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Economie

Une réserve d'environ 500 GWh pour l'hiver prochain en Suisse

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Si l’ensemble de l’Europe devait connaître une situation de pénurie d’électricité, la réserve hydroélectrique ne contribuerait que dans une moindre mesure à la sécurité de l’approvisionnement, met en garde l'EICom. (© KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY)

Les valeurs-clés provisoires de la réserve hydroélectrique prévue pour l’hiver 2022/23 tournent autour de 500 GWh, a indiqué mercredi l'EICom. Cette réserve constitue une assurance en cas de "situations de pénurie critiques exceptionnelles et imprévisibles".

La réserve hydroélectrique doit permettre de faire face à une période de quelques semaines à la fin de l'hiver présentant des possibilités d’importation restreintes et une disponibilité moindre de la production indigène. Et donc de renforcer la sécurité d'approvisionnement de la Suisse.

La Commission fédérale de l’électricité (ElCom) table sur un ordre de grandeur de 500 GWh pour cette réserve, avec une marge de plus ou moins 166 GWh.

Si l'ensemble de l'Europe devait connaître une situation de pénurie d’électricité, la réserve hydroélectrique ne contribuerait que dans une moindre mesure à la sécurité de l’approvisionnement, met toutefois en garde l'EICom. En effet, elle n’apporte pas d’énergie supplémentaire dans le système.

Coûts et avantages

Il convient de mettre en balance les coûts et les avantages pour déterminer le dimensionnement de la réserve, poursuit la commission. Ainsi, alors que l’utilité supplémentaire d'un plus grand stockage diminuerait, les coûts augmenteraient de manière disproportionnée.

Une réserve hydroélectrique plus importante augmenterait surtout les besoins d’importation pendant les premiers mois d’hiver, car le volume de la réserve est retiré du marché. En cas de pénurie à l’échelle européenne, la réserve devrait être exploitée d’autant plus tôt.

Une réserve plus importante ne serait pas une solution suffisante dans un tel scénario. L’utilité limitée d’une réserve plus importante que le dimensionnement prévu ne justifie donc pas l’augmentation disproportionnée des coûts ni les autres risques d’une intervention trop forte sur le marché.

Plusieurs centaines de millions

Les centrales électriques qui participent à la réserve reçoivent une indemnisation pour la conservation, basée sur une procédure d'appel d'offres concurrentielle. En raison de la situation actuellement très tendue et volatile sur les marchés de gros, il est très difficile d'estimer les coûts, note l'EICom.

Actuellement, cette dernière prévoit des frais de l'ordre de plusieurs centaines de millions pour une réserve de 500 GWh. Ce montant pourrait toutefois augmenter si les tensions sur le marché persistent.

Coûts supportés par les consommateurs

Les coûts de la réserve sont supportés par tous les consommateurs d’électricité suisses en fonction de leur consommation, par le biais d’un supplément sur le tarif pour l’utilisation du réseau. Pour que l’énergie puisse être sollicitée avec succès en cas de besoin, la réserve est répartie entre différents groupes de centrales électriques.

L’énergie doit être conservée du 1er décembre 2022 au 15 mai 2023. La date du 15 mai a été choisie sur la base des courbes historiques concernant le niveau de remplissage des lacs d’accumulation suisses. À partir de ce moment au plus tard, les niveaux devraient remonter.

La réserve est utilisée lorsque le marché ne peut plus répondre à la demande. Swissgrid sollicite alors la quantité de réserve nécessaire.

Ordonnance édictée début septembre

L’ordonnance devrait être édictée par le Conseil fédéral début septembre et entrer en vigueur le 1er octobre. Les valeurs-clés devraient être formellement fixées le 3 octobre. Swissgrid procédera ensuite à l’appel d’offres et organisera les enchères.

Les expériences acquises seront évaluées en vue de l’hiver 2023/24. Sur cette base, les futures valeurs-clés feront éventuellement l’objet d’une adaptation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Berset plaide en faveur de l'ordre juridique international

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Alain Berset a ouvert le Swiss Economic Forum par un plaidoyer en faveur de l'ordre juridique international (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'homme moderne est informé de tout, mais il est de plus en plus désorienté. Dans ce contexte, un petit pays doit miser sur l'ordre juridique international, a souligné jeudi Alain Berset en ouvrant le Swiss Economic Forum à Interlaken (BE).

Le monde s'est énormément accéléré depuis les années 1990, a relevé le président de la Confédération. A cette époque, la situation actuelle - avec la guerre en Ukraine, la montée en puissance d'Etats autoritaires et l'érosion de l'ordre d'après-guerre - aurait été considéré comme une dystopie, a-t-il ajouté.

C'est un énorme défi, en particulier pour la Suisse, qui a été "gâtée" par sa stabilité. Au niveau mondial, la situation est claire: l'ordre juridique international doit prévaloir.

Sur le plan intérieur, l'insécurité doit être l'occasion de se concentrer sur l'essentiel. Depuis la crise financière de 2008, l'économie et la société se sont éloignées. Les mondes politique et économique doivent à nouveau prendre conscience de leurs rôles respectifs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les vapoteuses seront soumises à l'imposition

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Les cigarettes électroniques seront soumises à l'impôt (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/FABIAN STRAUCH)

Les vapoteuses n'échapperont pas à l'impôt. Le Conseil national a adopté jeudi par 119 voix contre 42 ce projet gouvernemental. La facture sera moins élevée que pour les cigarettes traditionnelles. La gauche a échoué à introduire un modèle d’imposition plus sévère.

La révision est sous toit. Le groupe des Vert-e-s s'est massivement abstenu lors du vote final, qui a totalisé 30 abstentions.

Les e-cigarettes seront séparées en deux catégories: les réutilisables et les jetables. Pour les premières, seuls les liquides contenant de la nicotine seront soumis à l'impôt sur le tabac. Le taux d'imposition sera faible, à 20 centimes par millilitre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Conseil des Etats approuve une CEP sur Credit Suisse

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La commission d'enquête parlementaire (CEP) devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil des Etats a approuvé jeudi par 37 voix contre 5 une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la débâcle de Credit Suisse. La commission devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des données opérationnelles de la Confédération également volées

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La société bernoise Xplain, qui fournit des logiciels aux autorités, a été victime d'une attaque informatique. Après avoir crypté les données volées et réclamé une rançon à l'entreprise, les auteurs ont publié une partie des données sur le darknet. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/Z1020/_MARTIN SCHUTT)

L'attaque par rançongiciel contre l'entreprise bernoise Xplain a bien abouti au vol de données opérationnelles de l'administration. Dans un premier temps, Fedpol et les douanes avaient uniquement évoqué des informations captées dans la correspondance avec des clients.

"Contrairement aux premières constatations, des données opérationnelles pourraient également être touchées", a indiqué jeudi dans un communiqué le Centre national pour la cybersécurité (NCSC).

"L'administration fédérale part toutefois du principe que ses systèmes ne sont pas directement accessibles via les systèmes de Xplain", précise le communiqué, ajoutant que des analyses approfondies sont en cours. L'entreprise a signalé le cas au NCSC et déposé plainte auprès de la police cantonale bernoise.

Basée à Interlaken (BE), la société Xplain fournit des logiciels aux autorités. Après avoir crypté les données volées et réclamé une rançon à l'entreprise, les pirates informatiques ont publié une partie des données sur le darknet. Selon le Temps, qui a évoqué l'affaire samedi dernier, l'attaque est l'oeuvre du groupe Play, le même qui a récemment visé les entreprises de presse CH Media et NZZ.

Xplain compte "diverses unités" de l'administration fédérale parmi ses clients, relève le NCSC dans son communiqué, sans plus de précisions. Une porte-parole a précisé à Keystone-ATS que cette affaire n'avait rien à voir avec l'attaque dont était victime jeudi le site internet du Parlement.

Attaques relativisées

Samedi dernier, l'Office fédéral de la police (Fedpol) et l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) avaient confirmé à Keystone-ATS la divulgation des données.

Fedpol avait alors indiqué que les projets de l'Office n'étaient pas concernés par l'attaque. "Xplain n'a pas accès aux données productives de fedpol, mais dispose de données de simulation anonymisées à des fins de test".

L'OFDF avait également relativisé la portée de l'attaque: "les données de l'office lui-même ne sont pas concernées", avait assuré une porte-parole, ajoutant que seules des données volées dans la correspondance avec les clients étaient concernées. L'armée, qui recourt également au prestataire Xplain, avait exclu une fuite de données de ses propres systèmes.

Selon le Temps, des polices cantonales travaillent également avec Xplain, qui emploie environ 80 collaborateurs et dispose de bureaux en Suisse, Espagne et Allemagne. Sur son site, l'entreprise présente plusieurs entreprises de référence, allant de l'Office fédéral de la justice aux CFF en passant par l'Hôpital universitaire de Bâle, ou encore le ministère public du canton d'Argovie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La "boule blanche" de La Dôle remplacée cet été

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La société Skyguide va remplacer cet été le dôme radar de la Dôle. La durée prévue des travaux est de dix semaines (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La "boule blanche" de La Dôle, à Chéserex (VD), doit être remplacée après plus de 20 ans. Le radôme sera en travaux pendant environ dix semaines lors de son remplacement cet été.

Le dôme radar blanc, appelé radôme, protège contre les intempéries l'antenne radar du service de navigation aérienne suisse Skyguide. La boule existante sera déconstruite avant qu'un radôme flambant neuf, de même taille et couleur, ne vienne remplacer l'ancien, annonce Skyguide jeudi dans un communiqué.

Comme leur durée dépend aussi des conditions météorologiques, la période définitive des travaux n'est pas encore déterminée de manière précise. Toutefois près de trois mois vont être nécessaires, estime Skyguide.

"Cet échange de radôme à La Dôle représente un véritable exploit technique de la part de nos collègues et techniciens, ainsi que des entreprises partenaires", souligne Anne Barraud, cheffe de projet pour le renouvellement du radôme de La Dôle chez Skyguide, citée dans un communiqué. Et de préciser que les préparatifs de ce grand projet ont débuté il y a 18 mois déjà.

Les installations radar voisines fourniront les données de vol nécessaires aux contrôleurs aériens pendant toute la phase des travaux afin que le contrôle aérien soit continuellement assuré lors du chantier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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