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Actualité

Un comité unitaire pour défendre la Cité de la musique

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Les partisans de la Cité de la musique ont avancé leurs arguments en vue de la votation du 13 juin prochain. Selon eux, le projet va stimuler toutes les musiques à Genève. Plusieurs élus de la Ville de Genève le soutiennent. 

A Genève, le comité unitaire en faveur de la Cité de la musique a lancé ce jeudi sa campagne en vue de la votation du 13 juin. Composé de Conseillers municipaux de droite, de gauche et de la CCIG (Chambre de commerce, d'industrie et de services de Genève),  le comité a rappelé l’importance de la cité de la musique pour la rive droite qui ne dispose d’aucun lieu culturel. Elle va permettre à l’Orchestre de la Suisse romande de disposer d’une véritable salle de concert philharmonique et à la Haute école de musique (HEM) d’avoir enfin des locaux dignes de ce nom. Ecoutez Marc Perrenoud, pianiste de jazz professionnel et professeur à la HEM.

Marc PerrenoudPianiste jazz professionnel et professeur à la HEM

Les 515 élèves de la HEM sont actuellement éparpillés sur 7 sites Le coût de construction du projet de 300 millions est entièrement financés par des privés. Les frais de fonctionnement seraient couverts, selon les partisans.

Musique actuelle

Les opposants au projet dénoncent une distorsion de moyens. 90% des subventions vont au classique et seul 10% vont aux musiques actuelles. Une proportion que viendrait encore aggraver la présence de cité de la musique. Béatrice Graff batteuse professionnelle, prix suisse de la musique 2019 et représentante de près de 160 associations musicales à Genève.

Béatrice GraffMusicienne professionnelle et Présidente de la fédération genevoise des musiques de création

Le pianiste de jazz professionnel et professeur à la HEM, Marc Perrenoud croit au contraire que la Cité de la musique va stimuler tous les musiciens.

Marc PerrenoudPianiste jazz professionnel et professeur à la HEM

Référendum lancé contre le projet

Un référendum a été lancé contre le plan localisé de quartier et la population de la Ville de Genève sont amenés à se prononcer le 13 juin.  Ce sont des habitants du quartier, les verts, une partie de la gauche et Sauvegarde Genève qui ont lancé le référendum. En cause: l’abattage de 130 arbres et la destruction de la biodiversité. Ecoutez la réaction de la Conseillère municipale socialiste Joëlle Bertossa, membre du comité unitaire.

Joëlle BertossaConseillère municipale socialiste - Ville de Genève

260 arbres replantés

Pour compenser les arbres abattus, les constructeurs vont en replanter 260, en pleine terre car le projet ne prévoit pas de parking. Le terrain est la propriété de l’ONU et il n’est pas à disposition du public pour l'instant. Avec la construction de la Cité de la musique, le parc sera accessible à tous. La forêt urbaine riche en biodiversité sera préservée, selon Daniel Sormani, Conseiller municipal MCG

Daniel SormaniConseiller municipal MCG - Ville de Genève

Pour certains habitants du quartier la venue de la Cité de la musique est vue d'un très bon oeil. Ecoutez Marisa Razzonico.

Marisa RazzonicoHabitante des Gênets

Autre grief des opposants: l'architecture massive du bâtiment qui ne s'intégrerait pas dans la magie des lieux.

 

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Suisse

Elisabeth Baume-Schneider veut davantage de visas humanitaires

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Pour Elisabeth Baume-Schneider, "on peut peut-être déplacer un peu les frontières du possible" en matière de visas humanitaires (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Elisabeth Baume-Schneider souhaite assouplir les conditions d'attribution des visas humanitaires. La nécessité d'avoir un lien avec la Suisse est sans doute un obstacle trop important, a déclaré la conseillère fédérale samedi sur les ondes de la radio alémanique SRF.

La socialiste doit toutefois discuter de la question avec le Conseil fédéral et sonder de manière générale ce qui est possible juridiquement et politiquement dans ce domaine. "On peut peut-être déplacer un peu les frontières du possible", a souligné la Jurassienne.

Les visas humanitaires permettent aux personnes menacées d'entrer légalement en Suisse pour y demander l'asile. Selon le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), les conditions sont que la vie ou l'intégrité physique du requérant soit directement, sérieusement et concrètement menacée. La personne doit également pouvoir se prévaloir d'un lien étroit et actuel avec la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Thomas Zeltner appelé à reprendre la présidence de la Croix-Rouge

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Le Valaisan Thomas Zeltner (ici à droite, en 2015) a été appelé au chevet de la Croix-Rouge suisse. (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

L'ancien directeur de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) Thomas Zeltner a été nommé pour reprendre la présidence de la Croix-Rouge suisse (CRS), secouée par les remous. Il est appelé à succéder à Barbara Schmid-Federer.

Cette dernière a démissionné avec effet immédiat il y a huit jours "pour raisons de santé". Il s'agissait d'un nouveau rebondissement dans la période agitée que traverse l'organisation suite à la mise à l'écart à fin 2022, pour divergences de vues, de l'ancien directeur Markus Mader et du départ de quatre membres du comité directeur. Des observateurs ont fait état d'une lutte de pouvoir à la CRS.

Thomas Zeltner a été nommé par le Conseil de l'organisation en vue de l'élection par l'assemblée des délégués le 24 juin, a annoncé samedi la CRS, confirmant une information de plusieurs médias. Le Valaisan, qui a dirigé l'OFSP pendant 18 ans, préside actuellement l'unité de don du sang de la CRS.

Agé de 75 ans, il doit exercer ses nouvelles fonctions à titre intérimaire, en attendant qu'une solution pour le long terme soit trouvée.

Après son assemblée, le Conseil de la CRS "mènera une large consultation" afin de définir d'ici un an le profil" adéquat pour le futur occupant (ou occupante) des postes de président et de vice-président, ainsi que pour les membres du conseil, a précisé l'organisation à Keystone-ATS.

La CRS a en outre confirmé que l'ex-conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a été officiellement contactée par la commission de recherche du conseil dans le cadre de ce processus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les femmes en milieu rural, coeur de cible de Swissaid

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La ruralité africaine (ici en Afrique du Sud), coeur de cible de Swissaid (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/NIC BOTHMA)

"Quand les femmes ont leur mot à dire, la faim diminue:" sur le thème de ce constat, Swissaid lancera le 14 juin un podcast en cinq volets à l'occasion de la grève féministe. L'organisation, qui fête 75 ans cette année, fait face au nouveau défi du réchauffement.

La Fondation pour la coopération au développement, Swissaid, a récolté l'an dernier 13,3 millions de francs de dons et de contributions à des projets. "Le réchauffement climatique aggrave la crise alimentaire dans le monde", s'inquiète-t-elle samedi dans un communiqué.

"Pour y faire face, l'agroécologie et l'égalité des genres sont des axes essentiels", a expliqué sa responsable médias Delphine Neyaga à Keystone-ATS. "Les femmes paysannes nourrissent la planète, mais sont les premières à souffrir de la faim lorsque l'alimentation vient à manquer" dans les pays en développement. "Notre action dans le monde rural vise à les faire gagner en autonomie."

Le nouveau podcast que Swissaid lancera le 14 juin s'intitulera "En quête de solutions - Cinq facettes de la faim". Il donne la parole à des personnes du terrain. En partenariat avec le Festival cinémas d'Afrique de Lausanne, l'organisation projettera en outre le 18 juin à Lausanne un documentaire d'Idriss Diabaté, "Eloge des mils. L'Héritage africain".

Un puzzle numérique a aussi été préparé à destination des particuliers, entreprises et associations qui permet à chacun de participer à la récolte de dons.

"Aider à s'aider soi-même"

Fondée en 1948 dans une Europe ravagée par la guerre, Swissaid a été l'une des premières ONG a recruter du personnel local dans les pays où elle s'engage, soit des employés qui connaissent la culture du terrain. Elle a inscrit en 1979 sur ses drapeaux sa devise "Aider à s'aider soi-même".

Swissaid est présente actuellement dans neuf pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine via des projets dans l’agroécologie, l'égalité et la résilience climatique, qui lui permettent de soutenir la paysannerie locale, clé de voûte de la sécurité alimentaire. Elle emploie quelque 200 personnes dans les pays concernés ainsi qu'à Berne et à Lausanne.

Parmi les jalons de son existence, Swissaid retient l'année 1996, lors de laquelle elle a aidé 542'000 réfugiés rwandais à rentrer chez eux. En 2022, elle est venue en aide à 100'000 personnes au Niger en leur fournissant des colis d'aide d'urgence et des semences. Cette année, elle met notamment l'accent sur les populations au Tchad frappées par les inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Conforama condamné à 5000 francs d'amende

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Le ministère public a indiqué avoir constaté une "triche systématique" sur " la totalité ou la quasi-totalité" des promotions de Conforama (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La justice lausannoise a condamné Conforama Suisse pour avoir pratiqué de fausses promotions. Elle lui a infligé une amende de 5000 francs, assorti d'une créance compensatrice de 1,5 million de francs, ont annoncé samedi la FRC et l'entreprise.

Selon la Fédération romande des consommateurs (FRC), Conforama a été condamné pour infraction à la loi fédérale sur la concurrence déloyale et à l'Ordonnance sur l'indication des prix. L'organisation de défense des consommateurs, qui avait déposé plainte en avril 2019, regrette une décision "en demi-teintes" et se réserve le droit de faire appel.

Cette décision "est inédite de par l'ampleur du montant de la créance compensatrice", qui correspond aux réquisitions du ministère public, indique la FRC dans un communiqué. Elle "doit servir de mise en garde à l'encontre de toutes les entreprises afin qu'elles mettent en place un système de comparaison et de contrôle des prix opérant", ajoute-t-elle.

En revanche, la FRC aurait souhaité que la contravention soit "à la hauteur des enjeux". Lundi, lors du procès, le procureur avait demandé une amende d'au moins 1,5 million de francs. Il fallait selon lui infliger une sanction "qui fasse mal" à l'entreprise "mais sans la mettre en danger".

Conforama souligne son "acquittement"

De son côté, Conforama dit avoir été "acquittée de l'accusation de concurrence déloyale" et ne s'être vu infligé "qu'une amende de 5000 francs en application de l'ordonnance sur l'indication des prix". Dans un communiqué, la société dit avoir "pris connaissance de l'acquittement avec satisfaction".

Conforama estime cependant que la condamnation au paiement d'une créance compensatrice de 1,5 million de francs est "économiquement et juridiquement incompréhensible". La société a annoncé son intention de faire appel.

"Ce paiement d’une créance compensatrice signifierait qu'en tant qu'entreprise, nous aurions réalisé un bénéfice de 1,5 million de francs avec moins de 100 articles, ce qui est absolument impossible", a expliqué le Managing Director de Conforama Suisse, Pierre Darles, cité dans le communiqué.

"Faux prix barrés"

Il était reproché à la société basée à Ecublens (VD), qui compte une quinzaine de filiales en Suisse, d'avoir affiché de faux "prix barrés" lors de ses promotions en magasins, sur catalogue et internet.

Ces prix étaient censés montrer le tarif d'un article avant le rabais. Mais en réalité, ils n'ont jamais été pratiqués. De fausses comparaisons avec la concurrence ont aussi été utilisées.

Lundi dernier devant le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de Lausanne, tant le Ministère public que la FRC avaient insisté sur la "triche systématique" de Conforama sur "la totalité voire la quasi-totalité" de ses promotions, et ce durant plusieurs années.

Le discounter spécialisé dans les équipements de la maison (meubles, décoration, électronique et autres électroménagers) avait été critiqué pour ses "mensonges" et ses "comparaisons fallacieuses", lésant à la fois le consommateur et la concurrence.

"Aucune volonté de tromperie"

De leur côté, le représentant de Conforama Suisse et les avocats du groupe avaient demandé un acquittement, critiquant "l'approche simpliste" du Ministère public. Ils avaient affirmé qu'il n'y avait jamais eu "tromperie ou tricherie", aucune volonté de berner les acheteurs.

Certaines erreurs isolées ont certes pu se produire par le passé, mais elles s'expliqueraient par des "bugs" et un système informatique dépassé, qui a été changé depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le flamenco à l'honneur à Renens

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La Feria Flamenca revient à Renens pour trois journées du 16 au 18 juin (photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/IGOR KOVALENKO)

Le festival Feria Flamenca revient du 16 au 18 juin à Renens (VD) pour une 11e édition. Dédiées à la scène "flamenca" amateure et professionnelle, ces trois journées mêleront danse, musique, mode ou encore gastronomie.

Après deux éditions annulées à cause de la pandémie, puis un programme 2022 recentré sur les artistes vivants en Suisse, le casting 2023 comporte à nouveau des invités internationaux, indique l'association Al-Andalus. Elle annonce ainsi la présence du danseur espagnol Adrián Santana, figure mondiale du flamenco.

"Il présentera pour la première fois en Suisse son phrasé chorégraphique authentique, hérité d'une tradition familiale à laquelle s'ajoute une pointe d'avant-garde qui le démarque", promettent les organisateurs.

Parmi les autres temps forts attendus, Al-Andalus a concocté le vendredi "une soirée dansante et costumée dans l'ambiance festive des Sevillanas". Le lendemain, un défilé de mode et une exposition de tenues figurent au programme. Ils seront suivis par un spectacle des Chicas Flamencas.

Le dimanche sera journée de "feria" à la salle de spectacle de Renens. Des stands de tapas et churros seront notamment proposés, de même qu'une paëlla géante. Sur scène, le public assistera à des prestations d'une centaine d'élèves, âgés entre 3 et 75 ans, des académies de Danse Flamenca de Renens et Genève, ainsi que des élèves de Berne et Martigny.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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