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Economie

Oerlikon vise une marge opérationnelle entre 17 et 19% d'ici 2026

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Le groupe industriel Oerlikon révise ses ambitions à la hausse à l'horizon 2026. Pour cette année, la société a également confirmé ses attentes. (archives) (© KEYSTONE/EDDY RISCH)

Fort des progrès réalisés ces dernières années, le groupe industriel Oerlikon révise ses ambitions à la hausse à l'horizon 2026.

Anticipant une croissance annuelle de ses ventes de 4 à 6% pour atteindre les 3,5 milliards de francs, la société schwytzoise vise désormais une marge opérationnelle au niveau Ebitda entre 17 et 19%, contre 16 à 18% jusqu'alors.

Au-delà de ces objectifs financiers, la direction du groupe de Pfäffikon entend également faire le point sur les priorités stratégiques, l'évolution des marchés et les moteurs de croissance, indique mardi Oerlikon en préambule à sa journée des investisseurs. L'expansion des affaires attendue à moyen terme devrait reposer sur les deux divisions de l'entreprise, à savoir les traitements de surface (Surface Solutions) et les machines textiles (Polymer Processing Solutions).

Dans les activités de traitement de surface, Oerlikon entend continuer de tirer profit d'une demande croissante de clients en matière d'efficience, tout en bénéficiant de sa nouvelle organisation régionale. Le conglomérat schwytzois entrevoit des opportunités de croissance dans les secteurs de la mobilité, des technologies propres, du luxe, des semi-conducteurs et de l'impression en trois dimensions (3D).

Objectifs 2022 confirmés

Le maintien de l'accent sur la maîtrise des coûts doit permettre aux affaires de traitements de surface d'obtenir un effet de levier opérationnel, soutenant une marge Ebitda de 20 à 22% à moyen terme.

Dans le segment du traitement des fibres synthétiques, Oerlikon entend se renforcer sur le marché des filaments, anticipant de fortes entrées de commandes entre 2022 et 2026. La demande de filaments devrait être stimulée par les cycles de remplacement, notamment pour les équipements à haut rendement énergétique, et l'intégration verticale chez les clients.

Evoquant l'exercice en cours, Oerlikon confirme une nouvelle fois ses attentes. Lors de la présentation de sa performance annuelle début mars, le groupe avait anticipé un chiffre d'affaires annuel de près de 2,9 milliards de francs pour 2022 et une marge Ebitda de quelque 17,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Première hausse du taux d'intérêt de référence depuis 2008

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Du fait de la hausse du taux de référence de l'OFL, les bailleurs ont en principe le droit de procéder à une augmentation de loyer de l'ordre de 3%, à la condition toutefois que le loyer actuel soit fondé sur l'ancien taux de référence de 1,25% (archives): (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le taux d'intérêt de référence applicable aux contrats de bail en Suisse a été relevé jeudi de 0,25 point de pourcentage, pour la première fois depuis son introduction en 2008. Cette hausse ouvre, en principe, la voie à une augmentation des loyers.

Le taux d'intérêt de référence applicable aux contrats de bail est passé à 1,5%, contre 1,25% précédemment, a annoncé jeudi l'Office fédéral du logement (OFL) dans un communiqué.

Cet indicateur est basé sur le taux d'intérêt moyen pondéré des créances hypothécaires en Suisse, qui est calculé chaque trimestre. A son introduction en 2008, le taux d'intérêt de référence se situait à 3,5%. Il n'a cessé depuis de reculer, s'établissant à partir de mars 2020 à 1,25%.

"De ce fait, les bailleurs ont en principe (...) le droit de procéder à une augmentation de loyer de l'ordre de 3%, à la condition toutefois que le loyer actuel soit fondé sur l'ancien taux de référence de 1,25%", a précisé l'OFL. Si le loyer est basé sur un taux plus ancien et supérieur au taux actuel, il existe un droit à la baisse.

En cas d'augmentation de ce taux, seul le loyer net peut être augmenté (hors frais de chauffage et charges non comprises dans le contrat de bail).

Concrètement, une augmentation du taux d'intérêt de référence de 1,25% à 1,5% conduit à une augmentation du loyer de 3% (hors les autres facteurs de coûts). Un loyer mensuel de 2000 francs peut donc en principe être augmenté de 60 francs, ce qui représente un coût supplémentaire de 720 francs sur un an.

D'autres facteurs peuvent cependant conduire à une adaptation du loyer: le renchérissement avec la variation de l'indice des prix à la consommation (IPC) et l'augmentation générale des coûts - 40% du renchérissement intervenu depuis la dernière adaptation du loyer pouvant être répercuté sur le loyer. Pour l'augmentation générale des coûts, des taux forfaitaires différents se sont développés localement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le taux d'intérêt de référence augmente

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Le taux d'intérêt de référence applicable aux contrats de bail a été relevé jeudi à 1,5% contre 1,25% jusqu'à présent, a annoncé l'Office fédéral du logement (OFL). Ce premier relèvement, depuis l'introduction en 2008 de ce taux, ouvre la voie à des hausses de loyers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Pas de retour au "monde d'avant" pour le patron de la BNS

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Le président de la BNS Thomas Jordan craint une forme d'acceptation du renchérissement au sein des entreprises et des ménages, ce qui risque de rendre plus difficile selon lui le retour à un taux d'inflation inférieur à 2% (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan estime que la politique monétaire ultra-accommodante de cette dernière décennie appartient définitivement au passé. Mais il met en garde contre l'acceptation de l'inflation comme une fatalité.

La pandémie de Covid-19 puis la guerre en Ukraine ont chamboulé le contexte dans lequel évoluaient jusqu'alors les banques centrales. "Nous devons composer avec une économie plus fragmentée, dans un environnement marqué par de nombreuses incertitudes", a signalé le banquier central à l'occasion d'un colloque qui s'est tenu mercredi soir à Lugano.

Rappelant que la BNS a appliqué pendant des années des taux négatifs, il considère que le taux directeur actuel - relevé en mars à 1,50% - n'est "pas très élevé", surtout en comparaison internationale. Ce niveau présente une base saine pour la stabilité du système financier, récemment mise à l'épreuve par la crise bancaire qui a précipité la chute de Credit Suisse.

Insistant sur la priorité absolue que représente la lutte contre l'inflation, qui a atteint son apogée à 3,5% sur un an l'été dernier, Thomas Jordan s'est félicité de ce que la BNS avait laissé le franc s'apprécier "relativement tôt", même si cela n'a pas suffi à éviter quatre relèvements de taux au cours des douze derniers mois.

Il craint désormais de voir s'installer une forme d'acceptation du renchérissement au sein des entreprises et des ménages, qui risque de rendre plus difficile le retour à un taux inférieur à 2%, conformément aux objectifs que s'est fixés l'institut d'émission. "Face à l'inflation, nous sommes sur la bonne voie, mais la lutte n'est pas encore terminée", a-t-il ajouté.

Distributions aux cantons: "secondaires"

De son côté, le directeur général (CEO) de la Banque des règlements internationaux (BRI) Agustín Carstens a insisté sur le fait qu'en plus de leur mandat consistant à garantir la stabilité des prix, les banques centrales doivent également veiller à ne pas étouffer la croissance économique. Or pour être durable, celle-ci doit provenir de la consommation privée et pas de mesures fiscales ponctuelles destinées à atténuer l'impact de l'inflation.

L'ancien gouverneur de la Banque du Mexique a souligné que les décisions de politique monétaire mettent généralement des mois à déployer pleinement leurs effets, tout en affirmant que jusqu'ici, leur impact sur l'activité économique mondiale s'est avéré moindre que ce qu'il craignait.

Les deux dirigeants se sont rejoints quant à la nécessité d'indépendance des banques centrales face aux tentatives de les soumettre à des considérations de politique fiscale. A ce propos, Thomas Jordan a expliqué que la qualité d'une politique monétaire ne se mesure pas à la performance financière, et que la perte historique essuyée par la BNS l'année dernière (plus de 132 milliards de francs) était largement attendue au vu de l'évolution des marchés.

Le Bernois a qualifié de "produit secondaire" la distribution de bénéfices aux collectivités publiques, avant de lancer que "la seule manière d'assurer une certaine régularité serait de ramener cette valeur à zéro". Face à la perspective de voir les fonds propres de la BNS glisser en territoire négatif, il s'est voulu rassurant, tout en reconnaissant que cette éventualité pourrait agir comme un frein sur la politique monétaire.

Credit Suisse: les risques du "bank run"

Revenant sur la débâcle de Credit Suisse et son absorption dans l'urgence par UBS, Thomas Jordan a une nouvelle fois souligné les conséquences imprévisibles sur l'économie helvétique et mondiale d'un "bank run" (panique bancaire) rendu d'autant plus probable par les moyens actuels, qui permettent des sorties massives de fonds dans des temps très courts.

Pour Agustín Carsten, les déboires de l'ex-numéro deux bancaire helvétique ont été exacerbés par le resserrement monétaire. "Il n'y a pas de protection contre les défaillances au niveau de la direction ou de la surveillance du conseil d'administration", a affirmé la patron de la BRI.

Selon lui, il serait possible de renforcer encore les tests de solvabilité, mais il ne voit pas d'urgence à un nouveau tour de vis réglementaire, dans la mesure où les dispositions en matière de liquidités - connues sous le nom de Bâle III - introduites dans le sillage de la crise bancaire de 2008 ne sont toujours pas pleinement appliquées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lonza s'offre la biotech néerlandaise Synaffix

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L'opération doit renforcer la palette de conjugués d'anticorps-médicaments (ADC) de Lonza au travers de l'intégration de la plateforme de Synaffix (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lonza acquiert la société biotechnologique amstellodamoise Synaffix. Le sous-traitant rhénano-valaisan de l'industrie pharmaceutique déboursera pour ce faire un montant initial de 100 millions d'euros (97 millions de francs ), assorti de versements d'étapes.

Ces paiements supplémentaires pourront totaliser 60 millions de francs, a précisé jeudi Lonza. L'opération doit renforcer la palette de conjugués d'anticorps-médicaments (ADC) de Lonza au travers de l'intégration de la plateforme de Synaffix, indique un communiqué.

Selon une récente estimation relayée par Lonza, le marché des ADC est amené à franchir le cap des 22 milliards de dollars d'ici 2030 Synaffix continuera d'opérer sous son appellation actuelle et de développer ses activités sur son site d'Oss.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Leclanché, dans le rouge en 2022, optimiste pour l'avenir

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Le fabricant de batteries Leclanché, basé à Yverdon, est plus optimiste pour l'avenir. Son carnet de commandes s'est étoffé, notamment dans les domaines ferroviaires, de la navigation et des véhicules routiers spéciaux (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le fabricant yverdonnois de batteries Leclanché a, comme annoncé début mai, essuyé une grosse perte nette en 2022. Un accord passé avec les créanciers a toutefois redressé la marge financière et permettra d'améliorer les résultats à l'avenir, selon la direction.

Dans son rapport annuel publié mercredi soir, l'entreprise indique avoir réalisé une perte nette de 85,6 millions de francs l'an dernier, après une perte de 80 millions en 2021. Selon les chiffres non audités de début mai, la perte nette se montait à 87 millions de francs.

Au niveau du résultat d'exploitation Ebitda, la perte est de 57,5 millions de francs, après une perte de 44,9 millions un an plus tôt. D'importants investissements dans les capacités de production et la recherche et développement ont mobilisé beaucoup d'argent, justifie le groupe.

Hausse des commandes

Le carnet de commandes s'est étoffé, mais cela ne se ressent pas encore sur le chiffre d'affaires qui a atteint 18,0 (18,9) millions de francs l'an dernier.

La somme du bilan a légèrement augmenté à 90,8 millions de francs. Les fonds propres restent en revanche négatifs (-51,3 millions). Le taux d'endettement a été réduit grâce à un accord de 88 millions de francs passé avec les actionnaires majoritaires.

La nouvelle direction se targue d'avoir obtenu des améliorations, notamment au niveau des conditions de paiement pour les clients, à une augmentation de capital et à un partenariat conclu avec le fabricant américain de moteurs diesel et à gaz Cummins.

L'augmentation des commandes fermes dans les domaines ferroviaires, de la navigation et des véhicules routiers spéciaux offre une bonne base, a déclaré le directeur général Pierre Blanc, cité dans le rapport.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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