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Suisse

Malgré les progrès, la qualité de l'eau continue à préoccuper

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Les opérations de nettoyage effectuées ces dernières années dans le Léman montrent l'ampleur de la prolifération des moules, un phénomène visible dans plusieurs autres lacs suisses (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La qualité de l'eau des lacs et des cours d'eau s'est améliorée dans certains domaines en Suisse, mais la situation reste préoccupante. Il y a encore trop de micropolluants et le réchauffement climatique nuit à la diversité de la faune et de la flore.

Grâce à des mesures prises ces dernières décennies, notamment dans l'épuration des eaux usées, seule une part limitée des polluants du milieu bâti finit aujourd'hui dans les lacs et les cours d'eau helvétiques, souligne mardi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) en dévoilant sa première étude nationale sur l'état des eaux.

Les concentrations de phosphore dans les lacs ont diminué depuis les années 1980. De nos jours, il est possible de se baigner "sans risque pratiquement partout", relève la Confédération.

L'étude, une synthèse de programmes d'observation nationaux, d'analyses cantonales et d'études scientifiques, relève aussi les progrès réalisés dans la revitalisation des cours d'eau et des lacs.

Ces mesures visent à accorder plus d'espace aux cours d'eau et à supprimer certains aménagements. Elles prévoient aussi de réduire les variations des débits des ouvrages hydroélectriques ou encore la mise en place d'ouvrages de franchissement pour les poissons.

Trop de phosphore et d'azote

Reste que malgré les améliorations au niveau local, la qualité de l'eau ne répond pas en de nombreux endroits aux exigences minimales imposées par la loi. Les pesticides issus de l'agriculture et les médicaments présents dans les eaux usées urbaines polluent de nombreux petits et moyens cours d'eau. Les eaux souterraines sont elles polluées par le nitrate et les métabolites de pesticides, pointe le rapport.

Les concentrations de phosphore et d'azote sont encore trop importantes. Cela réduit la quantité d'oxygène dans les lacs et cours d'eau, une évolution fatale pour de nombreux poissons et plantes. L'OFEV rappelle que le Parlement a chargé la Confédération de veiller à ce que les stations d'épuration éliminent davantage d'azote et de micropolluants des eaux usées.

Le réchauffement climatique constitue une autre source de préoccupation. Le rapport relève qu'à Bâle, la température de l'eau du Rhin a augmenté de 2 degrés depuis les années 60. Conséquence, les animaux et les végétaux qui préfèrent le froid, comme les truites de rivières, se font plus rares. Dans le même temps, les espèces moins exigeantes, souvent exotiques, comme les moules envahissantes quagga, ont commencé à envahir le fond de certains plans d'eau.

"Des eaux plus résilientes"

Les dégâts à la diversité sont déjà manifestes: plus de 50% de toutes les espèces vivant dans les milieux aquatiques et riverains sont menacées ou déjà éteintes.

Les changements climatiques vont modifier la disponibilité de l'eau, ce qui doit amener à une adaptation de la façon d'utiliser cette ressource, avertit l'OFEV. Il note qu'en mai dernier, le Conseil fédéral a décidé la création d'un système de détection et d'alerte précoce en matière de sécheresse. Avec l'objectif de prendre des mesures suffisamment tôt et d'éviter des conséquences graves pour l'environnement et l'économie.

Pour l'OFEV, les mesures doivent en particulier viser à ce que le réseau hydrographique soit dans un état le plus naturel possible. De telles eaux, qui se régénèrent elles-mêmes, sont "plus résilientes face aux changements climatiques". Elles pourront alors "continuer à remplir leurs fonctions de réserve d'eau potable, de milieu naturel diversifié pour la flore et la faune et de zone de détente".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Votations du 22 septembre: la biodiversité n'est pas un problème

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Le 22 septembre, les Suisses ont dit non à l'initiative biodiversité et la réforme de la LPP, mais pour des raisons différentes, selon l'analyse Vox (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le non du 22 septembre à l'initiative sur la biodiversité s'explique par une pression trop faible sur le problème, selon l'analyse Vox de l'institut gfs.bern. Les électeurs ont rejeté la réforme de la LPP en raison de doutes quant à la résolution du problème.

L'initiative biodiversité n'a pas créé assez de pression sur le problème pour convaincre une majorité de la nécessité de l'accepter, écrit l'institut de recherche dans un communiqué publié vendredi. Les opposants du centre-droit étaient convaincus que l'on en fait déjà assez et que la pression sur l'agriculture indigène serait trop forte.

Quant à la réforme de la prévoyance professionnelle, l'objectif central - l'amélioration de la situation des personnes à faible revenu - était très controversée. Une nette majorité n'a pas trouvé la proposition convaincante.

Le non à la réforme du 2e pilier est venu assez unanimement du camp de gauche. Mais près de deux tiers des sympathisants de l'UDC et du Centre ont aussi voté contre le mot d'ordre de leur propre parti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Patrouille Suisse: une commission rejette de justesse son maintien

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La commission compétente du Conseil des Etats ne veut pas maintenir les jets F-5 Tiger, utilisés pour la Patrouille Suisse, car ils sont devenus obsolètes (archives). (© KEYSTONE/EPA PAP/RADEK PIETRUSZKA)

Le sort de la Patrouille Suisse reste incertain. La commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats a rejeté son maintien par 6 voix contre 6 avec la voix prépondérante de la présidente.

Pour la majorité de la commission, les coûts supplémentaires liés au maintien de l'avion de combat F-5 Tiger, utilisé pour la Patrouille Suisse, ne se justifient pas au vu de l'état des finances fédérales et de la situation sécuritaire mondiale, indiquent vendredi les services du Parlement dans un communiqué.

Pour la minorité favorable à la motion de Werner Salzmann (UDC/BE), la Patrouille Suisse constitue une vitrine pour les forces aériennes suisses, qui revêt une grande valeur symbolique et renforce la volonté de se défendre.

Le Département fédéral de la défense veut mettre un terme à l'exploitation des F-5 Tiger à la fin 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Premier recul des films à la demande en Suisse l'an passé

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Les visionnements de films via les services d'abonnement et de streaming étaient en 2023 pour la première fois en recul en Suisse (image symbolique). (© KEYSTONE/DPA/SILAS STEIN)

Les visionnements de films via les services d'abonnement et de streaming ont diminué en 2023 de 5% par rapport à l'année précédente. C'est la première fois que ces plateformes enregistrent un recul depuis que la statistique dispose de données détaillées, soit 2019.

La tendance touche particulièrement les documentaires (-8%) ainsi que les films européens (-9%), indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). A l'inverse, les films d'animation ont affiché une progression en termes de visionnements (+4%).

Pour les films suisses, l'augmentation était même de 13%, pour une part de marché qui reste toutefois en dessous de 1%. Les productions américaines restent les plus demandées (71% des visionnements), suivi des productions européennes (21%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les moutons et les chèvres trient leur nourriture

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Tant les moutons que les chèvres trient leur nourriture, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Lorsqu'ils reçoivent des rations mélangées d'herbe et de foin, les moutons et les chèvres trient leur nourriture. Les deux espèces ont une préférence pour les particules les plus longues, et les moutons recherchent les protéines, selon une étude d'Agroscope.

Dans la production laitière intensive, chaque animal du troupeau doit recevoir une ration de haute qualité, adaptée à ses besoins. Aussi distribue-t-on souvent aux vaches laitières des rations mélangées, car elles ne peuvent pas trier les différents composants, a indiqué la station fédérale de recherche vendredi dans un communiqué.

Pour la production laitière intensive, les éleveurs de brebis et de chèvres laitières distribuent également de plus en plus souvent des rations mélangées. Pour déterminer si ces petits ruminants étaient capables de trier les composants des rations mélangées, des études ont été réalisées avec 24 brebis laitières et 24 chèvres laitières.

Il s'est avéré que tant les brebis que les chèvres sélectionnent les particules les plus longues dans les mélanges, modifiant substantiellement la ration en quelques heures. Les brebis sélectionnent davantage les composants riches en protéines.

Une coupe courte des composants de la ration a permis de retarder quelque peu la sélection, mais pas de l'empêcher, selon ces travaux publiés dans la revue Applied Animal Behaviour Science. Ces résultats montrent de manière impressionnante de quelle manière les petits ruminants sont capables d'adapter leur alimentation à leurs besoins, souligne Agroscope.

Augmenter la fréquence

Lorsque de l'herbe d'ensilage ou du foin étaient distribués séparément, les deux fourrages étaient consommés en quantités similaires, ce qui n’était pas le cas lorsqu’un mélange des deux était proposé. Le projet a mis en évidence le fait que les chèvres et les brebis n'ont pas de préférence pour les rations mélangées et que le tri des aliments est probablement un besoin comportemental.

Par ailleurs, l'augmentation de la fréquence de distribution des aliments à cinq fois par jour - au lieu d’une à deux fois - a été étudiée dans six exploitations de brebis laitières. Avec une distribution cinq fois par jour, le nombre d’animaux qui mangeaient en même temps était plus élevé et les disputes pour la nourriture moins fréquentes.

En distribuant de la nourriture plusieurs fois par jour, il est possible d'éviter une trop forte baisse de la qualité et de réduire la concurrence pour la nourriture. Pour abaisser la charge de travail nécessaire, l'idéal serait d'automatiser la distribution des aliments, conclut Agroscope.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Plus de 400'000 frontaliers travaillent désormais en Suisse

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Plus de la moitié des frontaliers travaillant en Suisse sont domiciliés en France (image symbolique). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Fin septembre 2024, quelque 403'000 personnes avec une autorisation frontalière (permis G) travaillaient en Suisse. Leur nombre a augmenté de 2,4% comparé au troisième trimestre 2023.

Un peu plus de la moitié de la main-d'oeuvre frontalière était domiciliée en France (57,4%), indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Une part relativement importante résidait également en Italie (23%) ainsi qu'en Allemagne (16,4%).

Ces cinq dernières années, le nombre de frontaliers est passé de 339'000 au 3e trimestre 2019 à 403'000 au 3e trimestre 2024, observe l'OFS. Cela représente une croissance de 19%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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