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Suisse

Un Franco-Israélien a sévi en Suisse romande: 5 millions détournés

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Les cybercriminels font toujours plus de ravages (illustration). (© KEYSTONE/DPA/LINO MIRGELER)

Un Franco-Israélien est inculpé pour avoir pris une part active à une série d'attaques cybercriminelles contre des entreprises suisses. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a déposé contre lui un acte d'accusation auprès du Tribunal pénal fédéral.

Le prévenu aurait participé à de nombreux cas de "social engineering, plus particulièrement d'arnaques au faux technicien bancaire, annonce mardi le MPC. Cet homme arrêté aux Etats-Unis en février 2022 puis extradé en Suisse est accusé d'avoir ainsi aidé à détourner plus de 5 millions de francs par le débit de comptes bancaires aux dépens de sept sociétés sises en Suisse.

L'affaire porte sur des cas commis en Suisse romande entre 2016 et 2018. L'accusé se faisait passer pour un collaborateur de la banque des sociétés ciblées. Sous prétexte d'une modification du système e-banking (migration), il aurait amené le responsable des paiements à lui donner accès à son insu à son ordinateur au moyen d'une adresse URL raccourcie, provoquant l'installation d'un logiciel de contrôle à distance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Le WEF ouvre une enquête contre son fondateur Klaus Schwab

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Klaus Schwab a nié en bloc ces accusations qu'il juge infondées. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le conseil de fondation du Forum économique mondial (WEF) de Davos annonce avoir ouvert une enquête contre Klaus Schwab, confirmant les informations du Wall Street Journal.

Le fondateur du WEF doit répondre de possibles irrégularités financières et abus de pouvoir dans l'exercice de ses fonctions. Un porte-parole du WEF a déclaré mercredi à l'agence de presse AWP que l'organisation prenait les accusations contre Klaus Schwab très au sérieux, mais qu'elles n'avaient pas encore été prouvées. Le WEF ne fournira des informations supplémentaires qu'une fois l'enquête terminée, a-t-il précisé.

Dans une lettre anonyme envoyée la semaine dernière au conseil de fondation du WEF, un lanceur d'alerte a reproché à Klaus Schwab, âgé de 88 ans, d'avoir utilisé les fonds de l'organisation pour payer des massages privés en chambre dans des hôtels. L'information a été donnée par le Wall Street Journal mercredi. Toujours selon l'article, l'épouse de M. Schwab, Hilde, est également épinglée dans la missive pour avoir organisé des réunions "symboliques" financées par le WEF afin de justifier des voyages de luxe aux frais de l'organisation.

La lettre soulève par ailleurs des inquiétudes quant à la manière dont le fondateur du WEF aurait traité ses employées et à la manière dont il aurait laissé des cas de harcèlement sexuel et d'autres comportements discriminatoires se perpétuer sur le lieu de travail pendant des décennies. De plus, la famille Schwab aurait utilisé à des fins en partie privées la Villa Mundi, une luxueuse propriété surplombant le lac Léman à Genève et acquise par le WEF avant la pandémie de coronavirus.

Klaus Schwab a nié en bloc ces accusations qu'il juge infondées et a déclaré qu'il les contesterait en justice, selon des sources proches du dossier citées par le journal.

Le conseil de fondation a décidé d'ouvrir une enquête lors d'une réunion d'urgence le dimanche de Pâques. A la surprise générale, Klaus Schwab a annoncé lundi sa démission de la présidence du conseil de fondation du WEF. Le conseil de fondation a nommé Peter Brabeck-Letmathe, ancien directeur général de Nestlé, président par intérim en attendant la nomination d'un successeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Novartis et Sanofi demandent à relever les prix des médicaments

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Novartis a annoncé des investissements de 23 milliards de dollars dans la production et la recherche aux Etats-Unis. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Novartis et Sanofi demandent des prix plus élevés pour les médicaments en Europe. Dans une lettre ouverte publiée mercredi par le quotidien britannique Financial Times, ils estiment que l'UE devrait adapter ses prix pour atteindre un niveau plus proche des Etats-Unis.

Des prix plus élevés stimulent l'innovation et encouragent les investissements dans l'industrie pharmaceutique européenne, argumentent les chefs de Novartis, Vas Narasimhan et de Sanofi, Paul Hudson. La compétitivité des sociétés pharmaceutiques européennes diminue et les incertitudes liées aux droits de douane pèsent sur les incitations à investir dans l'Union européenne.

Les prix des médicaments, qualifiés de faibles dans l'Union européenne (UE), limitent la croissance du secteur et rendent les innovations moins intéressantes, critiquent M. Narasimhan et M. Hudson. Dans le contexte de la menace des droits de douane, et de la concurrence croissante de la Chine, les deux directeurs tirent la sonnette d'alarme, prévoyant des investissements en baisse en Europe.

Les deux directeurs d'entreprise demandent à la commission européenne de fixer un objectif de dépense pour les médicaments et les vaccins et de définir des prix de référence proches des prix nets pratiqués aux Etats-Unis, le cas échéant, adaptés avec des rabais. Selon le gouvernement américain, les prix des médicaments sont presque trois fois plus élevés aux Etats-Unis par rapport aux pays comparables.

La bureaucratie européenne est également pointée du doigt par les deux responsables. Ils demandent l'arrêt des mesures nationales visant à plafonner le volume du marché ainsi que la fin des abaissements de prix dans le cadre de nouvelles indications.

Les Etats-Unis connaissent a contrario un boom des investissements dans l'industrie pharmaceutique. Novartis a ainsi annoncé des investissements de 23 milliards de dollars dans la production et la recherche tandis que Roche veut investir 50 milliards au cours des cinq prochaines années.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Climat des affaires: les entreprises suisses maintiennent le cap

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La confiance financière des entreprises suisses a fléchi de 8% pour ce qu'il en va du mois d'avril. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'incertitude liée aux nouveaux droits de douane américain pèse sur le moral des entreprises dans le monde, selon le cabinet Dun & Bradstreet. En comparaison internationale, la dégradation du climat des affaires en Suisse est moins prononcée.

L'optimisme des entreprises dans le monde a diminué au deuxième trimestre 2025. L'indice le mesurant a reculé de 1,3% par rapport à l'année précédente pour atteindre 112,7 points, indique mercredi le cabinet dans une étude portant sur 10'000 entreprises dans 32 pays. En cause: les incertitudes géopolitiques persistantes, les stratégies commerciales changeantes et le protectionnisme croissant.

"La refonte des relations commerciales et l'incertitude liée aux droits de douane sont responsables à 90% de la baisse de l'indice de confiance financière des entreprises", déclare Marianne Bregenzer, responsable Pays chez Dun & Bradstreet Suisse.

La confiance financière des entreprises au niveau mondial a reculé de 8,6% à 96,2 points. En Suisse, la baisse atteint 8%, donc proche de la moyenne internationale.

Au niveau mondial, l'indice mesurant la stabilité des chaînes d'approvisionnement s'inscrit à 94,1 points, en légère hausse de 0,7%. La Suisse enregistre de son côté une légère baisse de 1%.

Aux États-Unis, cet indice a chuté de manière significative de 8%. Des pays européens comme la Norvège (-17%) et le Royaume-Uni (-24%) ont également enregistré de fortes baisses. La Suisse s'en sort par conséquent nettement mieux en comparaison internationale, ce qui montre que la situation s'est stabilisée au niveau d'avant la pandémie.

Au niveau mondial, l'engagement envers les questions environnementales, sociales et de gouvernance est en déclin, en particulier parmi les grandes et moyennes entreprises. L'indice ESG des sociétés a diminué de 3,3% à 94,8 points au premier trimestre 2025. En Suisse, la baisse a été de 5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Allergènes: les consommateurs sont un peu mieux informés

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Les restaurants ou cantines sont tenus de pouvoir informer sur d'éventuels allergènes dans leurs plats. La situation s'est améliorée, constatent les chimistes cantonaux. (photo prétexte) (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'information s'est améliorée sur les éventuels allergènes pour les denrées alimentaires vendues en vrac. Mais des progrès restent à faire, selon de nouveaux contrôles effectués par les chimistes cantonaux.

En Suisse, près de trois millions de personnes sont touchées par des allergies et des intolérances alimentaires, en particulier les enfants et les adolescents, rappelle mercredi l'Association des chimistes cantonaux de Suisse. Cette catégorie de population a donc besoin d'informations spécifiques pour savoir si des aliments contiennent des ingrédients critiques pour eux.

Pour les aliments préemballés, ces ingrédients doivent être indiqués sur l'étiquette. Depuis 2018, cette obligation s'applique également aux aliments en vrac, comme les plats à emporter ou ceux qui sont servis dans les restaurants ou les boulangeries. Le droit suisse donne, dans ce cas de figure, la possibilité de fournir oralement les informations.

A la suite de l'introduction de cette réglementation, les chimistes cantonaux ont vérifié en 2018 si ces directives étaient respectées. Le résultat n'a pas été satisfaisant: des manquements ont été constatés dans 55% des contrôles effectués et 18% des établissements contrôlés n’ont pu fournir aucune information.

Mesures correctives

La situation s'est améliorée depuis. En 2024, plus de 900 établissements alimentaires ont à nouveau été contrôlés. Il en ressort que dans 74% d'entre eux, les informations fournies aux consommateurs étaient correctes. Dans 26% des cas, il y avait des lacunes. Enfin, dans 13% des cas, aucune information n'était disponible. Des mesures correctives ont été ordonnées auprès des entreprises en infraction afin de remédier aux manquements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Roche obtient le feu vert UE pour détecter les crises cardiaques

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Le procédé de Roche doit permettre aux professionnels de la santé de différencier les douleurs thoraciques d'origine cardiaque de celles d'origine non cardiaque. (archive) (© KEYSTONE/AP/Alexandra Wey)

Le géant pharmaceutique bâlois Roche a obtenu le marquage CE pour son algorithme de triage de la douleur thoracique destiné à améliorer la détection du syndrome coronarien aigu (SCA).

Ce test a pour but d'aider les médecins des services d'urgence à prendre des décisions cliniques sûres lorsqu'il s'agit d'exclure ou de confirmer une crise cardiaque. L'algorithme "s'appuie sur des technologies diagnostiques de pointe, notamment le test de troponine cardiaque à haute sensibilité, pour fournir aux professionnels de la santé des données fiables et opportunes leur permettant de différencier les douleurs thoraciques d'origine cardiaque de celles d'origine non cardiaque", affirme Roche dans un compte-rendu paru mercredi.

Il fait partie d'une offre intégrée plus large de Roche pour traiter le SCA, comprenant l'utilisation du test de troponine cardiaque T et l'intégration avec les solutions de laboratoire existantes, "offrant une approche efficace et complète du triage des patients dans les situations d'urgence".

Le procédé est disponible en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, et le sera ultérieurement aux États-Unis, par le biais de la suite d'algorithmes navify de Roche, plateforme basée sur le cloud. Il peut être intégré dans les flux de travail actuels des services d'urgence, souligne la société.

Les futures offres SCA "combineront des algorithmes numériques de nouvelle génération, des biomarqueurs, des dispositifs de soins proches du patient et des analyseurs de laboratoire", ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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