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Economie

Swatch maintient le cap de la croissance à deux chiffres

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Le patron de Swatch s'est montré confiant pour l'avenir de son entreprise, en dépit de la guerre en Ukraine et des confinements en Chine (archives). (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

La guerre en Ukraine et ses conséquences sur l'économie mondiale n'ébranlent pas les ambitions affichées par Swatch Group. L'horloger biennois campe sur son objectif de croissance à deux chiffres pour 2022.

"Malgré la guerre en Ukraine, nous restons optimistes", a assuré jeudi Nick Hayek, le directeur général de Swatch Group lors de la conférence de presse annuelle à Bienne. Le groupe compte sur une croissance à deux chiffres en 2022 hors effets de change, comme annoncé lors de la publication des résultats en janvier.

Le marché russe est peu significatif pour le propriétaire de Longines, d'Omega et Tissot. Le pays ne représente qu'une petite part des ventes totales. Le groupe a stoppé les exportations de montres vers cette destination.

Alors que la Russie est un important producteur d'or et de diamants, M. Hayek ne voit pas de risques d'approvisionnement des stocks. Les entrepôts sont pleins à 74% depuis l'an dernier. Le groupe affirme disposer de plusieurs sources et fournisseurs. Notamment pour l'or, il mise sur le recyclage.

Quand de nombreuses entreprises répercutent les hausses des coûts sur les clients, Swatch assure que cela "ne fait pas partie de sa stratégie".

A propos de la Chine, où les ventes ont décollé l'an dernier, les nouveaux confinements d'ampleur liés au coronavirus n'effrayent pas le patron. "Les mesures actuelles ne pèsent qu'à court terme". Les consommateurs se rattraperont ensuite sur les biens de luxe, selon lui.

L'an dernier, le groupe a totalisé 7,31 milliards de francs de ventes, soit un bond de plus de 30%, dégageant un bénéfice de 774 millions, après une perte de 53 millions en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Société Générale se sépare de sa filiale en Guinée

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La finalisation de la cession de la filiale en Guinée est attendue d'ici fin mars. (AP Photo/Michel Euler) (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La banque Société Générale a annoncé vendredi la signature d'un accord prévoyant la cession de sa filiale en Guinée, poursuivant son désengagement du continent africain.

"Selon les engagements pris, Atlantic Financial Group", un groupe bancaire "panafricain", "reprendrait la totalité des activités opérées par cette filiale, ainsi que l'intégralité des portefeuilles clients et l'ensemble des collaborateurs de cette entité", précise Société Générale dans un communiqué.

Le montant prévu pour cette cession n'a pas été divulgué.

La banque au logo rouge et noir a déjà cédé sa filiale de banque de détail au Congo et au Tchad, et a engagé des processus similaires à Madagascar, au Bénin, au Togo, au Maroc, en Guinée Equatoriale, au Burkina Faso, au Mozambique et en Mauritanie.

Société Générale liquide ainsi un héritage souvent historique, notamment au Maroc où la banque était présente depuis plus d'un siècle.

La finalisation de la cession de la filiale en Guinée est attendue d'ici fin mars.

Une fois les cessions en cours réalisées, la banque ne sera plus active en banque de détail que dans quatre pays d'Afrique (Algérie, Côte d'Ivoire, Sénégal et Cameroun), sur les 17 début 2023.

Société Générale a fait part début août d'un bénéfice net de 1,1 milliard d'euros au deuxième trimestre (+23,7% sur un an), porté par la bonne santé de sa banque de financement et d'investissement. Des résultats mal accueillis en Bourse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La Banque d'Angleterre laisse ses taux inchangés

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Cette décision s'inscrit à rebours de la Réserve fédérale (Fed) américaine, qui a choisi mercredi de frapper un grand coup avec une réduction d'un demi-point, après la baisse d'un quart de point de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine dernière. (EPA/NEIL HALL) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La Banque d'Angleterre (BoE) a laissé jeudi son taux directeur inchangé à 5%, mettant en pause un cycle de baisse entamé en août, à rebours de la Réserve fédérale (Fed) américaine qui a choisi mercredi de raboter ses taux d'un demi-point.

Si les pressions inflationnistes continuent de s'apaiser, "nous devrions être en mesure de réduire les taux graduellement au fil du temps", a indiqué le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey dans une déclaration jointe à la décision.

Mais si l'inflation ralentit, elle est encore tenace. "Il est vital (qu'elle) reste basse, nous devons donc être attentifs à ne pas baisser (les taux) trop rapidement ou trop amplement", a-t-il ajouté.

Après avoir abaissé en août son taux directeur pour la première fois depuis 2020 et le début de la pandémie, le Comité de politique monétaire (MPC) de la BoE l'a cette fois maintenu à son niveau actuel de 5%, à une large majorité de huit voix contre une.

Cette décision s'inscrit à rebours de la Réserve fédérale (Fed) américaine, qui a choisi mercredi de frapper un grand coup avec une réduction d'un demi-point, après la baisse d'un quart de point de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine dernière.

Gravitant à proximité de la cible de 2% visée par la BoE, l'inflation britannique s'est maintenue en août à 2,2% sur un an, en ligne avec les attentes des économistes, d'après des chiffres publiés mercredi.

Dans le détail, l'inflation sous-jacente, qui exclut les produits aux prix les plus volatils comme l'énergie et l'alimentation, a cependant quelque peu accéléré.

Dans les "minutes" de sa décision, l'institution monétaire souligne également que l'inflation en août dans le secteur des services demeure "élevée".

La BoE s'attend toujours à ce que l'inflation remonte légèrement aux environs de 2,5% d'ici la fin de l'année au Royaume-Uni, car les prix de l'énergie ne ralentissent plus aussi vite qu'ils l'ont fait l'année dernière.

Bien qu'elle mette en avant une "approche graduelle qui consiste à défaire les restrictions" pesant sur sa politique monétaire, elle rappelle également la nécessité que celle-ci "demeure restrictive pour suffisamment longtemps afin de dissiper les risques inflationnistes".

La banque centrale britannique a aussi revu légèrement à la baisse jeudi ses estimations de la croissance dans le pays, à 0,6% au deuxième trimestre (contre 0,7% lors de son rapport d'août), et 0,3% au troisième trimestre (là où elle prévoyait 0,4%).

Nouvelle coupe en novembre?

A ce stade, l'hypothèse d'une nouvelle baisse en novembre est largement privilégiée par les acteurs du marché, notamment car cette réunion coïncidera avec la publication d'un rapport de politique monétaire, moment que la BoE privilégie pour présenter des modifications de son taux.

Afin de combattre la hausse des prix, qui avait atteint environ 11% à son pic fin 2022 au Royaume-Uni, la BoE avait progressivement remonté son taux directeur. Celui-ci était ensuite resté perché pendant un an à 5,25%, son plus haut niveau depuis la crise financière de 2008, avant une baisse en août.

Dans la foulée de l'annonce de la décision jeudi, vers 11H10 GMT, la livre avait accéléré sa hausse et progressait de 0,71% à 1,3308 dollar.

De son côté, la Banque de Norvège a conservé son taux inchangé jeudi, à 4,5%, en ligne avec les prévisions du marché.

Les analystes s'attendent à un verdict similaire de la Banque du Japon (BoJ) vendredi, après une hausse en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La baisse des taux a redynamisé le marché des villas en Suisse

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Les alentours de Zurich demeurent, avec ceux de la cité de Calvin, les zones où les villas se vendent le plus rapidement (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le marché helvétique des maisons individuelles a connu entre juillet 2023 et fin juin de cette année une nette hausse des annonces de ventes.

La durée de parution desdites annonces a progressé dans des proportions bien plus modestes, signe d'un intérêt intact pour ce type de biens, attisé qui plus est par la baisse des taux d'intérêts hypothécaires.

Les près de 75'000 villas proposées à l'achat représentent une augmentation de plus d'un tiers sur un an, quand la durée de parution des annonces n'a été prolongée que de 13%, selon une étude semestrielle menée conjointement par le portail immobilier ImmoScout24, l'association alémanique des propriétaires fonciers Hauseigentümerverband Schweiz, ainsi le Swiss Real Estate Institute de la Haute école d'économie de Zurich et de la tout aussi zurichoise association immobilière Schweizerischer Verband der Immobilienwirtschaft (Svit).

Les propriétaires de maisons individuelles attendaient que la précédente hausse des taux d'intérêt s'atténue avant de vendre, expliquent les auteurs du rapport.

Si la durée de parution des annonces a enflé de près d'un cinquième dans la région de Zurich, les alentours de la Cité de Zwingli demeurent avec ceux de celle de Calvin les zones où les villas se vendent le plus rapidement. Genève enregistre même un raccourcissement de 12%. A l'inverse, les propriétaires au Tessin ont dû faire preuve de plus de patience.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Divorce entre la Fédération française de rugby et Le Coq sportif

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La marque française, en difficulté financière, était l'équipementier de la FFR depuis 2018, et vient d'être remplacée par Adidas. Le Coq sportif équipait également la délégation française cet été aux Jeux olympiques de Paris. (archives) (© KEYSTONE/EPA AAP/JULIAN SMITH)

La Fédération française de rugby a assigné en justice son ancien équipementier Le Coq sportif, lui réclamant 5,3 millions d'euros (près de 5 millions de francs) d'impayés, a déclaré mercredi à l'AFP le président de la FFR, Florian Grill.

La marque française, en difficulté financière, était l'équipementier de la FFR depuis 2018, et vient d'être remplacée par Adidas. Le Coq sportif équipait également la délégation française cet été aux Jeux de Paris.

La société de participation vaudoise Airesis détient une participation de 78% dans Le Coq sportif, selon le dernier rapport annuel.

"Ils nous doivent 5,3 millions d'euros au titre de contrat de sponsoring, de royalties non réglées, d'intérêts de retard", a expliqué Florian Grill.

Les représentants de la société sont convoqués le 27 septembre devant le Tribunal de Commerce de Paris.

"On a fait plusieurs plans d'apurement de la dette du Coq sportif", a ajouté le patron de la FFR. "Aucun de ces plans n'a été respecté et on arrive à un moment où on les assigne en liquidation judiciaire. S'ils veulent sortir de la liquidation judiciaire, qu'ils nous règlent."

"Quand on est arrivés à la fédération (en juin 2023, NDLR), on était déjà à plus de 4,6 millions d'impayés", a-t-il détaillé.

Comptant parmi les fournisseurs de la FFR depuis les années 1930, Le Coq sportif a notamment orné le maillot du XV de France de 1977 à 1986, avec deux Grand chelems à la clé (1977, 1981). A ensuite débuté une longue période de disette pour la marque française, qui a failli disparaître dans les années 1990 avant d'être rachetée en 2005 par la holding suisse Airesis.

"Joyau industriel" en quête de rebond

Ecarté au profit de l'allemand Adidas (1986-1998), puis Nike (1999-2011) et de nouveau Adidas (2012-2018), Le Coq sportif est redevenu équipementier de la FFR en 2018, sous la présidence du prédécesseur de Florian Grill, Bernard Laporte.

Sur l'exercice 2023, le chiffre d'affaires de la marque française a fondu de 20 millions d'euros à 121,442 millions d'euros, associé à une perte de plus de 28,25 millions d'euros que la maison-mère, Airesis, a imputé à un repositionnement dans le secteur des chaussures.

Airesis a affiché pour sa part une perte de 36 millions de francs en 2023.

"On a eu beaucoup de peine avec la chaussure les trois dernières années, ce qui a engendré des difficultés, des résultats un peu négatifs", a reconnu mercredi sur BFM Business Marc-Henri Beausire, le PDG du Coq sportif.

En mai, la firme de Romilly-sur-Seine (Aube) a bénéficié d'un prêt de 2,9 millions d'euros du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 pour "l'approvisionnement des équipements sportifs" pour la compétition, avait indiqué sa maison-mère dans un rapport financier révélé par le quotidien L'Equipe.

"Aujourd'hui, toutes ces catégories fonctionnent extrêmement bien", a ajouté le dirigeant suisse, expliquant sur BFM Business avoir une croissance sur le textile de 20 à 30% depuis les Jeux. "Qu'on attend même plus forte en 2025".

"Ils peuvent avoir vendu pas mal de choses, qu'ils reviennent vers nous", assène de son côté le président de la FFR, candidat à sa réélection lors du prochain scrutin pour la présidence de la Fédération le 19 octobre prochain, face à l'ancien international Didier Codorniou.

Dans une lettre au président de la FFR et à la totalité des membres du comité directeur de la Fédération, consultée par l'AFP, 16 membres de ce comité, opposés à Florian Grill, ont critiqué le choix d'assigner Le Coq sportif en justice.

Les signataires dénoncent notamment un "risque aussi infime soit-il de précipiter des centaines de familles de salariés dans la précarité en liquidant une société française exemplaire à bien des égards comme Le Coq sportif", qualifiant LCS de "joyau de notre patrimoine industriel".

"On fait ça pour préserver les emplois de la FFR et les clubs aussi", a répondu Florian Grill, défendant un acte de "saine gestion" dans une situation financière difficile pour la fédération.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Commerzbank: Berlin évalue les options pour la part de l'Etat

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Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande. (archives) (© KEYSTONE/DPA/FRANK RUMPENHORST)

Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande.

"Le gouvernement fédéral est actuellement en train d'analyser la situation, afin de prendre en temps voulu des décisions sur la suite", a déclaré mercredi une porte-parole du ministère allemand des Finances, interrogée sur les intentions de l'Etat allemand, premier actionnaire de l'établissement bancaire.

L'Etat allemand a vendu mardi dernier 53 millions d'actions de Commerzbank, soit 4,5% du capital du groupe. C'est la première étape de son désengagement du capital de la deuxième banque allemande, après l'avoir sauvée de la faillite dans les années 2000 en injectant quelque 18 milliards d'euros.

La participation publique est ainsi passée de 16,5% à 12%. Berlin avait laissé entendre qu'un second paquet d'actions pourrait être cédé.

Arrivée surprise

Unicredit, deuxième groupe bancaire italien, a dans le même temps fait une entrée surprise au capital de Commerzbank en s'emparant du paquet cédé par l'Etat et en achetant d'autres actions sur le marché. Ces achats ont fait grimper sa participation à 9,2% dans Commerzbank.

Depuis, le patron d'Unicredit, Andrea Orcel, a fait la promotion des avantages d'une éventuelle fusion entre son groupe et Commerzbank.

De leur côté, les responsables politiques allemands jouent la prudence, en ne se prononçant pas publiquement sur le scénario qu'ils soutiennent.

L'Etat allemand serait inspiré de "conserver" ses titres Commerzbank, l'important étant "de réfléchir calmement à ce qui est sur la table et à la manière d'y réagir", a plaidé mardi soir à Berlin la directrice financière de Commerzbank, Bettina Orlopp, selon des propos confirmés à l'AFP par la banque.

"Nous avons d'abord besoin de calme, car nous avons tous été très surpris", a-t-elle ajouté, en allusion à l'incursion inattendue d'Unicredit dans le capital de la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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