Suite de notre série à San Francisco aux côtés des étudiants du Silicon Valley Startup Camp de la BCV. Ils sont en immersion jusqu’à samedi en Californie pour s’imprégner de la culture entrepreneurial de la vallée. La journée de mercredi s’est déroulée entièrement à Palo Alto.
Palo Alto, une heure de voiture au sud de San Francisco, est surtout connue pour abriter l’Université de Stanford ou encore le siège de Facebook. Ce que l’on sait moins, c’est que Swisscom, l’opérateur téléphonique, est aussi implanté à Palo Alto. La présence est discrète : une petite maison au milieu d’un quartier résidentiel. Le logo du géant bleu à l’entrée et un drapeau suisse trahissent la présence de l’entreprise. Prasad Challagandla est indien et travaille depuis 5 ans pour Swisscom dans la Silicon Valley :
15 personnes travaillent dans cet avant-poste Swisscom, dont une douzaine vient de Suisse. Les autres sont des locaux :
Faire le lien entre la Silicon Valley et l’Europe, c’est aussi la mission d’Alex Fries, que les étudiants du camp ont rencontré dans la journée. Originaire de Davos, il est depuis plusieurs années Venture Capitalist, un "capital risqueur" ou investisseur, qui injecte des millions de dollars dans les startups et notamment dans les startups européennes qu’il cherche à ramener aux Etats-Unis. Yannick est étudiant en informatique à l’EPFL et participe au camp dans la Silicon Valley :
Selon les chiffres d’Alex Fries, 55% des fonds de capital risque dans le monde sont aux Etats-Unis et les entreprises américaines rachètent jusqu’à 80% des startups occidentales. L’homme a donné aux étudiants un aperçu de ce qu’il recherche :
Les leçons de la Silicon Valley sont déjà bien intégrées pour Yannick qui n’a pas manqué l’occasion d’attirer l’attention d’Alex Fries.
Avant son éventuelle collaboration avec Alex Fries, Yannick pourra déjà apprendre les fondamentaux de la création d’une startup. C’est le prochain thème au programme des étudiants.