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Mobilité

L'OFT dit ne pas être responsable des hausses des billets de train

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Peter Füglistaler rappelle aux entreprises de transports publics qu'il n'y a pas de droit légal à des subventions (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'Office fédéral des transports (OFT) n'est pas responsable de l'augmentation des tarifs des transports publics lors du changement d'horaire le 10 décembre, assure son directeur, Peter Füglistaler. Il pointe l'inflation et les réductions des subventions fédérales.

Le SonntagsBlick avait affirmé dimanche que le directeur de l'OFT avait obligé les entreprises de transports publics à augmenter leurs prix. "Certaines entreprises de transports publics ne voulaient qu'une hausse modérée, voire aucune", déclare M. Füglistaler dans un entretien publié vendredi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. "C'est pourquoi nous sommes intervenus [...] sans une augmentation sensible, le système des transports publics ne pourra plus être financé en 2024".

Pour le directeur de l'OFT, l'augmentation des prix est défendable, même si elle a lieu en même temps que celle des coûts de la santé et qu'elle va à l'encontre des objectifs climatiques. La hausse des prix est inférieure à 4% (3,7% ndlr) et la dernière augmentation des tarifs a eu lieu en 2016, relève M. Füglistaler. "Les usagers doivent participer de manière appropriée aux coûts des transports publics".

Pas de droit aux subventions

Une telle intervention de l'OFT est unique, note le responsable: "C'est la première fois que nous avons dû rappeler aussi clairement aux entreprises qu'elles ont une responsabilité entrepreneuriale lorsqu'elles fixent leurs tarifs".

De nombreuses entreprises de transports publics ne sont pas conscientes qu'elles n'ont pas de droit légal à des subventions, constate le directeur de l'OFT. "Elles sont tenues de gérer l'argent du contribuable avec parcimonie. Au lieu de cela, exiger toujours plus de subventions fait désormais partie de l'ADN du secteur des transports publics. Et, malheureusement, les CFF, en tant que plus grande entreprise appartenant à l'État, montrent le mauvais exemple".

Selon M. Füglistaler, les CFF ont toujours exigé beaucoup de moyens lors des négociations avec l'OFT. "Nous réduisons ce catalogue de souhaits et, à la fin de la période des prestations, nous constatons que, malgré tout, tout l'argent n'a pas été utilisé".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Des activistes du climat ont mené une action de blocage au Gothard

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Des activistes climatiques du mouvement Renovate bloquent l'autoroute A2 près de Wassen, dans le canton d'Uri. (© Renovate)

Une dizaine de militants climatiques de Renovate Switzerland ont brièvement bloqué l'autoroute A2 à la hauteur de Wassen (UR), vers le portail nord du tunnel du Gothard. Certains se sont collés à la chaussée avant d'être évacués par la police.

L'action de blocage a eu lieu près de l'aire autoroutière de repos de Dieden, à proximité de Wassen, a indiqué la police cantonale uranaise à l'agence de presse Keystone-ATS. Renovate a annoncé son action vers midi sur X, précisant que deux activistes s'étaient collés au bitum.

Selon la police cantonale, l'évacuation des militants a été rapide. L'action n'a pas perturbé le trafic étant donné qu'un bouchon s'étirait à la mi-journée sur 16 km à l'entrée nord du tunnel, en direction du Tessin.

Sur X, Renovate Switzerland a fustigé la "trahison" et l'"abandon" des politiques en matière de protection du climat. Dans une pétition qu'il appelle à signer, le groupe demande notamment à la Confédération d'interdire dès 2025 la vente de voitures neuves propulsées par des carburants fossiles et d'investir "massivement" dans la mobilité douce et les transports en commun.

Aux abords du tunnel du Gothard, où les bouchons sont fréquents, 96% des véhicules roulent aux énergies fossiles, critique encore Renovate.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pas de créneaux horaires ou de péages pour aller au Sud

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Le Conseil fédéral soutient des mesures pour lutter contre les embouteillages aux tunnels du Gothard et du San Bernardino, mais pas les créneaux horaires ou les péages (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le Conseil fédéral ne veut pas de créneaux horaires ou de péages pour pouvoir traverser les tunnels du Gothard et du San Bernardino. Dans un rapport adopté mercredi, il a toutefois estimé qu'il est nécessaire d'agir par le biais d'autres mesures.

Il n'est pas réaliste d'imposer la réservation d'un créneau horaire précis pour pouvoir traverser ces tunnels, indique le gouvernement dans un communiqué. Les surfaces requises pour aménager de vastes aires d’attente ne sont pas disponibles aux entrées de ces tronçons.

Quant à une redevance pour l’utilisation des passages alpins, elle conduirait de facto à ce que le Tessin ne soit plus relié au reste du pays que par des liaisons routières payantes, accessibles toute l’année. Le Conseil fédéral refuse cette option pour des raisons de cohésion nationale.

En revanche, il soutient des mesures supplémentaires pour continuer à lutter contre les embouteillages dans ces zones, comme une régulation des sorties d'autoroutes pour éviter trop de véhicules sur les routes cantonales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Gare de Morges: mise à l’enquête du bâtiment "Sablon Gare"

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CFF Immobilier met à l'enquête le dernier bâtiment du quartier des Halles qui remplacera l'actuelle gare de Morges (VD). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les CFF mettent à l'enquête le bâtiment "Sablon Gare" à Morges (VD) du 18 mai au 16 juin 2024. Il s'agit du dernier immeuble du quartier des Halles, qui a transformé ces dernières années les anciennes friches ferroviaires en un nouveau morceau de ville. Il remplacera l'actuel bâtiment de la gare.

Le nouvel édifice proposera cinq surfaces commerciales au rez-de-chaussée, des surfaces de bureaux divisibles du premier au quatrième étage ainsi que 58 nouveaux logements, allant du 1,5 aux 5,5 pièces du cinquième au onzième étage. Il aura une hauteur inférieure à ce que permet le Plan partiel d'affectation du quartier, soulignent les CFF mardi dans un communiqué.

La construction remplacera l'ancien bâtiment voyageurs, qui ne revêt pas d'importance historique majeure et qui n'est plus adapté aux exigences et aux développements futurs de la gare. Un nouveau hall de gare, plus spacieux, sera également construit. Il permettra un accès direct au quai 1 et au futur passage inférieur traversant qui sera réalisé dans le cadre de la modernisation de la gare.

Les CFF espèrent pouvoir commencer les travaux en 2026 pour une mise en service en 2029. CFF Immobilier investira 61 millions dans ce nouveau bâtiment. Le chantier n'aura pas d'impact sur le trafic ferroviaire.

Pour mémoire, le nouveau quartier des Halles a été mis en service entre 2020 et 2021 à côté de la gare. Il accueille 250 logements, près de 600 emplois, des commerces, des activités parapubliques, des logements protégés, une école, une crèche et un P+R de 300 places.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fin des animations et aménagements provisoires repris par les CFF

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La Ville de Lausanne ne prévoit plus d'animations sur le site jusqu'à la reprise des travaux sur la place de la gare (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne ne prévoit plus d'animations sur la place de la gare jusqu'à la reprise du chantier prévu cet automne. Une étude montre d'ailleurs que les animations ne sont de loin pas prioritaires pour les usagers de la gare. Les aménagements provisoires, qui devraient rester en place jusqu'à fin août 2024, ont été entièrement payés par les CFF.

Le rapport externe commandité par la Municipalité pour évaluer l'action de la Ville quant aux aménagements provisoires et les animations sur la place de la gare depuis décembre 2022, sur fond de retard du chantier, a été présenté mardi devant les médias par Natacha Litzistorf, municipale lausannoise en charge du logement, de l'environnement et de l'architecture.

L'étude a été effectuée auprès de 429 personnes en 2023, sous la forme de micros-trottoirs, d'observations du site et d'entretiens individuels avec cinq acteurs économiques présents autour de la place. Dans l'ensemble, les aménagements provisoires (90%) et les animations (68%) ont été jugés nécessaires et plutôt satisfaisants, dans le contexte de l'attente de la reprise des travaux.

Toutefois, seuls 29% des personnes interrogées disent avoir profité de ces aménagements. "Honorable", estime Mme Litzistorf, compte tenu de la courte période évaluée (neuf mois) et que c'était la première fois de son histoire que la place de la gare était à 75% piétonne.

La fonctionnalité prime sur les loisirs

L'évaluation montre en revanche que pour la future et définitive place de la gare, celle-ci doit avant tout être un espace fonctionnel entre les différents modes de transports (76%), un lieu d'attente, de repos ou de pique-nique (29%), et moins un site pour des animations (10%).

Le constat est donc clair pour la Ville, la fonctionnalité prime sur les loisirs. "Patinoire, pétanque ou autres petites animations, ça n'a pas pris. Il n'y a pas une monstre attente de la population pour des animations dans cette zone", a affirmé Mme Litzistorf. La Ville ne sera donc "plus incitative" pour animer la place, mais reste ouverte à d'éventuelles propositions d'acteurs culturels, sportifs ou commerciaux d'ici cet automne, a ajouté la municipale.

Facture déjà payée par les CFF

L'ensemble des animations mises sur pied par la Ville aura coûté environ 200'000 francs, selon Mme Litzistorf, entièrement à la charge de la commune. En revanche, le coût des aménagements et de leur exploitation a été facturé aux CFF pour un montant total de 585'000 francs, "déjà payés", a indiqué la municipale écologiste.

L'étude a aussi évalué l'accessibilité à la place de la gare. C'est le métro qui donne le plus de satisfaction (9,2 sur 10), puis à pied (8,3/10) et à vélo (7,2/10). Elle est jugée un peu moins bonne en bus (7,2/10), à moto (6,1/10), en taxi (6/10) et carrément mauvaise en voiture (4/10).

Si la place est jugée à 89% comme fonctionnelle par les sondés, les principaux reproches concernent les arrêts de bus actuellement trop éloignés, l'accès et le stationnement en voitures trop difficiles et des taxis pas assez proches. Un point d'attention doit aussi être accordé à la propreté des lieux et au sentiment de sécurité, selon les réponses fournies.

Le végétal séduit à fond

Natacha Litzistorf a insisté sur le fait que les arrêts de bus seront de retour sur la place définitive. Elle a précisé qu'une attention particulière sera en outre apportée aux places dépose-minute pour personnes valides ou à mobilité réduite (PMR) ainsi qu'aux emplacements de livraisons et arrêts taxis, notamment pendant la période de travaux.

Enfin, alors qu'il n'y a jamais eu autant de végétal et d'ombre qu'avec ces aménagements provisoires, les personnes sondées en demandent encore plus, ce qui sera le cas avec la place de la gare définitive, a rappelé Mme Litzistorf.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

"Vols fantômes": Amende de 66 millions de dollars pour Qantas

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Qantas devra payer une lourde amende. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice. La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86'000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb. "De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant. La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1'700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19. L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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