Rejoignez-nous

Actualité

Une nouvelle tempête à Genève et dans toute la Suisse

Publié

,

le

Image d'archive. Fortes rafales de vents sur le lac Léman à Genève le 3 janvier 2019 (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Premières conséquences des intempéries: une quarantaine de vols annulés au départ de Cointrin. Depuis 19h55, la CGN annule toute ses traversées sur le Léman ainsi que lundi 10 février. Une forte tempête est attendue dès ce soir et jusqu'à mardi soir sur le versant nord des Alpes et sur le Jura. Les rafales pourraient atteindre 140 km/h dans les endroits exposés en plaine et 200 km/h dans les montagnes. MétéoSuisse émet une alerte de niveau 4 sur une grande partie nord du pays. Sur les reliefs du Jura, des pointes à 130-180 km/h sont attendues. Au bord du lac, il faut dans une moindre mesure se préparer aux intempéries.

Genève en danger 3. Saint Cergue en alerte rouge.

L'Office fédéral de météorologie et de climatologie a déjà lancé ses alertes pour ce soir, demain et mardi. Le Canton de Genève est placé en danger 3 avec des rafales de vents comprises entre 80 et 110 km/h.  Sur les reliefs voisins, la situation s'annonce beaucoup plus compliquée avec des rafales possibles à 130 km/h voire 180 à Saint-Cergue (VD).

Carte des dangers des MétéoSuisse publiée le 8 février 2020

Transports perturbés.

Les conditions de navigation sur le lac pourraient comme la semaine dernière être rendues difficiles. Du côté de l'aéroport, il est également probable que les décollages et atterrissages à Cointrin soient placés sous surveillance et éventuellement adaptés. A l'échelle européenne, des retards ou annulations sont possibles dans les prochaines 48 heures. Ce dimanche soir les vols au départ de Genève vers Londres et Amsterdam sont annulés. Parmi les pays touchés, le Royaume-Uni, l'Irlande, le nord de la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne et la République Tchèque.

Les stations de montagne plus exposées.

A ces forts vents va s'ajouter lundi un front froid. Au nord des Alpes, il faut s'attendre à des vents violents soufflant de 100 à 140 km/h dans les endroits exposés, en particulier au-dessus de 500 mètres. Cette situation devrait perdurer jusqu'à la nuit de mardi à mercredi. Des conditions météo qui amèneront les stations de montagne du Jura et des Alpes à réduire leur activité pour raison de sécurité. L'accès à certaines pistes ou la fermeture des certaines remontées mécaniques peut être envisagé face à ces conditions météo.

Une tempête plus forte que la précédente

Le phénomène enregistré sous le prénom de Ciara par les Britanniques et le Français, est aussi baptisée Sabine par les Allemands. Elle s'annonce plus violente que la précédente Petra qui avait balayé au début du mois la Suisse Centrale en provoquant des dégâts et des perturbations dans les transports.

Tempête Petra, le 4 février 2020 (KANTONSPOLIZEI THURGAU)

L'Europe de l'ouest déjà sévèrement affectée

La tempête Ciara est attendue en Suisse entre dimanche soir et mardi soir sur le versant nord des Alpes et dans les Alpes. Les rafales de vent pourraient atteindre 140 km/h dans les endroits exposés en plaine et 200 km/h dans les montagnes.

Plusieurs vols ont d'ores et déjà été annulés dimanche après-midi au départ des aéroports de Genève, Zurich et Bâle. Les perturbations pourraient aussi se prolonger lundi matin. Ce sont essentiellement les vols à destination de la Grande-Bretagne qui sont concernés, mais d'autres destinations comme Paris et Amsterdam sont également touchées.

Royaume-Uni fortement touché

En France, où 42 départements ont été placés en vigilance orange, des vents allant jusqu'à 140 km/h sont attendus. Le Nord est particulièrement exposé.

Dans la région Hauts-de-France, les préfectures ont appelé la population à limiter les déplacements et à ne pas se promener dans les forêts en raison des risques de chutes d'arbres, notamment dans la Somme, et à éviter le littoral en raison de risques de "vagues submersion".

Au Royaume-Uni, pays le plus touché par cette tempête hivernale, les transports aériens, ferroviaires et maritimes étaient perturbés, la tempête provoquant de fortes pluies et des rafales de plus de 130 km/h. Le service météorologique britannique a placé l'Angleterre et le pays de Galles en alerte orange pour le vent une partie du pays jusqu'à 21h00 (22h00 en Suisse) dimanche.

Environ 92'000 foyers étaient privés d'électricité au Royaume Uni et des cours d'eau sont sortis de leur lit. Le Met Office a enregistré des rafales de vent frôlant les 150 km/h à Aberdaron, un village du nord du Pays de Galles.

Vols retardés ou supprimés

Des dizaines de vols ont été annulés ou retardés, la compagnie British Airways offrant la possibilité aux passagers devant arriver ou partir dimanche des aéroports londoniens de reporter leur vol. Virgin Atlantic a également annulé plusieurs vols au départ d'Heathrow, plus grand aéroport du pays.

Network Rail, le propriétaire du réseau ferré britannique, a conseillé de ne pas se déplacer en train dimanche sauf si c'est "absolument nécessaire", et prévenu que le trafic pourrait être perturbé jusqu'à lundi matin. Plusieurs compagnies ferroviaires ont également décidé de réduire la fréquence et la vitesse des trains, voire d'annuler certaines dessertes en Ecosse.

Matchs annulés

En mer, la circulation des ferries dans la Manche entre Calais et Douvres a été interrompue dimanche midi "jusqu'à nouvel ordre". La tempête a aussi entraîné le report de plusieurs matches de football au Royaume-Uni, ainsi que le match Ecosse-Angleterre du Tournoi des six nations de rugby féminin, des courses de chevaux...

Les parcs royaux sont fermés et la reine Elizabeth II n'a pas assisté à la traditionnelle messe du dimanche à Sandringham, sa résidence dans l'Est de l'Angleterre. En Irlande, placée en vigilance orange avec risques d'inondations des régions côtières, 10'000 foyers, fermes et entreprises ont été privés d'électricité.

A Galway, la cérémonie d'ouverture pour marquer le lancement de l'événement capitale européenne de la culture 2020, a été annulée samedi soir, et la compagnie aérienne Aer Lingus a mis en garde contre de possibles retards et annulations.

En Belgique et Allemagne aussi

Le transport aérien en Belgique est également touché, une soixantaine de vols au départ ou à destination de l'aéroport de Bruxelles ont été annulés. A Bruxelles, les forêts et parcs seront fermés dimanche et lundi et la Ligue de football belge a annoncé le report des matches du championnat prévus dimanche.

En Allemagne, les aéroports de Francfort, Berlin, Munich mais aussi Cologne et Hanovre ont annulé des décollages et atterrissages. Des lignes ferroviaires dans le Nord de l'Allemagne étaient également touchées avec des annulations de trains régionaux dans l'Etat régional de Basse-Saxe.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Washington annonce 6 milliards de dollars d'aide militaire

Publié

le

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a annoncé vendredi un nouveau volet de 6 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine. Au total, l'aide à Kiev se montera à 61 milliards de dollars. (archives) (© KEYSTONE/AP/John McDonnell)

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a annoncé vendredi un nouveau volet de 6 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine, au moment où Washington tente de rattraper le retard dans ses livraisons à Kiev après des mois d'impasse au Congrès.

Le nouveau volet est le second annoncé cette semaine, à la suite d'une aide d'un milliard de dollars à Kiev dévoilée mercredi. Ces deux montants s'inscrivent dans le budget de 61 milliards de dollars d'assistance à Kiev voté cette semaine au Congrès et promulgué dans la foulée par Joe Biden, l'Ukraine rencontrant actuellement des difficultés dans sa guerre contre la Russie.

Si l'aide d'un milliard de dollars annoncée mercredi proviendra des stocks de l'armée américaine, celle annoncée vendredi proviendra de contrats avec l'industrie de défense, ou de partenaires. Ce qui signifie qu'elle nécessitera davantage de temps pour parvenir jusque sur le champ de bataille.

Après avoir promulgué mercredi une loi prévoyant 61 milliards de dollars d'aide militaire et économique à l'Ukraine, Joe Biden avait promis un rapide envoi massif d'armement.

Querelles partisanes

Les Etats-Unis sont le principal soutien militaire de Kiev, mais le Congrès n'avait pas adopté de grande enveloppe pour son allié depuis près d'un an et demi - principalement en raison de querelles partisanes.

Avant cette semaine, Washington n'avait annoncé d'aide à l'Ukraine qu'à une seule occasion cette année: une aide de 300 millions de dollars en mars rendue uniquement possible en raison d'économies réalisées par le Pentagone sur d'autres achats.

L'adoption de ce plan d'aide est un soulagement pour l'armée ukrainienne, confrontée à une pénurie de nouvelles recrues et de munitions, face aux pressions constantes des troupes russes à l'est. Les autorités prédisent une dégradation sur le front potentiellement dès la mi-mai.

Et si le retour de l'aide américaine va permettre à l'armée ukrainienne de reprendre l'initiative face à la Russie, la préparation d'une contre-offensive sera bien plus longue, a estimé jeudi une responsable militaire américaine.

"Les Ukrainiens ont rationné leurs munitions depuis un moment (...), donc les Russes ont, pour résumer, repris l'initiative", a déclaré à la presse une responsable militaire américaine sous couvert de l'anonymat.

L'aide militaire des alliés "va permettre aux Ukrainiens de commencer à reprendre l'initiative", mais "ce ne sera pas un processus rapide", a-t-elle ajouté.

La réception et la mise en place opérationnelle des nouvelles livraisons va prendre du temps, rien que "pour défendre leurs positions. Donc je prévoirais aucune offensive de grande ampleur dans un premier temps", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Expositions et spectacles

Un musée romand fait (re)découvrir 300 oeuvres en ligne

Publié

le

Une personne observe l'oeuvre "Mere et enfant, 1914" du peintre Suisse Ferdinand Hodler, désormais aussi en ligne (Archives) (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Quelque 300 oeuvres du Musée Jenisch de Vevey (VD) sont désormais accessibles en ligne via une plateforme. L'institution, qui conserve pas moins de 40'000 estampes, 11'000 dessins et 1600 peintures, compte ainsi valoriser la richesse de ses collections.

 

"Ce travail répond à une volonté d'offrir au public une expérience de proximité avec les oeuvres emblématiques du musée, qu'elles soient exposées ou conservées dans les réserves", fait savoir l'institution dans un communiqué. Ces pages du site internet sont appelées à devenir une "nouvelle vitrine" du musée.

Pour des raisons de conservation, les oeuvres sur papier ne peuvent pas être exposées plus de trois mois tous les trois ans. La mise en ligne des "trésors des réserves" était donc "primordiale", estiment les responsables.

Outre une image de l'oeuvre en haute définition, la plateforme donne les informations essentielles relatives à l'oeuvre, parfois accompagnées d'un commentaire. Le projet de mise en ligne des collections du Musée Jenisch est soutenu par l'Office fédéral de la culture. La base de données sera enrichie au fil des années.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Sport

L'étape pour McNulty, le jaune pour Ayuso

Publié

le

Brandon McNulty intouchable dans le chrono d'Oron. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Brandon McNulty a enlevé la 3e étape du Tour de Romandie, un contre-la-montre de 15,5 km à Oron. Son coéquipier au sein de l’équipe UAE Juan Ayuso endosse le maillot de leader.

L’Américain a su pleinement exploiter l’avantage de rouler avant la pluie. Il s’impose avec une marge de 13’’ sur son compatriote Magnus Sheffield. Également membre de la formation UAE, l’Autrichien Felix Grossschartner a pris la 3e place à 15’’, juste devant Ayuso qui a été relégué à 21’’.

Ce dernier abordera l’étape de samedi vers Leysin avec un avantage de 7’ sur le Belge Ilan Van Wilder, de 10’’ sur le Russe Aleksandr Vlasov et de 11’’ sur son compatriote Carlos Rodriguez. La victoire finale devrait se jouer entre ces quatre hommes. Porteur du maillot jaune lors de ce contre-la-montre, le Belge Thibau Nys n'occupe plus que la 13e place du général.

Sur le plan suisse, Yannis Voisard tire toujours parfaitement son épingle du jeu. Le Jurassien a pris la 24e place de l’étape pour figurer au 9e rang du général à 36’’ d’Ayuso. Le coureur de la formation Tudor a largement les moyens de terminer ce Tour de Romandie parmi les dix premiers.

Samedi, la quatrième étape conduira le peloton de Saillon sur les hauteurs de Leysin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Un 4ème proche de Christian Brunier engagé aux SIG

Publié

le

Christian Brunier, directeur general des Services industriels de Genève (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
A Genève, la pression monte aux Services industriels de Genève (SIG) après les révélations cette semaine de l'engagement de plusieurs proches du directeur général Christian Brunier. En attendant une conférence de presse prévue mardi, la régie publique ne répond plus aux sollicitations des médias.

La Tribune de Genève et Léman Bleu ont révélé l'embauche des deux beaux-fils du directeur général et de l'épouse de l'un d'eux. Chaque fois, les SIG ont assuré que le processus de recrutement avait été respecté, que les liens familiaux avaient été annoncés en amont. Ils précisaient aussi veiller à éviter des liens hiérarchiques et conflits d'intérêts entre les membres d'une même famille.

Mardi, dans la matinale de la RTS, Robert Monin, directeur des relations humaines des SIG, avait écarté tout soupçon de népotisme. "Il faut être clair. Ce n'est pas Christian Brunier qui nous a demandé de les recruter", avait souligné M. Monin en précisant que ces personnes ont postulé pour des postes ouverts et sont passées par le processus de recrutement qui permet de sélectionner les meilleurs candidats.

Vendredi, la RTS a encore révélé l'engagement d'un neveu de Christian Brunier. Contactés par Keystone-ATS, les SIG ne font aucun commentaire au sujet de cette dernière information, renvoyant à la conférence de presse prévue mardi matin. Le président du Conseil d'administration, Robert Cramer, fera un bilan de ses cent premiers jours à la tête de l’entreprise et répondra à toutes les questions liées à l’actualité.

Continuer la lecture

International

USA: l'inflation rebondit en mars avant la réunion de la Fed

Publié

le

Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%. (EPA/CJ GUNTHER) (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

L'inflation a rebondi en mars aux Etats-Unis, selon l'indice PCE, privilégié par la banque centrale américaine, la Fed, et publié à quelques jours de sa prochaine réunion, ce qui devrait l'encourager à rester prudente avant de commencer à abaisser les taux.

La hausse des prix a accéléré à 2,7% sur un an en mars, contre 2,5% en février, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce.

Les analystes tablaient sur une accélération à 2,6% seulement, selon le consensus de Market Watch.

Sur un mois seulement, en revanche, l'inflation est comme attendu restée stable, à 0,3%.

L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, reste elle aussi stable, à 0,3% également sur un mois, et 2,8% sur un an.

Les revenus des ménages ont eux enregistré une plus forte croissance en mars qu'en février, +0,5% contre +0,3%. Mais la hausse des dépenses est restée identique, à +0,8% sur un mois.

Ces chiffres signalent "que l'économie continue de se développer et que l'inflation est élevée", commente Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.

L'indice PCE d'inflation est celui que la banque centrale américaine (Fed) veut ramener à 2%. Ce rebond devrait l'encourager à la patience, et à maintenir "plus longtemps" ses taux à leur niveau actuel de 5,25-5,50%, au plus haut depuis plus de 20 ans, pour éviter de voir les prix flamber de nouveau, ajoute l'économiste.

Septembre, voire novembre

Une autre mesure de l'inflation, l'indice CPI, sur lequel sont notamment indexées les retraites aux Etats-Unis, avait également continué à accélérer le mois dernier, à 3,5% sur un an.

Cela avait conduit le président de la Fed, Jerome Powell, à avertir qu'il faudrait sans doute "plus longtemps que prévu" pour avoir confiance dans le retour durable de l'inflation vers l'objectif de 2%.

Les marchés qui, il y a quelques semaines encore, tablaient sur une première baisse des taux dès le mois de juin, l'attendent désormais plutôt pour septembre, voire même novembre, selon l'estimation de CME Group.

D'autant plus que le marché de l'emploi reste vigoureux, et le taux de chômage très bas, à 3,8% en mars.

La Fed se réunit mardi et mercredi, et les analystes guetteront toute indication qu'elle pourra donner sur ses intentions.

Un chiffre, cependant, est venu jeudi montrer que les actions de la Fed pour faire baisser l'inflation ne sont pas vaines: celui de la croissance économique au premier trimestre, qui a fortement ralenti.

A 1,6% en rythme annualisé, contre 3,4% au 4e trimestre 2023, la croissance du produit intérieur brut (PIB) est même tombée à son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait pourtant surpassé toutes les espérances.

Cela pourrait contribuer à faire pencher la balance de la Fed dans l'autre sens, et la convaincre de ne pas non plus attendre trop longtemps avant de commencer à abaisser ses taux. Car si elle agit trop tard, l'économie, et donc l'emploi, pourraient souffrir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture