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Votation en vue sur les rentes des conseillers d'Etat genevois

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Image illustration KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

Les Genevois voteront sur la question des rentes des magistrats

Le Grand Conseil a adopté jeudi soir par 50 oui et 45 non un contreprojet à l'initiative des Vert'libéraux visant à abolir les rentes à vie des conseillers d'Etats.

Déposée en 2019, l'initiative "Pour l'abolition des rentes à vie des conseillers d'Etat" s'inscrit dans le sillage de l'affaire Maudet qui a fait resurgir la question de la rente à vie touchée par les anciens membres de l'exécutif cantonal. Le conseiller d'Etat Pierre Maudet a effectué en juin 2019 les huit ans au sein du gouvernement lui permettant de percevoir cette rente viagère.

L'initiative demande que les conseillers d'Etat et le chancelier touchent 70% de leur dernier traitement durant 24 mois au maximum. Leurs indemnités seraient ainsi comparables à celles de l'assurance-chômage. Pas convaincu, le Parlement a élaboré un contreprojet sur la base d'un projet de loi du gouvernement visant à rendre conforme au droit fédéral le système de retraite des magistrats.

Régime en question

Le contreprojet prévoit une allocation s'élevant à 50% du dernier traitement des conseillers d'Etat - 35% pour les magistrats à la Cour des comptes - pendant trois à cinq ans selon la durée du mandat. Le texte initial, lui, fixait le maximum à dix ans. Tous seront affiliés à la Caisse de prévoyance de l'Etat de Genève (CPEG).

Si tous les partis sont d'accord d'annuler les rentes à vie, le débat a porté, jeudi soir, sur le régime de retraite. La majorité de la commission des finances a retenu la proposition du gouvernement, à savoir le système de primauté des prestations. "C'est celui de la CPEG et que le souverain a voulu en 2018", a relevé le socialiste Alberto Velasco, rapporteur de majorité.

Jeunes défavorisés

En vain, la droite a tenté de faire passer la retraite des magistrats en primauté des cotisations, plus équitable quel que soit l'âge "car on sort avec ce qu'on a cotisé. La primauté des prestations est défavorable aux jeunes conseillers d'Etat. Ils doivent pouvoir remplir leur mandat sans penser à leur retraite", a plaidé le PLR Yvan Zweifel, rapporteur de minorité.

"Le dogmatisme de la gauche fait des conseillers d'Etat de simples fonctionnaires, alors qu'ils arrêtent leur carrière professionnelle pour servir la République sur un mandat électif", a poursuivi le PDC Olivier Cerutti, également rapporteur de minorité. Et de relever le risque de ne voir que des candidats âgés se présenter à la fonction.

Pas de renvoi en commission

"La véritable volonté de la droite est de contourner le vote populaire sur la CPEG. Elle veut remplacer le privilège de la rente à vie par un autre privilège", a dénoncé Jean Burgermeister, d'Ensemble à Gauche. Face aux demandes répétées de la droite de renvoyer le contreprojet en commission, l'écologiste Dilara Bayrak a insisté pour que le Grand Conseil le vote enfin.

Au final, la gauche et le MCG ont fait basculer la majorité en faveur du contreprojet. Ce dernier sera soumis au souverain avec l'initiative. La date de la votation n'est pas encore connue.

A noter que le canton de Fribourg a récemment aboli les rentes à vie des conseillers d'Etat pour les affilier à la Caisse de prévoyance du personnel de l'Etat de Fribourg. Ce système existe dans la majorité des cantons.

Avec ATS Keystone

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Suisse

Victime de son succès, le bitcoin dévisse de plus de 5%

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A l'approche du week-end, le bitcoin avait atteint 44'588 dollars, son plus haut niveau depuis le printemps 2022, loin encore toutefois du pic de novembre 2021 qui avait vu le cours frôler les 70'000 dollars (archives). (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Le bitcoin s'est déprécié de plus de 5% dans la nuit de dimanche à lundi, glissant brièvement sous la barre des 42'000 dollars, un mouvement de correction logique pour nombre d'acteurs du marché, au vu de sa poussée spectaculaire de la semaine dernière.

Lundi à la mi-journée, la reine des cryptodevises avait déjà effacé une bonne partie de ses pertes et s'échangeait autour de 42'380 dollars sur la plateforme luxembourgeoise Bitstamp, soit 3% de moins que 24 heures auparavant. Sur sept jours en revanche, l'évolution reste positive de près de 2%.

Sollicitée par l'agence AWP, Ipek Ozkardeskaya y voit une correction à l'approche d'une semaine riche en données et en événements importants. "Il est judicieux de prendre ses bénéfices et de rester en retrait avant les données américaines sur l'inflation et la décision de la Fed", estime l'analyste senior de Swissquote.

Selon elle, au vu de l'évolution des expectatives de taux au cours des dernières semaines, "il y a de fortes chances que nous assistions à une rectification de l'orientation de la politique monétaire". Une possibilité qui justifie des prises de bénéfices au vu d'un marché suracheté, en raison notamment des espoirs suscité par l'autorisation imminente aux Etats-Unis de fonds indiciels cotés (ETF) adossés au bitcoin.

Fondamentaux intacts

"La chute actuelle ressemble plus à une brusque consolidation de marché qu'à un catalyseur de nouvelles fondamentales", fait valoir de son côté Richard Galvin, cofondateur de Digital Asset Capital Management, qui signale que "l'effet de levier a augmenté de manière significative" après la récente hausse de la cryptomonnaie de référence.

"Les investisseurs sur le marché des cryptomonnaies ont empoché leurs gains en ce début de semaine" résume Timo Emden dans un commentaire. Selon l'expert, une consolidation du marché était nécessaire au de la flambée des cours. A l'approche du week-end, le bitcoin avait atteint 44'588 dollars, son plus haut niveau depuis le printemps 2022, loin encore toutefois du pic de novembre 2021 qui avait vu le cours frôler les 70'000 dollars.

Le brusque mouvement du bitcoin s'est également reflété chez ses principaux rivaux. Ainsi l'ether accusait un repli de 3,8% sur les dernières 24 heures, à 2248,30 dollars (mais +0,4% sur une semaine).

La capitalisation de marché des quelque 11'400 monnaies cryptographiques suivies par le portail spécialisé CoinGecko s'établissait à 1651 milliards de dollars, dont le bitcoin représente toujours près de la moitié.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Réunion sur l'Ukraine le 14 janvier à Davos (GR)

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La réunion de Davos, organisée conjointement par la Suisse et l’Ukraine, sera consacrée à la "formule de paix en dix points" du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy (ici avec Ignazio Cassis, archives). (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

Les conseillers à la sécurité nationale de plusieurs pays se réuniront le 14 janvier à Davos (GR) pour discuter de l'Ukraine. Cette réunion, organisée conjointement par la Suisse et l’Ukraine, sera consacrée à la "formule de paix en dix points" de Volodymyr Zelensky.

Cette rencontre sera organisée à la veille de l'ouverture du Forum économique mondial (WEF). Elle fait suite à celle organisée à Malte en octobre, à laquelle avaient participé environ 70 pays de tous les continents ainsi que l’Union européenne (UE) et l'ONU, a indiqué lundi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à Keystone-ATS.

Dans un message sur X (ex-Twitter) révélé plus tôt dans la matinée par les journaux alémaniques du groupe Tamedia, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé que le prochain cycle de pourparlers consacrés à sa "formule de paix" aurait lieu "en Suisse", sans plus d'informations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les travaux de rénovation du barrage du Seujet ont pris fin

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Le barrage du Seujet, sur le Rhône, a aussi comme fonction d'être le "robinet" du Léman (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Lancés en 2016, les travaux de rénovation du barrage du Seujet ont pris fin, indiquent lundi les Services industriels de Genève (SIG). L'ouvrage situé sur le Rhône, au coeur de la ville de Genève, dispose dorénavant de groupes de production hydroélectrique modernisés et beaucoup plus silencieux.

Les turbines ont été totalement révisées et les multiplicateurs, sources de bruit, ont été rénovés avec une technologie plus récente. L'opération est une réussite puisque les nuisances occasionnées par le fonctionnement du barrage auprès des riverains sont aujourd'hui "quasiment imperceptibles", écrivent les SIG dans un communiqué.

Les SIG rappellent que les travaux ont été spectaculaires par moments. Les turbines, qui pèsent chacune 26 tonnes, ont ainsi dû être extraites par le toit du barrage au moyen d'une grue, une entreprise qui a nécessité une grande dose de patience et des gestes d'une précision extrême.

Le barrage du Seujet a été inauguré en 1995. Sa production annuelle d'énergie s'élève à environ 20 GWh. Le Seujet est également "la pièce maîtresse" pour réguler le niveau du lac Léman. Les travaux de rénovation de l'ouvrage ont été menés par intermittence pendant 7 ans. Ils ont coûté 11,6 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'ancien évêque Bernard Genoud accusé d'actes d'ordre sexuel

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CREDIT: KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD
Mgr Bernard Genoud, ancien évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, décédé en 2010, est accusé d'actes d'ordre sexuel sur une femme de 19 ans à l'époque où il enseignait au Collège du Sud, à Bulle (FR). C'est la première fois qu'une personnalité de ce rang est visée.

Mgr Charles Morerod, successeur de Bernard Genoud à la tête du diocèse, a convié la presse lundi à Fribourg pour divulguer un cas qui donne une dimension inédite aux affaires d'abus dans l'église. La victime, en proie à une "grande souffrance", a souhaité conserver l'anonymat, y compris sur la période où les faits se sont déroulés.

Charles Morerod a lancé un appel à témoins après avoir reçu le témoignage d'une femme ayant subi des actes d'ordre sexuel par Bernard Genoud (1942-2010). Les faits remontent à l'époque où ce dernier était professeur de philosophie au Collège du Sud à Bulle. La victime est venue parler à Mgr Morerod une première fois le 1er décembre.

La femme était étudiante de Bernard Genoud, professeur de philosophie, dans l'établissement gruérien.

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Suisse

WSL: ne pas oublier la biodiversité dans le débat climatique

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Les forêts de monoculture sont plus vulnérables aux parasites et aux chablis que les forêts mixtes. (Photo d'archives) (© Keystone/EPA/BAGUS INDAHONO)

Selon des experts suisses, la biodiversité ne doit pas être oubliée dans la protection du climat. La perte de la diversité biologique est aussi grave pour la nature et l'humanité que le changement climatique, ont-ils souligné lundi lors de la COP28 à Dubaï.

Les mesures de protection du climat ne doivent pas nuire à la biodiversité, a souligné Dirk Karger, de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), lors de la conférence mondiale sur le climat COP28.

Le climat et la biodiversité s'influencent mutuellement, comme l'ont relevé les experts dans la Blue Zone de la conférence, où se déroulent les négociations officielles.

Ils ont cité l'exemple des forêts mixtes qui réfléchissent davantage la lumière du soleil et se réchauffent moins que les forêts pures de conifères. En effet, les conifères doivent fermer leurs stomates plus tôt en cas de chaleur afin de ne pas perdre trop d'eau.

Les stomates sont des pores microscopiques dans les feuilles et les aiguilles des arbres qui servent à réguler les échanges gazeux entre la plante et son environnement. En fermant leurs stomates plus tôt, les conifères évaporent globalement moins d'eau, perdant ainsi l'effet rafraîchissant et contribuant indirectement au réchauffement, comme l'a expliqué le WSL dans un communiqué.

Appel aux politiciens

Dans le cadre du projet de recherche "FeedBaCks", des scientifiques, parmi lesquels Dirk Krager du WSL et Tom Crowther de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), étudient de telles relations entre la biodiversité et le climat. Selon eux, les deux aspects doivent être considérés ensemble.

Par exemple, la déforestation pour les biocarburants ou la création de monocultures pour la séquestration du CO2 nuisent non seulement à la diversité des espèces, mais remettent également en question de nombreux services fournis à la société par les écosystèmes naturels. Cela va de la protection contre les dangers naturels à l'utilisation récréative en passant par la purification de l'eau et de l'air.

Par ailleurs, "la perte de biodiversité est souvent irréversible", note Dirk Karger, cité dans le communiqué. Du point de vue du climat, il peut sembler judicieux de planter des monocultures d'espèces d'arbres à croissance rapide afin d'absorber le plus de CO2 possible. Mais comme les monocultures sont beaucoup plus vulnérables aux tempêtes ou aux parasites, le risque existe que les arbres meurent rapidement et libèrent à nouveau dans l'atmosphère le CO2 qu'ils ont absorbé, conclut le WSL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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