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Uber Eats considéré comme un employeur à Genève

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Uber Eats a perdu une manche devant la justice genevoise. La société de livraison de repas liée au géant américain Uber est considérée comme une entreprise de location de services, donc comme un employeur. Contestant cette interprétation, Uber Eats va saisir le TF.

Selon l'arrêt de la Chambre administrative de la Cour de justice daté du 29 mai, les relations entre Uber Eats et les livreurs sont des relations de travail au regard du rapport de subordination auquel ils sont soumis. Les juges précisent que cela exclut toute activité indépendante de la part des livreurs.

L'été dernier, l'Office cantonal de l'emploi (OCE) avait demandé à Uber Eats de s'inscrire au registre du commerce et de solliciter une autorisation d'exercer. La société qui avait recouru contre cette injonction avait obtenu l'effet suspensif. La décision de la chambre administrative qui vient de tomber tranche sur le fond.

Un signal

L'arrêt de la Chambre administrative satisfait le conseiller d'Etat Mauro Poggia. "Uber doit, rétroactivement au jour où son activité a commencé, verser des salaires et les charges sociales pour ces travailleurs, dont chacun a pu constater à quel point leurs conditions de travail sont précaires", a-t-il indiqué jeudi à Keystone-ATS.

Le syndicat Unia qui se bat depuis des années pour qu'Uber remplisse ses obligations d'employeur s'est aussi félicité de cette décision. "C'est une grande victoire et un signal pour le reste de la Suisse étant donné que la décision de la justice genevoise se base sur le droit fédéral", a souligné Umberto Bandiera, secrétaire syndical.

Recours

Uber Eats ne compte pas s'arrêter là et va saisir le Tribunal fédéral. "Cette décision ne reflète ni le modèle avec lequel nous opérons ni les raisons pour lesquelles les livreurs choisissent d'utiliser l'application Uber Eats. Les livreurs utilisent l’application Uber Eats si, quand et où ils le souhaitent et peuvent travailler avec d’autres applications à tout moment", indique Kamilla Lambotte, responsable d'Uber Eats en Suisse.

L'appel à Mon Repos ayant un effet suspensif, Uber Eats continue ses activités dans le canton. La plateforme Uber Eats permet de se faire livrer parmi 1700 restaurants en Suisse. Selon la société, les livreurs sont des indépendants. Leurs revenus dépendent du nombre de commandes livrées et des distances parcourues. En Suisse, Uber Eats est actif dans les cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud, Fribourg, Berne, Bâle, Zurich et Saint-Gall.

Diffuseur de course?

Le bras de fer entre les autorités genevoises et le géant américain se poursuit au sujet du service VTC (voiture avec chauffeur). En effet, le canton a décrété une interdiction d'exercer à Uber, qui a recouru contre cette décision. L'administration considère Uber comme une entreprise de transport dont les chauffeurs doivent être traités comme des employés et non comme des partenaires.

Le canton estime qu'Uber doit respecter la loi cantonale sur les taxis et les voitures de transport avec chauffeur ainsi que le Code des obligations. Uber, de son côté, estime qu'il est un simple diffuseur de courses qui passe un contrat de partenariat avec les chauffeurs qui désirent utiliser sa plate-forme. Une défaite d'Uber devant les tribunaux pourrait coûter cher au géant américain.

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Genève

L'Imad a effectué 226 visites supplémentaires durant la canicule

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Les équipes soignantes de l'Imad n'ont pas chômé durant la canicule, effectuant 226 visites supplémentaires auprès de personnes fragiles et à risque (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Institution genevoise de maintien à domicile (Imad) a indiqué lundi avoir effectué 226 visites supplémentaires auprès de personnes malades ou fragiles durant l'épisode caniculaire qui a duré du 27 juin au 4 juillet. Six hospitalisations ont été nécessaires.

L'Imad collabore avec l'office cantonal de la santé. Durant les grosses chaleurs, elle téléphone régulièrement à ses patients à risque pour contrôler leur état de santé et d'éventuels signes de déshydratation. En cas de doute, l'institution envoie une équipe soignante sur place pour une évaluation spécifique.

Cette année, plus de 2300 personnes sont concernées par ce dispositif, relève l'Imad. Environ 13'250 appels ont été effectués au cours de l'épisode caniculaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Alcon s'offre un dispositif contre la dégénérescence maculaire

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L'opération, pour un montant non dévoilé, permet au mastodonte genevo-texan de mettre la main sur le système de photobiomodulation Valeda. (archive) (© )

Le laboratoire ophtalmique Alcon a convenu d'acquérir la medtech washingtonienne Lumithera, spécialisée dans les dispositifs de diagnostic et de gestion de la dégénérescence maculaire liée à l'âge sous sa forme sèche.

L'opération, pour un montant non dévoilé, permet au mastodonte genevo-texan de mettre la main sur le système de photobiomodulation Valeda. Elle ne concerne en revanche par les dispositifs de diagnostic AdapDx et Nova/Diopsys, voués à un autonomisation préalable et une distribution aux actionnaires actuels de LumiThera, précise un communiqué diffusé lundi. Ceux-ci doivent encore approuver une manoeuvre dont l'exécution est agendée au troisième trimestre de l'année en cours.

Le Valeda bénéficie depuis 2018 de la marque CE de conformité européenne et depuis 2024 d'une autorisation de commercialisation délivrée par le gendarme sanitaire aux Etats-Unis.

Le produit est dépeint par son concepteur comme un dispositif non invasif, susceptible d'améliorer la vision des patients et de dépister la maladie de manière précoce, avant une cessité complète.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Le sommet annuel des Brics sous tension après les menaces de Trump

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En réponse à la menace de Donald Trump visant les Brics, Pékin a affirmé lundi que le bloc ne cherchait pas "la confrontation" au sujet des droits de douane. (© KEYSTONE/AP/Silvia Izquierdo)

Le sommet annuel des Brics a repris sous tension lundi à Rio de Janeiro, après les menaces de Donald Trump d'imposer des droits de douane supplémentaires aux pays qui "s'alignent avec les politiques anti-américaines" prônées selon lui par ce bloc de pays émergents.

Sans citer nommément les Etats-Unis, ce groupe qui comprend notamment le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud avait exprimé dimanche ses "sérieuses préoccupations" face à l'"augmentation de mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce".

De telles mesures "affectent les perspectives de développement économique mondial", avaient insisté les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, dans leur déclaration conjointe.

La réaction du président américain ne s'est pas fait attendre.

"Tout pays s'alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n'y aura pas d'exception à cette politique", a-t-il écrit quelques heures plus tard sur sa plateforme Truth Social.

Lettres envoyées

M. Trump a également annoncé que les premières lettres menaçant de droits de douane exorbitants les pays récalcitrants à conclure un accord commercial avec Washington seront envoyées lundi.

Le ministre américain du Trésor Scott Bessent avait auparavant affirmé que faute d'accord dans les prochains jours, les surtaxes - pouvant atteindre 50% - entreraient en vigueur le 1er août.

Les droits de douane annoncés début avril avaient été rapidement suspendus par les Etats-Unis, le temps de négocier avec leurs partenaires commerciaux.

Pékin refuse la "confrontation"

En réponse à la menace de Donald Trump visant les Brics, Pékin a affirmé lundi que le bloc ne cherchait pas "la confrontation" au sujet des droits de douane.

La Chine est la puissance dominante des Brics et son président Xi Jinping est le grand absent du sommet à Rio.

"La Chine a toujours affirmé sa position selon laquelle les guerres commerciales et tarifaires ne font pas de gagnants et que le protectionnisme ne permet pas d'avancer", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Les Brics "prônent l'ouverture, l'inclusion et la coopération gagnant-gagnant", a-t-elle ajouté.

La Chine est engagée dans des négociations avec Washington pour parvenir à un accord commercial. À ce jour, seuls le Royaume-Uni et le Vietnam ont réussi à conclure un pacte commercial avec les États-Unis.

Créé pour rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du "Sud global" face à l'Occident, le groupe des Brics s'est élargi depuis 2023 avec l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, l'Iran puis l'Indonésie.

Visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, le président Vladimir Poutine n'a pas fait le déplacement à Rio, mais a célébré en visioconférence "l'autorité et l'influence" du groupe des pays émergents.

À Rio, les débats du deuxième et dernier jour du sommet des Brics portent notamment sur le changement climatique, un sujet essentiel pour le Brésil, qui accueillera la Conférence de l'ONU sur le climat COP30 en novembre, dans la ville amazonienne de Belem.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Attentats djihadistes de 2005: recueillement au Royaume-Uni

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Une cérémonie d'hommage a eu lieu à la cathédrale St Paul. (© KEYSTONE/AP/Stefan Rousseau)

Une pluie de pétales blanches est tombée lundi dans la cathédrale St Paul à Londres en hommage aux 52 victimes des attentats islamistes de juillet 2005. Des commémorations également marquées par un message du roi Charles III louant "l'esprit d'unité" des Britanniques.

Les cérémonies marquant le 20e anniversaire de ces attentats-suicides ont débuté peu avant 09h00 (10h00 en Suisse) avec le dépôt au mémorial du 7 juillet à Hyde Park de deux gerbes, portées par le Premier ministre Keir Starmer et le maire de la capitale Sadiq Khan.

Le 7 juillet 2005 au matin, quatre islamistes britanniques inspirés par Al-Qaïda se sont fait exploser dans trois rames de métro et un autobus circulant à l'heure de pointe dans le centre de Londres, faisant 52 morts et des centaines de blessés.

Il s'agissait des premiers attentats-suicides commis sur le sol britannique. Une minute de silence a été observée dans le métro londonien, ainsi qu'au tournoi de tennis de Wimbledon.

Une cérémonie d'hommage a eu lieu à la cathédrale St Paul, en présence notamment du chef du gouvernement et du duc et de la duchesse d'Edimbourg, le prince Edward et son épouse Sophie, qui représentaient le roi Charles.

Ils ont été rejoints par des survivants, des proches des victimes mais aussi des personnels de service d'urgence qui ont été dépêchés sur les lieux des attaques.

"Unis contre la haine"

Le service s'est ouvert avec une prière lue par le doyen de la cathédrale, le révérend Andrew Tremlett. Les noms des victimes ont ensuite été égrenés sous une pluie de pétales blanches lancées depuis le dôme de la cathédrale.

"Nous pensons avec une profonde tristesse aux 52 innocents tués dans ces actes d'un mal insensé et au chagrin persistant de leurs proches", a déclaré dimanche le roi Charles III dans un communiqué.

Le souverain a également souligné "l'esprit d'unité qui a aidé Londres et (la) nation à guérir" et rappelé l'importance de "bâtir une société où les personnes de toutes confessions et de tous les horizons peuvent vivre ensemble".

"Ceux qui ont tenté de nous diviser ont échoué", a affirmé Keir Starmer dans un message diffusé lundi. "Nous étions unis à l'époque et nous sommes unis aujourd'hui, contre la haine et pour les valeurs qui nous définissent : liberté, démocratie et Etat de droit".

Vingt ans après les faits, Daniel Biddle est toujours marqué par ces événements, comme il l'a raconté à la BBC. Il avait 26 ans lorsqu'il a perdu ses deux jambes et son oeil gauche dans l'une des explosions.

Au-delà du "chagrin" qui l'étreint encore aujourd'hui, il ne peut effacer de sa mémoire le moment où il a vu l'un des kamikazes déclencher son engin explosif dans un train. "Ce visage est gravé dans ma tête", a-t-il confié.

"Davantage à l'abri"

Depuis 2005, plusieurs attentats ont secoué le Royaume-Uni mais aucun de cette ampleur. Parmi les plus importants, l'attentat-suicide au Manchester Arena de mai 2017, qui a fait 22 morts, et celui à la voiture bélier sur le London Bridge en juin de la même année, qui a fait huit morts. Ces deux attaques ont été revendiquées par le groupe Etat islamique (EI).

"Nous sommes davantage à l'abri du terrorisme parce que les services de sécurité ont mis en place un très bon système", a assuré lundi à la BBC Tony Blair, qui était Premier ministre au moment des attentats de 2005.

Toutefois, a-t-il concédé, "tant que l'idéologie (djihadiste, NDLR) existera, il y aura un problème".

La ministre de l'Intérieur Yvette Cooper a souligné dimanche dans le Sunday Mirror que l'islamisme et l'extrémisme de droite étaient les "plus grandes menaces" pesant sur le Royaume-Uni.

A l'occasion de cet anniversaire, plusieurs documentaires et une série Netflix ont été récemment diffusés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un ministre démis de ses fonctions par Poutine s'est suicidé

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Une enquête a été ouverte pour "établir" les "circonstances" exactes du décès de l'ancien ministre. (© KEYSTONE/EPA/GAVRIIL GRIGOROV/SPUTNIK/KREMLIN / POOL)

Roman Starovoït, le ministre russe des Transports démis de ses fonctions lundi par le président Vladimir Poutine, s'est suicidé quelques heures plus tard, a annoncé le Comité d'enquête russe dans un communiqué.

"Le corps de l'ancien ministre des Transports de la Fédération de Russie, Roman Vladimirovitch Starovoït, a été retrouvé aujourd'hui dans sa voiture, présentant une blessure par balle", a indiqué le Comité d'enquête, assurant que "la thèse principale (de sa mort, ndlr) est celle d'un suicide".

Une enquête a été ouverte pour "établir" les "circonstances" exactes du décès de l'ancien ministre, a ajouté cette institution chargée des principales investigations en Russie.

La date exacte de sa mort n'a pour l'heure pas été précisée par les autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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