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Economie

Tâches domestiques: les femmes en font toujours 50% de plus que les hommes

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Les femmes ont non seulement consacré nettement plus de temps en 2020 que les hommes au travail domestique et familial, elles ont encore augmenté leur part depuis 2010: 28,7 heures par semaine contre 27,9 heures en 2010 et 28,1 en 2016. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les femmes assumaient toujours 50% de travail domestique et familial en plus que les hommes en 2020 (28,7 heures par semaine contre 19,1). Les hommes ont toutefois augmenté leur quota depuis 2010, quand ils n'y consacraient que 16,2 heures.

Tant les femmes que les hommes de 15 ans ou plus ont investi chaque semaine environ 46 heures dans le travail, qu'il soit rémunéré ou non, indique jeudi l’enquête sur la population active de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Les femmes ont non seulement consacré nettement plus de temps que les hommes au travail domestique et familial, elles ont encore augmenté leur part depuis 2010: 28,7 heures par semaine contre 27,9 heures en 2010 et 28,1 en 2016.

Les hommes ont eux dévolu en moyenne plus de temps au travail rémunéré (25,3 heures par semaine, contre 15,8 pour les femmes). Ils y consacrent toutefois de moins en moins de temps depuis 2010.

Lessive et repassage pour les femmes

Parmi les tâches domestiques, la préparation des repas est toujours la plus consommatrice de temps (7,8 heures par semaine pour les femmes, 4,5 pour les hommes). Vient ensuite le nettoyage (4,5 heures pour les femmes, 2,1 pour les hommes).

Les achats prennent en moyenne 2,1 heures par semaine aux femmes et 1,9 aux hommes. Lessive et repassage restent clairement du ressort des femmes: elles y consacrent 2 heures, contre 0,6 heure pour les hommes.

Les femmes dédient 2,6 heures par semaine aux animaux, aux plantes et au jardinage, les hommes 1,9. Ces derniers ne devancent les femmes que dans les travaux manuels (1,6 heure contre 1 pour les femmes). La répartition des tâches administratives est plus ou moins équitable (1,4 heure pour les hommes, 1,3 pour les femmes).

Depuis 2010, on observe chez les hommes une augmentation du temps investi dans la préparation des repas, vaisselle comprise (+1,7 heure par semaine) et, dans une moindre mesure, le nettoyage et les rangements (+0,5 heure).

Couples avec enfants

Les mères en couple avec enfants dont le plus jeune a moins de 15 ans ont investi en moyenne 69,7 heures par semaine dans le travail rémunéré et non rémunéré (tâches domestiques et familiales: 52,3 heures; travail rémunéré: 16,1 heures; travail bénévole organisé ou informel: 1,3 heure).

Les pères dans la même situation familiale avaient une charge de travail de 68,1 heures par semaine: 35,4 heures de travail rémunéré, 31,7 heures de tâches domestiques et familiales et 1 heure de travail bénévole.

Les mères élevant seules des enfants dont le plus jeune a moins de 15 ans ont elles consacré 68,4 heures au travail rémunéré et au travail non rémunéré: 46,7 heures aux tâches domestiques et familiales, 20,4 au travail rémunéré et 1,3 au travail bénévole.

Lente évolution depuis 2010

Dans les couples avec enfants dont le plus jeune a moins de 15 ans, le temps consacré aux différentes tâches a évolué de manière contrastée chez les mères et les pères entre 2010 et 2020: les pères ont investi nettement plus de temps dans le travail domestique et familial (+5,2 heures par semaine), alors que les mères n’y ont consacré "que" 1,2 heure de plus.

Entre 2010 et 2020, le temps consacré au travail rémunéré a augmenté de 2,7 heures en moyenne par semaine chez les mères (13,4 heures en 2010, 16,1 heures en 2020), alors qu’il a diminué de 4,2 heures chez les pères (39,6 heures en 2010, 34,4 heures en 2020).

Les mères vivant en couple avec des enfants dont le plus jeune a moins de 15 ans continuent malgré tout de consacrer presque deux fois plus de temps que les pères aux tâches domestiques (30,2 heures contre 17 heures). Et la moitié plus de temps que ceux-ci dans la garde des enfants (22,3 heures, contre 14,7 heures).

Retraite: les femmes en font aussi plus

Dans le groupe des 65 à 74 ans, la charge totale de travail a atteint 31,5 heures par semaine chez les femmes en 2020 et 27,1 chez les hommes. Les tâches domestiques et familiales ont pris le plus de temps: 26,5 heures pour les femmes, 19,6 heures pour les hommes.

Les 65 à 74 ans fournissent la plus forte contribution au travail bénévole: 3,4 heures par semaine pour les femmes, 2,6 heures pour les hommes. Les femmes de 75 ans ou plus ont consacré 22,6 heures au travail non rémunéré et au travail rémunéré, les hommes du même groupe d’âge 19,7 heures.

La pandémie freine le bénévolat

En 2020, 41% de la population de 15 ans ou plus a accompli au moins un travail bénévole pendant 4,1 heures en moyenne par semaine. C'est moins qu'en 2016, où 42,7% de la population avait donné 4,3 heures. Les mesures prises en raison de la pandémie ont restreint ces activités.

Tous domaines confondus, la part de la population de 15 ans ou plus à s’être engagée l’an dernier au sein d’associations ou d’organisations était de 15,9%, contre 19,5% en 2016. En revanche, celle ayant accompli du travail bénévole informel a augmenté, atteignant 32,5% contre 31,7% en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Leclanché, dans le rouge en 2022, optimiste pour l'avenir

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Le fabricant de batteries Leclanché, basé à Yverdon, est plus optimiste pour l'avenir. Son carnet de commandes s'est étoffé, notamment dans les domaines ferroviaires, de la navigation et des véhicules routiers spéciaux (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le fabricant yverdonnois de batteries Leclanché a, comme annoncé début mai, essuyé une grosse perte nette en 2022. Un accord passé avec les créanciers a toutefois redressé la marge financière et permettra d'améliorer les résultats à l'avenir, selon la direction.

Dans son rapport annuel publié mercredi soir, l'entreprise indique avoir réalisé une perte nette de 85,6 millions de francs l'an dernier, après une perte de 80 millions en 2021. Selon les chiffres non audités de début mai, la perte nette se montait à 87 millions de francs.

Au niveau du résultat d'exploitation Ebitda, la perte est de 57,5 millions de francs, après une perte de 44,9 millions un an plus tôt. D'importants investissements dans les capacités de production et la recherche et développement ont mobilisé beaucoup d'argent, justifie le groupe.

Hausse des commandes

Le carnet de commandes s'est étoffé, mais cela ne se ressent pas encore sur le chiffre d'affaires qui a atteint 18,0 (18,9) millions de francs l'an dernier.

La somme du bilan a légèrement augmenté à 90,8 millions de francs. Les fonds propres restent en revanche négatifs (-51,3 millions). Le taux d'endettement a été réduit grâce à un accord de 88 millions de francs passé avec les actionnaires majoritaires.

La nouvelle direction se targue d'avoir obtenu des améliorations, notamment au niveau des conditions de paiement pour les clients, à une augmentation de capital et à un partenariat conclu avec le fabricant américain de moteurs diesel et à gaz Cummins.

L'augmentation des commandes fermes dans les domaines ferroviaires, de la navigation et des véhicules routiers spéciaux offre une bonne base, a déclaré le directeur général Pierre Blanc, cité dans le rapport.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les Suisses favorables à développer les énergies renouvelables

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Selon un sondage de l'institut gfs.bern, 97% des personnes interrogées se prononcent en faveur des installations solaires sur les bâtiments, en Suisse (photo d'illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Electricité solaire, éolienne ou hydraulique: la population suisse soutient le développement des sources d'énergie renouvelables. Selon un sondage, la sécurité d'approvisionnement est la priorité absolue, avant la protection du climat et les prix de l'électricité.

"La crise énergétique, les augmentations parfois importantes des prix de l'électricité et le risque de pénurie d'énergie ont marqué l'année 2022 et l'hiver qui vient de s'achever", indique mercredi l'Association des entreprises électriques suisses (AES) dans un communiqué.

Ces circonstances exceptionnelles n'ont toutefois rien changé à l'approbation de la politique énergétique actuelle par la majorité des Suisses, comme le montre un sondage représentatif réalisé par l'institut gfs.bern sur mandat de l'association. La part des personnes interrogées qui sont partiellement ou totalement d'accord avec la politique énergétique actuelle de la Suisse a augmenté de 3% par rapport à 2022, pour atteindre 59%

Le photovoltaïque plébiscité

Le soutien au développement du photovoltaïque sur les infrastructures existantes (par exemple sur les autoroutes, les barrages) ainsi que sur les toits et façades appropriés n'est pas contesté.

Concrètement, 97% des personnes interrogées se prononcent en faveur des installations solaires sur les bâtiments et les façades, 89% en faveur de l'énergie hydraulique et 76% en faveur de l'énergie éolienne. La population est toutefois moins convaincue par les grandes installations solaires en montagne et sur les surfaces libres (54%).

Pas de majorité pour le nucléaire

L'énergie nucléaire ne joue aucun rôle dans le futur système énergétique pour la population, poursuit le rapport. Les Suisses ne sont pas favorables, ni à la construction de nouvelles centrales nucléaires de la génération la plus moderne, telles qu'elles sont construites aujourd'hui en France et en Finlande, ni à celles de quatrième génération, qui font actuellement l'objet de recherches et de développements.

Le 65% des sondés ne préfèrent pas non plus une nouvelle centrale nucléaire à des parcs éoliens, des installations solaires dans les montagnes ou à de nouveaux barrages.

Au total, 1'003 personnes ayant le droit de vote en Suisse ont été interrogées en avril dernier, selon gfs.bern.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Mais les analystes restent pessimistes

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Si une majorité d'experts tablent sur un essoufflement de l'inflation sur le Vieux comme sur le nouveau continent, un tiers d'entre eux voit le renchérissement se maintenir à un niveau excessif sous nos latitudes (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Alors que les analystes estiment que la situation économique en Suisse s'est améliorée pour un 3e mois d'affilée en mai, la plupart demeure pessimiste pour les perspectives à court terme. L'indice CS CFA s'est établi à -32,2 points, contre -33,3% en avril.

La relative résistance des conjonctures régionales a mis à mal les attentes de baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed), relèvent les auteurs du sondage périodique diffusé mercredi par Credit Suisse. Les répondants anticipent en outre une poursuite de mouvements haussiers aussi bien en Suisse que dans la zone euro.

Si une majorité d'experts tablent sur un essoufflement de l'inflation sur le Vieux comme sur le nouveau continent, un tiers d'entre eux voit le renchérissement se maintenir à un niveau excessif sous nos latitudes.

Sur le front des changes, il paraît plus probable que le franc s'apprécie encore face au dollar et à l'euro que le contraire au cours des six prochains mois.

Si la valorisation de la plupart des classes d'actifs est jugée convenable, les analystes considèrent toujours l'immobilier largement surestimé. Le relèvement des taux d'intérêt a certes déjà commencé à freiner l'essor des prix, mais les prix pratiqués paraissent bien onéreux au vu des perspectives de rendement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La demande s'essouffle dans la construction en Suisse

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Les projets en cours dans le secteur de la construction laissent augurer un rebond des revenus dès le trimestre en cours, estime la SSE (archives). (© KEYSTONE/EDDY RISCH)

Les commandes dans le secteur de la construction en Suisse se sont étiolées de 8,1% sur un an à 5,85 milliards de francs au premier trimestre 2023, bâtiment et génie civil confondu. Les réserves de travail se sont parallèlement érodées de 0,2% à 16,27 milliards.

Les revenus ont certes fondu de 3,1% à 4,67 milliards en raison essentiellement du recul dans le secteur public, mais les projets en cours laissent augurer un rebond de même ampleur dès le trimestre en cours, indique mercredi la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans son rapport périodique..

Le tassement de la demande entre janvier et mars préfigure pour sa part un léger tassement de l'activité sur l'année en cours et la suivante. La faîtière attribue la contraction au relèvement de plus de 2 points de pourcentage des taux d'intérêts et de plus de 10% des coûts de construction sur les douze derniers mois.

L'affaissement de 5% du nombre de demandes de permis de construire pour des logements ne préfigure guère d'un retournement de tendance dans ce segment avant 2024, voire 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les salaires nominaux en hausse de 1,8% en 2023

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En 2022, la progression moyenne annuelle avait atteint 0,9%, mais compte tenu d'un taux d'inflation annuel moyen de 2,8% l'an passé, contre 0,6% l'année précédente, les salaires réels avaient baissé de 1,9% sur un an (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Cette année, les salaires nominaux progressent, mais l'inflation devrait rogner ces gains. L'indice suisse des salaires a pris 1,8%, selon une première estimation de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiée mercredi.

A noter que cette estimation est diffusée à la fin de chaque trimestre sur la base de données cumulées et qu'elle peut encore être modifiée. En 2022, la progression moyenne annuelle avait atteint 0,9%, mais compte tenu d'un taux d'inflation annuel moyen de 2,8% l'an passé, contre 0,6% l'année précédente, les salaires réels avaient baissé de 1,9% sur un an.

Cette année, l'inflation devrait atteindre 2,6% d'après la Banque nationale suisse, sous réserve de l'évolution du taux directeur, 2,5% selon la banque UBS ou 2,4% pour le consensus KOF.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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