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Trafic intense à la frontière franco-suisse, proche de la normale

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KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

A Genève, des travailleurs frontaliers ont dû parfois patienter une heure, lundi matin, pour pouvoir entrer en Suisse. Le trafic était intense, voire très intense, a indiqué la porte-parole de l'Administration fédérale des douanes Donatella Del Vecchio.

17 points de passage entre la France et le canton de Genève avaient été ouverts lundi, alors qu'en Suisse, de nombreux secteurs d'activité redémarraient. Lorsque les frontières ont été rendues imperméables au plus fort de la crise sanitaire, seuls neuf postes de douane permettaient de passer d'un pays à l'autre à Genève.

Les contrôles pour l'entrée en Suisse étaient alors systématiques, et tout le monde devait montrer patte blanche. La philosophie a depuis quelque peu changé et la souplesse est de retour. Aux heures de pointe, les vérifications poussées ne se font plus pour chaque entrant. C'est le flair des agents qui devient primordial.

Un trafic presque normal

Des contrôles systématiques peuvent toutefois être pratiqués à d'autres moments de la journée, a noté Mme Del Vecchio. Lundi matin, la circulation aux postes-frontières était à 90% des capacités habituelles. Il ne manque ainsi plus qu'un petit 10% pour retrouver la situation qui prévalait avant la crise sanitaire.

Les pendulaires sont partis très tôt ce matin afin d'éviter les bouchons et finalement se sont tous retrouvé à la même heure pour franchir la frontière, a relevé Mme Del Vecchio. Au Tessin, autre canton où travaillent de nombreux frontaliers, le trafic était également intense aux douanes lundi matin, mais est resté fluide.

Pas de chiffre sur les refoulements

La porte-parole n'avait pas de chiffres sur le nombre de personnes qui avait été refoulées au cours de ce premier jour de déconfinement. "Nous ne faisons pas de décompte quotidien". Reste que depuis que la Suisse opère un filtrage à ses frontières, il faut avoir une bonne raison pour venir en terres helvètes.

Un jour, une dame a voulu se rendre en Suisse pour acheter des croquettes spéciales pour son animal de compagnie, car il lui fallait sinon se rendre jusqu'à Annecy pour trouver cette marque, a raconté Mme Del Vecchio. D'autres personnes voulaient traverser la frontière pour acheter des cigarettes ou aller au bancomat.

1 commentaire

1 commentaire

  1. Alice

    12 mai 2020 à 14 h 51 min

    C'est "super" pour les travailleurs mais moi quand pourais-je revoir mes parents ??!!! Cela fait trois moi que je n'ai pas pu rendre visite à mon père et ma mère... Est-ce que les gouvernements pensent à nous !!

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International

L'aide afflue au Brésil avant de nouvelles pluies

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L'Etat brésilien Rio Grande do Sul fait face à l'une des pires catastrophes climatiques de son histoire. (© KEYSTONE/AP/Andre Penner)

Déblocage de fonds d'urgence, porte-avions de la Marine, envoi de vivres dans un avion de Neymar: les initiatives se sont multipliées mardi pour venir en aide aux populations du sud du Brésil, qui redoutent un retour des pluies après des inondations historiques.

Le bilan de la pire catastrophe climatique de l'histoire du Rio Grande do Sul, important Etat agricole, ne cesse de s'aggraver: 95 morts, 131 disparus et 372 blessés, selon le dernier bilan de la Défense civile.

"Les chiffres continuent de monter mais malheureusement ils restent hautement imprécis car nous sommes encore dans une situation d'urgence", a déclaré le gouverneur de cet Etat, Eduardo Leite, en conférence de presse. Il a averti sur le risque de "nouvelles fortes pluies à partir de vendredi (...) qui pourraient causer de nouvelles inondations dans des zones déjà fortement touchées".

A Porto Alegre, la capitale régionale, et dans plus de 400 localités, plus de 159'000 personnes ont déjà dû quitter leur domicile à cause de l'impressionnante montée des eaux engendrée par des intempéries tout au long de la semaine dernière.

Des cargaisons d'aide et de dons provenant de tout le pays ont été débarquées mardi dans la métropole, où "le besoin le plus urgent est l'eau", a indiqué Sabrina Ribas, de la Défense civile. "Je suis à bout. Dieu me garde de manquer d'eau", a déclaré à l'AFP Elizabeth, 67 ans, en remplissant des seaux à l'un des rares robinets disponibles dans la ville d'Alvorada, près de Porto Alegre.

Seulement deux des six stations d'épuration des eaux fonctionnent et les hôpitaux et centres d'hébergement sont approvisionnés avec des camions-citernes, a rapporté la mairie de la capitale, après avoir décrété un rationnement de l'eau. "Il n'y a pas de prévision de retour du système à la normale", a reconnu la municipalité.

"Guerre"

Dans la ville de Canoas, en banlieue de Porto Alegre, des bateaux font des allers-retours pour secourir des habitants qui avaient décidé de rester chez eux jusqu'au dernier moment ou n'avaient pas pu être approchés auparavant.

"Nous étions dans une chambre, à l'étage, et l'eau était montée jusqu'à la sixième marche de l'escalier. Nous avons réussi à sortir à temps, mais maintenant nous espérons que l'eau va baisser", dit à l'AFP Brenda Silveira, 24 ans.

Dans le cadre d'une opération "similaire à une situation de guerre", la Marine doit envoyer mercredi vers la région le porte-avions "Atlantico", le plus grand navire militaire d'Amérique latine, avec deux stations d'épuration mobiles.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé l'ouverture de "fonds d'urgence" par le gouvernement fédéral pour "les premiers secours". De son côté, le gouverneur Leite a évoqué le déblocage de "200 millions de reais (36 millions d'euros) de fonds d'urgence" par l'Etat du Rio Grande do Sul.

Quelque 15'000 militaires, pompiers, policiers et volontaires sont mobilisés pour secourir les victimes. Des pays comme l'Uruguay et l'Argentine, voisins du Rio Grande do Sul, ont fourni ou mis à disposition des équipements de secours et du personnel spécialisé.

De nombreuses célébrités se sont également engagées. La star du football Neymar a affrété un avion rempli de vivres. "Je prie pour que tout revienne à la normale", a-t-il écrit dans un message sur Instagram illustré de photos montrant l'appareil plein de cartons de nourriture et de bouteilles d'eau.

Météo inquiétante

Alors que se succèdent les scènes de désolation, les prévisions météorologiques sont inquiétantes. L'Institut national de météorologie (Inmet) prévoit des intempéries représentant un "grand danger" dans l'extrême sud de l'Etat jusqu'à mercredi, avec des pluies de plus de 100 mm dans cette zone jusque-là plutôt préservée.

Des pluies sont également attendues dans le centre et le nord de l'Etat, qui d'ici la fin de la semaine pourraient s'aggraver, a prévenu la météorologue Catia Valente. Circonstance aggravante, une baisse des températures est annoncée.

Le fleuve Guaiba, qui traverse Porto Alegre et sa région, atteignait mardi 5,28 mètres, un niveau toujours historique. Parallèlement aux opérations de secours, garantir la sécurité est un défi supplémentaire, alors que les échos de cambriolages à l'intérieur de maisons évacuées ajoutent encore de la tension.

Les autorités locales ont annoncé un renfort en effectifs policiers et appelé à la mobilisation d'autres forces de sécurité. Elles ont aussi promis de sévir contre la diffusion de "fake news" sur la tragédie, qui compliquent encore le travail des sauveteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Croatie et Ukraine qualifiés pour la finale de l'Eurovision

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Les Ukrainiennes alyona alyona et Jerry Heil ont interprété le titre "Teresa & Maria" lors de la demi-finale de mardi. (© KEYSTONE/EPA/JESSICA GOW)

Deux des favoris de l'Eurovision 2024, Croatie et Ukraine, se sont qualifiés mardi soir pour la finale, qui se tiendra samedi à Malmö. La compétition est marquée cette année par les controverses sur la participation d'Israël.

Les genres musicaux s'entrelacent allégrement lors de cette 68ème édition du rendez-vous annuel de la musique européenne populaire. Le titre "Teresa & Maria", interprété par les Ukrainiennes alyona alyona et Jerry Heil, mélange rap et pop aux accents d'opéra tandis que "Rim Tim Tagi Dim" du Croate Baby Lasagna, qui avait été repêché en sélection nationale après un désistement, mêle rock et électro.

Au-delà des performances musicales, les éventuelles prises de position des artistes ont été scrutées pendant le premier volet de cette compétition d'habitude édulcorée qui revendique un caractère non-politique.

Depuis le début de l'année, les pétitions se sont multipliées pour exiger l'exclusion d'Israël. Fin mars, les candidats de neufs pays, dont Bambie Thug (Irlande) en lice ce mardi soir, ont appelé à un cessez-le-feu durable.

Israël en demi-finale jeudi

Lors du numéro d'ouverture, c'est finalement le chanteur suédois Éric Saade, qui a attiré l'attention. L'artiste, dont le père est d'origine palestinienne, avait prévenu vouloir utiliser sa performance pour protester contre la participation d'Israël et portait un keffieh autour du bras.

Son geste a été déploré par la télévision publique suédoise, SVT, qui organise cette 68ème édition avec l'Union européenne de radio-télévision (UER). "Il est regrettable qu'il utilise sa participation de cette manière", a déclaré à l'AFP Ebba Adielsson.

A l'issue de cette première demi-finale, tranchée par les votes du public, sont aussi qualifiés la Serbie, le Portugal, la Slovénie, la Lituanie, la Finlande, Chypre, l'Irlande et le Luxembourg. Ils rejoignent les six pays qualifiés d'office en finale: la Suède, détentrice du titre, et les "big five" - Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni - plus gros contributeurs à l'organisation du concours.

Israël participe à la deuxième demi-finale qui a lieu jeudi avant la finale de samedi. Plusieurs manifestations, appelant à exclure Israël du concours, doivent avoir lieu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le PS Ville de Genève lance deux candidates pour l'exécutif

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Le PS Ville de Genève a désigné mardi soir deux candidats à l'élection au Conseil administratif du printemps 2025. La sortante Christina Kitsos a été désignée pour un second mandat (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Réuni en assemblée, le PS Ville de Genève a désigné mardi soir deux candidates à l'élection au Conseil administratif du printemps 2025. La sortante Christina Kitsos sera accompagnée par la conseillère municipale Joëlle Bertossa. Objectif: conserver les deux sièges socialistes à l'exécutif municipal.

Sept candidats - quatre femmes et trois hommes - étaient candidats à la candidature. Sans surprise, la conseillère administrative sortante Christina Kitsos, 43 ans, en charge du département de la cohésion sociale et de la solidarité, a été désignée pour un second mandat au gouvernement de la première ville du canton de Genève.

Elle fera campagne avec Joëlle Bertossa, 51 ans, cheffe d'entreprise culturelle. Il reviendra à cette conseillère municipale de permettre au PS de conserver le siège du sortant Sami Kanaan, qui aura effectué trois législatures à l'exécutif de la Ville de Genève.

Le PS Ville de Genève va se battre pour conserver une majorité de gauche à l'exécutif et au délibératif municipal. Il entend aussi rester le premier groupe au Conseil municipal, voire le renforcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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Lors du prochain tirage de l'Euro Millions vendredi, 41 millions de francs seront en jeu (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 35, 36, 41, 42 et 45 et les étoiles 6 et 11.

Lors du prochain tirage vendredi, 41 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Stormy Daniels livre un récit cru de sa rencontre avec Trump

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Les avocats de Donald Trump réfutent tout délit pénal. (© KEYSTONE/AP/Sarah Yenesel)

L'ancienne star de films X Stormy Daniels, personnage central du procès de Donald Trump à New York, a livré mardi un témoignage cru sur la relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec l'ex-président des Etats-Unis, un épisode au coeur du dossier.

Son témoignage était particulièrement attendu car Donald Trump, qui nie toute relation sexuelle avec Stormy Daniels, est poursuivi pour la dissimulation d'un paiement de 130'000 dollars à l'actrice pour acheter son silence à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016.

L'audition s'est déroulée dans une ambiance tendue, et la défense a demandé, en vain, l'annulation du procès tout entier, au motif que les questions des procureurs sortaient du cadre et que les réponses s'avéraient "extrêmement préjudiciables" pour le candidat des républicains à la Maison Blanche, à six mois du scrutin du 5 novembre contre le sortant démocrate Joe Biden.

Après l'audience, Donald Trump a assuré devant les journalistes que c'était "un jour important, très révélateur" et que "le dossier s'effondre". Mais il n'a fait aucun commentaire sur Stormy Daniels, après que le juge l'a menacé de prison s'il s'en prenait encore aux témoins.

"Honte"

Nerveuse mais volubile, l'actrice de 45 ans a raconté avec force détails ce jour de 2006 où, en marge d'une compétition de golf, elle a fait la rencontre de Donald Trump, alors une figure du monde des affaires et de la jet-set. Après "une très brève rencontre", un membre de la sécurité "(m'a) dit 'M. Trump voudrait savoir si vous souhaitez dîner avec lui'", a-t-elle raconté, devant des jurés visiblement absorbés, pendant que l'intéressé restait impassible.

En tailleur pantalon noir, un épais trait d'eye-liner sur les yeux, Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, s'est ensuite souvenue de la suite d'hôtel "qui faisait trois fois la taille de (son) appartement", où Donald Trump l'a accueillie "habillé d'un pyjama en soie ou en satin". La conversation est badine, le milliardaire lui fait miroiter une apparition dans sa célèbre émission de téléréalité, "The Apprentice", raconte-t-elle.

Puis Stormy Daniels raconte ce moment où, sortant de la salle de bains, elle trouve Donald Trump dévêtu sur le lit. "J'ai senti le sang quitter mes mains, et les pieds comme quand on se lève trop vite". Si elle ne s'est pas sentie menacée, elle assure que l'intention de l'homme d'affaires "était assez claire" et le "rapport de force déséquilibré".

"J'ai fini par avoir une relation sexuelle avec lui", ajoute-t-elle, précisant, à la demande de la procureure, que Donald Trump ne portait pas de préservatif. "J'ai eu honte de ne pas avoir arrêté ça, de ne pas dire non", ajoute-t-elle. Le juge Juan Merchan a paru agacé par certaines questions de la procureure, alors que la défense de Donald Trump plaidait pour que la relation sexuelle ne soit pas évoquée.

Société-écran

Stormy Daniels dit avoir recroisé Donald Trump quelques fois, puis avoir perdu le contact. Selon son récit, lorsque le milliardaire s'est lancé dans la campagne présidentielle, son agente lui a conseillé de monnayer son témoignage.

Un tabloïd américain, dont le patron était proche de Donald Trump, avait déjà payé à deux reprises pour acheter l'exclusivité des droits sur des histoires similaires, jamais publiées. "L'argent ne m'intéressait pas", assure-t-elle, en racontant avoir été menacée en 2011, par un inconnu dans un parking de Las Vegas, pour ne pas parler.

Les 130'000 dollars avaient été versés à Stormy Daniels par l'ancien avocat du milliardaire, Michael Cohen, via une société-écran. Il avait été remboursé en 2017 par la holding de Donald Trump, la Trump Organization, des dépenses maquillées selon l'accusation en "frais juridiques" qui sont au centre des poursuites.

Le candidat républicain est poursuivi pour 34 falsifications de documents comptables, qui pourraient lui valoir la première condamnation pénale d'un ancien président des Etats-Unis et, en théorie, une peine de prison.

"Chaos"

Stormy Daniels a aussi raconte le "chaos" qui a suivi dans sa vie quand le paiement a été révélé par le Wall Street Journal en janvier 2018, en pleine présidence Trump. "Soudain, j'étais au premier plan partout", accusée par le président et ses partisans d'être une menteuse, explique-t-elle.

Durant son contre-interrogatoire, l'avocate de Donald Trump, Susan Necheles, a cherché à la dépeindre en personnage vénal, qui a tout intérêt à une condamnation de l'ex-président. Elle a rappelé que Stormy Daniels avait perdu une affaire en diffamation contre Donald Trump et lui devait toujours des centaines de milliers de dollars pour frais d'avocats.

L'actrice a répondu "oui" quand l'avocate lui a demandé si elle détestait Donald Trump. Et elle dit souhaiter qu'il aille en prison s'il est condamné. Le ton est encore monté quand l'avocate a affirmé qu'elle avait cherché à extorquer l'ancien président. "Faux", a répondu, décidée, Stormy Daniels. Son témoignage se poursuit jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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