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Un risque d'avalanche maximal dans certaines régions en Suisse

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CREDIT: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Le danger d'avalanche est très fort dans certaines régions de Suisse. Le trafic ferroviaire et routier en faisait les frais jeudi. Les activités hors des pistes qualifiées de "très dangereuses" ne sont pas recommandées.

Selon l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (SLF), le danger est particulièrement élevé (5 sur 5) en Valais, sur la rive droite du Rhône, de Fully-Conthey jusqu'à la vallée de Conches, ainsi que dans la vallée de Zermatt et à Uri. Autour de cette zone, soit notamment le reste du Valais et les Alpes vaudoises, le danger d'avalanche est fort (4 sur 5).

Dans ces deux zones, de nombreuses avalanches spontanées de très grande taille sont à attendre. Des avalanches peuvent se déclencher même à nouveau dans les parcours déjà déchargés auparavant. Elles peuvent avancer jusqu'en vallée. A noter, que selon le SLF, les degrés de danger 4 et 5 ne sont pas statistiquement les plus meurtriers.

Les intempéries ont provoqué une avalanche au-dessus des Diablerets (VD) ainsi qu'un débordement de la Grande Eau dans le secteur de la gare. Un talus s'est également affaissé près du Sépey. Une coulée de neige est également descendue dans les vignes à Saxé, sur la commune de Fully.

Mises en garde

Les déclenchements d'avalanches par explosions se sont ainsi multipliés comme rarement en matinée en Valais. En raison de ces conditions "très dangereuses", le SLF déconseille d'effectuer des randonnées à ski, en raquettes et descentes hors-piste. Les voies de communication exposées et les localités exposées sont menacées.

Les communes valaisannes ont multiplié jeudi les mises en garde. Fully invite la population à "se montrer extrêmement prudente et de ne pas s'aventurer sur les chemins pédestres autour des couloirs d'avalanches et des cours d'eau". Dans le Haut-Valais, plusieurs localités, à l'image d'Albinen ou Conches, appellent locaux et touristes à ne pas s'aventurer en dehors des villages et des hameaux.

Tant Air Zermatt qu'Air-Glaciers se disent prêts à réagir en cas de besoin 24h/24. Pierre Métrailler, médecin et responsable du service du sauvetage d'Air Glacier, doute toutefois qu'il y ait beaucoup de randonneurs ou de skieurs en montagne ce week-end au vu du temps et du danger.

Lignes coupées

Plusieurs lignes ferroviaires étaient fermées. Le trafic était notamment interrompu entre Täsch (VS) et Zermatt (VS). Selon Air Zermatt qui a effectué un vol d'observation de nombreuses avalanches se sont déversées entre Täsch et Zermatt.

"La situation est tendue mais sous contrôle", notamment grâce à des mâts anti-avalanche qui permettent de déclencher des coulées à distance, a indiqué à Keystone-ATS le directeur de la compagnie Gerold Biner. Selon les dernières prévisions des CFF, le trafic ferroviaire ne devrait toutefois pas reprendre avant vendredi.

Le train reliant Haut-de-Caux et les Rochers-de-Naye (VD) était également supprimé, en raison d'intempéries. Les lignes traversant les cols de la Furka et de l'Oberalp sont interrompues en raison d'un danger d'avalanche. Aucun service de substitution n'est possible dans les trois cas.

Dans le canton d'Uri, la ligne entre Erstfeld et Göschenen était elle aussi interrompue au moins jusqu'à la fin de la journée, en raison d'un risque d'avalanche, indiquent les CFF.

Dans l'Oberland bernois, à la suite d'une avalanche qui a coulé jusqu'aux voies de chemin de fer, le trafic ferroviaire entre Brienz et Interlaken est interrompu. Les rails n'ont pas été endommagés, mais la ligne a été fermée pour des raisons de sécurité. Des bus de remplacement ont été mis en place.

L'A2 fermée

Le trafic routier dans la région était également perturbé, selon le TCS. L'autoroute A2 est notamment fermée dans les deux sens jusqu'à vendredi 10h00 entre Altdorf et Beckenried (NW) en raison du danger d'avalanche.

A Uri, plusieurs routes ont été fermées dont une cantonale ensevelie sous la neige. La police cantonale fribourgeoise a fermé la route menant au col du Jaun en raison d'un danger d'avalanche. Dans les Grisons, de nombreux accidents de la circulation ont été recensés par la police.

En Valais, plusieurs routes étaient aussi fermées pour cette même raison, notamment celle menant à Loèche-les-Bains ainsi que dans la vallée de Conches.

De la neige jusqu'à samedi

Selon les services météorologiques, de grandes quantités de neige fraîche se sont accumulées en 24 heures. Du Haut-Valais à la Surselva (GR), en passant par la région du Gothard, entre 40 et 70 centimètres de neige sont tombés, localement jusqu'à 80 centimètres. Dans le courant de la journée de jeudi, les météorologues s'attendaient à 30 et 60 centimètres de neige fraîche supplémentaire.

Vendredi, il neigera sans arrêt dans le nord et en Valais. Dans le courant de la journée, la limite des chutes de neige descendra progressivement à environ 1200 m. De la neige est également attendue samedi.

Source: ATS

 

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International

Kiev revendique la destruction d'un bombardier russe

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Des secouristes ukrainiens à l'oeuvre à Dnipro vendredi après des frappes russes qui auraient fait au moins huit morts dans la région, dont deux enfants. (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE HANDOUT)

Au moins huit personnes, dont deux enfants, ont été tuées lors de frappes russes nocturnes visant la zone de Dnipropetrovsk (centre-est), ont indiqué vendredi les autorités ukrainiennes. Kiev affirme avoir pour la première fois abattu un bombardier stratégique russe.

De son côté, la Russie a annoncé la mort d'un membre d'équipage dans le crash d'un avion Tupolev-22M3 suite à une "défaillance technique", sans mentionner d'implication ukrainienne. Les deux pays semblent évoquer le même appareil.

Dans le district ukrainien de Synelnykové, au sud-est de Dnipro, capitale régionale, "plus de dix maisons ont été endommagées" et "six personnes sont mortes dont des enfants de six et huit ans", a indiqué le ministre ukrainien de l'Intérieur Igor Klymenko sur Telegram.

Dans la ville de Dnipro, où un immeuble résidentiel à quatre étages et "des infrastructures civiles" ont été touchés, deux personnes ont été tuées, a-t-il ajouté prévenant que le bilan risque de s'alourdir.

Au moins 25 personnes ont été blessées, selon le gouverneur de la région.

La compagnie publique ukrainienne des chemins de fer Ukrzaliznytsia a dénoncé vendredi "un bombardement massif" de ses infrastructures à Dnipro et sa région faisant état d'une employée tuée et des sept autres blessés.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau appelé ses partenaires à envoyer "des systèmes de défense aérienne à l'Ukraine".

Ces systèmes "ne doivent pas être stockés dans des entrepôts mais déployés dans des villes et des communautés confrontées à la terreur", a-t-il plaidé.

La Russie bombarde quotidiennement des villes ukrainiennes et Kiev dit éprouver un manque aigu de munitions pour repousser ces attaques, alors que l'aide occidentale se réduit ou arrive en retard.

Le patron de la CIA Bill Burns a ainsi prévenu jeudi que l'Ukraine peut perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de l'année 2024, à moins que les Etats-Unis ne lui fournissent davantage d'aide militaire.

La Chambre américaine des représentants a annoncé qu'elle voterait samedi sur une enveloppe de 61 milliards de dollars d'aide à Kiev, bloquée depuis des mois.

Au total, la Russie a tiré 22 missiles et 14 drones explosifs sur l'Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi, a déclaré dans la matinée l'armée de l'air ukrainienne, affirmant avoir abattu 29 de ces engins.

Abattu en mission de combat

Le commandant de l'armée de l'air ukrainienne Mykola Olechtchouk a affirmé vendredi que ses forces avaient, "pour la première fois", "détruit un bombardier stratégique à longue portée Tu-22M3, porteur de missiles de croisière X-22".

"Je remercie tous ceux qui ont rendu possible ce résultat aujourd'hui. Le mal sera puni!", s'est félicité le commandant Olechtchouk.

L'Ukraine avait déjà revendiqué la destruction d'un appareil de ce type en août, mais il se trouvait au sol et non dans les airs.

Selon le renseignement militaire ukrainien (GUR), il s'agit cette fois d'un avion qui a participé aux bombardements nocturnes et "a été abattu à la suite d'une opération spéciale".

L'impact dans les airs a eu lieu "à une distance d'environ 300 kilomètres de l'Ukraine", a affirmé le GUR selon lequel le bombardier, qui effectuait une "mission de combat", s'était écrasé dans la région de Stavropol, dans le sud de la Russie.

Le ministère russe de la Défense n'a lui pas confirmé de tirs ukrainiens visant un de ses avions, mais une source au sein de l'armée a indiqué à l'agence de presse d'Etat TASS qu'un bombardier supersonique Tupolev-22M3 "s'est écrasé dans la région de Stavropol après une mission de combat, en rentrant sur sa base".

L'appareil n'avait pas d'armements à bord, selon cette source.

Le gouverneur de la région de Stavropol a déclaré pour sa part qu'un Tupolev-22M3 s'était écrasé dans cette zone après un incident "technique", tuant au moins "un membre d'équipage".

"Un avion est tombé dans les champs dans le district de Krasnogvardeiskiï", a écrit Vladimir Vladimirov sur Telegram.

"Selon les données préliminaires, une défaillance technique est à l'origine de l'accident", a-t-il dit, sans donner plus de détails.

Deux autres membres d'équipage de l'appareil, un Tu-22M3, ont été retrouvés vivants, et les secours cherchent toujours le quatrième, a-t-il précisé.

Le district de Krasnogvardeiskiï, où est tombé l'avion russe, se situe à quelque 300 km de la frontière ukrainienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le Chef festival désignera le meilleur ramen de Genève

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KEYSTONE -EPA -KIMIMASA MAYAMA

Le Chef festival est de retour! Cette fois-ci, il s'agira de trouver le meilleur ramen de Genève. Pour sa deuxième édition le concours culinaire genevois a décidé de mettre à l’honneur ce plat traditionnel japonais.

C’est le retour d’un concours culinaire qui avait connu un certain succès à l’automne dernier à Genève: le Chef Festival.

Pour cette deuxième édition, il s'agira de savoir où se trouve le meilleur ramen de Genève, un plat traditionnel japonais, très à la mode ces dernières années. 

Huit restaurants ont décidé de se prêter au jeu et ils ont pour cela créer une recette spécialement pour le concours. Deux prix sont en jeu, celui du public et celui du chef Mitsuru Tsukada du Sachi au mandarin oriental de Genève.

Est-ce que cela a été difficile de convaincre les restaurateurs de participer cette année?

La réponse de Valentin Maître, co-fondateur du Chef Festival:

Le chef Mitsuru Tsukada sera chargé de goûter les trois meilleurs ramen désignés par le public.

Comment s’est faite cette rencontre ? Valentin Maître:

Le Chef festival se déroulera du 19 avril au 5 mai. 

Pour rappel, pour participer, il faut se rendre dans l’un des huit restaurants participants, demander le ramen spécial et voter via son smartphone et un QR code.

Il y a un prix unique de 26 francs.

L’année passée, le Chef Festival mettait à l’honneur les burgers. Le parrain de cette première édition était Danny Khezzar, finaliste de Top Chef, et chef du Bayview. 

C’est le burger du Meltd qui avait été doublement récompensé, car il avait reçu le prix du public et le prix du chef.

Plus de 3 300 personnes avaient voté pour 4 500 burgers vendus. 

 

 

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International

Deux suspects d'agression contre un proche de Navalny arrêtés

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Leonid Volkov, ici en 2018, avait été attaqué le 12 mars à coups de marteau devant son domicile à Vilnius. (© KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS)

Le président lituanien a annoncé vendredi que deux personnes soupçonnées d'avoir agressé Leonid Volkov, un proche allié du défunt opposant russe Alexeï Navalny, en mars dernier à Vilnius, ont été arrêtées en Pologne.

Attaqué le 12 mars à coups de marteau devant son domicile à Vilnius, M. Volkov, âgé de 43 ans et ex-bras droit de l'opposant russe mort en prison Alexeï Navalny, avait dû être brièvement hospitalisé.

Les services de renseignement lituaniens, qui ont rapidement évoqué une attaque probablement "organisée par la Russie", ont ensuite soupçonné qu'elle avait été perpétrée par quelqu'un recruté au niveau local.

Expulsion prévue

"Deux personnes soupçonnées d'avoir agressé le chef de l'opposition russe Leonid Volkov sont détenues en Pologne", a déclaré vendredi le président lituanien Gitanas Nauseda à la presse.

Le chef de l'État a ajouté que les détenus, dont l'identité n'a pas été révélée, allaient être expulsés vers la Lituanie, mais sans autres détails.

M. Nauseda a indiqué qu'il avait discuté de cette affaire avec son homologue polonais Andrzej Duda et a remercié Varsovie pour son "excellent travail".

Leonid Volkov "heureux"

Leonid Volkov s'est aussitôt déclaré "heureux" de cette annonce. "Je ne connais pas encore d'autres détails, mais je peux dire que j'ai vu avec quelle énergie et quelle persévérance la police lituanienne a travaillé sur cette affaire au cours du mois dernier, et je suis très heureux que ce travail ait porté ses fruits", a écrit l'opposant russe sur le réseau Telegram.

"Nous connaîtrons bientôt les détails. J'ai hâte de les connaître!", a-t-il ajouté. Aucun commentaire du côté polonais n'a été disponible dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nissan réduit ses prévisions annuelles de bénéfices

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Nissan anticipe désormais un bénéfice net annuel de 370 milliards de yens (2,17 milliards de francs), contre un objectif précédent de 390 milliards de yens (archives). (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Nissan a abaissé vendredi par surprise ses prévisions de résultats pour son exercice 2023/24 venant de s'achever le 31 mars. Le constructeur automobile japonais invoque le déclin de ses ventes en volume et une hausse des coûts.

Le groupe anticipe désormais un bénéfice net annuel de 370 milliards de yens (2,17 milliards de francs), contre un objectif précédent de 390 milliards de yens.

Cela reviendrait néanmoins à une hausse toujours très significative par rapport à son exercice précédent (+66,7%).

Nissan a aussi réduit sa prévision de bénéfice opérationnel annuel, passée de 620 à 530 milliards de yens (+40,5% sur un an), et n'attend plus qu'un chiffre d'affaires de 12.600 milliards de yens, soit 400 milliards de yens de moins par rapport à son précédent objectif.

Son chiffre d'affaires devrait ainsi avoir progressé d'environ 19% sur un an.

Ses ventes en volume sur son exercice écoulé ont atteint 3,44 millions de véhicules, a encore annoncé Nissan, soit moins que son dernier objectif en la matière (3,55 millions d'unités), qu'il avait pourtant abaissé début février à l'occasion des résultats de son troisième trimestre (octobre-décembre).

Nissan souffre notamment en Chine de la concurrence devenue redoutable des constructeurs locaux, qui comme BYD excellent par ailleurs dans les véhicules électriques à des prix très compétitifs.

Le constructeur, allié au français Renault, a aussi raté la vague des véhicules hybrides en Amérique du Nord (sa technologie "e-Power" dans ce domaine n'a pas encore été déployée dans cette zone), ce qui a freiné la croissance de ses ventes dans cette région.

Nissan doit publier ses résultats annuels définitifs le 9 mai.

Fin mars, le groupe s'est fixé des objectifs de moyen terme ambitieux: il compte notamment vendre quelque 4,5 millions de véhicules dans le monde en 2026/27, soit plus d'un million d'unités de plus que sur l'exercice écoulé, tout en améliorant significativement sa rentabilité.

"Nissan adoptera des modes de collaboration plus efficaces avec ses fournisseurs" pour réaliser ce plan, a assuré vendredi le constructeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Les opposants à la vaccination lancent leur campagne sur TikTok

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L'initiative a été lancée durant la pandémie de coronavirus. Elle ne touche pas que la vaccination contre le Covid-19, mais tous les vaccins ou les puces qui seraient implantées dans le corps (archives). (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

"Mon corps, mon choix!": c'est avec ce slogan que les partisans de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique" lancent leur campagne en vue de la votation du 9 juin. Le mouvement Mass-Voll a choisi la plateforme TikTok pour se démarquer.

Au lieu d'une conférence de presse "démodée", Mass-Voll a diffusé une vidéo d'une minute via ce média social. De nombreuses actions, vidéos, flyers et affiches sont prévus, précise jeudi le mouvement dans un communiqué.

"Ton corps n'appartient qu'à toi. L'intégrité physique est un droit humain. Une évidence qui n'est pas encore réalité en Suisse", avancent de jeunes femmes du mouvement dans la vidéo. "En 2024, le droit fondamental à l'autodétermination ne peut plus être remis en discussion."

L'initiative revendique le droit fondamental de pouvoir disposer de soi-même sans qu'il n'en résulte des désavantages professionnels ou sociaux ou qu'une amende ne soit infligée. L'initiative demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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