Premières conséquences des intempéries: une quarantaine de vols annulés au départ de Cointrin. Depuis 19h55, la CGN annule toute ses traversées sur le Léman ainsi que lundi 10 février. Une forte tempête est attendue dès ce soir et jusqu'à mardi soir sur le versant nord des Alpes et sur le Jura. Les rafales pourraient atteindre 140 km/h dans les endroits exposés en plaine et 200 km/h dans les montagnes. MétéoSuisse émet une alerte de niveau 4 sur une grande partie nord du pays. Sur les reliefs du Jura, des pointes à 130-180 km/h sont attendues. Au bord du lac, il faut dans une moindre mesure se préparer aux intempéries.
Genève en danger 3. Saint Cergue en alerte rouge.
L'Office fédéral de météorologie et de climatologie a déjà lancé ses alertes pour ce soir, demain et mardi. Le Canton de Genève est placé en danger 3 avec des rafales de vents comprises entre 80 et 110 km/h. Sur les reliefs voisins, la situation s'annonce beaucoup plus compliquée avec des rafales possibles à 130 km/h voire 180 à Saint-Cergue (VD).
Carte des dangers des MétéoSuisse publiée le 8 février 2020
Transports perturbés.
Les conditions de navigation sur le lac pourraient comme la semaine dernière être rendues difficiles. Du côté de l'aéroport, il est également probable que les décollages et atterrissages à Cointrin soient placés sous surveillance et éventuellement adaptés. A l'échelle européenne, des retards ou annulations sont possibles dans les prochaines 48 heures. Ce dimanche soir les vols au départ de Genève vers Londres et Amsterdam sont annulés. Parmi les pays touchés, le Royaume-Uni, l'Irlande, le nord de la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne et la République Tchèque.
Les stations de montagne plus exposées.
A ces forts vents va s'ajouter lundi un front froid. Au nord des Alpes, il faut s'attendre à des vents violents soufflant de 100 à 140 km/h dans les endroits exposés, en particulier au-dessus de 500 mètres. Cette situation devrait perdurer jusqu'à la nuit de mardi à mercredi. Des conditions météo qui amèneront les stations de montagne du Jura et des Alpes à réduire leur activité pour raison de sécurité. L'accès à certaines pistes ou la fermeture des certaines remontées mécaniques peut être envisagé face à ces conditions météo.
Une tempête plus forte que la précédente
Le phénomène enregistré sous le prénom de Ciara par les Britanniques et le Français, est aussi baptisée Sabine par les Allemands. Elle s'annonce plus violente que la précédente Petra qui avait balayé au début du mois la Suisse Centrale en provoquant des dégâts et des perturbations dans les transports.
Tempête Petra, le 4 février 2020 (KANTONSPOLIZEI THURGAU)
L'Europe de l'ouest déjà sévèrement affectée
La tempête Ciara est attendue en Suisse entre dimanche soir et mardi soir sur le versant nord des Alpes et dans les Alpes. Les rafales de vent pourraient atteindre 140 km/h dans les endroits exposés en plaine et 200 km/h dans les montagnes.
Plusieurs vols ont d'ores et déjà été annulés dimanche après-midi au départ des aéroports de Genève, Zurich et Bâle. Les perturbations pourraient aussi se prolonger lundi matin. Ce sont essentiellement les vols à destination de la Grande-Bretagne qui sont concernés, mais d'autres destinations comme Paris et Amsterdam sont également touchées.
Royaume-Uni fortement touché
En France, où 42 départements ont été placés en vigilance orange, des vents allant jusqu'à 140 km/h sont attendus. Le Nord est particulièrement exposé.
Dans la région Hauts-de-France, les préfectures ont appelé la population à limiter les déplacements et à ne pas se promener dans les forêts en raison des risques de chutes d'arbres, notamment dans la Somme, et à éviter le littoral en raison de risques de "vagues submersion".
Au Royaume-Uni, pays le plus touché par cette tempête hivernale, les transports aériens, ferroviaires et maritimes étaient perturbés, la tempête provoquant de fortes pluies et des rafales de plus de 130 km/h. Le service météorologique britannique a placé l'Angleterre et le pays de Galles en alerte orange pour le vent une partie du pays jusqu'à 21h00 (22h00 en Suisse) dimanche.
Environ 92'000 foyers étaient privés d'électricité au Royaume Uni et des cours d'eau sont sortis de leur lit. Le Met Office a enregistré des rafales de vent frôlant les 150 km/h à Aberdaron, un village du nord du Pays de Galles.
Vols retardés ou supprimés
Des dizaines de vols ont été annulés ou retardés, la compagnie British Airways offrant la possibilité aux passagers devant arriver ou partir dimanche des aéroports londoniens de reporter leur vol. Virgin Atlantic a également annulé plusieurs vols au départ d'Heathrow, plus grand aéroport du pays.
Network Rail, le propriétaire du réseau ferré britannique, a conseillé de ne pas se déplacer en train dimanche sauf si c'est "absolument nécessaire", et prévenu que le trafic pourrait être perturbé jusqu'à lundi matin. Plusieurs compagnies ferroviaires ont également décidé de réduire la fréquence et la vitesse des trains, voire d'annuler certaines dessertes en Ecosse.
Matchs annulés
En mer, la circulation des ferries dans la Manche entre Calais et Douvres a été interrompue dimanche midi "jusqu'à nouvel ordre". La tempête a aussi entraîné le report de plusieurs matches de football au Royaume-Uni, ainsi que le match Ecosse-Angleterre du Tournoi des six nations de rugby féminin, des courses de chevaux...
Les parcs royaux sont fermés et la reine Elizabeth II n'a pas assisté à la traditionnelle messe du dimanche à Sandringham, sa résidence dans l'Est de l'Angleterre. En Irlande, placée en vigilance orange avec risques d'inondations des régions côtières, 10'000 foyers, fermes et entreprises ont été privés d'électricité.
A Galway, la cérémonie d'ouverture pour marquer le lancement de l'événement capitale européenne de la culture 2020, a été annulée samedi soir, et la compagnie aérienne Aer Lingus a mis en garde contre de possibles retards et annulations.
En Belgique et Allemagne aussi
Le transport aérien en Belgique est également touché, une soixantaine de vols au départ ou à destination de l'aéroport de Bruxelles ont été annulés. A Bruxelles, les forêts et parcs seront fermés dimanche et lundi et la Ligue de football belge a annoncé le report des matches du championnat prévus dimanche.
En Allemagne, les aéroports de Francfort, Berlin, Munich mais aussi Cologne et Hanovre ont annulé des décollages et atterrissages. Des lignes ferroviaires dans le Nord de l'Allemagne étaient également touchées avec des annulations de trains régionaux dans l'Etat régional de Basse-Saxe.
Les parlementaires fédéraux qui se représentent lors des élections fédérales dans un peu moins de trois semaines sont plus transparents sur leurs revenus qu'il y a quatre ans. Selon Lobbywatch, 56% d'entre eux ont déclaré combien ils gagnent, contre 33% en 2019.
Sur 208 candidats à la réélection, 117 ont indiqué leurs revenus à Lobbywatch. Sont pris en compte les revenus liés à des mandats dans des conseils d'administration, des comités d'associations ou des conseils consultatifs, indique mardi la plateforme de transparence. L'activité professionnelle n'a pas été comptée si le salaire en question n'a pas été dévoilé.
Dans sa dernière liste de transparence, Lobbywatch conclut que les Vert-e-s et le PS sont les plus transparents, avec respectivement 94% et 92% d'élus déclarant leurs revenus. Suivent le PVL, le Centre et le PLR. L'UDC ferme la marche, avec 29%.
Les députés sont plus ouverts que les sénateurs, de même que les femmes, les jeunes et les élus n'ayant fait qu'une législature. Les élus de Suisse romande et du nord de la Suisse aussi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'inflation a légèrement augmenté en septembre, encore portée par l'alimentation et le logement, mais reste sous l'objectif visé par la Banque nationale suisse (BNS). Une poursuite de l'accélération des prix est anticipée d'ici la fin de l'année.
Pendant le mois sous revue, l'inflation en Suisse s'est affichée à 1,7% sur un an, après 1,6% en août, soutenue par une nette progression des tarifs des produits locaux, a indiqué mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.
Sur un mois cependant, l'indice des prix à la consommation (IPC) a reculé de 0,1% à 106,3 points.
La progression sur un an est conforme aux prévisions des économistes interrogés par l'agence AWP, qui tablaient sur une accélération entre 1,7% et 1,9%. La variation mensuelle était par contre attendue entre 0,0% et +0,2%.
Les principaux postes de dépenses du quotidien ont continué à soutenir le renchérissement des prix dans la Confédération. L'alimentation et les boissons non alcoolisées ont ainsi enregistré la plus forte progression avec +3,8% sur un an. Mais ce groupe de produits freine sa hausse après avoir atteint en février un plus haut à +6,5%. Parmi les produits alimentaires à avoir affiché une forte progression figurent le chocolat (+6,1%) et les jus de fruits et de légumes (+7,6%).
Les dépenses pour le logement et l'énergie ont également augmenté de 3,2%, portées par les loyers (+1,6%), l'électricité (+25,5%) et le gaz (+14,5%). Suivent les coûts pour les restaurants et hôtels (+2,7%).
Les produits pétroliers ont par contre enregistré une décrue des prix (-8,6%) comparé à septembre 2022, faisant reculer essence (-4,5%), diesel (-10,8%) et surtout mazout (-16,2%). Depuis l'été, le prix du baril de Brent n'a cependant cessé d'augmenter, ce qui s'est traduit par une hausse du prix des produits pétroliers de 3% sur un mois, visible sur les prix à la pompe.
Malgré la baisse annuelle des tarifs pour les produits pétroliers, les tarifs pour le transport aérien (+7,5%) et les voyages à forfait internationaux (+7%) ont poursuivi leur croissance.
Hausse des loyers
Le renchérissement des prix devrait se poursuivre. "Les loyers et l'énergie représentent 25% des dépenses des consommateurs suisses. Cette augmentation était attendue et se prolongera. La moitié des loyers augmenteront de 3% à 8% à partir d'octobre, ce qui accentuera les pressions inflationnistes", a ainsi expliqué Arthur Jurus, responsable des investissements pour Oddo BHF (Suisse).
Sur deux ans, le rythme annualisé des prix reste toujours élevé à 2,4%, ce qui soutient le maintien du taux directeur de la BNS à 1,75%, a rappelé M. Jurus dans un commentaire. L'institut d'émission avait en effet conservé son taux directeur à ce niveau lors de sa réunion en septembre.
La pression inflationniste devrait s'accroître au cours des prochains mois, notamment en raison de la hausse des loyers et des prix de l'électricité, avait également averti le président de la BNS, Thomas Jordan. "La bataille contre l'inflation n'est pas encore gagnée", avait-il insisté.
Alors que la banque centrale suisse vise une inflation entre 0% et 2%, cette dernière devrait ressortir à 2,2% cette année et la suivante. Ce n'est qu'en 2025 qu'elle devrait revenir dans la fourchette cible avec un taux anticipé à 1,9%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Entre janvier et septembre, 7481 faillites ont été enregistrées en Suisse, 1,5% de plus que sur la même période en 2022. Sur l'ensemble de l'année, le chiffre devrait frôler la barre des 10'000, qui avait déjà été franchie l'an dernier.
A fin septembre, la marque des 700 banqueroutes par mois a été atteinte ou dépassée trois fois, marquant un niveau jamais atteint, signale le spécialiste de la gestion de créances Creditreform dans un relevé publié mardi.
Si les cessations d'activité pour motifs organisationnels, au sens de l'article 731b du codes des obligations (CO), ont diminué de 17,7% à 2015, celles occasionnées par l'insolvabilité ont bondi de 11,0% à 5466.
Sur l'ensemble de 2023, Creditreform anticipe 9980 faillites, contre 10'985 en 2022. Comparé à la période pré-Covid (moyenne 2018-2019), cela représente une augmentation près d'un quart (+23%).
En répartition sectorielle, la branche la plus touchée est celle de la construction, suivie du commerce de gros et de détail, du conseil aux entreprises et de l'hôtellerie-restauration.
Du côté des créations d'entreprises, 38'302 nouvelles raisons sociales ont été inscrites au registre du commerce au cours des neuf premiers mois de 2023, soit 3,3% de plus qu'un an plus tôt. Sur l'ensemble de l'année, ce chiffre devrait dépasser pour la troisième fois consécutive le cap des 50'000 et atteindre les 52'000 (+4,0%).
Le solde net en revanche risque d'être légèrement négatif (-1,1%), en raison de l'augmentation plus importante qu'attendue pour les radiations (+8,0% à 30'300).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
C’est un phénomène qui fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. Il s'agit du “Barbie botox”, cette tendance esthétique qui consiste à avoir un cou allongé et les épaules parfaitement alignées, comme la célèbre poupée. Un résultat possible grâce à des injections de toxine botulique dans les trapèzes.
Cette mode est devenue très populaire, surtout aux Etats-Unis. La doctoresse Maria Papadopoulou, spécialisée en médecine esthétique à Genève, a eu quelques cas. Elle rappelle que ce genre de geste n’est pas anodin:
Dre Maria Papadopoulou
Spécialisée en médecine esthétique à Genève
Dre Maria PapadopoulouSpécialisée en médecine esthétique à Genève
Dre Maria PapadopoulouSpécialisée en médecine esthétique à Genève
Précisions que la toxine botulique a une durée d’action de 6 mois.
Attention donc à ne pas succomber à certains cabinets privés qui proposent de faire des injections sans avis médical.
Autre effet de mode: le “nez à la fée clochette”, qui consiste à avoir le bout du nez plus retroussé.
Dre Maria Papadopoulou
Spécialisée en médecine esthétique à Genève
Dre Maria PapadopoulouSpécialisée en médecine esthétique à Genève
Dre Maria PapadopoulouSpécialisée en médecine esthétique à Genève
Les effets de mode esthétiques ne sont pas nouveaux.
La doctoresse Maria Papadopoulou est-elle souvent confrontée à ce type de cas?
Dre Maria Papadopoulou
Spécialisée en médecine esthétique à Genève
Dre Maria PapadopoulouSpécialisée en médecine esthétique à Genève
Dre Maria PapadopoulouSpécialisée en médecine esthétique à Genève
La compagnie aérienne Air Mauritius a inauguré son premier vol direct entre l'Île Maurice et l'aéroport de Cointrin en fin de journée lundi. L'offre bihebdomadaire est proposée dans un premier temps le lundi et vendredi jusqu'au 30 avril 2024.
"Cette nouvelle liaison non-stop marque une étape significative dans notre parcours. Le renforcement et l'expansion du réseau sont au coeur de la stratégie de la compagnie nationale, qui compte 56 ans d'existence", souligne Sixtine Marot, directrice vente et marketing d'Air Mauritius. "Ces vols permettront d'augmenter notre croissance et celle du secteur touristique avec l'opportunité de découvrir ou redécouvrir l'Ile Maurice."
Les deux rotations par semaine seront assurées par des Airbus A330-900neo en configuration Business et Economy avec une capacité de 288 passagers. Le directeur général de Genève Aéroport souligne l'investissement de la compagnie aérienne dans des avions dernière génération, moins bruyants et plus économes en carburants.
"L'ouverture de ces vols est une preuve de l'intérêt de notre zone de chalandise pour cette destination", déclare André Schneider. "En 2019-2020, nous avons pu transporter plus de 12'000 passagers de ou vers Genève sur ce vol." La perle de l'Océan Indien complète le panel de liaisons directes intercontinentales de l'aéroport genevois dans l'hémisphère sud, et renforce sa stratégie affirmée d'amélioration de l'offre de son réseau long-courrier.
"Les mauriciens sont très présents à Genève et cette nouvelle ligne réaffirme notre souveraineté", déclare Usha Dwarka Canabady, ambassadrice de la République de Maurice, en remerciant les représentants de Genève Aéroport et en souhaitant bonne chance à l'équipage présent dans sa langue natale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp