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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions

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Lors du prochain tirage vendredi, 75 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 10, 14, 25, 32 et 39, ainsi que les étoiles 7 et 8.

Lors du prochain tirage vendredi, 75 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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la journée finit bien

L'EPFZ invente le gel anti gueule de bois

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Archives (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) ont développé un gel qui rend l'alcool inoffensif. Il a été testé sur des souris qui ont bu de l'alcool sans dommage. Des tests cliniques sont encore nécessaires avant que le produit ne soit autorisé pour les humains.

 

Le gel développé par les chercheurs zurichois dégrade l'alcool dans le tractus gastro-intestinal (tube digestif) avant qu'il ne passe dans le sang, selon une étude publiée lundi dans la revue spécialisée Nature Nanotechnology.

A l'avenir, ce gel pourrait réduire les effets nocifs et enivrants de l'alcool chez les humains, a indiqué Raffaelle Mezzenga, chercheur à l'EPFZ, à l'agence Keystone-ATS. "Notre technologie pourrait offrir une solution inédite dans la lutte contre le problème mondial de l'abus d'alcool".

Acétaldéhyde toxique

Lorsqu'il est consommé, l'alcool passe dans l'estomac et l'intestin où il est absorbé dans la circulation sanguine, puis transporté vers le foie. C'est là que la plus grande partie de l'alcool est décomposée. Le foie contient des enzymes qui transforment l'alcool en différentes substances, notamment en acétaldéhyde, puis en acide acétique. L'acétaldéhyde est toxique et détruit le foie.

"Le gel transforme l'alcool en acide acétique sans produire d'acétaldéhyde", explique Raffaelle Mezzenga. S'il est ingéré avant ou pendant la consommation d'alcool, il le transforme avant qu'il ne pénètre dans la circulation sanguine. "Mais si l'alcool est déjà dans le sang, c'est trop tard", précise le chercheur.

Les scientifiques voient différents domaines d'application pour le gel. Selon Raffaelle Mezzenga, il serait intéressant pour les gens qui ne veulent pas renoncer à l'alcool, mais qui ne veulent pas surcharger leur corps et qui ne sont pas intéressés par les effets enivrants de l'alcool. On pourrait boire quelques verres d'alcool et conduire sa voiture en toute sécurité.

Atténuer la gueule de bois

"Nous avons démontré dans des études avec des animaux que l'utilisation de notre gel en combinaison avec de l'alcool confère aux souris un comportement similaire à celui des souris à jeun", explique Raffaelle Mezzenga. "Nous nous attendons donc également à ce que le gel ait des effets positifs sur l'atténuation des symptômes de la gueule de bois".

Le gel doit surtout aider à réduire les décès liés à l'alcool. "Il ne doit en aucun cas inciter à une consommation excessive d'alcool, souligne le chercheur. On estime que la consommation excessive d'alcool tue chaque année plus de trois millions de personnes.

"Nous avons des preuves évidentes que notre technologie réduit les effets négatifs de l'alcool dans les organes comme le foie et les intestins". Dans les essais avec des souris, les animaux présentaient une perte de poids moins importante, moins de lésions hépatiques, de meilleures valeurs sanguines et moins de dommages à la rate et aux intestins.

Lactosérum, sel, eau, fer, glucose et or

Le gel est composé de protéines de lactosérum, un sous-produit de la fabrication du fromage, cuites plusieurs heures afin qu'elles forment de longues et fines fibres. Les chercheurs y ajoutent ensuite et du sel et de l'eau comme solvant et les fibres se réticulent en un gel. Ils ont ensuite ajouté du fer, du glucose et de l'or au gel. Le tout provoque une cascade de réactions qui transforme l'alcool en acide acétique.

"Nous prévoyons de réaliser bientôt des essais cliniques" afin d'obtenir une autorisation d'utilisation pour les humains, a déclaré Raffaelle Mezzenga. Les chercheurs ont déjà déposé une demande de brevet pour leur gel.

Avec Keystone-ATS

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Politique

Soutien en commission à l'adhésion au European Sky Shield

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L'été passé, en présence de ses homologues allemand et autrichien, la ministre de la défense Viola Amherd (au centre) avait signé une déclaration d'intention pour adhérer à l'European Sky Shield Initiative (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La Suisse devrait adhérer au bouclier antimissile européen. La commission compétente du National a rendu de justesse un avis positif au Conseil fédéral. Mais elle veut que le Parlement se prononce formellement.

L'initiative European Sky Shield (ESSI) a été lancée par l'Allemagne en août 2022 peu après l'agression russe en Ukraine. Elle a pour objectif de mieux coordonner et de regrouper les projets d'acquisition de matériel de défense aérienne en Europe.

La commission de la politique de sécurité du National est en faveur de l'adhésion de la Suisse à l'ESSI, par 12 voix contre 11 et 1 abstention, écrivent mardi les services du Parlement. L'adhésion de la Suisse est compatible avec sa neutralité, estime la courte majorité, contrairement à la minorité.

Mais en raison de la grande portée qu'aurait une adhésion à l'ESSI, le Conseil fédéral doit soumettre l'accord au feu vert du Parlement. Par 13 voix contre 11, la commission a adopté une motion en ce sens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Peu de retouche à la nouvelle péréquation intercommunale

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La nouvelle péréquation intercommunale a longuement occupé les députés vaudois mardi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV) est presque sous toit. Le Grand Conseil n'a quasiment pas touché au projet initial mardi lors de son examen en premier débat.

Sans surprise, le projet concocté par le Conseil d'Etat et les faîtières de communes a globalement convaincu les députés, du moins ceux de la majorité de droite. A gauche néanmoins, des voix se sont élevées pour souligner "des insuffisances" en matière de solidarité intercommunale, certains qualifiant cette NPIV de "deal entre communes riches".

Plusieurs députés de gauche sont montés au front, à commencer par les deux auteurs d'un rapport de minorité en commission, Vincent Keller (Ensemble à gauche - POP) et Didier Lohri (Vert-e-s). Le premier a notamment milité pour une "solidarité intégrale" avec une compensation des différences de ressources entre les communes à hauteur de 100%, contre 80% jusqu'ici.

Son amendement a été écarté, tout comme celui de M. Lohri, qui voulait faire passer ce taux à 82,5%. Tableaux à l'appui, le député écologiste a défendu plusieurs autres amendements, afin là aussi de "tenter de modifier un peu les facteurs de solidarité", a-t-il plaidé, sans davantage de succès.

"Equilibres subtils"

Sur ce taux de 80%, la conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, a assuré qu'il était déjà "l'un des plus hauts" du pays et qu'il convenait à "une très large majorité" des communes vaudoises. Elle a relevé qu'une péréquation visait à "atténuer" les différences entre communes, et non pas "à les mettre toutes au même niveau." Il en va de l'autonomie communale, a-t-elle dit.

A plusieurs reprises, la ministre PLR a aussi mis en garde contre des modifications trop importantes de la NPIV. Celle-ci repose "sur des équilibres subtils" dont dépend "la paix institutionnelle" entre le canton et les communes, a-t-elle affirmé.

Mme Luisier a été entendue par une majorité des membres du Grand Conseil et les autres amendements de la gauche ont été refusés, suscitant la résignation de certains. "On a bien compris que pas une virgule ne serait enlevée par ce plénum", a regretté M. Keller.

Communes de montagne

Par rapport au projet initial, quelques modifications ont, malgré tout, été adoptées. Un amendement, porté celui-ci par la majorité de la commission, a permis d'adapter la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité.

Plutôt que l'altitude du centre de la commune, il a été décidé de calculer la compensation selon le lieu de résidence des habitants. Si elle vit à 730 mètres ou plus, une personne doit être considérée comme "résidant en altitude", a expliqué le rapporteur de la majorité de la commission, Pierre Dessemontet (PS).

Le Conseil d'Etat ne s'est pas opposé à cet amendement, qui ne modifie pas les équilibres financiers généraux du projet.

Après presque quatre heures de débats, souvent très techniques, les députés n'ont pas encore complètement bouclé le premier débat. Ils devront s'y remettre lors d'une prochaine séance, sachant qu'un second débat sera ensuite encore nécessaire.

Contre-projet à SOS Communes

Pour mémoire, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation intercommunale, tout en intégrant une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes. Elle prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes.

La NPIV fait office de contre-projet à l'initiative populaire "SOS Communes", qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton. Les initiants veulent attendre la fin des débats au Grand Conseil avant de se prononcer pour la suite. S'ils devaient maintenir leur texte, une votation populaire aurait lieu en septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

A Lausanne, une exposition célèbre les 50 ans des Magasins du Monde

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Les Magasins du Monde ont joué un rôle important dans le lancement du label Max Havelaar (image prétexte). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Il y a 50 ans, les Magasins du Monde (MdM) ont vu le jour pour promouvoir un commerce plus juste, qui a pris par la suite le nom de "commerce équitable". Une exposition retrace leur histoire jusqu'au 25 mai à l'Hôtel-de-Ville de Lausanne, .

En 1974, le mouvement est né dans le but de dénoncer les pratiques commerciales de l'époque et de montrer qu'une relation plus équitable avec les producteurs du sud était possible et nécessaire. Cinquante ans plus tard, le monde a changé, mais le modèle défendu par les MdM reste pertinent, a rappelé mardi Lara Baranzini, coordonnatrice de l’association romande des Magasins du Monde.

Les MdM ont joué un rôle important dans le lancement du label Max Havelaar, qui a ouvert la voie à une démocratisation du commerce équitable. Depuis lors, ce dernier s'est développé à l'intérieur et à l'extérieur des circuits commerciaux traditionnels. Mais ces multiples labels s'avèrent plus ou moins fiables, certains n'étant vérifiés par aucune instance extérieure, note Mme Baranzini.

Rôle pionnier

Les MdM rappellent qu'en 1977 déjà ils prônaient la valorisation des sacs de course en jute à la place du plastique. En 1995, ils dénonçaient l'arrivée de l'huile de palme dans la fabrication du chocolat. Aujourd'hui, le mouvement élargit sa réflexion au commerce local, certains magasins vendant des produits agricoles de la région ou servant de relais pour des paniers de fruits et légumes.

Cette année de jubilé sera marquée par plusieurs événements, dont l'exposition "Autrement depuis 50 ans", organisée en plein centre-ville. Celle-ci explique le fonctionnement bénévole des MdM et détaille certains projets soutenus de longue date en Tanzanie (café) ou en Bolivie (cacao), par exemple. Des producteurs viendront témoigner de la réalité de ce partenariat.

En Suisse romande, les MdM comptent 35 magasins et plus de 700 bénévoles. Il existe en outre onze Botteghe tessinoises ainsi que des magasins claro en Suisse alémanique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Automobilistes, aux feux respectez les sas à vélos

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Le sas à vélo permet aux cyclistes de s'arrêter aux feux devant les voitures (Image prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La police de Lausanne lance une nouvelle campagne de prévention "Le sas à cycles, c'est pour moi". Elle rappelle aux usagers de la route l'importance de laisser libre ces zones d'attente destinées aux cycles et cyclomoteurs légers.

Ces sas sont des espaces délimités devant les feux de signalisation. Ils offrent aux deux-roues un lieu pour s'arrêter en toute sécurité devant les voitures et leur permettent de repartir plus facilement. En laissant libre les sas vélos, les conducteurs de véhicules motorisés contribuent à améliorer la sécurité et la fluidité de la circulation, explique mardi la police dans un communiqué.

Durant cette campagne, qui débute le 15 mai, des agents seront présents sur le terrain pour sensibiliser les usagers à l'importance de ces espaces dédiés. Ils s'assureront également du respect du marquage et de la signalisation lumineuse aux intersections.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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