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Suisse

Premier recul depuis dix ans des hospitalisations l'an dernier

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Entre février et décembre 2020, 36'244 hospitalisations liées à un diagnostic confirmé de Covid-19 ont été dénombrées (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La pandémie de coronavirus a laissé des traces dans le système de santé suisse en 2020. Pour la première fois depuis dix ans, le nombre de personnes hospitalisées a diminué l'an dernier. Le nombre de patients a toutefois augmenté en ambulatoire.

La baisse du nombre de personnes hospitalisées en stationnaire a été de 5,8% l'an dernier, selon les dernières données de l'Office fédéral de la statistique (OFS), publiées vendredi. Ce recul s'explique par l'interdiction de réaliser des traitements non urgents, décrétée par la Confédération au printemps 2020, pendant la première vague de la pandémie, précise l'organisation nationale des hôpitaux H+.

Les hôpitaux et les cliniques ont également dû soigner beaucoup de personnes atteintes du Covid-19. Ils ont donc été contraints de reporter, voire d'abandonner des interventions électives sur des patients ne souffrant pas du coronavirus.

Par rapport à 2019, les journées de soins ont diminué de 4,5%, pour un total de 11'094'844, précise l'OFS. Dans les hôpitaux de prise en charge centralisée, le recul de 7,6% a été particulièrement marqué. Les journées de soins ont en revanche augmenté dans les cliniques psychiatriques (+1,3%) et de réadaptation (+0,9%).

Davantage de patients en ambulatoire

Dans le secteur ambulatoire, le nombre total de consultations a reculé pour la première fois depuis 2015 (-3,1%). Le taux de croissance du nombre de patients a en revanche largement dépassé celui de l'année précédente (+5,3%, contre +2,7%).

Cette évolution est due en partie au nombre élevé de personnes ayant reçu uniquement des prestations liées au nouveau tarif pandémie, à l'occasion d'un dépistage en particulier, explique l'OFS. Une grande part de ces personnes (42,5%) ont entre 20 et 39 ans.

Selon H+, le rattrapage d'interventions reportées contribue aussi à expliquer cette augmentation. La faîtière rappelle toutefois que ce secteur est de manière générale en augmentation, en raison de l'évolution démographique, du transfert croissant d'interventions vers l'ambulatoire et d'une demande plus forte de la population.

En ne tenant pas compte des personnes ayant reçu uniquement des prestations en lien avec le tarif spécifique de la pandémie, le nombre total de patients a augmenté moins rapidement que l’année précédente (+1,9%), note l'OFS.

Le plus d'hospitalisations au Tessin

Entre février et décembre 2020, 36'244 hospitalisations liées à un diagnostic confirmé de Covid-19 ont été dénombrées. Le Tessin a connu le taux le plus élevé, avec 79 cas pour 10'000 habitants. Dans l'ensemble du pays, le proportion d'hommes et de femmes s'élève respectivement à 57% et 43% et l'âge moyen à 68 ans.

En soins aigus somatiques, un traitement en soins intensifs a été nécessaire pour 4765 hospitalisations (13% des cas). Le taux de mortalité s’est chiffré à 26%, contre 8% pour les cas non Covid. Au total, 4551 personnes décédées dans les hôpitaux avaient été testées positives au coronavirus. L'âge moyen des personnes décédées était de 80 ans.

La proportion de patients atteints par le coronavirus était de 2,9% dans les soins somatiques aigus. Par rapport au nombre de jours de soins, ce chiffre atteint 4,2%.

Lors d'hospitalisations liées au Covid, le diagnostic le plus fréquent était la pneumonie. Viennent ensuite la septicémie, la fièvre et la toux. L'an dernier, 60'262 pneumonies ont été enregistrées, dont 42% en lien avec le coronavirus. Alors que les années précédentes, le taux de décès des personnes atteintes de pneumonie était d'environ 10%, cette proportion grimpe à 15% dans les cas d'infection au Covid.

Coûts en hausse

En 2020, les coûts des prestations hospitalières ont augmenté de 1,7%, pour un total de 19,4 milliards de francs. Ceux des prestations ambulatoires ont grimpé de 3,1%, pour atteindre 8,7 milliards. En raison du recul du nombre d'hospitalisations, les coûts par cas ont grimpé de 7,3%, pour atteindre 14'180 francs.

Selon H+, l'interdiction pendant six semaines de réaliser des traitements non urgents, a représenté à elle seule des coûts de 0,9 à 1,1 milliard de francs.

En fin d'année dernière, le secteur hospitalier occupait 228'800 personnes en Suisse, soit une hausse de 3,5%. Le personnel de l'administration a connu la plus forte croissance (+5,5%), suivi du corps médical (+4,6%) et du personnel soignant (+3,4%).

Les statistiques de l'OFS se basent sur les données de 276 établissements, qui se répartissent sur 574 sites dans toute la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La Finma sanctionne lourdement Mirabaud

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L'établissement privé genevois fait montre de discretion jusque dans la taille du logo sur son siège à Plainpalais. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le gendarme des marchés financiers (Finma) a sévi contre la banque privée genevoise Mirabaud & Cie, accusée notamment d'avoir "manqué à ses obligations en matière de lutte contre le blanchiment d'argent".

Le régulateur a imposé une série de mesures à l'établissement et lui a ordonné de revoir ses relations d'affaires.

La banque "a gravement enfreint les règles du droit des marchés financiers", a estimé mardi dans un communiqué l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers qui a clos une enquête approfondie ("enforcement") à l'encontre de Mirabaud & Cie. L'établissement "n'a pas suffisamment vérifié et documenté l'arrière-plan économique de relations d'affaires et de transactions" qu'elle a effectuées.

L'origine de cette affaire remonte à 2010, relate la Finma. Mirabaud entretenait depuis cette date "plusieurs relations d'affaires avec des sociétés et des structures complexes susceptibles d'être en lien direct ou indirect" avec un homme d'affaires, depuis décédé, accusé de soustraction fiscale.

L'identité de cette personne n'a pas été révélée par le régulateur, mais sa fortune devait être conséquente. Dans le cadre de cette relation d'affaires, la banque a en effet géré des actifs jusqu'à 1,7 milliard de dollars. "Par moments, ces actifs représentaient près de 10% de l'ensemble des actifs sous gestion" de Mirabaud, a précisé la Finma.

Cette dernière a ouvert une enquête en juin 2021, close deux ans plus tard. Conséquence de ces manquements, Mirabaud & Cie s'est vue confisquer 12,7 millions de francs de gains indûment obtenus. Elle n'est par ailleurs pas autorisée à accepter de nouveaux clients présentant des risques accrus de blanchiment d'argent et des procédures ont été ouvertes à l'encontre de trois personnes non identifiées.

Attention aux clients à risques ___

Mirabaud & Cie doit aussi procéder à l'examen de toutes ses relations d'affaires au niveau des risques et décider de poursuivre ou non ces relations. La banque doit en outre analyser toutes les transactions à risques accrus concernées entre 2018 et 2022, tâche à laquelle elle s'est depuis attelée.

La Finma a par ailleurs interdit à la banque d'accepter de nouveaux clients "présentant des risques accrus de blanchiment d'argent" jusqu'à la mise en oeuvre complète des mesures ordonnées.

Réagissant à cette annonce, la banque a indiqué à l'agence AWP s'être "montrée pleinement coopérative". Elle a "mis en oeuvre des mesures opérationnelles, organisationnelles et personnelles visant à élever ses processus de risque et compliance (conformité) et s'engage à maintenir les standards les plus élevés à cet égard", a ajouté l'établissement.

Elle n'a cependant pas souhaité s'exprimer sur les conséquences opérationnelles de ces mesures et notamment du passage en revue de sa clientèle.

Au premier semestre, la masse sous gestion de Mirabaud a progressé de 7,3% à 32,4 milliards de francs, alors que le bénéfice net a atteint 10,1 millions, contre 19,2 millions un an plus tôt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Fusion des rédactions romandes de Tamedia

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Alerte Info (© )

Les rédactions des journaux "24 Heures", la "Tribune de Genève" et le "Matin Dimanche" vont fusionner. Le magazine "Femina" passe à une fréquence mensuelle. Quelque 55 équivalents plein temps seront supprimés, dont 25 en Suisse romande, a fait savoir Tamedia mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats / ats

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Suisse

Détecter les amphibiens menacés par leur ADN dans l'eau

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En Suisse, 79 % des amphibiens figurent sur la liste rouge des espèces menacées (archives). (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Une équipe de recherche de l’EPF de Zurich et de l'institut WSL a élaboré des détecteurs d'ADN qui permettent d’identifier rapidement les espèces d'amphibiens en analysant l'eau des étangs. Les scientifiques ont validé leur méthode avec succès en Argovie.

Sur les 19 espèces d'amphibiens suisses évaluées en 2023, 15 figurent sur la liste rouge de l'Office fédéral de l'environnement. Pour mieux protéger ces espèces, il est essentiel de suivre l'évolution des populations et leur répartition, a indiqué mardi l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL).

Flurin Leugger, doctorant, et ses collègues du groupe de recherche commun EPFZ-WSL Écologie des écosystèmes, présentent dans la revue Molecular Ecology Resources une nouvelle technique de suivi des amphibiens qu'ils ont testée dans neuf étangs du canton d'Argovie.

Les méthodes de suivi traditionnelles sont laborieuses et chronophages. Des spécialistes visitent les sites de reproduction d'amphibiens et recensent les espèces qu'ils y aperçoivent ou entendent, s'ils ont la chance de les rencontrer.

La nouvelle méthode est basée sur l'ADN environnemental (ADNe) laissé par les organismes vivants lors qu'ils se nourrissent, perdent leurs cellules ou excrètent. Flurin Leugger et ses collègues ont en outre développé une technique appelée "ampliscanning", en référence à deux étapes clés de la méthode: l'amplification et le balayage ("scan" en anglais).

Quantités infimes

Comme l'ADN des amphibiens n’est présent qu’en quantités infimes dans les étangs, les chercheurs le recopient plusieurs fois pour faciliter sa détection. Ensuite, ils ont recherché sept espèces d'amphibiens suisses en construisant des détecteurs moléculaires. Ceux-ci analysent l'ADN amplifié des amphibiens et deviennent fluorescents si l'ADN de l'espèce correspondante est présent.

"Cela nous permet de faire des recherches ciblées des espèces menacées ou envahissantes. C'est plus rapide et plus efficace que les méthodes existantes", commente Flurin Leugger, cité dans le communiqué du WSL.

Pour tester cette nouvelle méthode, les scientifiques ont analysé l'ADNe de neuf habitats d'amphibiens en Argovie et ont comparé leurs résultats aux données de suivi traditionnelles du canton. L'ampliscanning a détecté plus d'espèces en une seule visite que trois visites sur le terrain.

Cette augmentation d’efficacité est plus importante pour les espèces discrètes. L'ampliscanning a repéré plus de tritons dans un plus grand nombre de sites, car ces animaux se cachent dans la végétation aquatique, ce qui les rend difficiles à repérer.

La méthode peut être adaptée à d'autres espèces. Elle rend la surveillance génétique de la biodiversité plus accessible et plus rentable. La prochaine étape consistera à concevoir des tests rapides, utilisables directement sur le terrain, conclut le WSL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les achats d'entreprises suisses doivent être mieux contrôlés

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Le ministre de l'économie Guy Parmelin a défendu le point de vue du Conseil fédéral, qui s'oppose à la mise en place d'un tel contrôle des investissements étrangers. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

N'importe quel investisseur étranger ne doit pas pouvoir acheter une entreprise suisse. Le National est entré en matière mardi sur un projet visant à empêcher les acquisitions menaçant la sécurité publique de la Suisse. Le débat se poursuit.

Le projet du gouvernement vise à instaurer un examen des achats par des investisseurs étrangers d'entreprises suisses actives dans un domaine critique. Il s'agit par exemple du matériel militaire, de l'approvisionnement en eau, de la production d'électricité ou encore des hôpitaux.

Par 135 voix contre 55, le National a décidé d'aller encore plus loin en imposant ce contrôle non pas seulement à des entreprises étrangères étatiques, mais aussi à celles privées. Il s'agit de combler une lacune, a déclaré Sidney Kamerzin (C/VS) pour la commission.

Cette mesure va trop loin, a réagi le ministre de l'économie Guy Parmelin, craignant une hausse de la charge administrative. Le groupe PLR a aussi freiné des quatre fers, avançant un risque de détérioration de la place économique suisse. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Swisscom/Vodafone: le régulateur italien expose ses considérations

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Le géant bleu ne perçoit rien d'exceptionnel dans l'examen approfondi par un garant de la concurrence d'une opération de l'envergure de son projet de rachat sur Vodafone Italia. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'Autorité italienne de la concurrence et des marchés (AGCM) publie mardi les considérations ayant mené à l'ouverture d'un examen approfondi du projet de rachat par Swisscom de l'opérateur mobile Vodafone Italia, pour 8 milliards d'euros.

Le gendarme de la concurrence transalpin note qu'un rapprochement entre Swisscom et Vodafone Italia est susceptible de venir perturber une kyrielle de marchés des télécommunications, tant dans les domaines fixes que mobile et destinés à des clients privés, commerciaux, ou même à l'administration publique.

L'AGCM a notamment tenu compte de commentaires formulés par les concurrents Open Fiber, TIM, Poste Italiane, Fibercop, Iliad Italia, Retelit, ainsi que par l'Association italienne des fournisseurs d'accès à internet concernant les dotations en fréquences pour les services de télécommunications mobiles, un dépassement du plafonds de 100 MHz établi pour l'attribution des disponibilité dans les bandes de 3,4 à 3,8 GHz utilisées pour la 5G, ou encore une restriction de l'accès aux infrastructures physiques du réseau mobile.

Vodafone Italia fait en effet partie avec TIM et Wind Tre des propriétaires d'infrastructures, sur la base desquelles opèrent des acteurs virtuels comme Poste Mobile.

Vodafone Italia jouit en outre d'une position dominante dans le domaine de l'itinérance téléphonique "avec une part supérieure d'environ 10 points de pourcentage sur son principal concurrent TIM". La cible de reprise de Swisscom dispose selon un tableau de 45 à 50% de ce marché.

Interrogé par AWP, le géant bleu a une fois répété comme il y a une semaine suite à l'annonce de l'enquête qu'il n'y avait rien d'inhabituel à ce qu'un gendarme de la concurrence procède à un examen de phase II. L'opération a été annoncée en mars dernier, rappelle l'opérateur, qui "a obtenu le financement du prix d'achat de 8 milliards d'euros en mai 2024". Le géant bleu a reçu l'approbation sans réserves de la présidence du Conseil des ministres en Italie (législation Golden Power) et de la Commission suisse de la concurrence.

Le rapprochement suit son plan de route et la finalisation de la transaction reste agendée au 1er trimestre 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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