une quarantaine ou parce qu'ils doivent garder leurs enfants.

Et pour changer un peu de sujet:

LE MATIN DIMANCHE: La réforme avortée du système d'évaluation et de rémunération du personnel de l'Etat de Genève a coûté environ 12 millions de francs, soit six fois plus que la somme avancée par le gouvernement, rapporte Le Matin Dimanche. Fin février, lors de l'annonce de l'abandon du projet, nommé SCORE, le gouvernement avait indiqué que la facture pour les Genevois s'élevait à 1,8 million de francs, dépensés en mandats externes. L'Etat a travaillé sur le sujet sans ressources supplémentaires, avait-il précisé. Or, en comptant les employés qui ont planché sur la réforme, la facture "s'élève effectivement à un montant de l'ordre de 12 millions de francs", reconnaît Philippe Dunant, porte-parole du Département des finances, cité dans l'article. La réforme a mobilisé 8,2 postes entre 2010 et 2011, puis six entre 2012 et 2019.

LE MATIN DIMANCHE: Le Matin Dimanche revient sur le meurtre qui a eu lieu cette semaine à Sorens (FR). Le journal rapporte que les deux Macédoniens s'étaient rendus chez l'agriculteur fribourgeois pour récupérer un accompte de 34'000 francs qu'ils lui avaient versé en vue de la vente de trois tracteurs. Or, le trentenaire n'était plus en mesure de rendre cette somme car il l'avait déjà dépensée. "On aimerait bien savoir pourquoi il n'y avait pas moyen pour lui de trouver une autre solution que de tuer les contractants et les immerger dans une fosse: c'est le coeur de l'enquête", souligne Marc Bugnon, procureur chargé de l'enquête, cité dans l'article.

NZZ AM SONNTAG: Après l'échec du rachat d'UPC, le patron de Sunrise, André Krause, veut investir massivement dans le réseau. "Nous voulons atteindre 60% de la population avec la fibre optique; aujourd'hui nous sommes à 35%", annonce-t-il dans une interview avec la NZZ am Sonntag. Jusqu'à présent, Sunrise louait les réseaux développés par les villes. L'entreprise souhaite désormais développer son propre réseau de fibre optique avec l'aide d'investisseurs. L'entreprise est en train de regarder avec quels partenaires elle pourrait s'engager d'ici 2025, précise M. Krause

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Bayrou présente son plan contre le "danger mortel" de la dette

Publié

le

Solennel, le Premier ministre français a assuré que "nous sommes à un moment critique de notre histoire". (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Le Premier ministre français François Bayrou a dévoilé mardi son plan choc pour redresser les finances d'un pays soumis au "danger mortel" de "l'écrasement par la dette", prévoyant notamment de geler les dépenses de l'Etat et de supprimer deux jours fériés.

Solennel, le Premier ministre a assuré que "nous sommes à un moment critique de notre histoire", alors que le déficit public de la France a atteint 5,8% du PIB en 2024, pour une dette publique représentant près de 114% du PIB, troisième plus importante de la zone euro, derrière la Grèce et l'Italie.

Le Premier ministre, à la tête d'un gouvernement qui n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale et dont les marges de manoeuvre politiques sont très réduites, en a justement appelé à l'exemple particulièrement frappant de la Grèce, mise sous tutelle internationale dans les années 2010 après avoir été emportée par le poids de sa dette.

"Il ne faut jamais oublier l'histoire de la Grèce", a-t-il mis en garde dans son discours à Paris, ajoutant que "chaque seconde la dette de la France augmente de 5000 euros", et déplorant que les Français considèrent "comme normal depuis des décennies que l'Etat paie tout". "Nous sommes devenus accros à la dépense publique", a-t-il lancé.

François Bayrou a présenté un plan autour de deux axes, l'un pour réduire la dette, l'autre pour accroître la production dans un contexte de croissance morose, tout en épargnant les dépenses militaires, qui doivent augmenter de 6,7 milliards d'euros en 2026 pour faire face à l'accroissement constant des tensions internationales.

Il a pour objectif de ramener progressivement le déficit à 2,9% du PIB en 2029, "seuil à partir duquel, dans un pays comme le nôtre, la dette n'augmente plus".

"Contribution" des plus fortunés

Pour ce faire, "l'Etat se fixe comme première règle de ne pas dépenser davantage à l'euro près en 2026 qu'en 2025, à l'exception de l'augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées".

L'Etat prévoit de supprimer 3000 postes d'emplois publics dès 2026, ou encore "supprimer des agences improductives qui dispersent l'action de l'Etat". Les pensions des nombreux retraités n'augmenteront pas en 2026 et "l'ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 et il n'y aura pas d'exception".

Alors qu'Emmanuel Macron est régulièrement accusé par ses détracteurs d'être un président au service des riches, le gouvernement de centre-droit prévoit "une contribution des plus fortunés", qui sera définie par les parlementaires.

"L'effort de la nation se doit d'être équitable, c'est-à-dire de demander peu à ceux qui ont peu et plus à ceux qui ont davantage", a dit M. Bayrou, qui a aussi annoncé un renforcement de la lutte contre la fraude sociale.

Concernant les dépenses de santé, et alors que les autorités soulignent depuis des années la forte consommation de médicaments par la population, le Premier ministre, prévoit une réduction de 5 milliards d'euros des dépenses sociales annuelles.

Sur 2026, les efforts sur les dépenses de l'Etat, des collectivités locales et les dépenses sociales doivent permettre d'économiser 21 milliards d'euros, les bénéfices attendus du gel des prestations sociales et du barème de l'impôt sur le revenu de 7 milliards supplémentaires.

Jours fériés

Sur le deuxième axe d'effort, pour augmenter la production française, le Premier ministre a proposé la suppression de deux des 11 jours fériés: le lundi de Pâques, "qui n'a aucune signification religieuse", et le 8-Mai, qui célèbre la fin de la Deuxième guerre mondiale en Europe, "dans un mois de mai devenu un véritable gruyère", compte tenu des nombreux jours fériés qui le ponctuent.

Cette mesure rapportera "plusieurs milliards d'euros au budget de l'Etat", selon lui.

Le président du parti d'extrême droite Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a immédiatement dénoncé une "provocation".

"La suppression de deux jours fériés, par ailleurs aussi chargés de sens que le lundi de Pâques et le 8 mai, est une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail. Aucun député RN n'acceptera cette mesure", a-t-il dit sur X.

De son côté, le chef de file de la France Insoumise (gauche radicale), Jean-Luc Mélenchon, a déclaré sur X qu'"il faut faire partir Bayrou" et que "les injustices ne doivent plus être acceptées".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Le quotidien La Région cessera de paraître le 18 juillet

Publié

le

Le quotidien "La Region" est surrendetté et a annoncé le licenciement de l'ensemble de ses collaborateurs. (Archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le dernier numéro du quotidien du Nord vaudois La Région paraîtra vendredi. Après le coup de massue, les autorités locales se mobilisent afin de conserver un média.

Une hausse des tarifs postaux a poussé le Conseil d'administration de La Région à licencier l'ensemble de son personnel lundi. La société surrendettée n'a pourtant pas dit son dernier mot.

Son actionnaire majoritaire et président Jean-Claude Vagnières annonçait lundi chercher "activement des pistes avec des partenaires pour éviter de voir le titre disparaître définitivement". En attendant, il a confirmé mardi à Keystone-ATS que le dernier numéro du quotidien paraîtra vendredi.

La ville d'Yverdon à disposition

Pierre Dessemontet, co-syndic d'Yverdon-les-Bains et membre du comité exécutif de l'Association pour le Développement du Nord Vaudois (ADNV), exprime ses vifs regrets : "c'est l'ensemble d'un district de près de 100'000 habitants qui se retrouve sans média à portée locale. C'est une immense partie de l'actualité communale qui ne sera plus couverte".

Il exprime sa plus vive incompréhension concernant la décision de l'Office fédéral de la communication : "un simple changement de prestataire postal fait baisser les aides à la presse de 600'000 à 500'000 francs".

Pierre Dessemontet craint une forme de "désertification" de l'actualité régionale. Bien que la Ville soit en mesure d'augmenter sa présence publicitaire dans un média local, elle ne peut pas compenser le déficit structurel annoncé.

Le co-syndic d'Yverdon ne fixe par ailleurs aucune exigence quant à la forme que doit prendre le média dans le futur, laissant la liberté d'abandonner le format papier "le plus important étant que l'actualité locale soit couverte".

Le Canton de Vaud prend acte

Par la voix de son président Stéphane Constantini, l'ADNV a pris contact avec la rédaction du journal pour l'informer qu'elle était à disposition pour trouver une issue favorable à la situation, comme cela a été communiqué à Keystone-ATS. Cependant, l'ADNV "ne dispose pas de moyens financiers qui puissent venir combler les surcoûts de distribution" de La Région.

Tous les acteurs consultés se disent attristés par la disparition du média. Le Canton de Vaud exprime ses "regrets" dans un communiqué, et espère la sauvegarde de ce titre ainsi que ses 19 emplois (14 équivalents plein temps (EPT)). L'ADNV trouve "dommageable pour l'ensemble de la région" le vide laissé par la disparition de ce média.

Syndicom exige des "mesures ciblées"

Syndicom, le syndicat des médias et de la communication, estime mardi dans un communiqué que la situation de La Région montre "de manière exemplaire que l'aide aux médias actuellement décidée ne suffit pas". Pour lui, le dernier paquet d'aide décidé est "insuffisant et n'atteint pas les petits médias locaux".

Syndicom exige désormais des mesures ciblées pour renforcer les médias locaux et régionaux, en particulier les petits médias.

Médias suisses demande pour sa part la création d’un droit voisin en faveur des médias, qui obligerait les grandes plateformes numériques internationales à rétribuer ces derniers pour les contenus rédactionnels qu’elles utilisent. Ce projet doit être examiné cette année encore par les Chambres fédérales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

La prison pour avoir détruit l'arbre le plus célèbre d'Angleterre

Publié

le

Des lumières boréales éclairent le célèbre arbre, ici en 2016, avant que deux hommes ne l'abattent. Ils ont été condamnés mardi à 4 ans de prison. (archives) (© KEYSTONE/AP/Owen Humphreys)

Deux hommes ont été condamnés mardi à quatre ans et trois mois de prison par le tribunal de Newcastle pour avoir tronçonné l'arbre le plus célèbre d'Angleterre près du mur d'Hadrien, deux ans après cet acte de vandalisme qui avait ému au-delà du Royaume-Uni.

Daniel Graham, 39 ans, et Adam Carruthers, 32 ans, ont écopé de la même peine. Ils risquaient jusqu'à dix ans de prison pour ce que le procureur Richard Wright avait qualifié de "mission débile".

La juge Christina Lambert qui les a condamnés a souligné que leurs actions avaient impliqué un "haut degré de planification et de préparation" et provoqué "choc et stupéfaction".

Le "Sycamore Gap Tree", érable sycomore majestueux niché depuis plus de 100 ans entre deux collines dans un paysage spectaculaire du Northumberland (nord), était l'un des arbres les plus photographiés d'Angleterre.

Il était connu dans le monde entier depuis son apparition dans "Robin des Bois: Prince des voleurs" avec Kevin Costner en 1991.

Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2023, les deux amis, armés d'une tronçonneuse, avaient conduit pendant 40 minutes jusqu'à un parking, marché 20 minutes dans l'obscurité et l'un d'eux avait filmé l'autre pendant qu'il abattait l'arbre, lui envoyant ensuite la vidéo.

Ils avaient également emporté un morceau du tronc comme trophée, et les dégâts s'élèvent a minima à 458'000 livres (527'000 euros) selon l'accusation.

Andrew Poad, l'un des responsables de l'organisation National Trust, chargée de la gestion du site, a évoqué un acte "dépassant l'entendement", dans une déclaration lue avant le verdict.

"Juste un arbre"

Le lendemain de leur méfait, Daniel Graham et Adam Carruthers s'étaient délectés de la couverture médiatique de l'affaire, se félicitant d'une histoire devenue "virale" en s'envoyant messages vocaux et articles de presse.

Mais les deux hommes n'ont jamais expliqué pourquoi ils s'en étaient pris au célèbre sycomore.

Pendant leur procès en mai à Newcastle (nord-est), où ils ont tous les deux été reconnus coupables, Carruthers a expliqué qu'il ne comprenait pas l'émotion provoquée par la destruction de l'érable. C'était "juste un arbre", a-t-il dit.

Après avoir d'abord nié les faits et s'être renvoyé la faute, les anciens amis ont avoué avoir participé à l'opération. L'un d'eux a affirmé qu'ils étaient en état d'ébriété, ce qui n'a pas convaincu le parquet.

Daniel Graham avait déjà été condamné, entre autres, pour des infractions à l'ordre public en 2021 et 2022. Son téléphone portable et sa voiture avaient été localisés près du site après la chute de l'arbre.

Celle-ci a endommagé le mur d'Hadrien, une fortification romaine de 135 km de long construite entre 122 et 127 apr. J.-C. et inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco.

Les jurés ont pu voir une vidéo tournée de nuit, dans laquelle on entend le bruit d'une tronçonneuse, puis du tronc s'effondrant sur le sol.

Renaissance

Selon Andrew Poad du National Trust, qui gère de nombreux lieux du patrimoine britannique, un "sentiment accablant de perte et de désarroi a été ressenti à travers le monde" après la destruction de l'arbre.

Lieu de mariage et de souvenirs familiaux, extrêmement photogénique, l'érable avait été élu arbre anglais de l'année en 2016.

L'an dernier, le National Trust a annoncé que de nouvelles pousses étaient apparues sur la souche.

Il a également récupéré des graines et obtenu 49 jeunes plants, objets de tous les soins, qui doivent être replantés l'hiver prochain dans des espaces accessibles au public, notamment des parcs, hôpitaux et écoles.

Une partie du tronc a été transformée en oeuvre d'art, que les visiteurs peuvent désormais étreindre, au centre d'accueil du parc national du Northumberland.

Dans cette exposition permanente, conçue par l'artiste Charlie Whinney, le tronc de plus de deux mètres de hauteur est entouré de trois bancs en chêne d'où les visiteurs peuvent lire des mots poétiques montant du sol, liés au chagrin initial créé par sa destruction, mis en scène comme une sculpture ramifiée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le parquet réclame la condamnation de Bolsonaro pour "coup d'Etat"

Publié

le

Le parquet brésilien a requis mardi la condamnation de l'ancien président Jair Bolsonaro et de sept autres accusés pour "coup d'Etat". (archives) (© KEYSTONE/AP/Ettore Chiereguini)

Le parquet brésilien a demandé mardi à la Cour suprême de condamner l'ancien président Jair Bolsonaro pour "coup d'Etat" et "association criminelle armée", au cours d'un procès qui a provoqué une crise diplomatique entre le Brésil et les Etats-Unis.

Après plusieurs journées d'audience, le parquet s'en est tenu à la thèse selon laquelle l'ex-président d'extrême droite et sept de ses anciens collaborateurs ont essayé d'assurer leur "maintien autoritaire au pouvoir par des tentatives de perturber violemment l'ordre démocratique", peut-on lire dans son communiqué.

M. Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d'Etat, encourt jusqu'à 40 ans de prison. Il est accusé d'être le "leader d'une organisation criminelle" ayant conspiré pour son maintien au pouvoir quel que soit le résultat de l'élection présidentielle d'octobre 2022, remportée par l'actuel chef de l'Etat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

"Après avoir vérifié l'implication des individus dans les faits", le procureur général a conclu qu'il était "nécessaire qu'ils soient condamnés (...) pour organisation criminelle armée", "tentative d'abolition de l'Etat démocratique", "coup d'Etat" ainsi que pour d'autres délits en lien avec des dommages causés aux biens publics, a précisé le parquet.

Le sort de l'ex-président et de ses anciens associés est entre les mains du juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, menacé de sanctions par Washington pour ses décisions contre des plateformes américaines de réseaux sociaux.

Trump en colère

Le procès intenté à Jair Bolsonaro a provoqué la colère du président américain Donald Trump, son allié, qui accuse le Brésil de "chasse aux sorcières" et a annoncé des droits de douane de 50% sur les produits brésiliens importés aux Etats-Unis à partir du 1er août.

M. Bolsonaro, de son côté, se dit innocent et "persécuté".

Devant la Cour, il a reconnu avoir envisagé "un dispositif constitutionnel" pour empêcher l'investiture de Lula.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

EURO 2025

Euro dames 2025: deux Suissesses dans le onze idéal du Kicker

Publié

le

Géraldine Reuteler a jusqu'ici disputé un Euro de grande qualité (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lia Wälti et Géraldine Reuteler figurent dans le onze idéal de la phase de groupes de l'Euro dames 2025. Les deux Suissesses ont été choisies dans la sélection faite par le magazine allemand Kicker.

Futur adversaire de la Suisse en quarts de finale, l'Espagne est pour sa part représentée par trois joueuses, à savoir Laia Aleixandri, Alexia Putellas et Esther Gonzalez. Le reste de ce onze théorique est composé par la Suédoise Kosovare Asllani, l'Allemande Klara Bühl, l'Anglaise Alessia Russo, la gardienne néerlandaise Daphne van Domselaar et les Françaises Thiniba Samoura et Selma Bacha.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

EURO 2025Il y a 3 heures

La Norvège prête à saisir sa chance face à l'Italie

Présente en compagnie de Caroline Graham Hansen et de la coach Gemma Grainger à la conférence de presse d'avant-match Ada...

InternationalIl y a 4 heures

Bayrou présente son plan contre le "danger mortel" de la dette

Le Premier ministre français François Bayrou a dévoilé mardi son plan choc pour redresser les...

CultureIl y a 4 heures

Le quotidien La Région cessera de paraître le 18 juillet

Le dernier numéro du quotidien du Nord vaudois La Région paraîtra vendredi. Après le coup...

InternationalIl y a 4 heures

La prison pour avoir détruit l'arbre le plus célèbre d'Angleterre

Deux hommes ont été condamnés mardi à quatre ans et trois mois de prison par...

InternationalIl y a 5 heures

Le parquet réclame la condamnation de Bolsonaro pour "coup d'Etat"

Le parquet brésilien a demandé mardi à la Cour suprême de condamner l'ancien président Jair...

EURO 2025Il y a 5 heures

Euro dames 2025: deux Suissesses dans le onze idéal du Kicker

Lia Wälti et Géraldine Reuteler figurent dans le onze idéal de la phase de groupes...

InternationalIl y a 7 heures

L'inflation accélère en juin aux USA

L'inflation a poursuivi sa remontée au mois de juin aux Etats-Unis pour s'établir à 2,7%...

SportIl y a 8 heures

La relation entraîneur-athlètes au coeur de la corruption sexuelle

Une étude démontre l'omniprésence de la "sextortion", soit la corruption sexuelle entre entraîneur et athlète....

InternationalIl y a 8 heures

Nouvelles pluies attendues après des inondations à New York

De nouvelles pluies sont prévues le long de la côte est des États-Unis, déjà détrempée...

EnvironnementIl y a 10 heures

Embroussaillement des alpages malgré les paiements directs

L’embroussaillement des alpages entraîne la perte de surfaces herbagères et la disparition de paysages culturels...