La tempête Ciara (ou Sabine pour la météo allemande) balaye le nord de l'Europe et engendre de très nombreuses perturbations du Royaume-Uni à la Norvège et de la France aux Pays-Bas. La Suisse située au sud du phénomène est exposée jusqu'à demain soir à de violentes rafales de vent, de la pluie et des chutes de neige en montagne. MétéoSuisse a placé en danger 4 une grande partie nord du pays. Le Canton de Genève comme tout le bassin Lémanique reste en danger 3.
La tempête Ciara a atteint la Suisse ce matin emmenant dans son sillage des vents violents.
Vers 02h00, des pointes à 138 km/h ont été mesurées au Säntis (AI) et au Chasseral (BE).
De forts vents ont également été mesurés en plaine. La palme revient à Rünenberg (BL) avec des bourrasques à 148 km/h. Les vents ont également atteint 113 km/h à Planfayon (FR), 110 km/h à Chaumont (NE) et 109 km/h à Courtelary (BE).
La tempête a entraîné des perturbations du trafic ferroviaire dans l'Arc jurassien. Les lignes entre Le Noirmont (JU) et Tavannes (BE) et entre Saignelégier (JU) et Le Noirmont sont interrompues. Il faut s'attendre à des retards et des annulations de trains.
Le trafic est également restreint sur les lignes Porrentruy-Bonfol (JU) et Glovelier-La Chaux-de-Fonds (NE), selon le service d'information sur le trafic ferroviaire des CFF.
Ces lignes sont exploitées par le Chemin de fer du Jura. Il n'y a actuellement aucune perturbation sur le réseau des CFF, a précisé un porte-parole des CFF tôt lundi matin à Keystone-ATS.
Ecoles fermées
En raison de la tempête, les autorités scolaires d'Uster (ZH) ont décidé de fermer les écoles primaires lundi.
Des pointes de vent de 100 à 140 km/h sont attendues, ce qui signifie que la sécurité des élèves sur le chemin de l'école n'est plus garantie, a écrit la municipalité d'User dimanche soir dans un communiqué.
De fortes rafales ce matin en Suisse relevées à 7 heures (Lundi 10 février)
125 km/h Les Diablerets et Pilatus
95 km/h La Dole et Zurich
80 km/h à Delémont
65 km/h à Genève
Evolution de la situation à Genève (Cointrin)
Le maximum des intempéries est attendu vers 8 heures avec des pointes à 70 km/h. Après une légère baisse de régime, les vents regagneront en intensité ce soir avec à nouveau des rafales à 70 km/h à Cointrin. A noter la grande douceur associée à cette tempête, 12 degrés relevés ce matin et 14 degrés prévus cet après-midi
Pas de liaison de la CGN sur le Léman
Sur son site la Compagnie Générale de Navigation annonce depuis hier soir la suspension de ses liaisons pour toute la journée du lundi 10 février. Les usagers sont invités à utiliser le train, le bus ou pratiquer le co-voiturage.
Pas de train en l'Allemagne
Jusqu'à 10 heures, préviennent les CFF (SBB - FFS) les liaisons ferroviaires vers l'Allemagne sont suspendues.
Les conséquences sur le trafic aérien au départ de Genève
Genève Aéroport signale dès ce matin au moins une quinzaine de vols annulés
6h20 Vol LX1120 à destination de Munich
7h10 Vol LX1080 à destination de Frankfort
7H20 Vol KX 442 à destination de Londres
8h20 Vol LG8342 à destination de Luxembourg
8h50 Vol LH1213 à destination de Londres
9h05 Vol EW9743 à destination de Dusseldorf
9h10 Vol LX1122 à destination de Munich
9H30 Vol EZY8465 à destination de Londres
9H45 Vol EZY2050 à destination de Londres
10H50 Vol1082 à destination de Frankfort
11H50 VolKL1928 à destination d'Amsterdam
13H10 VolLX1324 à destination de Munich
13H40 VolLH1217 à destination de Frankfort
19h25 VolKL1934 à destination d'Amsterdam
Chutes de neige en montagne
5-15 cm de neige sont attendus au-dessus de 1600 m, localement 20-30 cm au-dessus de 1800 m, voire 40-60 cm dans le Chablais, toujours au-dessus de 1800 à 2000m. Demain, la limite pluie-neige s'abaissera de 1000 à 700 m en cours de journée. 5-15 cm de nouvelle neige au-dessus de 800m, localement 20 à 40 cm dans les Alpes bernoises et le Chablais. Le vent d'ouest fort à tempétueux. Le risque d'avalanche augmentera en raison de l'instabilité du manteau neigeux accentué par la douceur et des variations de températures particulièrement marquées.
Une majorité de la population suisse est sceptique concernant la reprise du Credit Suisse (CS) par UBS, montre un sondage commandé par la SSR. 54% des personnes interrogées sont plutôt pas ou pas du tout d'accord avec la solution choisie.
Dans ce sondage publié vendredi par l'institut de recherche gfs.berne, 30% des personnes interrogées déclarent être plutôt d'accord avec cette solution. La part de celles qui se sont dites très d'accord est faible, à 5%. Pour 11% des sondés, l'accord n'est pas ou pas encore évaluable.
La part des insatisfaits est la plus élevée parmi les électeurs des Verts et de l'UDC, avec respectivement 62 et 61%. Parmi les partisans du PS, 53% ont déclaré n'être certainement pas ou plutôt pas d'accord avec la reprise.
Majorité de satisfaits seulement au PLR
Le soutien est plus important parmi la base des Vert'libéraux, du Centre et du PLR. 48% de l'électorat des Vert'libéraux s'est toutefois déclaré certainement ou plutôt contre la reprise, alors que 44% sont très ou plutôt d'accord. Les sympathisants du Centre sont eux 50% à la considérer positivement. Il n'y a que chez les électeurs du PLR que la solution choisie trouve une majorité, à 55%.
Chez les personnes non affiliées à un parti, le scepticisme l'emporte à 53%, contre 22% de satisfaits. C'est aussi dans ce groupe que la proportion d'indécis est la plus élevée (25%).
Nationalisation pas un tabou
S'agissant des alternatives possibles, 40% des sondés considèrent une nationalisation temporaire du CS comme une meilleure solution. 32% préfèrent une reprise par UBS, 16% considèrent les deux solutions comme équivalentes. 12% ne se prononcent pas.
Le soutien à une reprise de Credit Suisse par l'Etat est comparativement élevé, non seulement à gauche mais aussi au sein de la base de l'UDC, constatent les auteurs de l'étude. 46% des sondés du PS auraient préféré cette solution, contre 44% à l'UDC et 42% chez les Verts.
Interrogées sur leurs émotions face à la chute de CS, 66% des personnes interrogées se disent en colère. Si ce sentiment est le plus fort à gauche, il est majoritairement partagé dans tous les camps politiques, tout comme le sentiment d'insécurité.
Ce ressenti se reflète également dans les revendications politiques des participants à l'enquête: 96% estiment que les responsables de la stratégie de Credit Suisse devraient être tenus pour responsables.
La "nouvelle" UBS doit être divisée
Les interventions dans la structure de la grande banque fusionnée recueillent également une nette majorité. 79% des personnes interrogées sont d'avis que l'UBS est trop grande après la reprise, et qu'elle doit être divisée.
Le Parlement avait rejeté une séparation légale des activités classiques de la banque d'investissement suite à la crise financière de 2008. La gauche et l'UDC s'étaient alors engagées en faveur de ce projet.
Une majorité de 58% des personnes interrogées demandent que les activités suisses de Credit Suisse soient maintenues sous l'ancien nom.
Perte d'emploi
La perte d'emplois est le point qui inquiète le plus les sondés. 83% s'attendent à d'importantes suppressions de postes en Suisse. 73% estiment que la réputation de l'économie suisse dans son ensemble en souffrira.
D'un autre côté, exactement la moitié des personnes interrogées s'attendent à ce que la place économique se remette rapidement des turbulences. 38% seulement s'attendent à ce qu'UBS soit affaiblie par la reprise.
Pour ce sondage en ligne, gfs.berne a interrogé 14'191 personnes entre mardi et jeudi. Les réponses ont été pondérées en fonction de variables sociodémographiques, de l'affiliation à un parti et du niveau de formation des personnes interrogées de manière à être représentatives de l'ensemble de la population. La marge d'erreur est de +/- 4,4 points de pourcentage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Une majorité de la population suisse est sceptique concernant la reprise du Credit Suisse (CS) par UBS, montre un sondage commandé par la SSR. 54% des personnes interrogées sont plutôt pas ou pas du tout d'accord avec la solution choisie.
Dans ce sondage publié vendredi par l'institut de recherche gfs.berne, 30% des personnes interrogées déclarent être plutôt d'accord avec cette solution. La part de celles qui se sont dites très d'accord est faible, à 5%. Pour 11% des sondés, l'accord n'est pas ou pas encore évaluable.
La part des insatisfaits est la plus élevée parmi les électeurs des Verts et de l'UDC, avec respectivement 62 et 61%. Parmi les partisans du PS, 53% ont déclaré n'être certainement pas ou plutôt pas d'accord avec la reprise. Le soutien est plus important parmi la base des Vert'libéraux, du Centre et du PLR.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Grand Conseil genevois a voté vendredi le projet de loi qui définit la planification pénitentiaire du canton. Ce texte pose les jalons pour la construction d'une nouvelle prison afin de remplacer le vétuste établissement de Champ-Dollon qui ne répond plus aux normes.
Le projet de loi du Conseil d'Etat a été accepté par 57 voix contre 39. Il s'agit d'une loi cadre qui fixe les orientations en matière de détention. Le canton devra disposer "d’espaces de privation de liberté en qualité et quantité suffisantes, conformes aux standards nationaux et internationaux".
La loi qui a été adoptée devra être complétée par d'autres projets de loi pour débloquer des crédits d'études et de construction. Selon les chiffres présentés dans le rapport accompagnant le projet de loi, la planification dote le canton de plus de 1120 places, soit 300 de plus par rapport à la situation actuelle.
Mauro Poggia, conseiller d'Etat en charge de la sécurité, avait annoncé l'été dernier sa volonté de détruire Champ-Dollon pour reconstruire dans le même périmètre un nouveau site pénitentiaire de plusieurs bâtiments d’ici à 2030. Le dernier mot reviendra donc au Grand Conseil.
Ce projet de loi cadre avait été concocté suite à l'échec du projet de prison des Dardelles devant le Grand Conseil en automne 2020. Vendredi, tous les partis se sont accordés sur le fait que les conditions de détention à Champ-Dollon étaient indignes. Mais la gauche aurait voulu que des alternatives soient étudiées plutôt que de se lancer dans la construction de nouveaux établissements.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'Association suisse des employés de banques (Aseb) lance une pétition pour une interruption des licenciements au Credit Suisse jusqu'à fin 2023, après l'annonce du rachat par UBS.
Les directions des deux grandes banques ne peuvent pas licencier des collaborateurs de manière précipitée et sans considération, a exigé l'Aseb dans un communiqué publié vendredi.
L'incertitude est grande, en particulier pour les quelque 17'000 collaborateurs de Credit Suisse dans la Confédération, mais aussi parmi les employés d'UBS. Les deux banques et le Conseil fédéral ont le devoir d'éviter des coupes claires et de sauver le plus possible d'emplois.
Il convient de cesser les licenciements chez Credit Suisse et UBS jusqu'à la fin de cette année, jusqu'à ce que tous les plans d'UBS pour l'avenir soient sur la table et qu'il soit clair de quelle façon ils seront mis en oeuvre, a exigé l'association.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
La police vaudoise constate une recrudescence des vols à l'astuce de type "faux banquiers". Les escrocs n'hésitent pas à commettre leurs méfaits à l'encontre de personnes âgées, avertit-elle vendredi dans un communiqué. Depuis octobre 2022, le préjudice se monte à environ 70'000 francs.
"Si ce phénomène est bien connu des services de police, le modus operandi des auteurs peut varier et devient toujours plus inventif", note la police cantonale. Elle appelle à la plus grande prudence.
Les aînés sont la principale cible de ces personnes malintentionnées, qui n'hésitent pas à se faire passer pour un conseiller bancaire auprès de leur victime par téléphone, insiste la police. Il leur explique ensuite qu'il y a une anomalie avec leur compte et que des retraits frauduleux ont été effectués, et qu'il faut donc procéder au changement de la carte bancaire.
Durant l'appel, le code de la carte est demandé. Le soi-disant "conseiller" explique également à la victime que la banque va envoyer un employé pour récupérer la carte à son domicile. Une fois en possession de cette dernière ainsi que du code NIP, les malfrats procèdent à des retraits frauduleux auprès de bancomats.
La police recommande de ne jamais remettre des informations bancaires par téléphone ou physiquement à un inconnu ni code NIP de sa carte bancaire et encore moins sa carte bancaire.