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Actualité

Trams transfrontaliers: Le temps presse!

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A Genève toujours, la Cour des comptes s’est penché cette fois sur les trams transfrontaliers. On parle de quatre projets: le prolongement des lignes genevoises en direction d’Annemasse, de Saint-Julien-en-Genevois, de Ferney-Voltaire et de Saint-Genis-Pouilly. Soit tout de même 600 millions d’investissements suisses. La Cour des comptes s’est surtout intéressée au pilotage et à l’état d’avancement du tram de Saint-Julien. Un projet qui représente 300 millions à lui tout seul. La Cour des comptes présentait vendredi matin cet audit. Est-il sévère?

Marie Prieur

Pas tant que cela. En résumé: c’est un “pas trop mal mais peut mieux faire!” La cour des comptes relève des points positifs comme le fait que les instances de décisions sont appropriés. Mais, le gros point noir, c’est la difficulté de la mise en oeuvre. Et pourtant, le temps presse!

Pour rappel, ces projets de trams transfrontaliers s’inscrivent dans le cadre du développement de l’agglomération franco-genevoise. Ce qu’on appelle le Grand Genève. Or, dans cette espace géographique qui comprend le canton de Genève, le pourtour français et la région de Nyon, la population va augmenter. Selon les prévisions, ce sera 100 000 habitants de plus d’ici 2030. Ca fait tout de même 350 000 déplacements supplémentaires à gérer par jour. D’où la nécessité de mettre les bouchées doubles pour réaliser les infrastructures.

Pour le tram d’Annemasse, c’est en bonne voie. Il y a 10 jours, on assistait à la pose du premier rail juste après la douane de Moillesulaz. Pour les autres trams en revanche, les chantiers sont loin de commencer. Pour la ligne 15, celle qui a retenu l’attention de la cour des comptes et qui reliera donc Genève à Saint-Julien, la date de mise en service est passée de 2021 à 2024. Le problème, comme l’explique Matthieu Baradel, chef de projet genevois du Grand Genève, c’est que ces projets sont complexes:

Matthieu BaradelChef de projet Grand Genève

Reste que si Genève ne rattrape pas son retard dans la réalisation des projets qui étaient prévus dans les projets d'agglomérations 1 et 2, les subventions de Berne pourraient bien lui passer sous le nez. On parle de plusieurs dizaines de millions. Mais, Matthieu Baradel, le chef de projet, se veut confiant:

Matthieu BaradelChef de projet Grand Genève

Pour atteindre cet objectif, la cour des comptes fait plusieurs recommandations. La première: renforcer le pilotage transversal des dossiers. Eviter en gros que le projet passe d’un département à l’autre sans concertation et sans suivi. Seconde recommandation: revoir les priorités. Les explications d’Isabelle Terrier, magistrate à la Cour des comptes et auteure de l’audit:

Isabelle TerrierMagistrate à la Cour des comptes

Une modification de la loi cantonale sera aussi nécessaire pour assurer le financement cantonal des infrastructures. Il faut supprimer le plafond d'investissement fixé à 70 millions. Autant de travail pour les fonctionnaires en attendant que les ouvriers puissent entrer en action.

@marie_prieur

Economie

Berset plaide en faveur de l'ordre juridique international

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Alain Berset a ouvert le Swiss Economic Forum par un plaidoyer en faveur de l'ordre juridique international (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'homme moderne est informé de tout, mais il est de plus en plus désorienté. Dans ce contexte, un petit pays doit miser sur l'ordre juridique international, a souligné jeudi Alain Berset en ouvrant le Swiss Economic Forum à Interlaken (BE).

Le monde s'est énormément accéléré depuis les années 1990, a relevé le président de la Confédération. A cette époque, la situation actuelle - avec la guerre en Ukraine, la montée en puissance d'Etats autoritaires et l'érosion de l'ordre d'après-guerre - aurait été considéré comme une dystopie, a-t-il ajouté.

C'est un énorme défi, en particulier pour la Suisse, qui a été "gâtée" par sa stabilité. Au niveau mondial, la situation est claire: l'ordre juridique international doit prévaloir.

Sur le plan intérieur, l'insécurité doit être l'occasion de se concentrer sur l'essentiel. Depuis la crise financière de 2008, l'économie et la société se sont éloignées. Les mondes politique et économique doivent à nouveau prendre conscience de leurs rôles respectifs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Percevoir l'aide sociale ne devrait plus être un motif d'expulsion des étrangers

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Quelque 745'000 personnes, soit 8,7% de la population, sont touchées par la pauvreté en Suisse, selon les derniers chiffres de l'Office fédéral des statistiques. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La perception de l'aide sociale ne doit plus être un motif d'expulsion pour les étrangers. Une alliance a déposé jeudi la pétition "la pauvreté n'est pas un crime", qui demande au Conseil des Etats d'accepter l'initiative éponyme.

La pétition, munie de 16'914 signatures, a été remise jeudi aux Chambres fédérales, a indiqué l'alliance "la pauvreté n'est pas un crime" dans un communiqué. Elle est composée du parti socialiste, d'Unia et de plus de 80 organisations.

L'initiative parlementaire "la pauvreté n'est pas un crime", déposée par la conseillère nationale socialiste Samira Marti (BL), demande qu'après dix ans de séjour en Suisse, la perception de l'aide sociale ne puisse pas être un motif d'expulsion pour les étrangers de Suisse.

Alors que le Conseil national a accepté l'initiative, le Conseil des Etats doit en débattre lundi prochain. Sa commission des institutions politiques avait refusé l'initiative par 7 voix contre 6.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un suricate est né au Bioparc Genève, une première dans le canton

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Un bébé suricate est né le 5 mai dernier au Bioparc Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Bioparc Genève a accueilli le 5 mai dernier la naissance d'un suricate. Après avoir passé les trois premières semaines de sa vie à l'abri dans le terrier, ce petit mammifère originaire d'Afrique passe désormais de plus en plus de temps à l'extérieur.

Le Bioparc Genève se réjouit de cette première naissance dans le canton. Le papa du petit suricate avait été recueilli par le Bioparc en mai 2022. Ce mâle adulte appelé Billy était auparavant détenu illégalement dans un appartement au Tessin. Le propriétaire avait traité l'animal comme un chat.

Billy s'est bien acclimaté à sa nouvelle vie au Bioparc Genève, notamment grâce à la présence de deux congénères, une femelle et un mâle, arrivés en même temps que lui, a précisé jeudi le Bioparc. Une année plus tard, la femelle a donné naissance à un petit suricate. La durée de gestation est d'environ 70 jours.

La femelle et Billy forment un couple dominant, mais le deuxième mâle participe aussi à l'élevage et à la survie du petit, précisent les spécialistes du Bioparc. L'équipe pense que le bébé suricate serait une femelle, mais il n'y a aucune certitude à ce stade.

Le Bioparc Genève a pour mission d'oeuvrer pour la biodiversité, à travers la conservation d'animaux, la biodiversité, la recherche, la sensibilisation à l'environnement et la zoothérapie. Le centre accueille plus de 250 animaux d'environ 85 espèces différentes. Situé à Bellevue, le Bioparc qui est actuellement à l'étroit, va déménager sur le site de Belle-Idée à Thônex.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Actualité

CHEOPS: quatre nouvelles exoplanètes découvertes

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(© KEYSTONE/SCIENCE PHOTO LIBRARY SPL/ATG MEDIALAB/EUROPEAN SPACE AGEN)
Une équipe européenne incluant des astronomes des Universités de Genève et Berne a réussi à confirmer l'existence de quatre nouvelles exoplanètes à l'aide du téléscope spatial CHEOPS. Ces quatre mini-Neptunes sont plus petites et plus froides, et donc plus difficiles à détecter, que les Jupiters chauds, un type d'exoplanètes abondamment identifié jusqu'à présent.

Les chercheurs des deux universités ont exploité la synergie unique de CHEOPS avec le satellite TESS de la NASA afin de détecter une série d'exoplanètes jusque-là insaisissables, annonce l'UNIGE jeudi dans un communiqué. Ces planètes, nommées respectivement TOI 5678 b et HIP 9618 c, ont une taille proche de celle de Neptune avec des rayons de 4,9 et 3,4 fois celui de la Terre.

Plus petites et avec des périodes orbitales plus longues que les Jupiters chauds, les quatre planètes nouvellement détectées sont un nouveau pas vers l'observation par transits de planètes similaires à la Terre. Plusieurs hypothèses sont possibles quant à leur composition: elles peuvent soit être des planètes rocheuses avec beaucoup de gaz, soit des planètes riches en eau avec une atmosphère surchargée de vapeur, selon les scientifiques.

Autour d'étoiles brillantes

Orbitant autour d'étoiles brillantes, ces exoplanètes sont des cibles de choix pour un autre télescope spatial, le James Webb (JWST). Ce dernier pourrait permettre de résoudre l'énigme de leur composition interne.

Les articles scientifiques ont été publiés respectivement dans les journaux Astronomy & Astrophysics et Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. L'UNIGE précise que des chercheurs anglais et slovaques ont utilisé la même technique afin d'identifier deux autres planètes similaires dans d'autres systèmes planétaires.

CHEOPS est une mission conjointe de la Suisse et de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), sous la direction de l'UNIBE en collaboration avec l'UNIGE. Depuis son lancement en décembre 2019, ses mesures extrêmement précises ont contribué à de nombreuses découvertes clés dans le domaine des exoplanètes, rappelle l'UNIGE dans son communiqué.

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Politique

La réforme peut aller de l'avant en dépit de grosses critiques

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La révision de la loi sur les douanes franchit une première étape non sans difficultés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

La réforme des douanes peut aller de l'avant. Par 100 voix contre 78, le National a accepté jeudi de poursuivre les travaux. Mais de vives critiques ont fusé pour dénoncer un projet mammouth inabouti.

Le PS, le PLR, l'UDC et le Conseil fédéral ont plaidé pour poursuivre les travaux plutôt que de renvoyer le projet, comme le recommandait la commission préparatoire. La réorganisation est un vaste projet qui comprend notamment la numérisation des douanes (projet DaziT), le profil professionnel des douaniers et leur formation, ainsi que le traitement des données personnelles sensibles et la migration.

Il a été décrié à plusieurs reprises, tant par des commissions parlementaires que par une partie du personnel des douanes. "C'est un projet complexe qui touche beaucoup de cercles et qui a donné lieu à moult rapports et co-rapports et à une cascade de propositions d'amendements. Un examen sérieux par le Parlement n'est pas possible en l'état", a indiqué Sophie Gigon-Michaud (Vert-e-s/VD) pour la commission.

Le projet touche à 57 lois différentes, a précisé le rapporteur de langue allemande Markus Ritter (Centre/SG). Il pose de multiples problèmes juridiques et des questions de fond qui doivent être approfondis. Mais pour la majorité, le projet, bien que touffu, ne doit pas prendre davantage de retard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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